final Flashcards
Quelles explications particulières donne l’analyse stratégique du décalage qui peut exister entre les niveaux formel et informel des organisations ? Argumentez votre réponse en l’illustrant à partir du cas PX.
niveau formel: Partie officielle et visible, prescrit les tâches, comportements voulu ainsi que les fonctions et relations hiérarchique.
niveau informel: Comportement pas nécessairement conformes à ceux dictés dans les règles officielles. Ces comportements sont la partie réelle et concrète de l’organisation.
L’AS dit que ce décalage entre le formel in l’informel est inévitable puisqu’ils sont dans une même réalité et car informel révèle les relations d’échanges entre les acteurs.
L’analyse stratégique a une conception particulière de la notion d’«organisation». Laquelle ? Quel est l’intérêt de cette définition ?
Organisation :
- Processus par lequel des acteurs construisent leur coopération au service de leurs objectifs respectifs
- L’organisation est le produit d’un jeu où jouent plein d’acteur interdépendant mais partiellement autonome qui poursuivent leur propre stratégie.
But est de faire coopérer des acteurs autonomes dont les valeurs, intérêts, stratégies sont différentes.
- L’analyse stratégique est une démarche de diagnostic organisationnel. Donnez les principaux éléments méthodologiques qui permettent de construire ce diagnostic. *
Elle va prendre une connaissance nouvelle de la situation de l’organisation et ensuite transférer ses connaissance après des acteurs de l’organisation.
1. Évaluer situation actuelle (relations entre acteurs, problèmes, performance, structure de l’organisation, etc)
2. Faire des entretiens avec tous les acteurs avec un rapport de proximité (comprendre les besoins, problèmes, suggestion, etc.)
3. Comparer les points de vues d’acteurs qui sont dans des situations distinctes avec ceux identiques pour retrouver une extériorité.
4. Formuler des hypothèses sur la situation. On sait si les résultats sont bon si les acteurs se reconnaissent dans le diagnostic.
Ce regard extérieur sur une réalité permet d’avoir une connaissance nouvelle pour au final sélectionner la stratégie qui semble la plus adaptée pour élaboré un plan d’action pour la mettre en oeuvre
- Pourquoi l’analyse stratégique considère-t-elle que les membres d’une organisation sont des « acteurs » ? Quelles sont les caractéristiques de ces derniers ?
L’AS les considères comme acteurs car ils ont un rôle actif à jouer dans le fonctionnement de l’organisation. Ils ne sont pas seulement des exécutants passifs, mais des individus avec des intérêts, compétences et motivations qui peuvent influencer l’organisation. Tous les acteurs sont libres et ils sont des acteurs stratèges; ils possèdent des instincts stratégique capable de faire des choix au sein de l’organisation. Un instinct stratégique est le comportement mis en oeuvre par l’acteur et reflète sur la personnalité. Par contre, les choix qui opère les acteurs reflète sur leur entourage (opportunité, contraintes, etc.) et ils vont agir en fonction de ces dernières. Chaque acteurs va poursuivre un intérêt dépendant du contexte d’action qu’il se situe.
Pour l’AS, le concept de pouvoir est très proche de celui de coopération, pourquoi?
Étroitement lié car c’est deux éléments clés à la dynamique organisationnel. Le pouvoir est la capacité d’un acteur à influencer le comportement et les décision des autres, tandis que la coopération est la tendance à travailler en équipe pour atteindre des buts commun. Face à une situation problématique la production de solution est le lien de rapport de force. Certaines solutions s’opposent à celles des autres et avantagent certaines personnes plus que d’autres. Le pouvoir est avant tout une relation d’échange. Il exprime la capacité d’un acteur de structurer un processus d’échange en sa faveur en exploitant les contraintes et opportunité de la situation pour avoir une solution favorable. Ainsi, le pouvoir se conçoit que dans la perspective d’un but qui motive l’engagement des acteurs.
Cas PX: échange entre Perche et ouvriers.
- Pour l’analyse stratégique, quelles sont les sources principales du pouvoir que peut mobiliser un acteur ou un groupe d’acteur dans une organisation ? Illustrez votre propos par un exemple issu du cas PX.
- L’expertise technique, le savoir faire
- La maitrise des informations
- La maitrise des règles et de l’attribution des moyens
- La maitrise des relations avec des parties de l’environnement économique, politique ou social de l’organisation
- La maitrise des zones d’incertitudes organisationnelle (les espaces mal définis par les structures et les règles de fonctionnement) cv
- Pouvoir lié à l’autorité de la position
- Comment l’analyse stratégique définit-elle le concept de stratégie ? Illustrez votre propos par un exemple issu du cas PX.
Une stratégie est une régularité de comportement, observé empiriquement chez l’acteur. Dans une situation en particulier, les acteurs mettent toujours en oeuvre un comportement particulier pour atteindre l’objectif et ceci est révélateur d’une stratégie. Ce comportement peut avoir une dimension offensive (saisir opportunité pour améliorer sa position) ou une dimension défensive (maintenir sa marge de liberté, capacité d’agir).
Cas PX: stratégie offensive de Perche pour aller chercher des fonds chez om…
- Comment l’analyse stratégique définit-elle le concept de système d’action concret ? Illustrez votre propos par un exemple issu du cas PX.
Le système d’action concret est la rencontre des aspects formels et informels de l’organisation mise en place par l’acteur. C’est l’organisation telle qu’elle fonctionne concrètement et qui correspond rarement au niveau officiel de l’org. Le système d’action concret se distingue de l’organisation au sens classique car fait référence qu’aux aspects formel et régulation officiel de l’org, ainsi elle ne correspond pas à la réalité des choses. SAC est une structure dans l’org pour permettre d’encadrer les jeux d’acteurs et de coordonner des stratégies parfois opposé.
- Deux conceptions différentes de l’efficacité coexistent dans toute organisation. Lesquelles? Expliquez.
Premièrement, il y a une efficacité basé sur la rationalisation, centrée sur des outils technique et des procédure codifié. Il y a toujours un ensemble de règles pour pouvoir rationalisé le travail/production pour que le travail soit plus efficace. Ce sont des pratiques autonomes des travailleurs.
Deuxièmement, il y a une efficacité basé sur l’autonomie des opérateurs et centrée sur leurs savoir tacites, leurs esprit d’initiative et leur savoir faire. Les savoirs tacites sont des savoirs conceptualisés qui se développent avec l’expérience de travail. Cette conception est basé sur un savoir spécifique et l’autonomie de l’ensemble des travailleurs est propre a chacun alors elle est difficile à prévoir.
Il est à noter que ces deux conceptions de l’efficacité ne sont pas exclusives l’une de l’autre et peuvent être utilisés conjointement pour atteindre les objectifs de l’organisation de manière efficace.
- Philippe Bernoux interprète de manière particulière les comportements d’autonomie des travailleurs. Selon lui, quelle est la finalité poursuivie par les travailleurs à cet égard ?
- La résistance ouvrière à la rationalisation est à interpréter essentiellement comme une recherche d’appropriation, par les acteurs de l’entreprise, du temps, de l’espace, des techniques.
- Cette appropriation va permettre à ceux-ci de se définir socialement, de se constituer en communauté, de se construire une identité.
- « Se donner quelque chose dont on est maître et qui vous fait exister »
- Que nous apprend le cas Alcan à Laterrière à propos de l’autonomie des travailleurs ? Comment les travailleurs maintiennent-ils leur autonomie vis-à-vis de la direction dans cette usine ?
Les salariés travaillent en équipe de façon efficace, sans supervision pendant la majeure partie de la production, malgré les difficultés financière et la pression de la direction. Différents éléments vont contribuer à leurs autonomie; un milieu de travail avec une forte cohésion sociale, la culture syndicale est forte, les employés de l’entreprise on une grande expertise et les employés ont une perception de sécurité d’emplois. Bélanger va mettre en évidence trois principes de légitimité qui va guider les actions des travailleurs : un principe d’équité (dans l’équipe, toutes les responsabilités et tous avantages associés à la tâche collective sont partagés), un principe d’efficacité (les salariés sont fier à produire efficacement et sans supervision) et le principe d’indépendance (amène les employés à prendre en charge la production, ce n’est pas une fusion identitaire avec le management mais de l’indépendance, une distance sociale à l’égard de la direction).
- Que met en évidence JP Durand (cas du flux tendu) à propos des nouvelles formes d’organisation du travail et de la production ? Quels effets ont celles-ci sur l’autonomie des travailleurs ?
a) C’est ambivalent: on ne peut nier que les nouvelles formes d’organisation du travail permettent aux employés de faire preuve de plus d’autonomie au travail. Par contre, cela vient avec un ensemble de contraintes liées à leur implication. Autonomie = exigence = nouvelle norme de production. Autonomie ne vise pas nécessairement à aider les employés, vise plutôt l’efficacité. Si tu ne t’impliques pas, tu ne passes pas le test. Idée de la fausse autonomie.
b) - Ambivalent, on ne peut pas nier le fait que les nouvelles formes d’organisations au travail permettent aux employés de faire preuve de plus d’autonomie au travail, mais ça vient avec un ensemble de contraintes. L’autonomie ets devenue une nouvelle norme de production alors ce n’est pas dédié a rendre le travaille plus agréable, c’est dédié a rendre le travail plus efficace. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. Si tu n’es pas autonome, tu vas perdre ton emploi.
- Quels effets ont les nouvelles formes d’autonomie des travailleurs sur les formes de contrôle de travail ? Quelles sont ces nouvelles formes de contrôle observables dans les organisations?
Il y a le contrôle vertical: maintenant, il passe beaucoup moins par des règles et des procédures qui définissent strictement des normes de performances, mais via des nouveaux systèmes électroniques de surveillance de la production comme une surveillance de type panoptique (surveiller sans être vu), ce qui place les individus dans des formes invisibles d’évaluation. Un autre exemple serait dans des organisations qui mettent l’accent sur les objectifs et les résultats, les travailleurs sont sensé atteindre ses objectifs et sont évaluer avec leurs capacités à les atteindre. Cela peut être considéré comme une forme de contrôle de travail indirect, car les travailleurs ont une certaine autonomie pour atteindre les objectifs, mais ils sont toujours censés les atteindre
Contrôle horizontal: le groupe exerce, à travers une auto-subordination, un contrôle sur ses membres afin qu’ils se conforment aux normes collectives de production. Par exemple, observer son travail et celui de ses collègues dans une équipe.
En bref, les nouvelles formes d’autonomie des travailleurs peuvent avoir un impact sur les formes de contrôle du travail dans les organisations, mais il existe toujours des façons de contrôler le travail, même dans les entreprises qui donnent une grande autonomie aux travailleurs.
- Que met en évidence l’expérience de G. Hofstede sur IBM du point de vue de la culture organisationnelle ? Que nous apprend cette recherche ?
Hofstede a mit en évidence 4 dimensions hiérarchiques. Premièrement, la distance hiérarchique est la différence entre l’attitude des gestionnaires expliquée par le degré de pouvoir et de richesse. Il y a un très grand écart de richesse avec les salariés. Deuxièmement, le contrôle de l’incertitude est le degré de tolérance par rapport aux imprévus. Dans certains pays, on ne tolère pas beaucoup les imprévus car les idées novatrice sont synonymes d’incertitude. Troisièmement, l’individualisme est de savoir si la société est individualiste ou collectiviste. Le degré d’autonomie par rapport au groupe et aux normes sociales, le niveau de solidarité du groupe et les valeurs communautaires. Dernièrement, la masculinité s’agit de savoir si une société est, d’une part plutôt sensible à des facteurs émotionnels (féminin) ou factuels (masculin) et, d’autre part, organisée avec une séparation marquée ou non des rôles des deux sexes dans les tâches de la vie quotidienne.
- Qu’est-ce que l’identité du soi / pour autrui ? Quels sont les éléments qui les constituent ?
Par identité, il faut d’abord entendre un ensemble de représentations mentales permettant aux individus de se retrouver une cohérence, une continuité entre leurs expériences présentes et celles du passé.
* C’est l’identité du soi
* Elle s’analyse par les parcours biographiques
Par identité, on entend un ensemble de repères qui mène à la découverte qu’on est proche de certains et différent des autres
- c’est l’identité pour autrui
- s’analyse par l’adhésion des valeurs, normes, etc.