final philo Flashcards

Question

Quel lien peut-on tisser entre ce doute méthodique et la pensée sceptique telle qu’exposée dans les Esquisses pyrrhoniennes de Sextus Empiricus?

Answer 1

Le lien à tisser entre ce doute méthodique et la pensée sceptique est l’utilisation de la raison pour détruire la connaissance possible avec le doute radical. Descartes utilise le doute pour bâtir des bases solides pour atteindre sa connaissance. Il va douter du plus de chose possible tout comme les sceptiques le faisait auparavant.

Answer 2

Descartes veut montrer que le doute radical peut être défait face au pouvoir de l’âme humaine. La raison, le pouvoir de l’âme humaine, prouve le contraire. On peut voir la preuve de cela dans le paragraphe 1 et 3 « je penses donc je suis » et « je suis, j’existe ». L’existence d’un malin génie, qui tente de me tromper, signifie que le contenu de mes pensées est certainement faux. Néanmoins, si je peux être trompé par le malin génie, cela signifie que j’existe bien. Cela résulte que Descartes découvre la vérité indubitable et fondamentale, qu’on nomme « le cogito ». Le Cogito est la pensée fondamentale qui temoigne l’existence de l’individu au moment qu’il se met à penser

Answer 3

Selon Descartes, l’être humain est principalement « Res Cogitans », ce qui signifie « La chose pensante l’âme »

Answer 4

Descartes place la sensation comme une façon de penser. En effet, il affirme que lorsque je ressens quelque chose, je pense et donc je suis. Il y a donc une corrélation entre les expériences du corps et la pensée (substance immatériel)

Answer 5

La leçon de Descartes sur le bout de cire est qu’il faut avoir des vraies connaissances fondées, vu qu’on ne pourra plus s’appuyer sur les impressions sensibles. Pour l’expliquer, Descartes vécu une expérience de pensée avec le bout de cire. En effet, lorsqu’elle est exposée à une source de chaleur, la cire a une transformation très subite. Descartes utilise cette rapidité pour faire comprendre que les objets sensibles, comme la cire, sont en réalité, fugitives. Effectivement, toutes les caractéristiques physiques et sensibles de la cire se transforme telle que la couleur et sa forme. On comprend donc qu’il faut des vraies connaissances logiques et qu’on ne peut pas se fonder sur des impressions sensibles. Comme on est « Res Cogitans », on peut s’appuyer sur l’aide de nos deux aptitudes, qui sont l’entendement avec la connaissance, la raison et l’imagination (rendu possible grâce à nos sens)

Answer 6

Dans la sixième méditation (1641) de Descartes, celui-ci représente le corps et l’esprit comme deux substances distinctes. En effet, Descartes représente le corps comme un ensemble qui a la capacité d’être divisé. Ce corps est une composante matérielle. Elle est composée de sang, de peau, d’os, de nerfs, de muscles, de veines et de membres. L’esprit est par contre, quelque chose d’indivisible, une chose immatérielle. René Descartes explique qu’en détruisant une de ces composantes au corps, l’esprit ne serait pas affecté, ce qui prouve que le corps et l’esprit sont deux substances distinctes. Descartes voit son esprit comme « seulement une chose qui pense » et celle-ci symbolise un tout (une personne en entier et non en parties). L’action de raisonner et de se servir de son entendement est le résultat du travail de tout l’esprit, même si ce n’est qu’une partie de l’esprit que nous souhaitons utiliser. L’âme indivisible, est reliée au corps divisible pour constituer un tout, un mélange.

Answer 7

Descartes démontre l’existence de Dieu avec ces arguments : - Descartes prend conscience qu’il n’est pas un être parfait et il se questionne sur la provenance d’une pensée d’une chose parfaite. Ainsi, un être supérieur à du lui donner cette idée, car il est impossible, d’après Descartes, de concevoir une chose parfaite et infinie pour un être imparfait et fini et cette idée n’a pu apparaitre du néant. Ainsi, il se convainc de l’existence de Dieu, car s’il arrive à le concevoir, Dieu existe forcement. - De plus, Descartes peut affirmer qu’il est un être imparfait, car l’idée de parfait signifie qu’elle est satisfaite et ne veut rien de plus. Cependant, Descartes souhaite continuer sa recherche et cela vient appuyer l’argument précédemment illustrer, qu’un être imparfait ne peut pas concevoir quelque chose de parfait et infini sans l’intervention de ce dit Dieu. Par conséquent, l’existence de Dieu étant prouvé par Descartes, ce dernier peut continuer à se concentrer sur ces recherches sans constamment douter de tout.

Answer 8

Lorsque René Descartes utilisant cette comparaison « je ne suis pas logé dans mon corps, ainsi qu’un pilote en son navire », veut mettre de l’emphase sur le fait que qu’importe si le corps et l’esprit soient reconnues comme deux substances distincts, ils formeront un tout lorsque les deux sont mis ensemble. Le pilote du navire forme un tout avec son navire tandis que le corps va lui former un tout mais l’âme sera fusionnée au corps de manière à « ressentir » ce que l’esprit transmet comme message.

Answer 9

Les trois exemples que La Mettrie utilise pour démontrer le rapport qu’entretien l’âme et le corps sont En premier lieu, que le corps et l’âme s’endorme en même temps. C’est-à-dire que lorsque le corps se couche pour s’endormir, il se relax et a besoin de moins de sang pour fonctionner et ce partout dans le corps. Ainsi, le cerveau, qui est ou l’âme réside obtient moins de sang et par conséquent doit se reposer également. De plus, La Mettrie dit que « Les divers états de l’âme sont donc toujours corrélatifs à ceux du corps, ». Uniquement cette phrase peut démontrer son argument, mais La Mettrie ajoute encore un exemple. Le dernier exemple est en lien avec les maladies, il dit que « Dans les maladies, tantôt l’âme s’éclipse et ne montre pas aucun signe d’elles-mêmes; tantôt on dirait qu’elle est double ». Ainsi, lorsque le corps est malade le cerveau l’est lui aussi et il est le siège de l’âme.

Answer 10

Pour La Mettrie, il faut prendre une approche naturaliste qui est beaucoup influencé par les sens. Ainsi, il veut admettre une philosophie sensualiste, puisque nos sens sont notre accès au monde qui nous entoure ainsi le réel. Ainsi, il caractérise l’âme comme étant sans aucun sens puisque la connaissance provient de nos sens et non de notre âme. Donc, nous nous différencions des animaux puisque nous pouvons accumuler des connaissances à l’aide de nos expériences et de nos sens pas la même occasion.

Answer 11

Selon La Mettrie, l’homme se distingue du singe sur un aspect qui est notre nature puisque l’anatomie du singe est relativement similaire à celle de l’homme, mais se qui nous différencie de ces derniers est le degré. En effet, le cerveau de l’homme étant plus développer nous sommes capables de crée une langue parlé complexe avec une syntaxe particulière. Ce langage et cette syntaxe n’est pas présente chez nos cousins les singes.

Answer 12

Il est possible de qualifier La Mettrie d’empiriste, car comme il a été énoncé à la question 1 et 2, il met de l’avant l’expérience de nos sens et ce sensualisme peut est relier a l’empirisme qu’est qualifier La Mettrie. De plus, il place l’âme dans le cerveau et ne lui donne aucune responsabilité de plus que celle de faire fonctionner notre cerveau qui à son tour fait fonctionner notre corps. Ainsi, La Mettrie peut être identifier en tant qu’empiriste.

Answer 13

Contrairement à Descartes, La Mettrie affirme qu’il y a un déterminisme naturaliste (l’idée que l’humain n’est pas indubitablement libre dû au fait si on réfléchit à nos pensées et nos mouvements, ils sont effectués par un ensemble d’enseignement causal). Cette théorie brise l’idée d’une liberté métaphysique. Un exemple de cela est le fait que lorsque je lève ma jambe, ce mouvement à forcément comme cause un autre mouvement. Descartes réfute la théorie du déterminisme naturaliste car ce déterminisme signifie que l’humain ne peut pas se défaire des contraintes corporelles et biologiques en lui. La Mettrie accepte ce déterminisme en comprenant qu’un être supérieur (Dieu) n’est peut-être pas à l’origine du sens qu’on donne à la vie des humains (il est donc agnostique). Il comprend aussi que l’humain n’a pas une vraie liberté. La Mettrie explique que le propre de l’humain, comme les animaux, se distingue par degré. La différence entre humain et animaux est par la variation du degré (les humains ont un degré supérieur que les animaux grâce à la physionomie. L’homme à le cerveau le plus gros de tous les animaux et cela permet de développe un langage complexe et une connaissance des langues et une syntaxe particulière. Cette connaissance des langues permet une éducation et culture particulière.)

Answer 14

La Mettrie a émis l'hypothèse que les actions humaines sont accomplies par le corps. Il prouve la théorie homme-machine en comprenant que les mouvements du corps humain ont leur propre et unique principe. Ils ne doivent donc pas forcément être liés pour convenablement fonctionner.

Answer 15

Lorsque La Mettrie explique « n’est occupé que du pur naturalisme », celui-ci affirme sa pensée naturaliste. En effet, il exprime qu’il n’y a en réalité rien de surnature. On peut aussi lier cette approche à l’anthropologie philosophique, où tout dans notre vie habituelle est simplifiable à la nature. En résumé, le naturaliste dans la citation « n’est occupé que du pur naturalisme » utiliser par la Mettrie, ouvre la voie aux explications scientifiques (le but étant que la science et la philosophie représentent une chose)

Answer 16

La Mettrie catégorise les pensées comme « qu’elle semble en être une propriété ». La propriété est le résultat de la matière, voire de l’interaction avec celle-ci. Cela explique donc que la pensée est sécrétée par le cerveau (ce qui en fait une propriété unique au cerveau). Avec cette observation, il est plus facile de comprendre le fait que notre âme c’est le cerveau

Answer 17

Pas destruens = partie destructive de la pensée - Lorsqu’il l’applique le doute radical, il l’applique sur le sens et la raison et comprend qu’il y a une vérité indubitable cogito (je penses donc je suis) Le malin génie crée le doute radical. Maintenant qu’il a détruit le doute radical avec le cogito, il va reconstruire la connaissance à partir du cogito. Si on n’arrive pas à reconstruire cette vérité, elle est infertile et donc solipsisme (résultat du cogito si on ne reconstruit pas la connaissance) Pour battre le malin génie, Descartes penses qu’il y a un Dieu souverainement bon.

Answer 18

Intelligence Imagination Sens Mémoire

Answer 19

- Une caractéristique négative (PSA : ne signifie pas mauvaise/péjoratif) : Il y a une perte/diminution de l’autorité de l’Église catholique romaine en Europe et en Asie mineure. Cela se remarque dans les schismes de l’Église et aussi dans plusieurs transformations politique, notamment l’arrivée des États-Nations - Une caractéristique positive : l’accroissement de l’autorité de la science et de la philosophie

Answer 20

La métaphysique s’intéresse au réel et l’être. On utilise souvent le terme ontologie comme synonyme à la Métaphysique. La métaphysique s’intéresse donc à ce qui existe vraiment, donc si on peut établir ce qu’est le réel (ex : est-ce que le réel n’est que matériel ou il a une part d’immatérialité?). Ce type de questions sont d’ordre métaphysique. L’Épistémologie s’intéresse à comment on peut savoir les choses et les fondements d’une science pour trouver la vérité.

Answer 21

- Il est particulier justement parce qu’il est à la fois un penseur des lumières, mais qu'en même temps il demeure spiritualiste. - Il est un auteur critique de la science bien qu’il la pratique en quelque sorte lui-même, à travers sa philosophie et qu'il souhaite une connaissance plus grande, ce qui est l'homme en particulier. - C'est un auteur aussi qui va beaucoup s’intéresser à l'éducation et donc au développement/la psychologie développementale des enfants par exemple. - Il fait partie du siècle lumières mais en même temps, il ne partage pas toutes les thèses que la plupart des penseurs mettent de l'avant, notamment par rapport au statut de la raison et la liberté

Answer 22

Toute son œuvre = inaugure des plans importants de la pensée humaine qui deviendront des sciences (la psychologie, la pédagogie) (Toute sorte de sciences qui vont se développer non pas uniquement à partir de ce que nous dit Rousseau, mais il y en est un rouage important/un point de départ important à bien des égards.) Jean Jacques Rousseau est un peu particulier dans l’histoire des idées, car

Answer 23

1) Pour Rousseau, on peut comprendre la nature humaine à partir de 2 fondements différents. a. On peut la comprendre à partir de certaines caractéristiques qui sont inhérentes à l'esprit. i. C'est une particularité caractéristique essentielle, qui sont relatives à ce que nous sommes en tant qu’esprit ou comme âme spirituel. Rousseau est donc spiritualiste (Il pense qu’il existe une substance immatérielle qui serait importante pour comprendre ce qu'est l'homme). ii. Dans les caractéristiques inhérentes à l’esprit, on peut penser à l’amour de soi (c'est à dire le fait de vouloir conserver sa vie par exemple et donc d'utiliser son corps pour répondre à ses besoins de manière à conserver sa vie). La liberté et la perfectibilité sont des concepts inhérents à l’esprit. \ b. Mais il reconnaît tout de même que le rapport sensible au monde a un énorme impact sur comment l'homme se développe et sur comment ils utilisent et caractéristiques qui sont inhérentes à son esprit. i. Rapport sensible au monde = regroupe toutes sortes de manière d'interagir avec ce qui entoure l’humain (la satisfaction de ses besoins, à différent instincts qui peut satisfaire aussi, à certaines capacités physiques, comme l'agilité, la force. Aussi, certains sentiments, comme la pitié sur laquelle il revient fréquemment. Ces caractéristiques sont importantes aussi pour expliquer la moralité.) c. On va insister sur ces concepts, particulièrement l'amour de soi, la liberté, la perfectibilité. Rousseau comprend comment ceux-ci interagissent pour entrer en relation avec les éléments plus corporels de notre être pour produire. Pour Rousseau, il s'agit donc de la culture où s'agira de quelque chose qui nous permet de quitter le strict déterminisme issu de la nature humaine au sein de l'état de nature. Il y a donc interaction entre les deux fondements différents de la nature humaine

Answer 24

1) Je veux conserver ma vie, je vais satisfaire des besoins. Je vais réaliser des actions qui sont faites par instincts mais j'ai aussi la liberté de faire certains choix. 2) C'est précisément parce que la liberté implique cette possibilité de faire des choix qui sont contraires à ce qui est bon pour l'homme que celui-ci va se dénaturer.

Answer 25

Pour Rousseau, l'être humain est perfectible, pas au sens où il se perfectionne mais dans le sens où il progresse nécessairement vers le bien, qu’il se change. Il est perfectible, au sens qu'on ne peut graduellement modifier sa nature en raison de sa liberté et sa liberté n'est pas nécessairement liée à quelque chose de rationnel. Comme on l'a dit, ce n’est pas la raison qui rend l'homme libre, c'est simplement le fait qu'il peut faire des choix contraires à son instinct contraire à sa raison contraire, à toutes les choses qui contraindrait, y compris donc la rationalité.b. Cette perfectibilité va produire, en interagissant avec les éléments plus sensibles de son corps, i. Va produire culture, éducation et aussi une forme de technoscience (c'est à dire des outils qui vont permettre à l'homme de décupler sa force ou son l'intelligence, donc décupler ses capacités naturelles.) ii. On pourrait voir ça d'une manière positive, n'est-ce pas? Si on n'est pas l'être humain, on trouve que gagner en force intelligence, c'est une bonne chose. Pourtant, pour Rousseau, ceci n'est pas tellement bon puisque ça favorise une forme de dépendance par rapport à ces outils. Et ça permet aussi le développement de l'amour-propre qui différent de l'amour de soi.

Answer 26

L'amour-propre et l'amour de soi ne sont pas pareil. L'amour propre découle de l'amour de soi lorsqu'elle est passé par une forme de culture. Lorsqu'elle n'est plus un tel état naturel, l'amour de soi devient amour propre.

Answer 27

d. Le rapport de dépendance qui naît dans le rapport ensemble au monde à travers la culture, l'éducation et les outils qui sont développés par la technoscience. Celle-ci favorise une forme de dégénérescence de l'homme (c'est ce qu'il veut dire ici lorsqu'il parle de décadence). Lorsque l’humain développent ces outils, il perd quelque chose. Les capacités sont perdues en raison d'une dépendance face aux outils. Ils ont été créés pour échapper finalement à une certaine naturalité, qui était probablement meilleur pour l'homme, dirait Rousseau. ex = Physique : parce qu’il perd des capacités. Il a de plus en plus besoin des outils qui l'a créée pour assouvir ses besoins et ses désirs qu’il aurait été capable de faire autrement auparavant

Answer 28

Une dégénérescence morale apparaît en raison d'un certain désir de luxe, gratification sociale. On a besoin du regard des autres et on commence donc à développer cet amour propre. Quand on parle, c'est à dire on commence à trouver qu'il est plus agréable d'être bien vu par les autres que de réaliser des choses simplement parce qu'elles sont bonnes affaires. Donc ceci permet de développer aussi une forme d'ambition malsaine, un désir de pouvoir sur les autres car le regard des autres crée une forme d’inauthenticité aussi.

Answer 29

L'état naturel est plus libre d'après Rousseau que celui qu'on retrouve dans les sociétés contemporaines. Ainsi, pour Rousseau, la liberté est au fondement de ce que l'être humain, mais que cette liberté a été perdu, on pourrait dire graduellement, à travers le développement des sociétés modernes et ensuite contemporaine ainsi.

Answer 30

En effet, La liberté c'était quelque chose qu'il fallait démontrer à travers l'usage de la raison. Ce n’est pas nécessairement une condition humaine existentielle, c'est quelque chose qu'on pouvait simplement atteindre avec l'usage de la raison. Chez les anciens, c’était la même chose avec Socrate puis les épicuriens. On pourrait dire aussi, et ça a été le cas jusqu’au Moyen-âge, c'est à dire ceux qui étaient les plus libres. Les humains qui étaient les plus libres, c'était ceux qui étaient en mesure de bien. Leur raison pour contempler la nature divine, par exemple, dans le cas des moines, on pourrait dire chrétiens. Avec l'arrivée de Rousseau, ce n’est pas tout à fait ça. La liberté, c'est simplement pouvoir faire des choix qui sont contraires à nos besoins, notre instinct, mais aussi à notre raison. On peut mieux comprendre la liberté existentielle ou fondamentale ou métaphysique, avec l'existentialisme

Answer 31

Non, on commence à comprendre que la nature humaine est quelque chose qui n'est pas fixe. Il y a une forme d’évolutionnisme. La nature humaine pouvait en quelque sorte se modifier, mais elle demeurait purement explicable par des rencontres qui serait naturaliste. C’était par la science de la biologie et par la science de la vie qu'on pouvait comprendre l'être humain par la mécanique corporelle.

Answer 32

Il a un aspect corporel qui est important, puis un aspect aussi psychologique qui est important et lorsqu'on combine les 2, on arrive à comprendre pourquoi la liberté s'est muté en une nouvelle forme de déterminisme, de dépendance. Finalement, à la fois aux outils mais aussi aux relations sociales. Et là, on va sortir de ce corps en ayant un autre justement une autre carte de référence pour comprendre la nature humaine à partir de la liberté.,

Answer 33

Rousseau est un penseur atypique car il est à cheval entre les idées des autres penseurs (ils étaient plus cohérents dans leurs désaccords (Dualisme vs Monisme, Théiste vs Agnostique). - Il s’oppose au naturalisme de La Mettrie - Rousseau s’oppose au rationalisme de Descartes

Answer 34

Les idées de Rousseau 1) L’Amour de vie est une caractéristique qui n’est pas unique qu’à l’homme 2) La raison n’est qu’une autre manière de contraindre nos actions selon Rousseau 3) La liberté n’est pas dépendante de la raison (comme Descartes le pense) et existe (ce que La Mettrie de croit pas)

Answer 35

Simon de Beauvoir va changer la manière avec laquelle certains termes sont traités dans la philosophie. Elle apporte, avec notamment le livre « le 2e sexe » une certaine remise en question des principes fondamentaux sur la manière avec laquelle on va définir l'identité des individus. Elle va remettre en question 1) Le rapport entre le corps, l'identité et la liberté. 2) La notion d’éternel féminin 3) La notion de privilège

Answer 36

On voit chez certains penseurs que la manière avec laquelle notre corps est organisé ou le type de corps que l'on possède aura un grand impact sur la définition de l'identité de l'individu et aussi sur le fait de savoir si cette personne peut être libre ou non. Selon Gustave Lebon, il y a une identité stricte entre le corps, l'identité et la liberté. C’est précisément ce que Simone de Beauvoir va vouloir défaire. Simone de Beauvoir va refuser aussi toute sorte d’essentialisme. Plutôt que d'accepter qu'il y a une naissance humaine fixe par exemple, celle de chez Descartes (l'être humain est par essence rationnelle), Beauvoir pense que l'essence c'est quelque chose qui se construit et plutôt que de voir l'identité comme étant liés à ce type d'essence, on va essayer de comprendre plutôt que les essences comme des constructions qui relève notamment du social et qui relève aussi que toutes sortes d'autres facteurs

Answer 37

Simone va refuser le fait que l'identité féminine doit se référer nécessairement à une naissance genrée c'est à dire à quelque chose qui déterminerait finalement de manière stricte (par un idéal au parc quelque chose d'essentiel). Elle va montrer que cet éternel féminin est quelque chose qui est construit. Ça s'applique au cas de la femme et aussi à l’homme, ainsi qu’à toutes sortes d'autres notions essentielles du même type.

Answer 38

C'est une notion qui occupe une place de plus en plus importante aujourd'hui dans le discours public. Comme il y a un privilège pour les hommes, il y a une notion négative contre la femme et un privilège masculin

Answer 39

Les trois thèmes que nous venons d’aborder mèneront vers une première réflexion existentialiste au sujet du problème de la définition de l'être humain par son corps ou par sa biologie. - Le premier déterminisme qu'on va aborder de manière critique par le biais de la pensée de Beauvoir sera le déterminisme biologique. On peut tout à fait rapporter ce déterminisme biologique au déterminisme naturaliste de La Mettrie (les 2 sont très similaire). La différence sera simplement sur la complexité (en raison de la science moins évoluée). - Le deuxième déterminisme sera avec Freud et on verra comment se posera un déterminisme qui sera de nature psychologique - Le troisième déterminisme sera de nature socio-économique avec Marx

Answer 40

L'idée centrale de la remise en question du rapport au corps que font les existentialistes? C'est qu'il ne suffit pas dire ce qui est (ex. l'endroit où quelque chose se passe dans le corps, ou alors le mécanisme biologique qui cause telle ou telle chose) pour comprendre et expliquer le sens des constructions psychologique, historique et sociales qui sont faites autour de ce qui est.

Answer 41

c’est une pseudo-science affirmant que la forme, taille et bosses du crane reflètent le caractère et la nature profonde des individus. Pendant longtemps on a cru à cette théorie car comme le cerveau est le siège de l’âme, étudier le crane permet de comprendre le cerveau et la pensée. Le déterminisme de La Mettrie et des matérialistes français à un impact partout en Europe sur l’étude de la pensée humaine (psychologie). Cela cause que Beauvoir critique beaucoup le parallélisme physiologique et Cesare Lombroso pour des raisons sexistes. Il affirme qu’une criminelle est pire qu’un criminel car « La criminelle-née est pour ainsi dire une exception à double titre, comme criminel et comme femme (…) Elle doit donc, comme double exception, être plus monstrueuse ». Une femme devrait être par essence une personne aimable et comme elle contrevient la loi et l’essence (comportement attendu à cause de son genre)

Answer 42

Simone de Beauvoir tenter de remettre en question l’idéal éternel féminin qui est presque platonicien. o Il y aurait l’idée que la femme devrait incarner finalement, euh, pour réellement participer à ce règne limité. Ce qu'elle veut nous montrer pour voir c’est que l’idée universel de la féminité et d’une femme se limite à certaines pratiques, notamment à la mode, ou à toute sorte de d'artifice qu'elle doit porter o Le rôle le plus habituel de la femme est d'achever la métamorphose en idole. Idole = Au sens biblique, c'est quelque chose qu'on admire, qui est inatteignable. o Idole équivoque : l’homme la veut charnelle. On force la femme à incarner un double rôle, soit à la fois naturelle (un plaisir consommable par l’homme) mais aussi comme chose d’éternel (dure et éternelle comme un caillou). La femme est naturelle mais elle est modelé par les désirs de l’homme L’éternel féminin des traits dominants et permanents qui caractérisait la femme. Beauvoir s’oppose donc à un essentialisme que les matérialistes avaient omis ou refusé de critiquer : un essentialisme qui se cache au sein du naturalisme

Answer 43

Alors que les déterminismes affirment que notre nature profonde est réglée selon certains facteurs fondamentaux, l’existentialisme affirme la possibilité de choix absolu sur ce que nous sommes et ce que nous pouvons être. Ainsi, l’essence d’un être ne déterminerait pas son existence mais bien son existence qui déterminerait son essence.

Answer 44

- La raison pourquoi on ne l’a pas appelé tout de suite un déterminisme biologique = la biologie est une science qui n’est pas très développé à l'époque de La Mettrie, donc il est plus juste de parler d'un déterminisme naturaliste. Dans les 2 cas (naturaliste ou biologique) on parle essentiellement de la même chose - On parle de déterminisme biologique au sens où c'est la biologie qui détermine l'individu, c'est sa physionomie en particulier à l'environnement, l'éducation, ou encore la culture qui viennent se greffer à des explications biologiques. - On remarque que l'environnement et la culture sont réductibles, on pourrait dire a des facteurs purement biologique maintenant.

Answer 45

1) Plus largement = le déterminisme explique que toute action va être dépendante de liens qui sont causaux. C'est donc cette explication mécaniste, mais en particulier, pour les pensées et les comportements humains. Donc ça veut dire que on peut parler de différentes de différentes explications mécanistes au sein de la nature même pour ce qui concerne la nature inanimée, inerte. 2) On peut parler de déterminisme dans le cas de la nature inerte, donc ça ne s'applique qu’au penser et qu’au comportement humain (en particulier c’est là où on parle finalement de déterminisme à proprement parler, donc c'est un type de mécanisme/une conséquence du mécanisme)

Answer 46

- On affirme qu'il y a certains liens causaux qui sont d'ordre naturel et ils peuvent être étudiés par les sciences de la vie. - Si on utilise donc la biologie = on peut comprendre quelles sont les causes des comportements et des pensées humaines. - On pourrait y référer (biologie) pour parler o Du matérialisme mécaniste comme celui qu'on trouve chez La Mettrie. o Lorsqu’on pense au parallélisme psychophysiologique de Le Bon Le déterminisme biologique à une importance majeure de nos jours pour comprendre les relations sociales et les contestations politiques.

Answer 47

L'apport de l'évolutionnisme darwinien qui a modifié le naturaliste qu’on voyait chez la Mettrie. Cela va radicaliser aussi certaines des thèses de La Mettrie et qui sont maintenant défendue par Le Bon d'une manière beaucoup plus forte.

Answer 48

- C'est en partie parce beaucoup des mouvements sociaux vont se référer au déterminisme biologique pour tenter de le contrer. On associe certaines populations à certains comportements. C’est donc par une remise en question du déterminisme biologique qu'on peut voir la pertinence de certains mouvements sociaux. ex = (Lorsque certaines personnes justifient le nombre élevé de policiers dans des quartiers avec une dense population afro-américaine avec le fait que c’est dans la nature de cette population d’être violent. On utilise le déterminisme biologique pour vouloir dire que non, ce n’est pas par nature. Évidemment que ces populations sont davantage à la criminalité, c'est pour des raison qui sont systémiques et non naturelles)

Answer 49

Lorsqu’on parle des types de déterminisme = on parle du type de constantes (déterminisme de nature psychologie, biologique, socio-historique ou autre) Lorsqu’on parle des classes des déterminisme = on parle de la force de ces déterminismes/constante de nos actions

Answer 50

1) Le déterminisme fort (Hard Determinism) : le mot liberté est en quelque sorte vide de sens (On serait donc jamais véritablement libre). Le déterminisme fort nous dit qu'on n'est jamais véritablement libre en raison du fait que le mécanisme qu'on expose serait incompatible avec l'idée de libre arbitre. S’il y a un mécanisme à ce point fort, qui fait qu’on ne peut pas voir la présence de libre arbitre chez l’individu (incapacité à faire des choix libres) = le mot liberté n'a pas droit de cité, donc on ne sert finalement qu'il ne sert à rien. Certaines personnes vont distinguer le mot liberté du mot libre arbitre = ils vont vouloir dire on peut dire qu'on est libre, mais sans pour autant référer à une capacité de vouloir librement et de choisir 2) Le déterminisme faible (Soft Determinism) = souvent lié à une forme de comptabilise. Le déterminisme faible signifie qu'on peut se voir libre même s’il y a présence de déterminisme. Le mot liberté n'est pas vide de sens, qu'il a un sens et dans la plupart des cas, on va voir que si on est déterministe faible, c'est qu'on croit que celui-ci est compatible avec la présence de libre arbitre

Answer 51

Il y a une autre manière de comprendre le mot liberté qui permettrait une forme de déterminisme faible, incompatibiliste. Un tel penseur pourrait admettre que le mot liberté est un sens (On peut se dire libre, mais on ne peut pas voir la volonté comme étant libre). Ça voudrait dire qu’il n'y a pas de libre arbitre, ni de de volonté libre, ni de capacité de choisir ce que l'on trouve désirable. Toutefois, à partir du moment où je ne suis pas empêché d'accomplir ma volonté ou de satisfaire mon désir, on peut dire qu’on est libre. On distingue le mot liberté du libre arbitre ou de la capacité de choisir (on pourrait se dire déterministe faible incompatibilité). Donc, en définissant la liberté un peu différemment, on est en mesure de parler d'un déterminisme faible incompatibilité.

Answer 52

- Il est matérialiste, naturaliste (biologique). D'après lui donc, il n'y a pas de libre arbitre réellement possible, puisque la volonté est toujours soumise à la physionomie ou à l'environnement (facteur naturels qui explique les comportements). Ça voudrait donc dire que ça ne sert à rien de parler de liberté, que nous ne sommes simplement pas libre

Answer 53

- On peut voir qu’ils défendent une forme de déterminisme faible comptabiliste. Chez Descartes, on a une pensée qui dit que notre corps est déterminé et donc notre corps crée des sensations qui ont un impact sur notre âme. Il y a donc une forme de déterminisme faible parce que malgré tout, il y a présence de libre arbitre, donc ce libre arbitre serait compatible avec ce déterminisme faible. - Chez Rousseau, on reconnaît des besoins, donc des éléments corporels qui ont un impact sur nos choix. Toutefois, cette capacité de choisir demeure présente, et c'est la même chose Beauvoir

Answer 54

- Chez Beauvoir, il y a une forme de matérialisme existentialiste. Elle ne parle jamais d’une âme matérielle et dit qu’il n'existe que de la matière. Toutefois, pour comprendre les comportements humains, on ne peut pas simplement fournir des explications naturelles pour ses comportements. Il faut penser l'être humain dans son existence effective (ça veut dire aussi dans les relations qui sont sociales, psychologiques, de nature biologique parfois). On ne peut pas réduire les comportements humains à une seule constante. Voilà pourquoi on peut dire que Beauvoir est déterministe faible comptabiliste.

Answer 55

- À partir d'une forme de matérialisme naturaliste (qu'on voyait déjà chez La Mettrie), avec le parallélisme psychophysiologique, on reconnaît finalement la même pensée qu'on voyait déjà chez La Mettrie en germe. Le Bon explique que pour une seule population, soit les hommes de descendance européenne, c'est possible parfois d'arriver à utiliser la raison/la volonté d'une manière qui nous permet de nous détacher des contraintes biologiques (pour tous les autres, ça ne serait pas possible). On peut parler de liberté dans leur cas (par exemple dire qu'ils sont libres de faire ce qu'ils veulent mais leur volonté n'est pas libre). Voilà pourquoi on parle de déterminisme faible incompatibliste chez Le Bon, dans le cas où on parle des populations qui ne sont pas les femmes et toutes les personnes qui ne seraient pas de descendance européenne pour l'essentiel. Lorsqu’on parle de déterminisme faible, incompatible, on peut parler d'une forme de liberté, mais une liberté qui n'est pas liée au libre arbitre (donc à la capacité de vouloir ou de choisir librement). Ceci ne serait accessible pour Le Bon, qu’à une population particulière, et c'est celle à laquelle il appartient.

Answer 56

On parle de la psyché comme la conscience. Il y a une différence entre la conscience au sens large et au sens strict

Answer 57

les trois phases de la conscience, soit la conscience, la préconscience et l’inconscience

Answer 58

Uniquement la conscience

Answer 59

1) On définit la conscience comme tout ce qui nous arrive chez nous et que nous réalisons que ça se produit chez nous. 2) L’inconscience se définit comme tout ce qui nous arrive chez nous et que nous ne réalisons PAS ça se produit chez nous (on n’a pas accès/très difficilement accès à ses pensées par la conscience) 3) La préconscience se réfère à la mémoire : c’est des pensées qui sont en nous dont on n’est pas tout le temps conscient mais qu’on peut activer facilement (ex : souvenirs ou mémoire)

Answer 60

Le Ça = Cette partie est compétemment dans l’inconscient et il est composé de pulsions. Ces pulsions vont émerger du « ça » pour monter vers la conscience. Certaines de ces pulsions vont provoquer des actions sans qu’on en soit conscient (donc pas toutes les pulsions vont remonter au conscient.

Answer 61

Pulsions = C’est un ensemble de forces vivantes et actives qui poussent à l’action. Toutefois, ce n’est pas juste les pulsions qui poussent à l’action

Answer 62

Le surmoi = agit de manière nécessaire sur les pulsions (moralité, principes, règles, normes). Souvent, ces interdits agissent sur nous en bloquant les pulsions. On ne réalise souvent pas le surmoi car ces interdits nous ont été inculqués durant le développement de la conscience au sens large (enfance).

Answer 63

Moi = Il s’agit de la relation face au monde (l’image que je veux montrer aux gens qui sont autours de moi). Il y a une partie du « moi » dans l’inconscient (je ne peux pas justifier tout le temps mes actions ou mes pensées), mais une majorité du « moi » est dans le conscient et c’est ce que je montre aux autres.

Answer 64

Une question récurrente contre la thèse de Freud est « si l’inconscient est vraiment inconscient, comment puis-je conscience de son existence ? » - On peut affirmer qu’une partie de l’inconscient existe (précisément les pulsions venant du ça) à cause que la pulsion est une force qui est efficiente et dynamique. o Une force efficiente = qu’elle a un effet sur la conscience, qu’on peut notamment observer dans les comportements, sans qu’on soit nécessairement conscient que c’est une pulsion inconsciente qui agit sur elle o Une force dynamique = c’est une force qui est constante et toujours présente. Il a une excitation pulsionnelle qui ne disparait jamais mais qui se calme (un besoin) qui est comblé grâce à la satisfaction - Freud pense aussi qu’il peut démontrer l’existence d’un inconscient dynamique et efficient grâce aux preuves indirectes (indices empiriques).

Answer 65

a) La suggestion post-hypnotique est lorsqu’on place quelqu’un sous hypnose et qu’on dit à cette personne que lorsqu’elle entendra un mot X plus tard, elle devra agir d’une manière Y. Ce qui se produit c’est que la personne va agir sans avoir conscience que l’action qu’elle effectue est produit par un ordre b) Le phénomène clinique est lorsque Freud reçoit des clients qui ont besoin d’aide psychologique, il constate quelques constantes, dont la principale est la résistance. Celle-ci n’est pas désirée par l’individu mais elle est présente (existence d’un inconscient) c) L’existence des rêves est le phénomène le plus courant car on comprend qu’il y a une autre phase à notre conscience que nous n’avons pas accès lorsque nous sommes en état normale mais elle existe. Les rêves sont un mix entre nos souvenirs conscient et nous ne contrôlons pas nos rêves (existence d’un inconscient)

Answer 66

Pour comprendre comment l’inconscient se forme, il faut comprendre une analogie qu’utilise Freud, soit le complexe d’Œdipe. Freud utilise cette histoire pour - Expliquer la fixation de la pulsion de vie (la libido, l’amour) sur le parent du sexe opposé. En effet, d’après Freud, les jeunes enfants (3 ans à 5 ans) vont avoir tendance à tomber en amour avec leur parent du sexe opposé. Il parle de la vie du petit garçon, qui voit sa relation être fusionnelle avec sa mère et son père comme un rival a cette relation. Ce n’est pas sexuel mais Freud pense que tout amour est de base sexuelle). La libido est donc la pulsion d’amour pour le parent du sexe opposé. - Pour expliquer l’inconscient féminin : La petite fille devrait normalement avoir sa libido envers son père mais il semble y avoir un attachement premier avec sa mère. Les nombreux problèmes de la pensée de Freud viennent du fait qu’il focus sur l’homme et met la femme en arrière-pensée et qu’il tente d’adapter sa théorie à chaque problème au lieu de la revoir - La relation affectueuse de l’enfant avec ses parents est dirigée par ses pulsions. L’interdit imposé par le père sur ces pulsions est internalisé dans le Surmoi comme une contrainte morale sur le « ça »

Answer 67

L’ontologie de Freud est complexe car il change souvent d’idée. On le catégorise comme un vitaliste (la vie n’est pas réductible à une matière ou à l’âme mais bien un élan vitale/une force motrice qui est de nature immanente.) Cette pensée est un peu comme celle à la Mettrie. La libido est une force qui agit sur la matière sans nécessairement être matérielle. C’est une force physique qui dépendant de l’interaction avec l’état naturelle sans être nécessairement réductible à la matière.

Answer 68

Le prédéterminisme est une idée qui avance que tout ce qui existe a été planifié par être suprême (un Dessein). La différence avec le déterminisme est que le déterminisme pense que tout ce qui arrive est là par enchainement causal. Le déterminisme ne pense pas qu’un être suprême a été planifié.

Answer 69

L’indéterminisme est l’idée qu’il n’aille pas que tout ce qui arrive n’est pas là par relation causal. On n’est donc pas libre car comme il n’y a pas de lien causal entre ceux qui arrive, le libre-arbitre ne sert à rien car il n’aura aucun effet causal sur le futur

Answer 70

- Le mécanisme naturaliste, biologique et génétique - La psychanalyse (déterminisme psychologique) - L’histoire sociale (explique les comportements humains)

Answer 71

Mécanisme de moyens de production économique. On comprend que ce qui permet d'expliquer les comportements humains, c'est le rôle au sein de relations de production. Le mécanisme sera donc dirigé par ces relations de production qui, en définitive, viennent de techniques n'ont matériellement inscrites. (On a des moyens matériels de produire certaines choses et ce sont donc nos rapports de production au sein de relations économiques qui créent la société et cette société et ce qui explique nos comportements.)

Answer 72

o On utilise l’inconscient comme fondement d’un mécanisme et ce fondement inconscient est relatif au développement de la sexualité. Le jeu des interdits et pulsions permet d’expliquer les comportements humains et ces comportements sont en définitif l’expression de la libido (mécanisme de l’inconscient)

Answer 73

o On pense qu’il y a une constante biologique qui expliquerait les comportements humains de manière universelle (On voit cela chez La Mettrie et Le Bon).

Answer 74

La pensée de Marx est grandement influencée par son contexte socio-historique, c'est à dire celui la révolution industrielle. - Marx assiste cette révolution industrielle et ça va l'influencer, notamment parce qu'il va voir ce qui se produit avec le travail des enfants (avec un ensemble de facteurs socio-économiques et il reconnaît une forme de barbarie) - Il voit qu'il y a une forme de violence systémique, qui s'incarne dans cette économie de marché qu’il voit naître. Les penseurs marxistes vont associer la révolution industrielle à une forme d'économie de marché qui aura un impact majeur sur l’ensemble des comportements humains. - Pour les penseurs marxiens, il y a toujours des causes matérielles qui permettent d'expliquer les comportements. Cela est l’une des raisons de leur déterminisme. Il y a toujours des causes matérielles qui permettent d'expliquer pourquoi les individus agissent comme ils le font au sein de sociétés qui sont déterminées par des échanges issus de relations matériel.

Answer 75

Selon Marx, ce qui existe, c’est la matière. Cette matière va obéir à certaines lois historiques. La matière va se développer, changer, modifier, travailler de différentes manières à travers son évolution historique. Pour comprendre cette évolution, Marx explique d'une manière assez synthétique comment cette matière se modifie dans le temps, notamment à travers des forces productives que sont les travailleurs. Pour Marx, ce sont les facteurs matériels qui créent les idéologies et les justificatifs qu'on voudrait utiliser par la suite pour légitimer les comportements et la structure sociale/économique. On explique qu’un parti politique sera là pour légitimer un ordre déjà établi ou pour renverser cet ordre. C'est toujours les conditions matérielles qui détermine les idées qu'on a sur la société. Il faut penser les conditions matérielles pour comprendre comment on pense.

Answer 76

o Dynamique (elle est constituée de forces matérielles produisant des mouvements et des changements) o Dialectique (les forces matérielles agissent les unes sur les autres à la manière d’une suite d’oppositions qui se synthétisent au sein de modes de productions économiques)

Answer 77

o Les superstructure juridiques et politiques = tout l'appareil politico-légal qu'on utilise finalement pour justifier la structure économique d'une société pour la rendre légitime aux yeux de ceux qui la subissent et qui participent.

Answer 78

- Prolétariat o Ce sont les travailleurs et les moyens de productions, soit les ressources, outils, etc. (tous les instruments qui peuvent servir à produire). Tous cela est compris dans l’infrastructure économique. La classe de prolétariat est la première division de travail. Ils fournissent le travail et la plus-value (la plus-value est la valeur ajoutée dans l’objet par le travail (après que les coûts de productions aient été retirés) - Bourgeois o Certaines personnes possèdent les moyens de productions et achète le travail du prolétariat. Cette classe est faite d’intellectuels professionnels et c’est la 2ème division du travail. - Superstructure o C’est l’ensemble des institutions politique et juridiques (L’État, les cours de justice, institutions religieuses, etc.)

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