Flashcards_-_Tous_les_Chapitres
(133 cards)
1
Q
Qu’est-ce que la croissance économique ?
A
L’augmentation durable de la production réalisée sur un territoire donné.
2
Q
Comment mesure-t-on la croissance économique ?
A
On utilise le PIB (Produit Intérieur Brut), qui mesure la valeur de la production des biens et services sur une période donnée.
3
Q
Quelle est la différence entre PIB marchand et non marchand ?
A
Le PIB marchand correspond aux biens et services vendus sur un marché. Le PIB non marchand concerne les services fournis par les administrations publiques, évalués au coût de production.
4
Q
Pourquoi la croissance économique est-elle importante ?
A
Elle permet l’accès aux biens et services fondamentaux dans les pays pauvres et améliore le niveau de vie et l’emploi dans tous les pays.
5
Q
Qu’est-ce que le PIB par habitant en PPA ?
A
C’est un indicateur qui estime le niveau de vie en ajustant le PIB par habitant au pouvoir d’achat dans chaque pays.
6
Q
Quelle est la différence entre croissance nominale et croissance réelle ?
A
La croissance nominale est mesurée en valeur (prix courants), tandis que la croissance réelle est corrigée de l’inflation (prix constants).
7
Q
Quels sont les facteurs de la croissance économique ?
A
L’augmentation du travail (emplois, durée du travail) et l’accumulation du capital (machines, matériel).
8
Q
Quelles sont les limites du PIB pour mesurer le bien-être ?
A
Il ne prend pas en compte la pollution, la congestion routière, les externalités négatives et les activités non comptabilisées comme le bénévolat ou l’économie informelle.
9
Q
Quels sont les indicateurs alternatifs au PIB ?
A
L’IDH (Indice de Développement Humain), qui intègre la santé (espérance de vie), l’éducation et le niveau de vie (RNB/habitant).
10
Q
Qu’est-ce que la destruction créatrice selon Schumpeter ?
A
C’est un processus où l’innovation entraîne la disparition d’anciennes activités économiques et la création de nouvelles, stimulant ainsi la croissance.
11
Q
Quels sont les effets négatifs de la croissance sur l’environnement ?
A
Pollution, surexploitation des ressources naturelles, déforestation et émissions de gaz à effet de serre.
12
Q
Pourquoi la croissance ne garantit-elle pas toujours une amélioration du bien-être ?
A
Elle peut s’accompagner d’inégalités, de stress, de surconsommation et de détérioration de la qualité de vie.
13
Q
Quels sont les trois types d’innovations qui favorisent la croissance ?
A
- Innovations de produit (nouveaux biens et services), 2. Innovations de procédé (nouvelles méthodes de production), 3. Innovations organisationnelles (meilleure gestion des entreprises).
14
Q
Comment les gains de productivité stimulent-ils la croissance ?
A
Ils permettent une baisse des prix, une hausse des profits, des investissements, des salaires et de la consommation, entraînant une croissance économique.
15
Q
Qu’est-ce que la théorie de la croissance endogène ?
A
Elle explique que la croissance provient de l’accumulation du capital humain, de la recherche et développement et des innovations.
16
Q
Quel est le rôle des institutions dans la croissance ?
A
Elles garantissent la confiance, la sécurité juridique, et favorisent l’investissement et l’innovation.
17
Q
Quels sont les indicateurs alternatifs au PIB ?
A
IDH (Indice de Développement Humain), IIG (Indice de bien-être global), empreinte écologique.
18
Q
Pourquoi certaines activités ne sont-elles pas comptabilisées dans le PIB ?
A
Le travail domestique, le bénévolat et l’économie informelle ne sont pas pris en compte bien qu’ils contribuent au bien-être et à l’économie.
19
Q
Quels sont les défis liés à la réglementation des marchés ?
A
Éviter la corruption, garantir la concurrence, assurer une distribution équitable des ressources et protéger les consommateurs.
20
Q
Quels sont les 4 capitaux du bien-être ?
A
Capital humain (compétences, éducation), capital social (relations, confiance), capital physique (infrastructures, machines), capital naturel (ressources naturelles, biodiversité).
21
Q
Quelle est la différence entre soutenabilité faible et forte ?
A
Soutenabilité faible suppose que le capital naturel peut être remplacé par le capital économique. Soutenabilité forte considère que le capital naturel est irremplaçable et doit être préservé.
22
Q
Pourquoi la croissance peut-elle nuire à l’environnement ?
A
Surexploitation des ressources, pollution, réchauffement climatique, perte de biodiversité et augmentation des déchets.
23
Q
Qu’est-ce que le ‘jour du dépassement’ ?
A
La date à laquelle l’humanité a consommé toutes les ressources que la planète peut renouveler en un an.
24
Q
Quels sont les enjeux du progrès technique pour un développement durable ?
A
Réduire l’empreinte écologique, améliorer l’efficacité énergétique et développer des énergies renouvelables.
25
Comment les innovations peuvent-elles favoriser une croissance soutenable ?
En améliorant la productivité sans épuiser les ressources naturelles et en réduisant la pollution.
26
Quels sont les impacts du progrès technique sur les inégalités ?
Il peut creuser les inégalités en favorisant les travailleurs qualifiés et les grandes entreprises, mais aussi les réduire par l’éducation et l’innovation sociale.
27
Pourquoi la surpêche est-elle un exemple de limite écologique de la croissance ?
Elle réduit les stocks de poissons, perturbe les écosystèmes marins et menace la sécurité alimentaire.
28
Quels sont les trois piliers du développement durable ?
Économie (croissance et innovation), société (équité et inclusion sociale) et environnement (protection des ressources naturelles).
29
Comment les institutions peuvent-elles aider à une croissance durable ?
En régulant les marchés, en mettant en place des normes environnementales et en favorisant la transition écologique.
30
Pourquoi les pays se spécialisent-ils dans le commerce international ?
Grâce aux avantages comparatifs (Ricardo) et aux dotations factorielles (théorème HOS).
31
Quelle est la différence entre différenciation horizontale et verticale ?
Horizontale : variété de produits de qualité équivalente. Verticale : produits de qualité différente selon le prix.
32
Quels sont les principaux facteurs expliquant l'évolution des échanges internationaux ?
1. Augmentation depuis 1950 (GATT, OMC). 2. Ralentissement depuis 2008 (démondialisation, souveraineté). 3. Dominance de la Triade et essor de l’Asie.
33
Quels sont les déterminants de la compétitivité d’un pays ?
1. Compétitivité-prix : coûts de production bas. 2. Compétitivité hors-prix : innovation, qualité des produits, image de marque.
34
Qu’est-ce qu’une chaîne de valeur ?
Ensemble des étapes nécessaires à la production d’un bien, réparties entre plusieurs pays.
35
Comment les firmes multinationales (FMN) contribuent-elles à l’internationalisation de la production ?
Par les IDE (investissements directs étrangers) : IDE verticaux (chaîne de valeur) et IDE horizontaux (nouvelles unités de production).
36
Quels sont les avantages du libre-échange ?
Baisse des prix, plus de choix pour les consommateurs, innovation, transferts technologiques, croissance et réduction de la pauvreté.
37
Quelles sont les critiques du libre-échange ?
Inégalités internes, échanges déséquilibrés (échange inégal, dégradation des termes de l’échange), dépendance des pays.
38
Quels sont les arguments en faveur du protectionnisme ?
1. Protection des industries stratégiques (santé, défense). 2. Protectionnisme éducateur (List). 3. Lutte contre la concurrence déloyale (dumping, subventions).
39
Quels sont les risques du protectionnisme ?
Hausse des prix, choix plus restreint, moins d’innovation, risques de guerre commerciale, ralentissement de la croissance.
40
Comment le commerce international impacte-t-il les inégalités ?
Il réduit les inégalités entre pays (essor Chine, Inde) mais les augmente au sein des pays (écart riches/pauvres).
41
Pourquoi parle-t-on de 'démondialisation' ?
Depuis 2008, certains pays cherchent à relocaliser leur production pour des raisons de souveraineté économique.
42
Quels sont les principaux facteurs qui structurent et hiérarchisent l’espace social ?
Catégorie socioprofessionnelle (PCS), revenu, diplôme, sexe, lieu de résidence, position dans le cycle de vie, composition du ménage.
43
Qu’est-ce que la notion d’espace social selon Pierre Bourdieu ?
Une représentation de la société où les individus sont répartis en fonction de leurs ressources : capital économique, capital culturel et capital social.
44
Quelles sont les grandes évolutions de la structure socioprofessionnelle en France ?
1. Salarisation (hausse du nombre de salariés). 2. Tertiarisation (essor du secteur tertiaire). 3. Élévation du niveau de qualification. 4. Féminisation de l’emploi.
45
Qu’est-ce que la salarisation ?
Processus d’augmentation de la part des salariés dans la population active.
46
Comment expliquer la tertiarisation ?
Théorie du déversement d’Alfred Sauvy : progrès technique réduit les emplois industriels, augmentant la demande dans le secteur tertiaire.
47
Comment Karl Marx définit-il les classes sociales ?
Conflit entre bourgeoisie (possédant les moyens de production) et prolétariat (force de travail), basé sur la lutte des classes.
48
Comment Max Weber analyse-t-il la stratification sociale ?
Il distingue 3 dimensions : économique (richesse), sociale (prestige) et politique (pouvoir), ce qui complexifie les classes sociales.
49
Quels sont les arguments en faveur de la 'moyennisation' de la société française ?
1. Réduction des écarts de revenus. 2. Homogénéisation des modes de vie. 3. Constitution d’une vaste classe moyenne.
50
Pourquoi certains sociologues parlent d’un retour des classes sociales ?
1. Hausse des inégalités économiques. 2. Clivages renforcés (éducation, lieu de résidence). 3. Domination persistante des élites (bourgeoisie mobilisée).
51
Quels autres critères de différenciation sociale se superposent aux classes sociales ?
Genre, âge, origine ethnique, lieu de résidence, homogamie sociale.
52
Quelle est la différence entre travail, emploi et activité ?
Travail = activité humaine produisant une valeur. Emploi = travail rémunéré et déclaré. Activité = ensemble des actifs occupés et chômeurs.
53
Qu’est-ce que le halo du chômage ?
Personnes en situation intermédiaire entre emploi et chômage (découragées, temps partiel subi, formation…).
54
Quels sont les critères de qualité d’un emploi ?
Niveau de salaire, stabilité, conditions de travail, horizon de carrière, potentiel de formation, sécurité économique.
55
Qu’est-ce que le taylorisme ?
Organisation du travail basée sur la division des tâches, standardisation et contrôle strict des ouvriers.
56
Quelles sont les critiques du taylorisme ?
Travail répétitif, stress, faible autonomie, inadaptation aux besoins de production diversifiée après les années 1970.
57
Qu’est-ce que le toyotisme ?
Système de production basé sur la flexibilité, le travail en équipe, la polyvalence et la production à flux tendu.
58
Quelle est la différence entre néo-taylorisme et post-taylorisme ?
Néo-taylorisme = maintien des principes tayloristes (faible autonomie, standardisation). Post-taylorisme = plus d’autonomie, flexibilité, management participatif.
59
Comment le numérique transforme-t-il le travail ?
Télétravail, automatisation, plateformes (Uber), travail du clic, brouillage des frontières vie pro/perso.
60
Quels sont les effets ambivalents du numérique sur l’emploi ?
Création de nouveaux métiers, gain de productivité mais précarisation, polarisation des emplois et isolement des travailleurs.
61
Pourquoi le travail est-il un facteur d’intégration sociale ?
Il permet un revenu, une reconnaissance sociale, une protection sociale et des liens sociaux.
62
Pourquoi certaines évolutions de l’emploi fragilisent-elles l’intégration sociale ?
Précarisation (CDD, intérim), automatisation, chômage de longue durée, individualisation du travail.
63
Qu’est-ce que la désaffiliation sociale selon R. Castel ?
Processus où la précarité économique entraîne une rupture des liens sociaux et une marginalisation.
64
Quels sont les arguments en faveur d’une redéfinition du rôle du travail dans l’intégration sociale ?
D. Méda propose d’autres formes d’intégration via la famille, l’engagement associatif, le partage du travail.
65
Qu’est-ce que la mobilité sociale ?
Changement de position sociale d’un individu par rapport à ses parents (intergénérationnelle) ou au cours de sa vie (intragénérationnelle).
66
Quelle est la différence entre mobilité verticale et horizontale ?
Mobilité verticale = changement de position sociale vers le haut (ascendante) ou le bas (descendante). Mobilité horizontale = changement sans progression sociale (ex: passage d’un métier à un autre équivalent).
67
Quelle est la différence entre mobilité structurelle et mobilité nette ?
Mobilité structurelle = imposée par l’évolution économique et sociale (ex: tertiarisation). Mobilité nette = changements indépendants des transformations structurelles.
68
Que montrent les tables de mobilité ?
Elles mesurent les trajectoires sociales en fonction des PCS des parents et des enfants (mobilité observée, reproduction sociale).
69
Qu’est-ce que la fluidité sociale ?
C’est l’égalité des chances d’accéder à une position sociale, indépendamment de son origine sociale.
70
Comment mesure-t-on la fluidité sociale ?
Grâce aux rapports de chances (odds ratio). Plus le ratio est élevé, plus l’inégalité des chances est forte.
71
Comment a évolué la mobilité sociale en France depuis 1977 ?
Hausse de la mobilité ascendante jusqu’aux années 1990, puis stagnation et augmentation du déclassement.
72
Comment l’évolution de la structure socioprofessionnelle influence-t-elle la mobilité sociale ?
Tertiarisation et hausse des qualifications favorisent la mobilité ascendante, mais précarisation et chômage freinent la progression.
73
Quel rôle joue l’école dans la mobilité sociale ?
Massification scolaire a favorisé la mobilité, mais inflation des diplômes (paradoxe d’Anderson) réduit son effet.
74
Quels sont les apports de Pierre Bourdieu sur la mobilité sociale ?
La transmission du capital culturel et social par la famille joue un rôle clé dans la reproduction sociale.
75
Quel est le point de vue de Raymond Boudon sur l’éducation et la mobilité sociale ?
Les stratégies familiales influencent l’orientation scolaire : les familles modestes sous-estiment les bénéfices des longues études.
76
Pourquoi les familles nombreuses ont-elles un impact sur la mobilité sociale ?
Les ressources (temps, argent, suivi scolaire) sont divisées entre plusieurs enfants, ce qui limite leur ascension sociale.
77
Pourquoi parle-t-on d’un ralentissement de l’ascenseur social en France ?
Stagnation des opportunités, précarisation de l’emploi, et inégalités scolaires renforcent la reproduction sociale.
78
Quelles sont les formes traditionnelles d’engagement politique ?
Vote, militantisme, adhésion à un parti, candidature à une élection.
79
Quelles sont les formes alternatives d’engagement politique ?
Consommation engagée (boycotts), pétitions, manifestations, activisme en ligne.
80
Qu’est-ce que le paradoxe de l’action collective ?
Les individus ont intérêt à l’action collective mais hésitent à s’engager car ils peuvent bénéficier des gains sans en supporter les coûts (passager clandestin).
81
Quelles sont les variables sociodémographiques qui influencent l’engagement politique ?
Le niveau de diplôme, la catégorie socioprofessionnelle, l’âge, le sexe, l’appartenance religieuse, et le capital social.
82
Qu’est-ce qu’un 'nouveau mouvement social' ?
Mouvement qui ne se limite pas aux revendications économiques et qui défend des causes comme l’environnement, les droits civiques ou le féminisme.
83
Quels sont les nouveaux acteurs de l’engagement politique ?
ONG, associations citoyennes, activistes en ligne, influenceurs engagés.
84
Comment les répertoires d’action collective ont-ils évolué ?
On est passé de la grève et la manifestation aux actions numériques, boycott et engagement sur les réseaux sociaux.
85
Quel est l’impact du numérique sur l’engagement politique ?
Il facilite la mobilisation rapide, la diffusion des idées et le militantisme en ligne, mais peut aussi entraîner du slacktivisme (engagement passif).
86
Pourquoi observe-t-on un déclin de la participation électorale ?
Désintérêt pour la politique, défiance envers les institutions, montée de l’individualisme et nouvelles formes d’engagement.
87
Quelles sont les principales caractéristiques de l’intégration européenne ?
Le marché unique, la monnaie commune (euro), et l’intégration des politiques économiques.
88
Quels sont les effets du marché unique sur la croissance ?
Augmentation des échanges, concurrence accrue, baisse des prix, amélioration de l’innovation et hausse des investissements.
89
Quels sont les objectifs de la politique européenne de la concurrence ?
Lutter contre les abus de position dominante, interdire les ententes, contrôler les fusions et encadrer les aides d’État.
90
Pourquoi la politique de la concurrence est-elle critiquée ?
Elle empêche la formation de grands champions industriels européens et favorise les firmes chinoises et américaines moins contraintes.
91
Qu’est-ce que la politique monétaire et comment agit-elle ?
Politique menée par la BCE pour stabiliser l’inflation et la croissance via les taux d’intérêt et les injections de liquidités.
92
Quelle est la différence entre politique monétaire conventionnelle et non conventionnelle ?
Conventionnelle = ajustement des taux d’intérêt. Non conventionnelle = achats massifs d’actifs (quantitative easing).
93
Pourquoi la politique budgétaire est-elle plus difficile à coordonner dans l’UE ?
Chaque pays garde sa propre politique budgétaire mais doit respecter les règles européennes (déficit limité à 3% du PIB).
94
Quelles sont les principales difficultés de coordination des politiques économiques dans la zone euro ?
Hétérogénéité des économies nationales, chocs asymétriques, déséquilibre entre politique monétaire centralisée et politique budgétaire nationale.
95
Pourquoi la politique budgétaire et la politique monétaire ne sont-elles pas toujours bien coordonnées dans l’UE ?
La BCE applique une politique monétaire unique, mais chaque pays adopte une politique budgétaire différente, ce qui peut créer des tensions.
96
Quelle est la définition du chômage selon le BIT ?
Personne en âge de travailler sans emploi, disponible et recherchant activement un travail.
97
Quelle est la différence entre taux de chômage et taux d’emploi ?
Taux de chômage = (nombre de chômeurs / population active) x 100. Taux d’emploi = (population active occupée / population en âge de travailler) x 100.
98
Qu’est-ce que le sous-emploi ?
Situation des personnes ayant un emploi mais travaillant involontairement moins que souhaité (ex: temps partiel subi).
99
Quelles sont les causes du chômage conjoncturel ?
Diminution de la demande globale, ralentissement économique, crises financières.
100
Quelles sont les causes du chômage structurel ?
Problèmes d’appariement (inadéquation qualifications/emplois), rigidités du marché du travail, progrès technique remplaçant des emplois.
101
Qu’est-ce que le salaire d’efficience ?
Théorie selon laquelle les entreprises versent des salaires plus élevés pour attirer des travailleurs plus productifs et réduire la rotation du personnel.
102
Quels sont les instruments d’une politique de relance contre le chômage conjoncturel ?
Augmentation des dépenses publiques, baisse des impôts, baisse des taux d’intérêt pour stimuler la demande.
103
Pourquoi certaines politiques visent à réduire le coût du travail ?
Un coût du travail trop élevé peut limiter les embauches, d’où des allègements de charges sociales ou exonérations fiscales.
104
Qu’est-ce que la flexisécurité ?
Modèle combinant flexibilité du marché du travail et forte protection sociale pour les chômeurs (ex: Danemark).
105
Quels sont les effets positifs et négatifs du salaire minimum sur l’emploi ?
Positifs : augmentation du pouvoir d’achat. Négatifs : risque de coût du travail trop élevé pour les employeurs, freinant les embauches.
106
Quelles politiques de formation peuvent réduire le chômage ?
Mise en place de formations qualifiantes, accompagnement des chômeurs, promotion de l’apprentissage.
107
Comment la réduction du temps de travail peut-elle lutter contre le chômage ?
En partageant le volume de travail disponible entre plus de travailleurs (ex: 35 heures en France).
108
Pourquoi les économistes libéraux critiquent-ils certaines politiques de lutte contre le chômage ?
Ils estiment que trop de protection de l’emploi rigidifie le marché du travail et empêche les embauches.
109
Quelles sont les trois formes d’égalité liées à la justice sociale ?
Égalité des droits (égalité juridique), égalité des chances (accès équitable aux opportunités), égalité des situations (réduction des écarts de richesse).
110
Quels sont les principaux courants de pensée sur la justice sociale ?
Libertarisme (Hayek), utilitarisme (Bentham), égalitarisme libéral (Rawls), égalitarisme strict (Marx).
111
Quels sont les instruments des pouvoirs publics pour réduire les inégalités ?
Fiscalité progressive, protection sociale, services collectifs, lutte contre les discriminations.
112
Quels sont les principaux instruments des politiques environnementales ?
Réglementation, taxation, subventions, marchés de quotas d’émission.
113
Pourquoi la lutte contre le changement climatique est un problème de bien commun ?
Parce que tous les pays bénéficient des actions de protection, ce qui favorise les comportements de passager clandestin.
114
Quelles sont les principales difficultés des négociations internationales sur l’environnement ?
Conflit entre croissance économique et réduction des émissions, inégalités de développement, manque de sanctions.
115
Quels sont les mécanismes d’une crise financière ?
Bulle spéculative, comportements mimétiques, panique bancaire, contraction du crédit.
116
Quels sont les instruments de régulation des crises financières ?
Supervision bancaire, ratio de solvabilité, intervention des banques centrales.
117
Comment une crise financière se transmet-elle à l’économie réelle ?
Effet de richesse négatif, baisse des investissements, hausse du chômage, crise de confiance.
118
Quelle est la principale différence entre politique monétaire et budgétaire dans l’UE ?
La politique monétaire est unique et menée par la BCE, tandis que la politique budgétaire est nationale mais encadrée par l’UE.
119
Pourquoi la politique européenne de la concurrence est-elle critiquée ?
Elle limite les aides d’État et empêche la formation de grands champions industriels européens.
120
Comment la fiscalité permet-elle de réduire les inégalités ?
Impôt progressif sur le revenu, taxation du capital, TVA réduite sur les produits de première nécessité.
121
Pourquoi l’État-providence est-il remis en question ?
Coût élevé, fraude sociale et fiscale, effet désincitatif sur l’emploi.
122
Quels sont les grands principes de l’école républicaine ?
Gratuité, laïcité, obligation scolaire, égalité des chances, neutralité.
123
Quelle est la différence entre massification et démocratisation scolaire ?
Massification = augmentation du nombre d’élèves. Démocratisation = accès aux études indépendamment de l’origine sociale.
124
Quels sont les objectifs de l’école ?
Transmettre une culture commune, socialiser les élèves, préparer à la vie professionnelle et citoyenne.
125
Comment la famille influence-t-elle la réussite scolaire ?
Par la transmission du capital culturel (Bourdieu), les investissements familiaux, et les stratégies scolaires (Boudon).
126
Qu’est-ce que le capital culturel selon Bourdieu ?
Ensemble des connaissances, compétences et pratiques valorisées par l’école et transmises par la famille.
127
Comment les stratégies scolaires des familles influencent-elles la réussite ?
Les familles favorisées investissent plus dans l’éducation, connaissent mieux le système et prennent plus de risques scolaires.
128
Pourquoi parle-t-on d’une démocratisation ségrégative ?
Car l’accès à l’école s’est élargi, mais les inégalités persistent entre les filières et les établissements.
129
Pourquoi l’école peut-elle reproduire les inégalités sociales ?
Elle valorise les pratiques des classes dominantes et met en difficulté les élèves issus des milieux populaires (Bourdieu).
130
Qu’est-ce que la socialisation différenciée selon le genre ?
Les attentes et stéréotypes liés au genre influencent les choix scolaires et professionnels des filles et des garçons.
131
Quelles sont les politiques mises en place pour favoriser l’égalité des chances ?
ZEP/REP, bourses scolaires, discrimination positive (ex: conventions Sciences Po), soutien scolaire renforcé.
132
Quels sont les effets des stratégies d’évitement de la carte scolaire ?
Elles renforcent la ségrégation sociale et scolaire en concentrant les élèves favorisés dans certains établissements.
133
Comment expliquer les trajectoires scolaires improbables ?
Motivation individuelle, soutien extérieur (enseignants, mentors), résilience personnelle.
