Habiletés motrices Flashcards

1
Q

Distinguer le contrôle moteur de l’apprentissage moteur

A

Contrôle moteur :
- Capacité à réguler ou à diriger les mécanismes essentiels au mouvement.
- Façon dont le SNC organise le mouvement (quantité et qualité).
- Est observable et mesurable (qualitatif et quantitatif)
- Se réfère à la nature du mouvement (force, vitesse, pression…)

Apprentissage moteur :
- Ensemble des processus internes qui mènent à un changement relativement permanent dans la capacité de l’apprenti à réaliser une performance motrice (qui est observable/mesurable).
- Réfère à l’acquisition / la modification des habiletés motrices

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2
Q

Quelles sont les deux théories à la base du contrôle moteur?

A
  1. Théorie des systèmes dynamiques
  2. Théorie écologique
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3
Q

Connaître la théorie des systèmes dynamiques

A

Cette théorie suggère que le contrôle moteur est dépendant
- des facteurs de la personne (systèmes cognitif, neuromusculaire, sensitif, perceptuel, socio-affectif),
- des caractéristiques de la tâche (but, règles, propriétés de l’objet)
- et de l’environnement (contexte).

Les principes de la théorie des systèmes dynamique incluent:
1. L’interaction entre les systèmes est essentielle pour le contrôle adaptatif du mouvement
2. La performance motrice résulte de l’interaction entre les systèmes flexibles et adaptatifs
3. La dysfonction apparait lorsque les patrons de mouvement ne parviennent pas à s’ajuster à la demande de la tâche et aux contraintes de l’environnement
4. Puisque les caractéristiques de la tâche influencent les exigences motrices, les ergos peuvent adapter et modifier les exigences de la tâche pour permettre à l’enfant de vivre un succès.

L’apprentissage moteur plus efficace et plus facile si :
* Le mouvement est enseigné dans son ensemble
* Le mouvement est performé dans des situations variables
* L’enfant a la possibilité de résoudre activement des problèmes
* L’activité est signifiante pour l’enfant

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4
Q

Connaître la théorie écologique

A

Cette théorie met l’accent sur l’interaction entre la personne et son environnement (contraintes de l’environnement).

Cette théorie permet d’examiner l’impact de la perception du mouvement dans les activités quotidiennes.

Trois hallmark du comportement humain :
1) Agency (contrôler sa force). Découverte de l’habileté à avoir un impact sur l’environnement via les habiletés motrices.
2) Prospectivity (composante prédictive / plan mental d’une action). Pour savoir comment engager le mouvement et quels systèmes engager.
3) Flexibilité comportementale. Habileté à transposer une stratégie utilisée dans des situations familières pour les appliquer dans des situations nouvelles (TRANSFERT) ou dans de nouveaux contextes (GÉNÉRALISATION). Permet d’améliorer le développement moteur + permet à long terme d’avoir une réponse spontanée dans une variété d’environnements et de situations.

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5
Q

Quels sont les principes du contrôle moteur?

A

1) Le mouvement est un résultat de l’interaction entre plusieurs systèmes (PEO)

2) Les systèmes varient entre eux (ils sont flexibles et peuvent s’adapter).
- La dysfonction motrice résulte de : peu d’adaptabilité + contraintes environnementales
- Modifier / adapter les tâches peut changer l’habileté de l’enfant à s’engager dans diverses occupations

3) Engagement dans des activités significatives + environnement social et physique offrant du soutien et du support = facilite l’apprentissage de l’enfant.

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6
Q

Quels sont les principaux facteurs P pouvant influencer l’exécution motrice (ou le mouvement) d’un enfant?

A
  • Cognition
  • Musculosquelettique
  • Neurologique
  • Sensorielle
  • Perceptuelle
  • Socio-affectif/socio-émotionnel
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7
Q

Quels sont les principaux facteurs E pouvant influencer l’exécution motrice (ou le mouvement) d’un enfant?

A
  • Contextes (Terrain, lumière, nouveauté)
  • Social (attentes, familier/ non familier)
  • Culturel (valeurs et croyances)
  • Virtuel
  • Temporelle
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8
Q

Quels sont les principaux facteurs O pouvant influencer l’exécution motrice (ou le mouvement) d’un enfant?

A
  • Nature de la tâche
  • Buts/objectifs
  • Règles
  • Propriétés de l’objet (type, grosseur, forme et texture)
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9
Q

En quoi les facteurs P (cognition) influencent l’exécution motrice?

A

Attention de l’enfant
- Nécessaire pour explorer et se déplacer dans l’environnement et autour des objets. Les enfants doivent participer à des activités pour explorer et apprendre.

Motivation
- Les enfants doivent être motivés pour explorer leur environnement. Les enfants typiques sont motivés de façon innée. Ils montrent de l’intérêt envers l’activité et le mouvement.
- Comprendre la motivation et les intérêts de l’enfant aide l’ergothérapeute à concevoir des activités amusantes et invitantes afin de promouvoir une performance motrice efficace.

Auto-efficacité de l’enfant (croyance de l’enfant en ses capacités et ses habiletés).
- Ceux qui ont un bon sentiment d’auto-efficacité s’engagent plus dans de nouvelles actions/routines conduisant à plus de plasticité neuronale.
- Ce qui leur permet de développer de nouvelles compétences.
- Ils bougent avec plus de confiance et essaient de nouvelles activités librement.

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10
Q

En quoi les facteurs P (musculosquelettique) influencent l’exécution motrice?

A

Apparence physique de l’enfant
* Symétrie entre le coté D et G du corps, les structures musculaires et la stature physique.

Tonus musculaire (état de repos des muscles).
* Un tonus normal permet à la personne de bouger dans toutes les amplitudes de mouvement sans restriction et avec fluidité.
* Hypertonie = augmentation du tonus résultant en une limitation de mouvement
* Hypotonie = diminution du tonus résultant en une amplitude de mouvement excessive et un contrôle limité des mouvements
* Les enfants peuvent aussi avoir un tonus variant entre l’hypotonicité et l’hypertonicité, ce qui interfère avec la qualité du contrôle moteur.
Le but de l’intervention ergothérapique n’est pas de changer le tonus mais plutôt d’améliorer la capacité de l’enfant à participer à l’occupation.

Force (recrutement volontaire des fibres musculaires).
* Nécessaire pour performer des mouvements contre gravité ou pour prendre des objets de poids variables.
* Nécessaire au contrôle postural.

Posture/contrôle postural (se réfère à la stabilité du tronc et du cou grâce à la musculature).
* Pour démontrer un bon contrôle postural, le centre de gravité doit être maintenu au-dessus de la base de support.
* Nécessaire pour effectuer des mouvements fonctionnels et implique une interaction entre les systèmes sensoriels, musculosquelettique et moteur.
* Une posture stable est essentielle pour les mouvements raffinés et la mobilité.

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11
Q

En quoi les facteurs P (neurologique) influencent l’exécution motrice?

A
  • Le système nerveux est primaire pour le contrôle du mouvement.
  • Les enfants naissent avec des réflexes primitifs qui doivent être intégrés pour devenir le fondement des mouvements fonctionnels. Des réflexes primitifs persistants interfèrent avec les mouvements volontaires

Trois catégories de réflexes posturaux :
1. Primitifs (apparaissent dans les premiers instants de vie et disparaissent tôt dans l’enfance)
* Fonction de survie
* Pourraient réapparaitre après une blessure ou un traumatisme crânien.

  1. Redressement (3-6 mois)
    * Alignent tête avec corps + haut du corps avec bas du corps.
    * Amènent les segment du corps dans l’alignement approprié quand une rotation est imposée au corps.
    * Médié par les systèmes visuel et vestibulaire.
  2. Équilibre et protection (6 mois – toute la vie)
    * Sont des réponses de tout le corps à l’instabilité posturale.
    * Aident l’enfant à protéger le corps de blessures lors de pertes d’équilibre.
    * Suscités par un décalement du centre de gravité par rapport à la base de support.
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12
Q

En quoi les facteurs P (sensoriel) influencent l’exécution motrice?

A

Vision

Audition
* Les informations auditives peuvent motiver l’enfant à explorer et à répondre à son environnement en se tournant vers la source de bruit

Vestibulaire
* Permet à l’enfant de sentir les changements de mouvement ou de position qui permet au corps de s’ajuster

Kinesthésie (sens et à la direction d’un membre en mouvement).
*L’éveil kinesthésique permet de savoir qu’un membre est en mouvement, alors que la proprioception permet de savoir où se trouve exactement ce membre

Proprioception (capacité de sentir la position dans l’espace d’un membre de son corps [muscles et articulations]).

Tactile
* Permet d’obtenir de l’information sur l’environnement via le contact corporel.
* L’apprentissage / l’exploration de l’environnement passe d’abord par les sensations tactiles (mettre des objets ou ses mains dans sa bouche).

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13
Q

En quoi les facteurs P (perceptuel) influencent l’exécution motrice?

A
  • Se réfère à la capacité de donner un sens à un stimulus sensoriel et implique la conscience cognitive et sensorielle (ex. : perception visuelle et des profondeurs)
  • Le développement du concept de soi physique inclut trois composantes majeures (schéma corporel, image corporelle et conscience corporelle)
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14
Q

En quoi les facteurs P (socio-affectif/socio-émotionnel) influencent l’exécution motrice?

A

Les enfants réalisent des défis moteurs pour lesquels ils attribuent des sentiments / émotions qui peuvent affecter la performance motrice.

Émotions négatives (anxiété, peur, sentiment d’être poussé ou jugé) = moins bonne performance. Peut amener la peur de l’échec.
* Quand un enfant éprouve du stress ou de la peur, le système sympathique s’active, rendant difficile pour l’enfant de faire de la résolution de problème et d’apprendre de nouveaux mouvements / habiletés motrices.

Émotions positives = meilleur apprentissage.
* Just right challenge : ils apprennent mieux lorsqu’ils sont défiés à un niveau où le succès est accessible et quand ils sont disponibles émotionnellement pour s’engager dans la résolution de problèmes.

Porter attention aux expressions de l’enfant pendant la thérapie peut donner des indices sur ses émotions le degré de difficulté de la tâche.

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15
Q

En quoi les facteurs E influencent l’exécution motrice?

A
  • Contexte physique (terrain, luminosité, nouveauté, température)
  • Social (comprend les personnes autour, leurs attentes, la pression sociale, familier/ non familier)
  • Culturel (valeurs et croyances)
  • Virtuel : interaction motrice avec un ordinateur (es jeux vidéo peuvent aider l’enfant à développer des habiletés motrices)
  • Temporelle : stade de développement de l’enfant (situe la qualité motrice)
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16
Q

En quoi les facteurs O (caractéristiques de la tâche) influencent l’exécution motrice?

A

Les caractéristiques de la tâche sont la nature de la tâche, les buts de la tâche, les propriétés de l’objet utilisé lors de la tâche et les règles).

Nature de la tâche (simple/complexe, ouverte/fermée)
La nature de la tâche détermine la vitesse, la force, la souplesse et la précision de mouvement nécessaires.

  • Simple : requiert peu d’attention et des réponses motrices brèves.
  • Complexe : requiert précision, grande attention et réponses motrices plus complexes. La pratique de tâches complexes conduit à une plasticité neuronale plus importante.
  • Ouverte : impliquent des surfaces, objets ou personnes en déplacement.
  • Fermées : impliquent des objets, des personnes et un terrain stable. L’apprenant décide du début et de la fin.

Buts/objectifs de la tâche

Propriétés de l’objet
Forme, grosseur, grandeur, poids, texture, affordance de l’objet.

  • L’enfant répond différemment devant un petit objet vs un gros objet (il oriente ses mains et ajuste ses doigts différemment).
  • La forme de l’objet détermine comment l’enfant saisit l’objet. Un enfant avec des difficultés motrices comme la PC expérimente souvent des difficultés avec ces ajustements.
  • L’affordance des objets (capacité d’un objet à suggérer sa propre utilisation, ex. : la chaise qui invite à s’asseoir ou la corde à sauter qui a deux poignées) guide l’enfant vers le mouvement attendu.

Les thérapeutes devraient porter attention aux propriétés entourant les objets, car une relation claire entre les objets et la tâche améliore la performance motrice.

Règles

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17
Q

Le développement du soi physique implique trois composantes majeures. Lesquelles?

A
  1. Schéma corporel
  2. Conscience corporelle
  3. Image corporelle
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18
Q

Définir schéma corporel.

A

Définition : Substrat neuronal de la conscience du corps
* Présent à la naissance. Se modifie grâce aux expériences sensorielles et motrices que l’enfant vit.
* Correspond à l’homonculus au niveau du cerveau.
* Se forme avec la réception de stimuli en provenance des récepteur de la peau, des muscles, tendons, articulations et du système vestibulaire. Permettent définir les limites des membres.

Ex. : Enfant qui a une hémiplégie tend à ignorer les membres affectés

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19
Q

Définir conscience corporelle.

A

Définition : habileté à discriminer visuellement, reconnaître et identifier différents aspects des dimensions physique et motrice du corps.

  • La conscience corporelle implique la conscience de la localisation, de la position et des mouvements du corps et de ses parties, ainsi que de la relation entre le corps et l’environnement externe.
  • Elle comprend un aspect interne et externe.
  • Les aspects internes comprennent le développement et le raffinement de la conscience du corps lui-même et se développent un peu avant les externes.
  • Les aspects externes sont associés avec le développement et l’éveil de la relation entre la personne et son environnement.

Ex. : Un enfant qui a une pauvre conscience corporelle peut foncer dans des objets, car il n’a pas de représentation interne de son corps dans l’espace. Il peut avoir tendance à rester à proximité des autres et peut avoir de la difficulté à distinguer sa droite et sa gauche.

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20
Q

Définir conscience corporelle interne.

A

La conscience corporelle interne est reliée au corps et comprend la conscience corporelle réfléchie, la latéralité, la dominance sensorielle, l’identification des parties du corps et la discrimination gauche-droite.

L’enfant maîtrise la conscience corporelle dans l’ordre suivant :
1. Dominance manuelle
2. Identification des parties du corps
3. Discrimination gauche-droite

Conscience corporelle réfléchie :
* Manifesté par l’habileté du jeune enfant à se reconnaître dans le miroir, à s’appeler par son nom et à se pointer en parlant de soi-même.
* Présente environ vers 2 ans
* Le développement de la conscience corporelle réfléchie débute chez le bébé lorsqu’il discrimine le mouvement de ses membres
* Implique la combinaison visuelle-kinesthésique-motrice qui est nécessaire pour une planification et exécution efficace d’actions.
* Ex : un enfant qui commence à se nourrir seul et qui sait où est située sa bouche.

Latéralité :
* Conscience que le corps a deux côtés, qu’il est séparé de l’espace et que les membres de chaque côté du corps peuvent bouger indépendamment des autres
* Fondation pour l’acquisition de la direction
* S’établit lorsque l’enfant peut discriminer et coordonner une variété de mouvements individuels et combinés des côtés ipsilatéral et controlatéral du corps.
* Inclut autant les systèmes moteurs que sensitifs.
* S’observe dans les mouvements requis pour manger, s’habiller, se laver, jouer et faire les tâches académiques.

Dominance sensorielle :
* Se développe lorsque l’enfant devient conscient de son propre corps et de chacune de ses parties et qu’il est séparé de l’environnement.
* Manifestée dans l’utilisation préférentielle d’un côté du corps.
* Souvent bien définie à 6 ans (préférence manuelle parfois établie à 4 ans)
* Dominance pure : Utilisation préférentielle de l’œil, main et pied du même côté du corps.
* Dominance mixte : Les membres préférés et l’œil sont de côtés opposés du corps
* L’équilibre est souvent meilleur du côté du pied dominant

Identification des parties du corps :
* Se développe à différents stades de l’enfance et dépend des expériences de l’enfant et de l’emphase mise sur le langage et l’apprentissage du nom des parties du corps.
* Connaître le nom des parties du corps solidifie la distinction du corps et de ses parties dans la conscience de l’enfant
* 3 ans : Conscience de la tête, pieds, mains
* 5 ans : Presque tous les enfants connaissent leurs parties du corps
* 6-7 ans : Presque tous les enfants peuvent nommer les plus grandes et plus petites parties du corps.
* 8-9 ans : Peut nommer toutes les parties de son corps.

Discrimination gauche-droite :
* Identification des parties du corps qui sont à droites et de celles qui sont à gauche
* S’ajoute à la distinction des deux côtés du corps
* Le langage et la conscience spatiale sont des éléments importants dans l’acquisition de la capacité à identifier la droite et la gauche
* 8-9 ans : L’enfant maîtrise la discrimination gauche-droite.

21
Q

Définir conscience corporelle externe.

A

Comprend la directionnalité et la conscience spatiale.

Directionnalité (sens de la direction)
* Habileté de l’enfant à identifier droite/gauche et les autres dimensions (ex : Haut/bas, devant/derrière, à côté de…)
* Identifier la directionnalité sur des objets et autres personnes que soi-même et comprendre comment cela varie en fonction de sa position (relation avec l’objet).
* 6-7 ans : la moitié des enfants ont acquis la directionnalité
* 9 ans : la majorité des enfants ont acquis la directionnalité.

Conscience spatiale
1) Conscience du corps en relation avec les objets dans l’espace
2) Conscience de la relation entre les objets (plus difficile, 9-10 le font spontanément)

Ex. : Demander à l’enfant de placer la poupée derrière lui, sur son côté droit, etc.

Si la conscience spatiale est mal développée, l’enfant aura de la difficulté à bouger et à interagir habilement avec son environnement.

22
Q

Définir l’image corporelle.

A

Définition : Image que la personne a d’elle-même comme entité physique.
* Inclut la perception que la personne a de son propre corps (grande, courte, grosse, mince) et de ses habiletés de performance physique.
* Composante émotionnelle importante.

23
Q

Expliquer le rôle (ou l’importance) du schéma corporel, de l’image corporelle et de la conscience corporelle

A

Rôle schéma corporel :
* Le schéma corporel est défini à travers les inputs sensitifs provenant des récepteurs de la peau, des muscles, des tendons, des articulations et du système vestibulaire, qui agissent pour définir les limites des membres dans le schéma corporel.
* L’enfant développe des schémas corporels à travers l’utilisation active de son corps.
* Si l’information que l’enfant enregistre dans son cerveau sous la forme de schéma corporel est incomplète, imprécise ou invalide, il aura de la difficulté à planifier ou à préparer adéquatement des plans spécifiques pour faire un mouvement ou une action.
* L’utilité dans planification motrice : Une planification motrice adéquate dépend en partie de la globalité du schéma corporel. Le schéma corporel est un prérequis à la conscience corporelle.

Rôle image corporelle :
* L’enfant se compare aux autres dans son environnement en termes de caractéristiques physiques et de performance motrice.
* La nature des interactions entre l’enfant et sa famille, ses professeurs, ses pairs et les autres est un élément important du développement d’une image corporelle positive.
* Le développement de l’image corporelle évolue et se raffine à travers l’enfance et l’adolescence.

Rôle conscience corporelle :
* Permet à l’enfant d’apprendre à prendre en charge les informations de son corps dans l’environnement afin d’atteindre des buts et des mouvements précis.
* Est nécessaire pour l’apprentissage de l’orientation spatiale (relation entre les formes, la grosseur et le poids) ainsi que dans l’utilisation fonctionnelle des objets.

24
Q

Déterminer des activités thérapeutiques appropriées pour développer ou améliorer le schéma corporel, l’image corporelle et la conscience corporelle chez un enfant

A

1) LE SCHÉMA CORPOREL
* Stimulation sensorielle +++
* L’enfant développe son schéma corporel à travers l’utilisation de son corps dans diverses activités.
* Utiliser des vêtements/couvertures/jouets/toutous proprioceptifs pour une conscience sensorielle des différentes parties du corps.
* Fournir des input sensoriels à travers des activités, l’utilisation d’objets, etc.

2) L’IMAGE CORPORELLE
* Fournir du feedback verbal/non-verbal sur le corps de l’enfant et lui faire des activités de découverte de son corps
* Proposer 3 grandeurs de chandail et demande à l’enfant celui qu’il croit qui lui fait
* Faire une représentation papier du corps de l’enfant. Tracer les contours de son corps sur un grand carton / sur le sol avec de la craie.
* Thérapie de groupe avec d’autres enfants (comparaison avec les autres)
* Favoriser interactions positives dans la famille par rapport à l’image corporelle pour un développement positif de celle-ci

3) LA CONSCIENCE CORPORELLE
Aspects internes (conscience réflective) :
* Demander où est telle partie du corps
* Jouer à Jean dit
* Se regarder et regarder un autre enfant dans le miroir

Aspects externes (conscience spatiale) :
* Parcours d’obstacles/objets
* Labyrinthe
* Donner une poupée à l’enfant et lui dire de la placer derrière lui, devant lui, à droite, sur son pied droit… = relations enfant-objet

25
Q

Connaître les conditions neuromotrices chez les enfants pouvant entraîner des difficultés d’exécution motrice ou un développement atypique sur le plan moteur

A

Le développement postural est associé aux changements maturationnels et expérientiels des systèmes sensorimoteurs, musculosquelettique et cognitif. Un fonctionnement anormal d’un de ces systèmes peut entraîner un développement postural atypique.

  • Persistance des réflexes primitifs
  • Tonus musculaire anormal, contrôle moteur et force génératrice
  • Fonction sensorielle / intégration sensorielle altérée
  • Organisation de la réponse motrice
26
Q

Expliquer les impacts fonctionnels possibles associés à un développement atypique sur le plan moteur ou à un développement postural atypique

COMPLÉTER
Manque :
- Fonction sensorielle / intégration sensorielle altérée
- Organisation de la réponse motrice

A

PERSISTANCE DES RÉFLEXES PRIMITIFS :
* La persistance (ex. PC) de ces réflexes ou leur réapparition après une blessure au cerveau a été associée avec un délai du développement des réflexes posturaux (ex. réactions de redressement, de protection et d’équilibre) et avec une perturbation du contrôle neuromoteur. Les deux influençent l’acquisition des réactions posturales et donc les étapes motrices importantes.
* Mais l’émergence des étapes motrices importantes ne repose pas sur la présence ou l’absence des réflexes primitifs. Les étapes motrices importantes sont indépendantes de l’intégration des réflexes primitifs chez les enfants qui ont un développement typique.

TONUS MUSCULAIRE ANORMAL, CONTRÔLE MOTEUR ET FORCE GÉNÉRATRICE :
Tonus anormal :
* Développement adéquat des réactions posturales est lié à la présence d’un tonus musculaire normal.
* Un tonus musculaire anormal (ex. hypertonie, hypotonie, athétose ou la rigidité) est associé avec des déficits dans les mécanismes du contrôle postural. EX : Les enfants avec la PC démontrent des limitations dans les réactions posturales, dans les mouvements antigravitaires, dans la co-contraction musculaire proximale et dans la stabilité lors des postures debout.
* L’enfant qui est dans l’incapacité à développer des mouvements antigravitaires et qui manque de stabilité apprend à gagner de la stabilité en effectuant une fixation/verrouillage des différents segments du corps.
* En continuant d’utiliser ces types de patrons de mouvements, cela ↑ la stabilité de ces patrons, mais limite l’acquisition d’autres patrons de mouvements.
* Hyperréflexie : les réflexes sont hyper-excitables et sont associés à l’activation des muscles agonistes + antagonistes en même temps. Ainsi, l’enfant est incapable de faire un mouvement sélectif et gradué.
* Overflow : les groupes musculaires adjacents à ceux stimulés sont activés. Normal chez les jeunes enfants, mais se présente de façon beaucoup plus intense chez les enfants avec PC.
o ex : L’extension rapide du bras active les muscles du biceps, de l’épaule et du poignet, ce qui résulte en l’échec de la tentative de réaction de protection
* Chez les enfants atteints de spasticité, le développement de mesures efficaces de réaction de protection est généralement retardé et souvent absent.

Contrôle moteur et force :
* Le tonus anormal et des changements de l’activité réflexe sont souvent les altérations les + observables de la fonction motrice associée à une lésion cérébrale, mais il peut aussi avoir des altérations dans la planification motrice et la force.
* La planification motrice requiert d’utiliser un feedback sensoriel du mouvement pour déterminer l’efficacité des muscles activés et du mouvement produit.
* L’enfant doit aussi être capable d’interpréter les demandes de la tâche adéquatement en utilisant les systèmes sensoriels et cognitifs.
* Donc, pas de feedback et des déficits du système sensoriel rendent difficile la planification.
* Des difficultés dans le recrutement des unités motrices et dans la gradation de contractions musculaires permettent moins la production d’un mouvement réussi.
* La présence de tonus anormal avec des difficultés dans la planification motrice et la génération de la force peuvent amener un délai dans le développement du contrôle contre gravité nécessaire dans le patron de mouvement mature.
* Des mouvements réussis nécessitent un contrôle anti-gravité, le recrutement des unités motrices approprié et une contraction des muscles agonistes et antagonistes.
* Les contractures secondaires à des anomalies des tissus mous ou à de la spasticité peuvent limiter le mouvement et ainsi perturber l’efficacité des réactions posturales.
* Ainsi, les changements dans l’alignement musculo-squelettique et la biomécanique articulaire peuvent ↓ la capacité de l’enfant à présenter des réactions adéquates de protection.
* Une force musculaire adéquate est également nécessaire pour produire la stabilité des articulations et des réactions d’équilibre adéquates. Par conséquent, des conditions qui entraînent une ↓ de la force musculaire (par ex., la dystrophie musculaire et la PC) peuvent être associées à des déficits dans le contrôle postural.
* Parce que les limites de stabilité sont diminuées chez les enfants ayant des limitations musculo-squelettiques, il faut quelques petits mouvements pour déclencher une perte d’équilibre.
* Si le changement musculosquelettique est asymétrique (ex. hémiplégie), la ↓ dans les limites de la stabilité se produit seulement vers le côté anormal. Pour compenser, l’enfant déplace son centre de gravité pour minimiser les risques de tomber, ce qui entraîne une posture asymétrique.

FONCTION SENSORIELLE ALTÉRÉE OU INTÉGRATION SENSORIELLE ALTÉRÉE
* Contrôle postural dépend de :
o Voies sensorielles périphériques intactes
o Habileté du SNC à extraire l’information sensorielle appropriée concernant la gravité, la surface et l’environnement visuel.
* Le contrôle postural nécessite une perception intacte des stimuli visuels, vestibulaires et somatosensoriels et l’habileté de déterminer la meilleure source d’information selon les conditions environnantes.
* Lorsqu’on demande à des enfants avec des déficits visuels, somatosensoriels ou vestibulaires de résoudre des inputs sensoriels conflictuels, ils démontrent des déficits au niveau du contrôle postural
 Déficits visuels : Troubles de l’équilibre statique et dynamique
 Déficits auditifs : Fonction vestibulaire souvent anormale et ont difficulté dans les activités d’équilibre qui dépendent de l’intégrité du système vestibulaire.
* Cependant, les enfants qui ont une perte d’un système sensoriel sont souvent capables de compenser en utilisant les 2 autres systèmes restants.
* Enfants avec perte de l’audition et dysfonction vestibulaire ont des réactions posturales normales à condition que les inputs sensitifs soient cohérents. Ils ont de la difficulté dans les situations dans lesquelles les inputs sensoriels entrent en conflit.
* Enfants avec paralysie cérébrale ou troubles d’apprentissage ont des difficultés à sélectionner les inputs sensoriels appropriés pour le contrôle postural lorsqu’ils reçoivent des informations conflictuelles de leurs systèmes sensitifs
* Puisque l’interprétation des indices sensitifs provenant de l’environnement est nécessaire pour une planification motrice efficace, les déficits a/n du processus sensoriel et de l’intégration sensorielle affectent l’acquisition d’un contrôle postural mature et de patrons de mouvements matures nécessaires pour le développement moteur

ORGANISATION DE LA RÉPONSE MOTRICE :
* La réponse motrice d’un enfant sur une surface instable ou au déplacement de son centre de gravité résulte en l’activation des groupes musculaires appropriés pour compenser à la perte d’équilibre.
* Réponse efficace pour répondre au déplacement (perte équilibre) : Requiert activation musculaire qui est bien synchronisée et qui a une amplitude suffisante pour rétablir le centre de gravité
* Les anomalies de la réponse motrice résultent en des patrons erronés d’activation musculaire et des erreurs dans la synchronisation ou l’amplitude, limitant ainsi la capacité de l’enfant à maintenir une posture droite.
* Ils vont soit :
o Activer trop de muscles
o Sélectionner la mauvaise activation musculaire
o Avoir des difficultés à trouver la bonne force musculaire nécessaire pour garder une posture en équilibre durant le mouvement (Amène donc des difficultés dans le timing de la réponse anticipatoire)
* Enfants avec dommages au SNC ont de la difficulté à anticiper la réponse motrice, ce qui limite l’efficacité de leurs mouvements et limite l’enfant dans l’acquisition d’habiletés motrices avancées.

Syndrome de Down et paralysie cérébrale : Délai dans le début de l’activité musculaire
- Délai peut résulter de l’utilisation d’une stratégie de mouvement inefficace lorsque le centre de gravité de l’enfant est déplacé.
- Les patrons d’activation musculaire sont aussi inefficaces pour maintenir le contrôle postural.
Ex : Enfant active les muscles distaux plutôt que les muscles proximaux.
- Observe également des contractions trop grandes (overflow)

27
Q

Analyse ergothérapique

Interpréter et analyser les résultats d’évaluation d’un enfant présentant un retard ou un développement atypique sur le plan moteur

A

TO DO

28
Q

Convenir des objectifs et du plan

Déterminer la ou les interventions ergothérapiques les plus appropriées pour développer ou améliorer les habiletés motrices d’un enfant présentant un trouble développemental de la coordination

A
29
Q

Plan d’intervention

a) Déterminer et prioriser des objectifs et cibles d’intervention pour un enfant présentant un retard ou un développement atypique sur le plan moteur.
b) Déterminer des moyens d’intervention pertinents pour atteindre les objectifs fixés.
c) Justifier les interventions choisies, en tenant compte de la situation du client et du contexte de la pratique, ainsi qu’en s’appuyant sur des données probantes

A

Voir PIE

30
Q

Connaître les stratégies fondées sur l’apprentissage moteur pour faciliter l’acquisition d’habiletés motrices en ergothérapie.

A

TO DO

31
Q

a) Illustrer par des exemples comment ces stratégies peuvent être intégrées en thérapie.

A

x

32
Q

Déterminer des stratégies d’intervention appropriées en tenant compte de l’étape où se situe l’enfant dans son apprentissage moteur.

A

x

33
Q

Déterminer le type de pratique le plus approprié pour améliorer l’exécution motrice d’un enfant

A

x

34
Q

Décrire l’approche CO-OP (Cognitive Orientation to Daily Occupational Performance).

A

X

35
Q

Quels sont les objectifs spécifiques de l’approche CO-OP?

A

x

36
Q

Connaître les préalables liés au thérapeute et à l’enfant pour appliquer l’approche CO-OP

A

x

37
Q

Connaître les principales caractéristiques de l’approche CO-OP

A

x

38
Q

Connaître les stratégies cognitives (globales et spécifiques) de l’approche CO-OP

A

x

39
Q

Thérapie par contrainte induite du mouvement (constraint-induced movement therapy)

Qu’est-ce que c’est ?

A

x

40
Q

Thérapie par contrainte induite du mouvement (constraint-induced movement therapy)

Qu’est-ce qui peut justifier l’application de ce type d’intervention?

A

x

41
Q

Thérapie par contrainte induite du mouvement (constraint-induced movement therapy)

Quels sont les avantages et les limites de cette intervention? Expliquer.

A

x

42
Q

Thérapie bimanuelle intensive

Qu’est-ce que c’est?

A

x

43
Q

Thérapie bimanuelle intensive

Qu’est-ce qui peut justifier l’application de ce type d’intervention?

A

x

44
Q

Thérapie bimanuelle intensive

Quels sont les avantages et les limites de cette intervention? Expliquer.

A

x

45
Q
  1. Évolution et nouveaux besoins
    Anticiper l’évolution et l’apparition de nouveaux besoins occupationnels pour un enfant présentant un retard ou un développement atypique sur le plan moteur.
A

x

46
Q
  1. Réévaluation
    Proposer une démarche de réévaluation pour un enfant présentant un retard ou un développement atypique sur le plan moteur.
A

x

47
Q
  1. Continuité de services
    Anticiper les nouveaux besoins en matière de services ou de ressources pour un enfant présentant un retard ou un développement atypique sur le plan moteur.
A

x

48
Q
  1. Transfert et généralisation des connaissances
    Transférer ces nouvelles connaissances à d’autres situations (ex. : autres conditions de santé, autres contextes familial et éducatif) et généraliser-les à d’autres contextes de pratique.
A

x