History Chapter 1 Flashcards

(35 cards)

1
Q

Croissance

A

Phénomène économique caractérisé par une augmentation continue de la production d’une région ou d’une nation sur une longue période. La croissance économique est habituellement mesuré par le taux de croissance du PIB, estimé à partir de la somme des valeurs ajoutées, c’est à dire des agents économiques nationaux ou étrangers

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2
Q

Valeur Ajoutée

A

Valeurs des produits (chiffre d’affaires) - coût de production

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3
Q

Agents économiques

A

Entreprises, État

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4
Q

Comment la croissance économique transforme-t-elle l’organisation spatiale et sociale du monde depuis 1850?

A

Depuis 1850, la croissance économique a permis l’affirmation d’économies-monde successives centre autour de pôles dominants, elle a aussi transformé fondamentalement les sociétés, comme en témoigne l’évolution de la société française.

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5
Q

Économie-monde

A

Système dans lequel un vaste espace acquiert, en raison de l’importance de ses échanges, une unité et une autonomie économique

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6
Q

Mondialisation

A

phénomène qui se caractérise par l’accroissement et l’internationalisation des échanges de tous ordres (marchandises, services, capitaux, informations, personnes)

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7
Q

Comment l’évolution de la croissance économique depuis 1850 a-t-elle permis l’affirmation d’économies-monde qui aboutissent à une mondialisation?

A

Depuis 1850, la croissance économique a connu différentes phases qui correspondent a différentes économies-monde

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8
Q

Facteurs de la croissance

A

Les innovations techniques, nouveau mode de production, transition démographique

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9
Q

Innovations techniques

A

Un facteur de croissance: issue de la première industrialisation; qui débute en Angleterre au milieu du XVIIIème siècle avec le métier à tisser mécanique, l’invention de la machine à vapeur (James Watt) utilisée de manière industrielle à partir des années 1780, fabrication de l’acier en sidérurgie puis convertisseur Bessemer. Nlle source NRJ : le charbon.

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10
Q

Nouveau mode de production

A

le factory system installées à proximité des mat.1ères et/ou de la main d’oeuvre. Contrôle du prolétariat et de la production. - l’accélération des échanges par la révolution des moyens de transport et de communication

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11
Q

Factory-system

A

le regroupement du travail dans des gdes usines

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12
Q

Révolution des moyens de transport et de communication

A

Chemin de fer, navires à vapeur + nouvelles routes maritimes, villes plusieurs moyens de transport, nouveau moyens de communication

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13
Q

Chemin de fer

A

Se développe partout au cours du 19ème (aux E-U: jonction entre la Central Pacific et la Union Pacific en 1869 au lac salé).

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14
Q

Navires à vapeur + nouvelles routes maritimes

A

Canal de Suez en 1869 qui divise par deux le trajet vers les Indes, canal de Panama en 1914. Le commerce se situe désormais sur une échelle mondiale

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15
Q

En ville se côtoient divers moyens de transport

A

Voitures à cheval, tramways, premières voitures et premiers métros (Londres en 1863, Paris en 1900, Berlin en 1902, NY en 1904).

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16
Q

Nouveaux moyens de communication

A

La presse, la photographie, le cinéma, le télégraphe magnétique de Morse (1850) relayé par le téléphone de Bell (1876).

17
Q

Transition démographique

A

Main-d’œuvre nombreuse et peu qualifiée issue de l’exode rural et sté de consommateurs

18
Q

Croissance extensive

A

Augmentation quantitative des facteurs de production

19
Q

Les acteurs de la croissance

A

Entreprises, banques + bourses, les grands magasins, l’État

20
Q

Entreprises (acteur de la croissance)

A

Les premières entreprises sont familiales, avec apport de capital restreint. Parfois, ces entreprises deviennent de grands groupes industriels : Schneider, Krupp dans l’acier (doc.2 p.22); Ford, Renault, Agnelli dans l’automobile. En France, elles resteront majoritairement à capitaux familiaux. Dans d’autres pays, très rapidement, l’entreprise a besoin de nouveaux capitaux (innovations techniques, rentabilisation du matériel, recherche de profit), ce qui conduit à la création de Sociétés Anonymes qui permettent l’apport de capitaux extérieurs, par le système d’actions ou d’obligations.

21
Q

Banques + bourses

A

Les banques interviennent de différentes manières dans la croissance : prêts à court et moyen termes; investissements directs par l’achat d’actions. Elles orientent ainsi la croissance. Plus frileuses en France (investissements davantage à l’étranger comme en Russie), elles seront plus aventurières aux EU et en All; multiplication des banques de dépôt (Crédit lyonnais, Société générale apparaissent sous le II Empire).
De plus en plus de banquiers et de bourgeois investissent dans des parts d’entreprises. Ces actions s’échangent sur le marché des valeurs, dans des bourses qui se multiplient (elles existent depuis le XVIèmes.) et dont le rôle s’accroît (Londres : 1801, Paris : 1808, Wallstreet : 1830, Tokyo : 1878). Les matières premières sont aussi cotées en bourse : Liverpool, Nlle-Orleans (coton); Winnipeg, Melbourne (blé), Londres, Hambourg (café), Amsterdam (épices).

22
Q

Grands magasins

A

(cf Zola, Au bonheur des Dames), royaume de la consommation, définissent la mode.

23
Q

L’État

A

Joue un rôle de plus en plus important sur la croissance :

Au départ, il n’intervient qu’en tant que gardien des lois et libertés (ex : loi antitrust)
Ensuite, il intervient face aux progrès technologiques qui nécessitent de forts investissements, à risque, peu de profit : dans les chemins de fer (nationalisation par Bismarck, don de terres et subventions aux EU et au CND).
Il intervient aussi dans des situations exceptionnelles, comme lors de catastrophes naturelles, lors de guerres (Guerre totale).

24
Q

Nouveau système économique

A

le libéralisme

25
Le libéralisme
D’abord politique : pour les libertés individuelles (Habeas Corpus, Bill of Rights) ≠ démocratie (égalité des citoyens) puis économique : application des libertés individuelles à l’économie : liberté de posséder, libre-concurrence, libre-échange, liberté du marché… Le libéralisme est donc l’expression d’une classe : la bourgeoisie.
26
Fondement du capitalisme
Système économique qui repose sur la propriété privée des biens de production (usines, machines), grâce à des capitaux, et sur la recherche du profit, dans le cadre de la libre concurrence. Les idéologues sont Adam Smith*p.32 et la main invisible, Jean-Baptiste Say et la loi de l’offre, David Ricardo et le libreéchange. Théoriciens principalement britanniques.
27
précurseur de l’industrialisation
Le Royaume-Uni
28
Pourquoi précurseur?
1ères innovations technologiques, 1ère industrialisation, richesse en charbon (bassin houiller du NO de l’Angleterre), ce qui permet au pays d’être la manufacture du monde en 1850 (Manchester = Cottonopolis). La domination de la marine britannique lui permet de contrôler 60% du commerce mondial et ses steamers (bateaux à vapeur) assurent la liaison transatlantique. Un port comme Liverpool voit passer en 1850, 40% du trafic mondial de marchandises. Enfin, les sociétés britanniques (banques, compagnies d’assurance et de commerce) sont présentes dans toutes les grandes places commerciales. Au XIXème siècle, plus de la moitié des I.D.E sont britanniques. Le quartier de la City à Londres est le cœur de cette puissance financière.
29
division internationale du travail (monde britannique)
le R-U importe des matières premières (céréales, tabac, coton, thé) et exporte des produits industriels à forte valeur ajoutée. Le pays joue aussi le rôle d’entrepôt et de centre de redistribution: par exemple du thé indien. Enfin, les banques londoniennes financent des projets sur toute la planète (chemins de fer) et la Livre sterling est la monnaie de référence dans les échanges internationaux.
30
Échanges + investissements (monde britannique)
Ces échanges et ces investissements se font d’abord avec son empire colonial: le 1er au monde. Les relations sont aussi importantes avec les États-Unis, l’Europe occidentale, et se renforcent avec l’Amérique latine et l’Asie
31
Libre-échange (monde britannique)
Le R-U défend le principe du libéralisme économique à l’intérieur et du libre-échange à l’extérieur (elle signe par exemple avec la France un accord de libre-échange en 1860). Mais la force est employée quand il s’agit de défendre les intérêts britanniques: par exemple, lors de la 1ère guerre de l’opium (1839-1842), les Anglais interviennent militairement en Chine pour l’obliger à rouvrir ses frontières à l’opium vendu par les marchands anglais. Ils profitent de leur victoire pour s’emparer de Hong-Kong. En 1882, l’Angleterre s’empare militairement de l’Égypte pour contrôler le canal de Suez. ère GM remet en cause cette domination.
32
Inégalités spatiales à l'échelle mondiale
Tous les pays ne profitent pas de la croissance au même rythme. Les pays-usines recherchant sans cesse de nouveaux marchés pour écouler leurs productions, ils se tournent vers d’autres pays plus en retard (Europe centrale, Russie, Amérique latine), ainsi que vers les colonies. Développement du libre-échange et de l’impérialisme. « Une colonie, c’est un débouché » (Jules Ferry).
33
Inégalités spatiales à l’échelle nationale et régionale
Les régions de la première phase d’industrialisation, les grandes villes et surtout les régions reliées entre elles par les voies ferrées bénéficient de la croissance. Les régions rurales et les villes isolées en sont exclues, voire périclitent. Par ex. : Italie du Nord vs Italie du Sud, Régions noires vs régions vertes (All. De la Ruhr, Fce du Nord, Belgique…) 2. Des inégalités temporelles
34
Le prolétariat
Celui-ci s’organise socialement pour défendre ses conditions de travail (naissance des syndicats : Trade unions au R-U vers 1834, Federation of Labor aux États-Unis vers 1885, droit syndical tardif en France 1884 et CGT en 1895). politiquement autour des idéologies socialistes (socialismes utopiques qui croît en la possibilité de réformer le système par des lois, marxisme*p.33 pessimiste qui prône la lutte des classes) qui se regroupent en Internationales ouvrières (création de la SFIO en Fce en 1905, par Jean Jaurès).
35
Un libéralisme remis en cause :
la croissance est favorisée par une mo bon marché, dont les conditions de travail et de vie sont difficiles : le prolétariat.