I. Aspects méthodologiques Flashcards
(8 cards)
Comment Allport (1937) puis Cervone et Pervin (2014) définissent t-ils la personnalité ?
Allport (1937) : organisation dynamique au sein de l’individu de nature psychophysique qui détermine son comportement, ses caractéristiques et son identité.
Cervone et Pervin (2014) : caractéristiques de la personne qui contribuent à sa manière habituelle et distinctive de se sentir, de penser et de se comporter.
Travailler sur la personnalité implique de (4 facteurs)
- Trouver les facteurs qui expliquent les tendances (causes) à réaliser un comportement x ou y
- Décrire les différences entre les individus
- On cherche les traits constants, stables des individus (universels)
- L’unicité de l’individu
Postulats actuels (6 postulats)
- La personnalité est une organisation
- La personnalité est active, processus dynamique
- C’est un concept psychologique qui comporte des bases physiologiques
- Force interne qui détermine les comportements
- Patterns de réponses consistants
- Plusieurs directions : comportements, pensées, affects…
Les travaux sur la personnalité cherchent à (3 facteurs)
Comment peut-on y parvenir ?
Prédire/expliquer/décrire.
Via l’observation scientifique qui nécessite :
- D’étudier des groupes nombreux et divers
- Recueillir des observations objectives
- Utiliser des outils spécifiques
Grâce à ça, on trouve des théories systématiques (vérifiables, exhaustives, applicables)
BUT : atteindre la fidélité, validité externe/interne et stabilité.
Quels sont les méthodes pour atteindre ces critères scientifiques ?
Il existe trois méthodes :
- Etude de cas
- Méthode corrélationnelle
- Méthode expérimentale
Il existe deux approches :
- Idiographique : centrée sur un individu dans plusieurs situations. (Généralisation BOF)
- Nomothétique : centrée sur un nombre important d’individu dans plusieurs situations. (Généralisation OK)
UTILISER UNE APPROCHE MIXTE OK.
Etude de cas
Utilisée en clinique notamment. Issue de l’approche idiographique : l’information recueillie provient du sujet.
LIMITES : fragilité des souvenirs + subjectivité de l’importance des informations données + généraliser à partir d’un sujet n’est pas scientifique.
Expérience : Mazzoni et Memon (2013) (faux souvenirs)
- Phase 1 : Indication d’une ablation de peau par une infirmière ou de l’arrachage d’une dent de lait par un dentiste lors de l’enfance.
- Phase 2 : Une semaine après, imaginer et décrire l’une des deux situations OU lire un texte sur l’un des deux événements.
- Phase 3 : Une semaine après, certitude d’avoir vécu ou non cette situation lors de l’enfance.
–> Sujets condition imagination ont créer un faux souvenir.
IMPOSSIBLE car interdit dans le pays.
Méthode corrélationnelle et étude par questionnaire
Cherche à étudier le lien entre deux ou plusieurs variables. On calcule des coefficients de corrélation (ex : anxiété –> dépression)
Analyse factorielle, permet de définir des traits
LIMITES : pas de relation de cause à effet (corrélation, pas causalité) + variables intermédiaires + corrélations liées à la fidélité et validité des mesures.
Méthode expérimentale
Modèle scientifique idéal. Groupe de sujets similaires placés dans des situations précises. Permet par exemple d’étudier l’effet du contexte sur la personnalité.
Expérience : Mc Niel & Fleeson (2006)
Postulat : introversion = - d’affect positif et inversement.
On demande à des sujets d’agir de manière intro/extraverti en situation de groupe. Même s’ils se décrivent à l’origine introvertie par ex, ils rapporteront plus d’affect positif si on lui a demandé d’être extraverti.
Limites : biais de l’expérimentateur –> cheval : Hans le Malin