Iep Flashcards
(5 cards)
La politique d’apaisement des démocraties a-t-elle favorisé le déclenchement de la guerre ?
Oui, en cherchant à éviter un nouveau conflit à tout prix, la France et le Royaume-Uni ont cédé à toutes les revendications d’Hitler : réarmement, remilitarisation de la Rhénanie, Anschluss, puis conférence de Munich. À chaque étape, leur passivité a conforté Hitler dans l’idée qu’il pouvait agir sans risque. Ce manque de fermeté diplomatique, notamment en 1938-39, rend la guerre inévitable.
La guerre d’Espagne est-elle une répétition générale de la Seconde Guerre mondiale ?
Oui, à plusieurs niveaux. Sur le plan militaire, les armes et tactiques (aviation, bombardements de civils) sont testées. Sur le plan idéologique, le conflit oppose fascisme, communisme et démocratie. Sur le plan diplomatique, l’inaction franco-britannique révèle leur hésitation. Enfin, les régimes autoritaires s’y coordonnent pour la première fois dans un cadre militaire commun.
Peut-on dire que la SDN est responsable de la Seconde Guerre mondiale
Pas seule, mais son impuissance à sanctionner l’Italie (Éthiopie), l’Allemagne (Rhénanie, Anschluss) ou le Japon (Mandchourie) affaiblit l’ordre international. Son absence de force contraignante, son manque d’unité et le retrait des grandes puissances la rendent inopérante. Les régimes totalitaires comprennent vite qu’elle ne peut pas empêcher leurs ambitions.
En quoi le pacte germano-soviétique change-t-il la donne géopolitique de 1939 ?
Il surprend l’Europe car il unit deux ennemis idéologiques. Pour Hitler, il sécurise son front Est. Pour Staline, c’est une opportunité de gagner du temps. Les démocraties, qui comptaient sur une alliance avec l’URSS, sont isolées. Le pacte rend possible l’attaque de la Pologne, et donc la guerre.
La marche à la guerre était-elle inévitable dès 1933 ?
Pas immédiatement. Mais l’arrivée d’Hitler au pouvoir, la crise économique mondiale, l’échec de la SDN, l’absence de réaction des démocraties face aux coups de force, puis la formation d’alliances militaires entre régimes totalitaires, rendent le conflit de plus en plus probable. À partir de 1938 (Munich), l’engrenage devient presque irréversible.
