IGH Flashcards
(32 cards)
DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
-divisé en
compartiments dont les parois ne doivent pas permettre le passage du feu de l’un à l’autre en moins de 2 heures.
De plus, la charge calorifique se trouvant dans chaque compartiment est limitée et les matériaux susceptibles
de propager le feu sont interdits.
-Les parois des gaines (ascenseurs, cages d’escalier, gaines techniques, etc.) qui mettent en communication
plusieurs compartiments sont coupe-feu de degré 2 heures
-La stabilité au feu des éléments de la structure des IGH (poteaux, poutres, planchers, etc.) est de degré 2 heures
ou R 120 et de degré 3 heures ou R 180 pour les ITGH.
-Les parois séparant l’immeuble de grande hauteur d’un parc de stationnement qui ne lui est pas intégré sont
coupe-feu de degré 4 heures ou REI 240 dans la limite du volume de protection de l’IGH. Une seule
communication avec un parc de stationnement indépendant peut être admise.
DISPOSITIONS DE SÉCURITÉ
un Poste Central de Sécurité (PCS) situé au niveau d’accès pompiers où se trouve le personnel de sécurité
et le Système de Sécurité Incendie de catégorie A (SSI A). Les agents de sécurité sont en mesure de fournir
les premiers renseignements relatifs au fonctionnement des installations de sécurité (Dispositifs Actionnés
de Sécurité, DAS) et de rendre compte des actions déjà entreprises (évacuation du compartiment,
compartimentage et désenfumage, extinction) ;
les tableaux de commande et de contrôle de l’ensemble des installations techniques ;
les liaisons internes (téléphones, émetteurs-récepteurs, interphones) ;
les liaisons externes ;
les colonnes sèches ou humides ;
les RIA ;
le système d’extinction automatique à eau (obligatoire en ITGH après 2013) ;
un ou des ascenseurs prioritaires ;
un local de sécurité incendie à disposition des secours aux deux tiers de leur hauteur dans les ITGH.
La majorité des sinistres en IGH ou ITGH devrait se limiter à un feu de compartiment. Cependant, une
progression du feu de compartiment à compartiment ne doit pas être exclue dans les cas suivants :
certains immeubles construits avant la première règlementation de 1967, dont les compartiments ne sont
pas toujours étanches et les installations de sécurité partielles ou inexistantes ;
les immeubles construits conformément à la réglementation mais dans lesquels la sécurité est dégradée par
suite de carence du propriétaire, des occupants ou du service de sécurité incendie (IGH habitations anciens
notamment) ;
les immeubles non recensés comme IGH, mais qui répondent à la définition réglementaire ;
les IGH et ITGH en travaux
Les principes fondamentaux d’une intervention en IGH ou ITGH consistent à :
envoyer en priorité des moyens au niveau du feu (personnels et matériels des engins) ;
assurer l’évacuation du niveau sinistré, la reconnaissance des niveaux immédiatement supérieurs et
inférieurs et attaquer le sinistre ;
utiliser les moyens propres à l’établissement : RIA, communications radios, plans ;
organiser rapidement la chaine de commandement en deux composantes : le Poste de Commandement
Avancé (PCA) et le Poste de Commandement Principal (PCP) ;
exploiter au plus tôt l’ensemble des informations et matériels fournis au PCS ;
établir au plus tôt la liaison et maîtriser les communications entre les éléments agissant au niveau du feu,
au PCA et au PCP ;
assurer le balisage ;
coordonner l’engagement des renforts
local contigu au poste central de sécurité, est installé dans les
ITGH
local de gestion d’intervention
Ce local a une surface d’au moins 150 m² et dispose d’un moyen de liaison direct avec le poste central de
sécurité incendie ainsi que d’une liaison téléphonique urbaine fixe.
Un local identique au local de gestion d’intervention est installé à un niveau
situé sensiblement aux…de la hauteur de l’ITGH
deux tiers
Il peut être activé sans délai ni contrainte particulière
dès que le COS en effectue la demande. Le cheminement permettant aux intervenants de rejoindre ce local
depuis les escaliers et les ascenseurs est balisé.
L’intervention en IGH ou ITGH repose sur
un détachement préconstitué permettant d’effectuer les premières étapes de la marche générale des
opérations ;
des principes d’engagement pour chacun des premiers engins ;
une structure de commandement comprenant le PCA et le PCP.
Le PCA est situé à un niveau proche du feu :
- niveau N-2 pour les interventions dans les niveaux en superstructure ;
- au plus près possible pour les niveaux en infrastructure.
Les deux premiers engins-pompe :
emportent le matériel nécessaire à l’établissement de moyens hydrauliques et le matériel d’ouverture de
porte ;
font alimenter, le cas échéant, les colonnes sèches par les conducteurs ;
passent obligatoirement au PCS pour recueillir les renseignements (en cas de PCS déporté, le premier
engin-pompe se rend directement à l’adresse afin de débuter la MGO) :
- localisation du sinistre ;
- fonctionnement des Dispositifs Actionnés de Sécurité (DAS) ;
- évacuation du compartiment concerné ;
- toutes autres informations utiles que communiquera le chef d’équipe du service de sécurité incendie
présent au PCS ;
se dotent des moyens de communication et des dispositifs propres à l’établissement (émetteurs-récepteurs,
clés, plans..) ;
rejoignent le niveau N-2 (ou le plus proche en infrastructure) au moyen de l’ascenseur prioritaire ;
font assurer la gestion du ou des ascenseurs prioritaires par du personnel désigné (équipe d’un enginpompe,
SSIAP..) ;
rejoignent le niveau sinistré par les escaliers ;
font effectuer les 1ères missions de la Marche Générale des Opérations (MGO) ;
s’assurent que le niveau sinistré a été évacué et ordonnent, si nécessaire au vu de l’ampleur du sinistre,
l’évacuation des niveaux immédiatement supérieurs et inférieurs ;
vérifient :
- la fermeture des différentes portes coupe-feu (ascenseurs, circulations horizontales communes) ;
- le fonctionnement de l’interphone et des émetteurs-récepteurs fournis par le PCS.
Le troisième engin-pompe
se rend au PCS ;
agit en fonction des comptes- rendus ou des ordres ;
prépare la réalimentation des réservoirs.
Le chef de garde du CSTC, quel que soit son ordre d’arrivée
doit impérativement monter au niveau du sinistre ;
peut exercer le commandement depuis ce niveau ou à N-2 ;
demande des moyens de renforcement si nécessaire ;
renseigne le commandement le plus rapidement possible ;
constitue l’embryon du PCA et établit les communications avec le PCP ;
fait un point de situation à l’OGC situé au PCP.
Le MEA
dépose le DOP au PCS, effectue le balisage « accès engins - PCS - ascenseurs » au moyen d’une tresse ou
d’un dispositif non entravant, puis se met à disposition du COS.
Le VSAV :
se met à disposition du COS.
L’OGC :
fait le point de situation au PCS d’où, selon le cas, il prend le commandement ;
si l’OSG prend le COS, l’OGC rejoint le PCA.
Pour activer la chaine de liaison, de commandement et de soutien, il utilise :
- les cages d’escalier ;
- les ascenseurs prioritaires ;
- les ascenseurs à commande accompagnée ;
- les lignes téléphoniques propres à l’immeuble ;
- les émetteurs-récepteurs de l’établissement ;
- les interphones.
PRINCIPES D’ÉVACUATION
L’évacuation des occupants est normalement prévue :
au niveau du feu ;
aux niveaux immédiatement supérieur et inférieur si l’incendie prend de l’ampleur.
dans quel cas l’évacuation partielle ou totale de l’immeuble doit être décidée
Si les fumées ou le feu sortent de ces limites, pour se propager aux compartiments supérieurs ou inférieurs,
l’évacuation totale ou partielle de l’IGH doit être décidée.
Il en est de même lorsque le COS estime que l’extinction ne sera pas obtenue dans les délais normaux.
C’est une décision extrêmement grave en raison des risques qu’elle comporte ; confusion, affolement, panique.
Une fois la décision prise, le responsable de la sécurité doit être associé à la procédure d’évacuation.
dans le cas d’une évacuation partielle ou totale l’évacuation doit être
- progressive ;
- effectuée niveau par niveau ;
- accompagnée
Les circonstances peuvent éventuellement nécessiter l’intervention d’hélicoptères. Le COS ne doit pas négliger
les possibilités de ce moyen d’intervention :
reconnaissance aérienne ;
treuillage (et exceptionnellement dépose) du GELD et du matériel pour effectuer des reconnaissances,
attaquer le feu, conseiller et calmer les occupants ;
très exceptionnellement, s’il y a possibilité de se poser sur la terrasse, évacuation des personnes bloquées
par les flammes et les fumées
un cheminement répondant aux caractéristiques minimales suivantes est réservé en permanence aux sapeurs-pompiers :
― hauteur libre : 3,50 mètres ;
― largeur de la chaussée, bandes réservées au stationnement exclues : 3,50 mètres ;
― force portante de 160 kilonewtons calculée pour un véhicule avec un maximum de 90 kilonewtons par essieu, ceux-ci étant distants de 3,60 mètres au minimum ;
― résistance au poinçonnement : 80 N/cm² sur une surface minimale de 0,20 m² ;
― rayon intérieur minimal R : 11 mètres ;
― surlargeur S = 15/R dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 mètres (S et R : surlargeur et rayon intérieur, étant exprimés en mètres) ;
― pente inférieure à 15 %.
Les sorties des immeubles sur les niveaux accessibles aux engins des services publics de secours et de lutte contre l’incendie ne peuvent se trouver à plus de
30 mètres d’une voie ouverte à la circulation à ses deux extrémités et permettant la circulation et le stationnement de ces engins.
. Une seule communication avec un parc de stationnement indépendant peut être admise.
Elle débouche uniquement et directement dans
le hall principal d’accès des piétons et ne peut être comptée comme dégagement d’évacuation.
Ces escaliers sont à volées droites. La distance maximale, mesurée dans l’axe des circulations horizontales communes à partir de la porte d’un local situé en cul-de-sac jusqu’à l’embranchement de deux circulations menant chacune à un escalier, est de
10 mètres.
Les dispositifs d’accès aux escaliers sont à plus de …. et à moins de….l’un de l’autre.
Les dispositifs d’accès aux escaliers sont à plus de 10 mètres et à moins de 30 mètres l’un de l’autre.