IMG Flashcards
(42 cards)
Historique de la méthode – Thérapie miroir
1996 : La thérapie miroir (TM) a été testée pour la première fois par Vilayanur S. Ramachandran auprès de 10 personnes présentant une amputation au niveau du membre supérieur
Historique de la méthode : Résultats de son expérimentation
Sensations kinesthésiques ont émergées au niveau du membre amputé
Pratique répétée peut mener a une disparition permanente de la sensation de membre fantôme
Stimulations sur le membre atteint étaient parfois perçues sur le membre fantôme
Historique de la méthode : Conclusions de l’expérimentation :
De nouvelles connections neuronales peuvent émerger au niveau du SNC.
Les ‘’imputs’’ visuels et proprioceptifs du membre sain placé devant un miroir ont un impact important au niveau cortical.
Toutefois, certains patients ont présentés des niveaux de douleurs plus élevés ainsi que des inconforts importants.
Historique de la méthode : Certains patients ont présentés des niveaux de douleurs plus élevés ainsi que des inconforts importants : Comment expliquez-vous cela?
Le système nerveux de certaines personnes était tellement désorganisé qu’il n’était pas prêt à se faire brusquer par l’illusion d’avoir un membre sain, cerveau le voit comme un menace = manifestation de douleur
Historique de la méthode – Évolution IMG
Basée sur les travaux de Ramachadran et les données fournies par l’imagerie fonctionnelle, G. Lorimer Moseley propose une nouvelle méthode appelée l’imagerie motrice graduée (IMG).
L’IMG est une méthode hiérarchisée pour exposer progressivement le cerveau à des entrées sensorielles et motrices dans le but de créer de nouvelles connections corticales.
Ajout d’un processus avant la thérapie miroir pour faciliter la méthode pour les personnes qui avaient mal
Clientèles visées (3)
AVC
Atteintes musculo-squelettiques
Douleur chronique
Fondements théoriques
Les fonctions du systèmes nerveux
Les représentations corticales
La douleur et ses impacts au niveau du système nerveux central
Principes de l’IMG – Représentations corticales
Une représentation corticale, ou neurotag, serait un réseau de neurones interconnectés, distribué au niveau du système nerveux central et qui produirait un «output»
Exemple : neurotag : odeur du pain : certaines neurones précises sont déclenchées pas différents input (odeur du pain, vu du pain, souvenir d’enfance)
Principes de l’IMG – Représentations corticales : Pour qu’une représentation corticale (neurotag) soit activée, il faut que deux conditions soient réunies:
Pour qu’une représentation corticale (neurotag) soit activée, il faut que deux conditions soient réunies:
o Les neurones composant le neurotag doivent se déclencher.
o Les cellules avoisinantes du neurotag ne doivent pas être déclenchées. Si elles sont déclenchées, le neurotag est modifié et devient imprécis, voire erroné.
Principes de l’IMG – Douleur
Douleur est un neurotag
La douleur est facilement influençable par des facteurs cognitifs
Elle est activée de plus en plus facilement lorsque la douleur persiste (Moseley & Vlaeyen, 2015)
Sensibilisation VS Désinhibition
Sensibilisation : On observe une augmentation de l’excitabilité des neurones faisant partie du neurotag de la douleur = elles sont plus facilement et rapidement déclenchées
Désinhibition : On constate aussi une diminution du seuil requis pour déclencher les cellules avoisinantes du neurotag de la douleur. Le neurotag perd donc de la précision.
La persistance de la douleur amène aussi des changements corticaux au niveau de .. (2)
La persistance de la douleur amène aussi des changements corticaux au niveau du cortex somatosensoriel S1 et du cortex moteur primaire M1
La désinhibition du neurotag de la douleur peut se manifester en une douleur qui …
La désinhibition du neurotag de la douleur peut se manifester en une douleur qui se répand (spreading pain), une douleur diffuse et une douleur qui n’est pas définie anatomiquement ou qualitativement.
Principes de l’IMG – Homonculus sensorimoteur
Une des représentations corticales les plus connues : l’homonculus sensorimoteur, qui comprend le cortex somatosensoriel (S1) et le cortex moteur primaire (M1)
Organisation somatotopique = en fonction du nombre d’afférence nerveuse = main prend plus d’espace que la cuisse dans cette représentation
Se modifie rapidement (modifications observées après seulement 30 minutes)
Principes de l’IMG – Impacts corticaux de la douleur
La représentation corticale somatosensorielle peut être influencée par la douleur de diverses manières :
Diminution dans un cas de SDRC et douleur fantôme = région de la mains va diminuer
Augmentation dans un cas de douleur lombaire chronique
Représentation du SDRC au niveau du cortex moteur primaire (M1) :
Les études tendent à démontrer que le SDRC engendre une désinhibition bilatérale au niveau du cortex moteur primaire (M1)
La désinhibition des cartes corticales associées à la production d’un mouvement, au niveau de l’aire M1, pourrait se manifester en un mouvement imprécis; maladroit, et à l’extrême en une dystonie
Principes de l’IMG – Atteintes fonctionnelles (2)
Le schéma corporel altéré, par exemple, par une douleur chronique, une période d’immobilisation ou une amputation, affectera la performance de la partie du corps atteinte
Toutefois, les changements corticaux auront tendance à revenir à la normale à mesure que la douleur disparaît et que le membre atteint est utilisé
Comment ça fonctionne ? (3)
L’IMG fait appel à la plasticité neuronale du système nerveux central pour créer de nouvelles connections.
L’IMG expose le système nerveux central à des entrées sensorielles et motrices graduelles, afin de réorganiser les représentations corticales sensorimotrices de la partie du corps atteinte, et ce, sans évoquer la douleur.
En d’autres mots, on cherche à reprogrammer le cerveau de façon à normaliser le neurotag de la douleur ainsi que la représentation sensori-motrice de la partie du corps atteinte, au niveau du cortex somatosensoriel (S1) et du cortex moteur primaire (M1).
L’imagerie motrice graduée =
Méthode …
Rôle actif ….
Méthode hiérarchisée
Rôle actif du patient et du clinicien
Objectifs de l’IMG (3)
Réduction de la douleur
Amélioration du mouvement et de la fonction
Retour aux activités quotidiennes
Suivi
Afin d’assurer un meilleur suivi de la progression de vos patients et une meilleure adhérence au traitement au fil des différentes étapes, je vous suggère de leur donner un journal de bord qu’ils devront compléter
Permet de documenter l’impact de ce que je donne : douleur provoqué par les exercices, moment de la journée
Voir si le patient fait bien ses exercices
Procédure de l’IMG - Gradation
Principe de gradation (du moins menaçant, moins susceptible de provoquer la douleur) :
Observer un mouvement : cortex prémoteur
Imagination de mouvement : cortex moteur primaire (même endroit dans le cerveau que quand on fait le mouvement, mais moins demandant pour le cerveau de l’imaginer)
Performer le mouvement
Phases IMG
- Observation de mouvements
- Discrimination gauche / droite
- Imagination explicite de mouvements
- Thérapie miroir
Phase 1 : Discrimination gauche / droite (3)
Première étape de l’IMG : Permet de se positionner par rapport au degré de sévérité de douleur chez le patient
Présentation d’images illustrant la partie du corps atteinte. Le patient doit trouver le plus rapidement s’il s’agit d’un membre gauche ou droit
Si cet exercice augmente rapidement la douleur, se référer à l’étape 0 « Observation de mouvements »