Initiation à Linux: le bois dur Flashcards
(20 cards)
Quels sont les systèmes de gestion de fichiers et de partitionnement sous Linux?
Les systèmes de fichiers les plus courant sous Linux sont :
- Le système extfs
- ext2 -ext3 -ext4 -ReiserFS
- En amont, linux utilise comme système de partitionnement les systèmes MBR ou EFI.
- Il propose également un système particulier nommé LVM (Logical Volume Manager).
Comment est constituée l’arborescence du disque sous Linux?
- Le point le plus élevé de l’arborescence du disque est la racine « / », c’est à partir de ce point central que se constitue le reste de l’arborescence.
- Les sous-dossiers sont raccordés à / et peuvent être représentés comme les branches d’un arbre accrochées au tronc.
Quels sont les dossiers et fichiers importants sous Linux?
- Les fichiers stockés dans /dev sont les points d’accès préparés par le système pour accéder aux périphériques. Le montage va réaliser une correspondance de ces fichiers spéciaux vers leur répertoire “point de montage”.
- Les fichiers stockés dans /etc sont utilisés par paramétrer le système et les applications au niveau global.
- Les fichiers stockés dans /proc contiennent des informations sur différentes parties du système ou du matériel.
- Les dossiers /mnt et /media servent de points de montage par défaut aux supports connectés.
- Les fichiers contenus dans le dossier /home appartiennent aux utilisateurs
- Les fichiers contenus dans le dossier /root appartiennent au superutilisateur/administrateur.
- Les dossiers et fichiers dont le nom est précédé par un point sont masqués à l’utilisateur.
Quels sont les dossiers importants sous Linux?
- Dossiers bin et /usr/bin : commandes binaires utilisables par les utilisateurs –Dossiers sbin et /usr/sbin : commandes binaires réservées à root
- /dev : contient les informations des périphériques
- /home : contient les comptes utilisateurs
- /root : contient le compte de l’utilisateur root
- /etc : contient les fichiers de paramétrage
- /var/log : contient les journaux de logs système
- /proc : contient des informations liées aux processus
- Dossiers /mnt et /media : emplacement par défaut dévolus au montage des périphériques de stockage.
Quels sont les 3 types d’utilisateurs pouvant être présents sous Linux?
Différents utilisateurs peuvent être présents sur un système Linux/Unix, il est possible de différencier trois types d’utilisateurs :
- Les comptes « systèmes » : destinés au fonctionnement du système d’exploitation proprement dit, on y retrouve par exemple le compte « SMB ou SAMBA » utilisé pour gérer les partages et le voisinage réseau.
- Les comptes « utilisateurs » : généralement situés dans un dossier « /home » , il s’agit des comptes des différents utilisateurs de la machine.
- LE compte « ROOT » : il s’agit du compte du super-administrateur (le dieu de la machine), il est généralement stocké dans un dossier « /root ». Il s’agit du seul compte à avoir un accès complet au système.
Sous quelles différentes versions les droits utilisateurs peuvent-elles apparaître?
La version graphique, la version texte et la version mathématique également notation octale.
Quelle est la commande permettant d’appliquer les droits aux dossiers/fichiers?
chmod
A quoi sert le fichier /etc/passwd?
Il servait auparavant à stocker les mots de passe, mais permet de voir maintenant les comptes et les groupes.
A quoi sert le fichier /etc/group?
A donner les informations sur les groupes présents
A quoi sert le fichier /etc/shadow?
Ce fichier sert à stocker les valeurs hash MD5 des mots de passe des comptes utilisateurs.
Il peut être attaqué en brute force par des outils tels que john the ripper.
Quels sont les identifiants des utilisateurs?
- Le compte root est le seul compte dont l’Identifiant est 0:0 (compte et groupe)
- Par opposition aux autres comptes utilisateurs qui commencent à partir de 1000
- Si un autre compte que le root dispose d’un UID à 0 ce compte dispose des mêmes droits que le root.
Comment fonctionne la gestion des disques IDE ( ATA ou PATA) sous Linux?
-Pour bien comprendre les points de montages, il faut d’abord comprendre comment Linux gère les supports de stockages qui lui sont connectés.
Ces informations sont stockées dans le dossier /dev Une carte mère standard comporte 2 ports IDE permettant de brancher 2 nappes, soit 4 périphériques (2 par nappe).
Chaque périphérique est configuré sur son port par des jumpers positionnés sur la partie arrière.
Sur chaque nappe on trouve un maitre et un esclave (déterminé par la position des jumpers).
La norme ATAPI décrit la possibilité de connecter 2 périphériques à un connecteur IDE.
-1er controleur IDE
-Maitre = /dev/hda
-Esclave = /dev/hdb
-2ème controleur IDE
-Maitre = /dev/hdc
-Esclave = /dev/hdd
Ces trois lettres désigne la position d’un disque IDE au sein de la machine dans la dénomination Linux standard. Cette norme est invariable sur toutes les distributions l’utilisant. Elles sont généralement suivie d’un chiffre indiquant le numéro de la partition. Les partitions étendues ont leur propre numéro de partition. L’attribution est immuable, ainsi, l’esclave primaire s’appellera hdb, même si aucun maître n’est présent.
Comment fonctionne la gestion des disques USB/SATA/SCSI sous Linux?
-Alors que l’IDE permet de connecter 2 périphériques à un port du contrôleur IDE, soit un total de 4 périphériques sur les deux ports généralement disponibles.
-Le SATA ne permet de connecter qu’un périphérique à chaque connecteur présent sur la carte mère (d’où la présence d’un nombre plus conséquent de connecteurs disponibles).
-Concernant les disque USB/SATA/SCSI, une norme de nommage différente s’applique.
-Les périphériques sont nommés :
-/dev/sd
-Suivi de la lettre de lecteur dans l’ordre de reconnaissance par le système (généralement sda est le disque interne de la machine et ledisque d’amorcage)
Suivi du numéro de la partition.
Exemple : /dev/sda3 : 3ème partition du premier disque USB/SATA/SCSI détecté
Ce nommage est utilisé par toutes les distributions actuelles y compris pour les disques IDE.
Concernant les disques SATA, USB, SCSI, l’attribution de la lettre de périphérique est basée sur l’ordre de détection du matériel par la carte mère.
L ’ensemble forme une chaine.
Le préfixe de nommage est sd
L’attribution de la lettre se fait de façon dynamique lors de la détection du périphérique.
Qu’est ce que la partition de swap?
Une partition particulière doit également être créée lors de l’installation du système, la partition de swap.
Cette partition joue le même rôle que le fichier d’échange sous windows, sauf qu’en l’occurrence, linux n’utilise par un fichier, mais une partition complète dédiée à cet usage. Elle joue de rôle d’extension de la mémoire système utilisable, le système peut y stocker toutes les informations dont il n’a pas besoin immédiatement pour faire de la place dans la mémoire physique (barrettes) plus rapide.
Cette partition aura également un identifiant /dev/(hd|sd)x (petite regex en passant ;-))
Elle n’utilise pas de système de fichier conventionnel
Elle n’utilise pas de point de montage
Qu’est ce qu’un point de montage?
En informatique, un point de montage est un répertoire à partir duquel sont accessibles les données se trouvant sous forme d’un système de fichiers sur une partition de disque dur ou un périphérique. Plus simplement, c’est le dossier qui permet d’accéder au contenu d’un disque dur, clé USB, lecteur DVD, ou autre périphérique de stockage.
La notion de point de montage apparaît surtout dans les systèmes Unix/Linux : en effet, dans un système Windows, les périphériques de stockage de données et les partitions sont affichés comme des lecteurs indépendants en haut de leur propre arborescence.
Sous Unix/Linux, en revanche, ils sont inclus dans l’arborescence, car Unix/Linux traite aussi les partitions et périphériques de stockage comme des fichiers.
Les points de montages vont « connecter » des partitions ou des supports externes à des sous-dossiers découlant de la racine.
-Sous Windows, on accédera aux données de manière séparée :
C: : partition système du disque dur ;
D: : partition utilisateur du disque dur ;
A: : disquette (accès-type : A:\chemin\fichier).
Sous linux, l’accès se fera à partir de la racine / :
/ : première partition système du disque dur ;
/home : partition utilisateur du disque dur ;
/mnt/floppy : disquette (accès-type : /mnt/floppy/chemin/fichier).
Quelles sont les conventions et les normes en matière de montage sous Linux?
Par convention, les opérations de montage sont effectuées dans le répertoire /mnt, l’usage du répertoire /media est apparu par la suite, principalement sur des distributions telles que l’ubuntu.
Ces dossiers ont un rôle quelque peu différent, notamment avec les opérations de montages automatiques.
/mnt : est principalement utilisé pour des montages « en dur » tels que des disques internes devant être montés en point fixe. Il est nécessaire de créer les dossiers de montages.
/media : est principalement utilisé pour des montages « dynamiques », tels que disques durs externes, clefs USB, cartes mémoire. Les dossiers sont créés automatiquement par le daemon gérant le montage automatique.
Quels sont les fichiers intéressants sous Linux?
- Le fichier /etc/fstab: détermine les partitions disponibles au démarrage du système et leur utilisation
- Le fichier /etc/mtab: liste les systèmes de fichiers actuellement montés ainsi que leurs options d’initialisation
- Le fichier /home//.bash_history: retrouve les dernières commandes tapées dans une console
Citez les deux séquences de démarrage possibles d’un Linux?
Lilo (l’ancien) et Grub (l’actuel), sont des chargeurs de séquence de démarrage, ils connaissent l’emplacement du/des noyaux linux destinés à amorcer le système.
Ils permettent donc de choisir sur quel noyau ou OS on désire démarrer.
Pour permettre un bon fonctionnement en dual-boot, linux doit être le dernier OS à être installé, les autres OS ayant une forte tendance (principalement Microsoft) à écraser Lilo/Grub lors de leur installation.
Quels sont les runlevels ou niveaux d’exécution lors de la séquence de démarrage d’un Linux?
Les niveaux d’exécution sont au nombre de 7
• 0 = extinction du système
• 1 = mode single user (utilisateur seul)
• 2 =
• 3 = système opérationnel sans interface graphique
• 4 =
• 5 = système opérationnel avec interface graphique
• 6 = redémarrage du système
Les niveaux 2 et 4 n’ont semble t’il pas de rôle normé et peuvent être utilisés pour configurer des modes de démarrage personnalisés. Sur certaines distributions ils peuvent correspondre au mode multi-utilisateurs.
A quoi correspond le fichier /etc/inittab lors de la séquence de démarrage d’un Linux?
Le contenu du fichier /etc/inittab détermine quelle action est à prendre à chaque niveau et spécifie également le niveau par défaut.
Sur les ubuntu l’information sur le runlevel utilisé par défaut est stocké dans le fichier /etc/init/rc-sysinit.conf sous la clef