Interventions Flashcards

(308 cards)

1
Q

Quels sont les CONTEXTE DE PRATIQUE EN GÉRIATRIE

A

Centre hospitalier
Urgence
GMF
CLSC
CHSLD
Centre de réadaptation (URFI, UTRF, hôpital de jour..)
Clinique privée

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2
Q

Vrai ou faux. La dysphagie peut être latente chez plusieurs personnes âgées dites « fragiles ».

A

Vrai

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3
Q

Vrai ou faux. Les demandes de consultation pour l’évaluation de la déglutition sont en baisse importante pour la clientèle âgée.

A

Faux. Augmentation

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4
Q

Quels sont les ASPECTs ÉTHIQUE EN ALIMENTATION à considérer

A

Choix du client et/ou du répondant
Motivation du client et intérêt
Sévérité du diagnostic, des atteintes
Pronostic, Niveau de soins
Risques vs sécurité
Disponibilité des soignants ou aidants naturels

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5
Q

Signes de DÉGLUTITION ET VIEILLISSEMENT NORMAL

A

Changements anatomiques et physiologiques affectant le mécanisme de déglutition
Changements sensoriels (perte de goût, sucrée plus plus)
Hygiène bucco-dentaire
Modification de la masse musculaire et fonction musculaire (langue, lèvres, voile, larynx, poumons)
Ossification des cartilages thyroïde et cricoïde
Perte d’élasticité des tissus pulmonaires.
↓ capacité respiratoire
↑ temps de déglutition et d’alimentation
↓fréquence de déglutition vs jeunes adultes
Impact des prothèses dentaires

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6
Q

VIEILLISSEMENT NORMAL : phase orale

A

↓perception goût et odorat
↓amplitude de mvt et de la force linguale
↓ efficacité masticatoire
↑ temps oral
↑stases post-déglutition

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7
Q

VIEILLISSEMENT NORMAL : phase pharyngée

A

délai dans l’amorce du réflexe de déglutition
↑résidus pharyngés post-déglutition
↓ excursion laryngée
↓ sensation pharygno-laryngée

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8
Q

VIEILLISSEMENT NORMAL : phase oesophagienne

A

↓ vitesse de transir
↓ efficacité de vidange de l’oesophage

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9
Q

qu’est-ce que la PRESBYPHAGIE

A

Changements typiques du mécanisme de déglutition dans le vieillissement normal
Ralentissement global du processus de déglutition qui affecte toutes les phases de la déglutition

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10
Q

Comment se manifeste la presbyphagie

A

Par une sarcopénie et des changements a/n sensorimoteur (efficacité et précision) qui amène:
◦ ↓ « tempo », ↓ fluidité des mouvements
◦ ↓ force des structures impliquées à la déglutition.

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11
Q

Prévalence de la dysphagie chez les 65 et +

A

10 à 20%

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12
Q

La dysphagie peut être latente chez plusieurs personnes âgées dites « fragiles » et est associé à quoi ?

A

associée à une ↑ du niveau de dépendance fonctionnelle, d’institutionnalisation et de mortalité.

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13
Q

Quel est le % chez les personnes âgées vivant dans la communauté présentent une dysphagie non identifiée?

A

15 à 40 % présentent une dysphagie non identifiée

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14
Q

Qu’est ce qui peut mener à des risques de complications qui précipiteront notamment la malnutrition, la fragilité et la sarcopénie

A

De personne âgés qui ne rapporteront pas des symptômes liés à des difficultés de déglutition

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15
Q

Qu’est ce que la DYSPHAGIE SARCOPÉNIQUE

A

Déclin progressif lié à l’âge de la masse et force musculaire et peut être accentué par hospitalisation (déconditionnement)
◦ ↓ activité physique/mobilisations
◦ Détérioration de l’état nutritionnel
◦ Restriction de l’alimentation per os (↓ opportunités de déglutition)

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16
Q

Une diminution de l’autonomie fonctionnelle augmente quel risque?

A

Augmentation des risques de dysphagie

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16
Q

Un risque de la diminution de l’autonomie fonctionnelle

A

Augmentation des risques de dysphagie

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17
Q

Quel est la 2ème cause de décès évitable dans les établissements de soins aux personnes âgées

A

L’étouffement alimentaire

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18
Q

Les personnes âgées de plus de 65 ans présentent un risque combien de fois plus grand d’étouffement vs. enfant?

A

7 fois plus grand

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19
Q

Quels sont les facteurs de risque liés à l’étouffement alimentaire ?

A

Les caractéristiques des aliments, de la personne (dont les incapacités) et de son environnement

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20
Q

Quels sont les Caractéristiques des aliments qui augmentent les facteurs de risque?

A

oLes aliments fibreux, durs, fermes, filandreux, caoutchouteux, secs, collants, friables, croquants ou dont la forme est telle qu’ils peuvent obstruer les voies respiratoires (rond/long) amènent un risque d’étouffement (ex: viande, pain, sandwiches, rôtie…).
oCes aliments partagent une caractéristique commune au regard de la structure fibreuse complexe qui se défait le plus efficacement à l’aide d’une mastication rotative.

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21
Q

Quels sont les facteurs de risques associés à la personne?

A

õDentition inadéquate, fatigue, difficulté de contrôle postural et de positionnement, difficultés cognitives et comportementales
õL’étouffement survient généralement chez des personnes ayant des difficultés liées à la déglutition - L’occurrence des conditions affectant la déglutition étant plus grande chez la population âgée, cela explique que le risque d’étouffement alimentaire chez les P.A. soit plus élevé que dans la population générale.
õPlusieurs conditions se manifestent par la présence d’incapacités sensorimotrices, cognitives, affectives et/ou comportementales

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22
Q

Quels sont les deux maladies les plus fortement associées aux causes de décès par étouffement alimentaire chez la clientèle âgée

A

La maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer

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23
Q

Quels sont les facteurs de risques associés à l’environnement

A

õLe besoin de supervision est un facteur augmentant le risque d’étouffement alimentaire
õLa littérature évoque qu’on ne peut supposer que le personnel infirmier ou les soignants couperont spontanément l’aliment à la taille requise pour assurer la sécurité de la déglutition

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24
Clientèle- TNC majeur -Symptôme
Troubles perceptivocognitifs importants Perte du contrôle cognitif de la déglutition Perte d’autonomie à l’alimentation Processus de déglutition ralenti et prolongé Difficultés à s’alimenter de façon autonome Apparition de réflexes primitifs (stade avancé) Perte d’appétit: Perte de poids « inexpliquée » Polypharmacie
25
Clientèle- TNC majeur - Les troubles de déglutition dépendent
o Type de TNC o Sévérité
26
prévalence de la dysphagie- TNC majeur
oJusqu’à 70 % de la clientèle à un stade avancé
27
Maladie d’Alzheimer - symptôme
Présence de dysphagie à tous les stades de la maladie. Ralentissement global du processus de déglutition (phase orale et pharyngée) Déficits plus marqués de l’aspect sensoriel de la déglutition Perte des habiletés fonctionnelles permettant de s’alimenter de façon indépendante
28
principale cause de décès - maladie d'Alzheimer
Pneumonie d’aspiration
29
TNC fronto-temporale - symptôme
Hyperoralité, compulsion alimentaire et aspiration liés à l’aspect comportemental de l’alimentation Tendance à manger rapidement et compulsivement Choix inadéquats Tendance à prendre de grosses bouchées Écoulement précoce de nourriture vers le pharynx durant la mastication Résidus pharyngés
30
que signifie l'apparition de dysphagie - TNC fronto-temporale
signale une progression de la DFT vers le tronc cérébral.
31
TNC d’origine vasculaire - Symptôme
Déficits plus marqués de l’aspect moteur de la déglutition Déficits de la mastication et de la formation du bolus ↓ amplitude de mouvement hyolaryngé et de l’inversion de l’épiglotte Fréquence d’aspirations silencieuses plus élevée que chez les personnes atteintes de MA. Considérer également les séquelles d’AVC sur la capacité à s’alimenter
32
TNC à corps de Lewy- Symptôme
Difficulté comparable entre DCL et Parkinson Pharyngée >>> orale ◦ Haut facteur de risque de décès par pneumonie aspiration Difficulté à avaler les solides significativement plus élevée que chez les personnes atteintes de MA. Diminution de l’appétit plus marqué que chez les personnes atteintes de MA. Apraxie motrice liée à des symptômes extrapyramidaux. Dysphagie à préciser avec VF car peu de symptômes rapportés (32%) vs réalité (92%)
33
Prédicteurs de dysphagie- Parkinson
Réflexe de toux Bavement/sialorrhée (mauvaise déglutition) Perte de poids ou IMC < 20 TNC
34
Complications- Parkinson
oAtteinte qualité de vie oPrise de Rx difficile (effet sur autonomie globale) oDénutrition, déshydratation oAspiration et pneumonie d’aspiration --> 1ère cause décès
35
Déglutition et Parkinson- Symptôme Phase orale:
oTremblements de la langue, du voile o « pompage lingual » répétitif * oRésidus oraux oDéglutition fractionnée
36
Déglutition et Parkinson- Symptôme Phase pharyngée:
oRésidus valléculaires* >> sinus piriformes o↓ élévation laryngée* o↓ rythme déglutition spontanée (48/h vs 71/h) oAspiration
37
Déglutition et Parkinson- Symptôme Phase oesophagienne
oDélai transport oesophagien oStases oDysfonction segment pharyngoeosophagien (déficit sensoriel)
38
Déglutition et Parkinson- symptôme les plus fréquents
« pompage lingual » répétitif Résidus valléculaires* >> sinus piriformes ↓ élévation laryngée
39
Parkinson-Intervention
Pharmacologie Doit être individualisé Peu d’évidence Pistes: - EMST (expiratory swallowing therapy) - VAST (video-assisted swallowing therapy) - Techniques compensatoires (ex: déglutition forcée, doubles déglutitions, flexion antérieure de la tête) - Aides techniques (ex: Ustensiles, gobelet, etc.) - Modifier texture/consistance (↑ input sensoriel) - Plusieurs petits repas dans la journée - Plan d’intervention à revoir dans le temps
40
Syndromes parkinsoniens atypiques
Atrophie multisystème (AMS) Paralysie supranucléaire progressive (PSP) Dégénérescence corticobasale
41
Quels sont les Prérequis à l’alimentation orale
Stabilité médicale vs soins aigus Fonctions neuro Capacité de déglutition volontaire Fonctions pulmonaires Gestion des sécrétions et salive Intégrité et fonctionnalité du système digestif Fatigabilité
42
Quels sont les facteurs de risque de pneumonie d’aspiration
Troubles cognitifs Delirium Présence de dysphagie Perte d'autonomie fonctionnelle (dépendance au transfert) Âge avancé Polypharmacie MPOC Tabagisme Alcool
43
Quels sont les trois facteurs les plus importants de pneumonie d’aspiration
Dépendance à l'alimentation Dépendance aux soins bucco-dentaires Présence de carie dentaire
44
Quels sont les techniques d’alimentation
Niveau d’assistance à l’alimentation. 1.Stimulation « sociale » et encouragement (manger avec d’autres gens + encourageant) 2.Indices non-verbaux (disposition du plateau pour faciliter l’accès, ouverture des contenants, viande coupée, etc.) 3.Indices verbaux (Voulez-vous goûter à la soupe?) 4.Guidance physique (assister la personne pour tenir sa tasse, son ustensile) 5. Assistance physique complète (la personne est alimentée par autrui).
45
Combien de temps en moyenne une personne âgée à besoin d'assistance au repas
En moyenne 35-40 minutes d’assistance du personnel pour permettre une prise d’apports orale adéquate.
46
Quels sont les aspect relationnel et approche de l’aidant en alimentation
Viser la « normalisation » entourant le repas Assurer une relation de confiance: attention au roulement de personnel… Favoriser un contact visuel, de proximité Être sensible aux signes de fatigue ou d’inconfort Ne jamais « forcer », mais plutôt encourager, féliciter, stimuler…. Respect du rythme et de la vitesse d’alimentation
47
Quels sont les façons de modifier l’activité de s’alimenter
Une bouchée à la fois (quantité à préciser) Ustensile ou « finger food » Valider la pertinence d’alterner solide-liquide Plat par plat Sécurité avec les boissons chaudes (manipulation) Aides techniques
48
Qu'est- ce que l'approche Montessori
Entraînement à l’alimentation: - Coordination œil-main - Utilisation de la cuillère (cuillerée) - Verser - Presser - Manipuler - Catégorisation (comestible vs noncomestible
49
Que vise les interventions « Montessori "
la pratique d’habiletés procédurales
50
Quels sont les techniques et stratégies Pour une déglutition retardée:
Favoriser une prise d’aliments chauds ou froids, et non tiède (se rapprochant de la température corporelle Utiliser un ustensile bien refroidi dans de l’eau glacée si le réflexe de déglutition est difficile à déclencher. Placer le doigt sous le menton à la base de langue, bouger le doigt vers le haut pour faciliter le mouvement de la langue. « Dry swallow »
51
Quels sont les techniques et stratégies Pour favoriser l’ouverture de la bouche:
Appuyer légèrement sur la lèvre inférieure à l'aide d'une cuillère. Appliquer une légère pression sur le menton à l'aide d'un doigt, tout en demandant à la personne d'ouvrir la bouche. Frotter le muscle digastrique Stimuler autour de la bouche avec une cuillère très froide
52
Recommandations usuelles AVANT le repas
Planifier une période de repos avant le repas. Environnement : chambre, salle à manger Positionnement : ex :Installer l’usager à 90° pour les repas / collations : fauteuil / lit Limiter les stimulations distrayantes. Procéder à l’hygiène buccale (dents, langue, prothèses dentaires). Doit porter ses prothèses dentaires, verres correcteurs et appareils auditifs pour manger. Préparer les aides techniques, ustensiles, vaisselle Préparer le plateau. Épaissir tous les liquides selon la consistance demandée.
53
Qu'est-ce qui est important d'adapté?
L'environnement
54
Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement
S’alimente : Seul / avec aide physique / avec aide verbale/ supervision Emplacement de l’intervenant :_Côté dominant Faire pencher la tête vers l’avant pour avaler. Faire tourner la tête à ______ pour avaler. (dans les cas d’AVC) Veiller à ne pas parler ou rire en mangeant ou en buvant (suspendre l’alimentation le cas échéant). Alimenter / nourrir lentement. Écraser les médicaments (valider la possibilité) Faire prendre les médicaments avec de la purée. Noter la fatigabilité à l’alimentation / repas
55
Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement- Mise en bouche
Présenter un plat à la fois Ça serait de placer les aliments dans les champs visuels ________ Placez la nourriture dans la bouche à *gauche *droite Stimuler à avaler avant de donner une autre bouchée. Stratégie à employer:______________Boire avec une paille. / Ne jamais boire avec une paille. Ne jamais boire en mangeant. Prendre des bouchées * petites / * moyennes. Bien mastiquer.
56
Recommandations usuelles PENDANT le repas - Posture et comportement- Post-déglutition
Boire après chaque bouchée. Vérifier s’il reste des résidus d’aliments dans la bouche avant de donner une autre bouchée. Vérifier s’il reste des résidus d’aliments dans la bouche au cours du repas et à la toute fin. Stimuler à avaler à ___ reprises après chaque bouchée. Faire dérhumer après chaque bouchée. Faire tousser entre chaque bouchée.
57
Recommandations usuelles APRÈS le repas
Noter les apports alimentaires consommés (bilan alimentaire). Mettre la tête du lit à 30° minimum pour les périodes de repos. Rester assis au moins ___ minutes après chaque repas. Vérifier s’il reste des résidus dans la bouche. Hygiène buccale rigoureuse après chaque repas (incluant la langue).
58
Hygiène buccale Facteur de risque d’une pneumonie d’aspiration - Causes de modifications à la flore bactérienne en bouche:
Condition médicale sous-jacente Inactivité Malnutrition Quantité réduite de salive Xérostomie (↑ concentration de bactéries)
59
Fonction des glandes salivaires
Sécrétion continuelle de salive pour humecter la muqueuse buccale En présence de nourriture, la sécrétion augmente pour lubrifier les aliments et amorcer leur dégradation
60
Quelles sont les 3 paires de glandes salivaires
Glandes sublinguale (10%) Glande sous-mandibulaire (65%) Glande parotide (25%)
61
Fonctions de salive Digestive:
Manipulation « mécanique » (mastication, formation du bolus, déglutition) Dégradation chimique des aliments
62
Fonctions de salive- Protective:
Nettoyage et lubrification des structures Dilution des aliments chauds, froids ou épicés, Maintien du pH salivaire (autour de 7,0) Maintien de l’intégrité dentaire Action antibactérienne
63
Quels sont les Impacts d’une mauvaise hygiène buccale
Esthétisme – apparence - odeur -- Diminution de l’estime de soi qui peut limiter les contacts sociaux Augmentation des caries, saignement, infection, douleur Difficulté de déglutition, mastication ad restrictions de textures
64
Quels sont les impacts de Xérostomie
Inconfort, ad sensation étouffement Irritation bouche; ex muguet (candidose) Déshydratation Diminution de la santé buccale Réveil nocturne Difficulté à mastiquer, avaler, dégager cordes vocales Salive visqueuse: Peut augmenter le risque d’aspiration par adhésion des aliments à la salive
65
Intervention pour Xérostomie
Favoriser une bonne hygiène buccale Augmenter le flot salivaire Si résulte de mdx; discuter avec équipe médicale Selon les habiletés de déglutition: ◦ Aliments durs à basse calories; céleri, carotte, gomme ou pastille sans sucre ◦ Augmenter l’apport liquidien; boire plus souvent de petites quantités Rendre l’eau disponible et accessible; attention à la capacité motrice pour accéder
66
Obstacles à la Santé bucco-dentaire en CHSLD
- Formation du personnel soignant intérêt diminué âgisme - incapacités fonctionnelles : Déficits moteurs, déficits visuels, déficits cognitifs et perceptuels, troubles de comportements
67
La Santé bucco-dentaire en CHSLD- La réalité
-> TNCM= appauvrissement de l'hygiène buccale ->63,4% des aînés sont complètement édentés ->prothèse dentaires:moyenne de 12,5 ans ->1/5 éprouve des ennuis ou douleurs avec prothèse dentaires ->57,3 % des aînés ont - de 4 paires de dents antagonistes -> carie dentaire: 44-76% -> Gingivite: 66-74%
68
Interventions ergothérapie pour l'hygiène buccale
L’ergothérapeute interviendra afin d’assurer des soins de bouche sécuritaire et prévenir une pneumonie d’aspiration. * Entraînement à la tâche (ex: suite à AVC) * Déterminer de la méthode de soins de bouche en fonction des capacités fonctionnelles du client. ->Positionnement de la personne/proche/soignant ->Environnement où les soins doivent avoir lieu ->Séquence/étapes de la tâche ( ex: activité préparatoire?) ->Équipements à utiliser (ex: aides techniques, brosses à dent, dentifrice, rince-bouche en accord avec md) ->Techniques et stratégies à privilégier (indices visuels, verbal, proprioceptifs, technique de déglutition, renforcement, etc.) ->Niveau d’assistance ->Fréquence quotidienne
69
Que permettent les soins buccaux ?
↑ réflexe de déglutition ↑ réflexe de toux ↓ risque de pneumonie d’aspiration
70
Que signifie une diminution des habiletés de rinçage de la bouche
Présence de dysphagie
71
Adapter le matériel pour hygiène dentaire- comment modifier la brosse à dents
Le manche de la brosse à dents peut être modifié en fonction de 3 facteurs : 1.La longueur 2.La grosseur (ou le diamètre) 3.L’orientation du manche.
72
Interventions pour le Nettoyage de la langue
Utilisation: On saisit la pointe de la langue entre pouce et index ou on sort la langue et on passe le racloir à langue d’arrière en avant. Option: produits commerciaux ou cuillère en plastique inversée Certains modèles sont vendus via matériel pour soins dentaires
73
identifier les Substitut de brosse à dents
Toothette: utiliser en milieu hospitalier, peu recommandé par dentistes, peu efficace Débarbouillette ou gaz 4 x 4 mouillée avec eau ou NaCl ou gargarisme maison «Ouvre-bouche»: (Open-Wide-Mouth-Rests): Sert à garder la bouche ouverte pendant les soins Modèle commerciale ou manche de la brosse à dents
74
Les interventions d'hygiène buccale pour la clientèle avec TNC
Privilégier de faire les soins dans un milieu connu et familier comme la salle de bain (items à proximité) Il peut être pertinent de remettre au client une débarbouillette ou balle molle qu’il pourra presser durant le soin (diversion) Adapter l’environnement (lumière, musique douce, calme) Si plus d’une personne donne les soins, favoriser qu’une personne parle durant le soin buccal. Deux brosses à dent peuvent être utiliser en même temps pour raccourcir le temps des soins.
75
Qu'est-ce qui est cruciale lors d'interventions en gériatrie
Une communication claire et précise avec le personnel soignant
76
Quel est le rôle de l'ergo en alimentation en gériatrie
L’ergothérapeute détient un rôle d’expert et se doit d’éduquer les équipes de soins /proches aidants sur les troubles de déglutition et les difficultés d’alimentation vu les préjudices associés.
77
Impact des atteintes neurologique niveau Cortical
moteur: intention initiation la programmation exécution sensoriel: reconnaissance conscience réglage moteur
78
Impact des atteintes neurologique niveau sous cortical (ganglion de la base)
moteur: initiation raffinement inhibition sensoriel: Conscience Réglage moteur Conduit sensoriel Réflexes
79
Impact des atteintes neurologique niveau tronc cérébral
Moteur Boîte de jonction: - motoneurone supérieur/motoneurone inférieur - "Centres" moteurs/sensoriels - avaler - respiration - cœur sensoriel: - réflexes - conduit sensoriel
80
Impact des atteintes neurologique niveau cervelet
Moteur: raffinement inhibition sensoriel: raffinement
81
Impact des atteintes neurologique niveau nerfs périphérique
Moteur: neurone moteur inférieur conduire le mouvement sensoriel: conduit sensoriel
82
Impact des atteintes neurologique niveau muscles et récepteurs sensoriel
moteur: Effect du mouvement sensoriel: réception des sensations
83
Quels sont les fonction du tronc cérébral
déglutition et respiration
84
Fonction du motoneurone supérieur
Il est le boss, il décide
85
Fonction du motoneurone inférieur
il fait l'action dicté par le supérieur
86
Un AVC du tronc cérébral mène à haut risque de quoi ?
Dysphagie
87
Prévalence de dysphagie chez l’AVC aigu
29-80% o Varie selon le site
88
Quel est le % d'amélioration de dysphagie post AVC
Amélioration rapide chez 50-90 % des cas o 11-50 % présenteront une persistance de dysphagie après 6 mois
89
quel est le % de gens présentant de l'aspiration post AVC?
50 % présentent de l’aspiration o 2-66 %présenteront aspiration silencieuse
90
La dysphagie augmente le risque de quel maladie ?
Dysphagie ↑ le risque de développer une pneumonie d’aspiration
91
quel est la première cause de décès poste AVC ?
35% développent une **pneumonie d’aspiration**(augmentation toux difficulté respiratoire donc diminution oxygénation donc augmentation atteinte nerveuse
92
Quels sont les type d'AVC
Hémisphérique 39-40 % Mixte: 41-55 % Tronc cérébral: 40-80 % Autres: o Atteinte cérébelleuse (Crary, 2016)(trouble équilibre, ataxie, difficulté de coordination ) :  Structure à proximité du tronc cérébral **  Rôle peu compris dans la déglutition  Signes cliniques; * Ataxie, tremblement d’intention, hypotonie
93
Quelles sont les atteintes pariétale post AVC ?
oHéminégligence oNe perçoit pas la nourriture dans la partie de sa bouche, trouble perceptuel oPas besoin de déglutir, je ne sens rien
94
Qu'est- ce qui augmente la sévérité de la dysphagie (en AVC)
AVC bilatéraux
95
Dans quel hémisphère cérébraux les fonctions motrices de la déglutition sont-elles représentées ?
2 hémisphères cérébraux.
96
Si atteinte à l’hémisphère dominant, qu'est-ce qui est disponible pour faciliter la récupération?
un « backup » est disponible pour faciliter la récupération
97
Qu'est-ce qui apparait avec le temps post-AVC
Une forme de « plasticité corticale »
98
Qu'est-ce qui caractérise l'AVC hémisphérique?
Atteinte du contrôle moteur Incoordination des mouvements oraux Difficulté à initier déglutition salivaire (« dry swallow ») Retard de l’amorce phase pharyngée ↓ constriction pharyngée ↑ temps de transit pharyngé Aspiration (videofluoroscopie) (plus le temps de la phase pharyngé augmente, plus l’asipration augmente. Après 5 sec ca augmente beaucoup les risques.) Dysfonction segment pharyngoesophagien Troubles cognitifs
99
Qu'est-ce qui caractéristique l'AVC du tronc cérébral
Généralement, symptômes pires que l’AVC hémisphérique Déficits pharyngés oRetard/absence de la réponse pharyngée o↓ mouvement laryngé (=réduction ouverture et relaxation SOS) ↓ des phénomènes de protection des voies respiratoires o↓ contraction oro-pharyngée oIncoordination généralisée (incluant de la respiration)
100
AVC- Interventions « Traditionnelles » post-AVC selon l'approche de réadaptation
Exercices oro-pharyngés Stimulation sensori-motrice Stimulation tactile-thermale Techniques de déglutition
101
AVC- Interventions « Traditionnelles » post-AVC selon l'Approche compensatoire
Positionnement/Posture compensatoire Techniques de déglutition Modification des caractéristiques des aliments Modification de la façon de s’alimenter (assistance, consignes, aides techniques, etc.) Enseignement +++
102
Qu'est-ce qu'on priorise avant toute chose lors d'intervention en AVC
le contrôle postural avant toute chose
103
Qu'est ce que la Stimulation électrique Neuromusculaire (NMES)
Terme général pour englober toutes les techniques utilisant des stimulations électriques Nécessite des connaissances avancées en neurophysiologie et neuroanatomie Fait le plus souvent par les physiatres: 3/1h/semaine pour 10 sessions.
104
Sur quoi se base le choix des interventions en AVC
être basé sur l’évaluation complète en ergothérapie et l’essai des interventions pendant VFS.
105
Nommer des exemples d’intervention- AVC
Stimulation tactile-thermique: 4-5, 10- 15min/jour Objectif prévu: Faciliter la phase pharyngée Résultat obtenu: Effet immédiat mais temporaire *Donc bénéfique avant l’alimentation
106
Prévalence de dysphagie poste TCC
varie de 26 % à 70 %.
107
Ce qui augmente le risque d'aspiration post TCC
Selon la sévérité du TCC * Intubation et sa durée Trachéotomie Alimentation via TNG > gastrostomie
108
Après combien de temps il y a une amélioration post TCC
La majorité présente une amélioration dans les 3 premiers mois
109
Quels sont les problèmes les plus souvent notés post-TCC
Transit de la phase orale prolongé (87,5 %) Réflexe de déglutition retardé (87,5 %) Diminution du contrôle oral du bolus alimentaire (79%) Diminution de la rétraction linguale (61 %) Écoulement passif dans les vallécules et sinus pyriformes (62,5%) Paralysie unilatéral pharynx (24%) ** Les troubles cognitifs ont souvent un impact sur les difficultés de déglutition chez cette clientèle.**
110
Principe d'intervention essentiels post TCC
Favoriser l’alimentation autonome Hygiène orale, soins bucco-dentaires optimaux
111
Interventions post-TCC selon l'approche de réadaptation
ex: exercices oro-pharyngées, sensori-moteurs, adduction cordes vocales, stimulation tactilethermique, Shaker, etc.)
112
Interventions post-TCC selon l'Approche compensatoire
Positionnement Techniques de déglutition: Modification des caractéristiques des aliments Modification de la façon de s’alimenter: ex: - Petites gorgées de liquide à la fois - Déposer la cuillère sur la table avant chaque bouché - Aide technique: ex: RijeCup (contrôle qté volume)
113
Quel protocole peut être envisager (TCC)
le “Frazier water protocol”
114
Taux de dysphagie Sclérose en plaques
Dysphagie: prévalence: varie selon le stade Touche environ 50 % des patients
115
Atteinte alimentation SEP
Atteint tardivement la déglutition par problèmes de contrôle musculaire, fatigabilité, rigidité, akinésie. Diminution de l’autonomie à l’alimentation Reflexe de toux diminuer
116
Quels sont les problèmes de déglutition- SEP
- Xérostomie - ralentissement, diminution de la coordination et du contrôle du bolus en bouche - Retard amorce de a déglutition - diminution du mouvement laryngé -diminution MVT base de la langue (rétraction) - diminution de la contraction pharyngée
117
Intervention alimentation SEP
o Souvent 2 composantes au PI Exercices pour maintien/amélioration Stratégies compensatoires : Positionnement Stimuler la sensibilité orale avant la déglutition pour favoriser une déglutition plus efficace Techniques de déglutition Enseignement au client/proche (« conscience ») Modification de la tâche, de l’environnement
118
Quels sont les facteurs à considérer pour le choix des stratégies en SEP
: FATIGUE et COGNITION
119
Qu'est ce que les Syndromes parkinsoniens atypiques
Paralysie du regard vertical qui peut rendre l’alimentation difficile Rigidité axiale et instabilité posturale Dysarthrie Dysphagie: Phase pharyngée comparable au Parkinson.
120
Signes de dysphagie Syndromes parkinsoniens atypiques
Résidus valléculaires* >> sinus piriformes ↓ élévation laryngée* ↓ rythme déglutition spontanée Pénétration et aspiration
121
Syndromes parkinsoniens atypiques - principale cause de décès
Pneumonie d’aspiration
122
Qu'est-ce que la Paralysie supranucléaire progressive et les symptômes
õ Changement de la personnalité et de la cognition: o Symptômes lobe frontal: - Persévération - Difficultés à résoudre des problèmes - ↓ abstraction et autocritique Apathie (90% des cas) Dépression, anxiété Problèmes physiques, cognitifs et affectifs: impacts sur la capacité à s’alimenter.
123
Quelles sont les interventions en dysphagie - Paralysie supranucléaire progressive
Peu d’évidence Pistes: Optimiser l’hygiène buccale Ajustement du positionnement et hauteur de table selon rigidité axiale et paralysie du regard Favoriser flexion tête à l’alimentation Favoriser une texture plus tendre, molle, humide Ajuster quantité bouchée/gorgée Assurer que la nourriture est avalée avant de prendre une seconde bouchée Déglutition forcée Déposer l’ustensile avant de prendre une seconde bouchée (idem pour gorgée) Utiliser des aides techniques pour ↑ autonomie et sécurité
124
Quels sont les symptômes- Sclérose latérale amyotrophique
Faiblesse musculaire globale ET FATIGUE Dysphagie toujours présente, mais début variable selon la forme - Par dégénérescence des nerfs crâniens IX, X et XII Forme bulbaire débute par dysarthrie et dysphagie Atteintes respiratoires Changements cognitifs La plupart présentent des difficultés à maintenir une hygiène orale satisfaisante
125
Signes cliniques de dysphagie phase orale- SLA
difficulté à manipuler le bolus à cause de la diminution des mouvements linguaux Difficulté avec la contention postérieur du bolus qui cause écoulement passif et indique le début de dysphagie plus sévère insuffisance vélo-palatine --> reflux et/ou écoulement nasal
126
Signes cliniques de dysphagie phase pharyngée- SLA
diminution de élévation laryngée et fermeture voies respiratoire faiblesse contraction pharynx avec stases Transit pharyngé plus long Dysfonction du SOS aspiration avant/pendant/après déglutition
127
Signes de dysphagie - SLA
Écoulement nasal Toux occasionnel en buvant Toux occasionnel avec salive Dérhumage fréquent Voix mouillée Sensation de nourriture « prise » dans la gorge Dysphonie ou dysarthrie Capacité respiratoire/fatigabilité/endurance diminuent en parallèle Tendance à sous-estimer et peu signaler Indicateur: Perte de poids
128
Stratégies les plus recommandées en SLA étaient
Ajustement des consistances et textures Ajustement sensoriel : volume du bolus, Température, goût
129
Stratégies d'intervention compensatoires- SLA
Flexion de la tête Déglutition forcée Déglutitions multiples Porter attention sur chaque déglutition Prendre de petites bouchées Éviter de parler pendant l’alimentation Alterner liquide-solide
130
Myasthénie Grave % de dysphagie
15-40%
131
La présence de dysphagie et de dysarthrie dans la MG est une conséquence de?
de la faiblesse des muscles striés de la langue, des lèvres, de la mandibule, du voile du palais et du pharynx.
132
Qu'est-ce qui cause la diminution de l’habileté à déglutir- MG
Fatigabilité musculaire augmente au cours du repas et la journée
133
Symptômes de dysphagie phase orale- MG
Difficulté à former le bolus avec la langue. Mouvements de langue limités Surmastication Pression intra-orale réduite, accumulation de nourriture dans les sulci latéraux Transport du bolus lent Déglutition fractionnée Résidus à la base de la langue et du palais mou
134
Symptômes de dysphagie phase pharyngée- MG
Réflexe de déglutition retardé Fermeture incomplète du larynx Motilité de l’épiglotte réduite
135
Symptômes de dysphagie phase oesophagienne - MG
Altération de la motilité des segments oesophagiens composés de muscles lisses.
136
Interventions en dysphagie lors de Myasthénie Grave
Peu documenté Enseignement de techniques posturales et compensatoires Stratégies de gestion de l’énergie Fréquence des repas Ajustement des consistances et textures
137
Dystrophie musculaire de Duchenne- Fatigue de la musculature respiratoire, cardiaque et oropharyngée peut provoquer:
Difficulté à mastiquer et fragmentation du bolus Davantage de difficultés à la phases pharyngée Autant avec les solides que les liquides
138
Dystrophie musculaire de Duchenne- Conséquences:
Temps de repas prolongé Autonomie ↓ au repas Stases pharyngées Pénétration-aspiration (épisodes de toux ou expectorations souvent notés durant le repas)
139
DM Steinert; Atteinte
Muscles de la mastication SOS n’ouvre pas adéquatement Résidus aux sinus pyriformes débordent dans les voies respiratoires Tête et cou surtout
140
Dystrophie oculo-pharyngée- Atteinte
Dysfonction du muscle crico-pharyngé; - Le SOS n’ouvre pas complètement Suivi progressivement d’une faiblesse musculaire débutant par les ceintures
141
interventions- Dystrophie oculo-pharyngée
Intervention axée sur: oouverture du crico par enseignement d‘exercices pour maintenir la fonction oajustement des consistances et textures ochx (myotomie du crico)
142
Qu'est ce qui est importants de considéré- maladie d'origine neurologique
Toujours considérer la qualité de vie et les attentes de notre client et son entourage L’impact des atteintes neurologiques sur la déglutition et les habiletés fonctionnelles à l’alimentation
143
Prévalence des troubles reliés à l’alimentation et à la dysphagie en PED sont ?
10-25
144
% de dysphagie chez les enfants prématurés
40-70 %
145
% de dysphagie chez les enfants présentant un trouble de développement ou une déficience motrice cérébrale
70-80 %
146
Pourquoi le nouveau-né peut boire en décubitus dorsal ?
Structure très près l’une de l’autre (épiglotte et palais mou) Larynx plus haut donc protection, jusqu'à 4 mois
147
Différences anatomiques chez l'enfant
Présence de tissus adipeux sur les joues et la langue (langue peu mobile) - optimise le contact pour la compression et la succion - stabilise l’articulation temporo-mandibulaire (juste un plan de mouvement de la machoire) Mâchoire inférieure petite et rétractée Respiration nasale (d’avantage)
148
La déglutition chez le jeune enfant évoluera en fonction des changements anatomiques, lesquels?
La cavité orale devient plus grande Apparition oropharynx Musculature augmente Mâchoire avance Langue diminue Plus de mobilité Nouveau patron moteur
149
À quelle âge se produit les changement anatomique chez l'enfant ?
changement 4 mois
150
DÉVELOPPEMENT ORAL-MOTEUR- quand se produit l'apparition des réflexes oraux et de déglutition
Réflexe oraux dès 2 mois de gestation Le réflexe de déglutition est déjà présent et régule la quantité de liquide amniotique
151
L’enfant né à terme peut prendre des liquides de façon sécuritaire en raison :
des réflexes oraux : - fouissement (trouver la nourriture) - transverse de la langue - points cardinaux (ouvre la bouche par stimulation) - vomissement / toux (pour protégé les voix respiratoire, 1e quart antérieur de la langue) - déglutition - succion ( 2 à 5 mois) prise réflexe de liquide (succion non nutritive--> suce pour calmé le bb et succion nutritive--> pour manger) de la coordination de la succion, déglutition, respiration (SSB)
152
Texture - DÉVELOPPEMENT 0-3 MOIS
texture: liquide
153
DÉVELOPPEMENT 0-3 MOIS- Caractéristiques
Réflexes oraux présents: succion/points cardinaux/fouissement Pression négative (succion)(plus le sein) (lèvre autour de la source) et positive (compression) (comprimé l’embout du biberon) Mouvements oraux symétriques Nourri en position inclinée * protection anatomique des voies respiratoires Ouvre la bouche à la vue du sein ou du biberon (1 mois)
154
* le développement oral-moteur est directement corrélé avec quoi (0-3 mois)
au développement moteur global du corps
155
texture- DÉVELOPPEMENT 4-6 MOIS
Texture: purée lisse
156
DÉVELOPPEMENT 4-6 MOIS- caractéristiques
(la succion disparaît, ce n’est plus automatique) Intégration des réflexes oraux primitifs Alimentation devient plus volontaire et moins automatique (patron de succion plus mature) Mouvements oraux symétriques Changements anatomiques langue mobile exploration orale (très importante, normalise les sensations pour la purée) Porte ses mains à sa bouche et sur le biberon/sein Est nourri en position davantage verticalisée
157
Qu'est-ce que le SUCKLING
Patron de mouvement transitoire (0-5 mois) Le suckling consiste : mouvement lingual rythmique extension-rétraction dans un plan horizontal mouvement indissocié d’ouverture-fermeture prononcé de la mandibule La langue peut être en protrusion légère sur le bord des lèvres Perte de liquide aux commissures des lèvres Ratio 1 succion : 1déglutition
158
Qu'est-ce que le SUCKING
Le sucking consiste: - mouvement lingual rythmique - élévation – abaissement dans le plan vertical - associé à des mouvements de la mandibule de plus faible amplitude Langue demeure dans la bouche Lèvres plus actives: pression négative à l’intérieur de la bouche Succion très efficace À 4 mois, 20 succions avant de faire une pause (20:1)
159
Développement 5 mois- Caractéristique
apparition du réflexe phasique de morsure rythme régulier d'ouverture et de fermeture de la bouche, mouvement automatique la langue bouge de haut en bas
160
DÉVELOPPEMENT 6-8 MOIS- Texture
Texture: purée lisse et texturée, solide mou
161
DÉVELOPPEMENT 6-8 MOIS- Caractéristique
Ouvre la bouche à la vue de la cuillère Présence de mâchonnement * mouvement haut-bas de la mâchoire et de la langue simultanément Émergence de mouvements latéraux de la langue Contrôle moteur augmenter des structures orales * apprend à vider le contenu de la cuillère Introduction du gobelet (paille, à bec) Mange assis dans une chaise haute Apparition des premières dents
162
DÉVELOPPEMENT 12 MOIS- Textures
Textures : nourriture de table coupée grossièrement, viande tendre, mixte
163
DÉVELOPPEMENT 12 MOIS- Caractéristiques
Perfectionnement des habiletés de mastication: o Émergence des mouvements rotatoires de la mâchoire o Latéralisation de la langue : transfert plus contrôlé à partir du centre de bouche Les lèvres sont actives lors mastication (bouche mieux fermé) Peut détacher un morceau de l’aliment avec ses dents avant Boit au gobelet avec un mouvement de sucking (retrait biberon) Mandibule pas encore assez stable pour le verre, beaucoup de perte de liquide
164
DÉVELOPPEMENT 18 MOIS- Textures
Textures : solides plus complexes, fruits crus
165
DÉVELOPPEMENT 18 MOIS - Caractéristiques
Est davantage efficace et rapide lors de la préparation : bouche fermée Force de mastication plus grande avec mouvements rotatoires Peut manger sur un siège d’appoint La mâchoire est stable sans perte de liquide (verre)
166
DÉVELOPPEMENT 24 MOIS ET + - Textures
Textures : solide plus difficile à mastiquer, nourriture de table * solides durs
167
DÉVELOPPEMENT 24 MOIS ET + - Caractéristiques
Lèvres fermées lors de la mastication et déglutition Mouvements rotatoires de la mâchoire plus efficaces avec des morceaux plus durs et plus gros Transfert possible lors de la mastication Présente un patron mature pour boire Développement de la mastication jusqu’à 8 ans Pas avant 4 ans les solides durs
168
Qu'est ce qui influence le contrôle salivaire
Type d’activité, le contrôle et le développement oral-moteur
169
DÉVELOPPEMENT DU CONTRÔLE SALIVAIRE 1-3 mois 6 mois 9 mois 15 mois et + 24 mois
Production réduite avant 3 mois 1-3 mois : selon la position 6 mois : selon position, activité et apparition dentition 9 mois : salivation lors de nouveaux apprentissages et la dentition 15 mois et + : salivation lors nouveaux apprentissages 24 mois : contrôle salivaire acquis
170
développement de l'autonomie- Liquide
4 mois : tient le biberon à 2 mains 5-6 mois:tiens le biberon à une main introduction du gobelet 12 mois: bois au vert avec perte de liquide 24 mois Boit au verre tenue à une main
171
Développement de l'autonomie- Solide
5-7 mois est alimenté à la cuillère (céréales) 6-9 mois tiens la cuillère et la cogne sur la table porte des aliments à sa bouche (Ex. biscuit farley) 9-13 mois apporte les aliments en morceaux à sa bouche 12-14 mois porte la cuillère remplie à sa bouche 15-18 mois remplit la cuillère et la porte à sa bouche (dégâts) 24 mois oriente la cuillère à sa bouche 24-36 mois utilise la fourchette
172
Vrai ou faux : Manger est la priorité du corps humain
FAUX C’EST RESPIRER
173
Vrai ou faux : Ce n’est pas approprié de toucher et de jouer avec la nourriture
FAUX, L’EXPLORATION EST TRÈS IMPORTANTE
174
Vrai ou faux: Si un enfant a assez faim, il va manger. Il ne se laissera pas mourir de faim
Faux
175
Vrai ou faux: Les enfants ont besoin de manger 3 fois par jour
FAUX 6 FOIS ENVIRON (COLLATION)
176
vrai ou faux: Certains aliments doivent seulement être mangés à certains moments de la journée
faux
177
Vrai ou faux: SI un enfant ne mange pas, il a SOIT un problème de comportement ou une cause médicale
Faux
178
Que provoque le stress à table ?
SUPPRESSION APPÉTIT CHEZ L’ENFANT
179
Quelles sont les 4 réactions possibles: fight, flight, freeze, PLEASE
fight, flight, freeze, PLEASE
180
Qu'est-ce qu'entrave l'anxiété en ped
La motivation intrinsèque Les signaux de faim le sentiment de sécurité
181
QUELS SONT LES OBSTACLES À L’ALIMENTATION
Temps trop long Macaronis froid Trop grande pression Briser la confiance de l’enfant avec des bisous
182
QUELS SONT LES facilitateurs À L’ALIMENTATION
Accepter qui crache Jamais obliger l’enfant à manger Sensibilité au signe de refus (respect du signe de refus)
183
Quels sont les principes de bases en alimentation pédiatrique
L'alimentation est une relation et se bâtit à partir d'expériences positives, adaptées au développement de l'enfant. Des mangeurs heureux et autonomes ont confiance en leurs compétences alimentaires et sont motivés pour manger suffisamment. Les difficultés d'alimentation nécessitent une approche holistique considérant les facteurs liés à l'enfant et à l’environnement (parents, influences socio-économiques + culturelles).
184
Qu'est ce qui est central en alimentation Ped ?
SOUTENIR LA RELATION PARENT-ENFANT S’assurer que les parents vivent des succès
185
En quoi consiste la collaboration avec les parents ?
Soutenir les parents dans l’identification de leurs priorités + besoins. Être à l’écoute et reconnaître leurs inquiétudes Guider les parents vers des options réalistes, visant le succès. Se rappeler que le parent fait toujours de son mieux, qu’il n’est pas à blâmer pour les défis d’alimentation Accompagner les parents pour: Développer des moments agréables lors de périodes des repas Favoriser une participation active de leur enfant Favoriser chez leur enfant le développement d’une confiance, d’une motivation intrinsèque et d’habiletés suffisantes pour s'alimenter suffisamment pour grandir et être en santé.
186
CONDITIONS POUR QU'UN ENFANT S'ENGAGE DANS L'ALIMENTATION
Se sentir bien (soutenir des relations positives et harmonieuses puisque des changements positifs et durables n'auront lieu que si l'enfant ressent un sentiment de bien-être et de sécurité) motivation intrinsèque et appétit (favoriser des changements durables par le soutien de la motivation intrinsèque et des pulsions internes notamment la faim, la recherche du plaisir et de nouvelles expériences ainsi que la curiosité) Sentiment de compétence (l'environnement alimentaire doit être optimisé avant d'introduire graduellement des interventions visant à développer les compétences et ce en tenant compte de l'impact sur l'autonomie et le niveau de confort avec la nourriture)
187
Qu'est-ce qu'implique SOUTENIR LA RELATION
Aider les parents à identifier et à remplacer les pratiques alimentaires inadaptées par des pratiques adaptée - Modéliser des expériences alimentaires positives et encourager des interactions positives et chaleureuses - Mettre en place une structure et un environnement appropriés pour manger - Encourager les repas en commun et réduire les obstacles aux repas en famille - Offrir des occasions d’exposer les enfants à une variété d’aliments (même s’ils ne sont pas encore prêts à les manger) parallèlement aux aliments acceptés Éviter les interventions ciblant des objectifs alimentaires à court terme qui impliqueraient de sacrifier la relation
188
Qu'est-ce qu'implique SOUTENIR L’AUTONOMIE
Accompagner les parents pour: Être attentif à la communication verbale/non verbale et à observer les signes de refus de leur enfant. Éviter d’obliger l’enfant à s’engager dans une tâche alimentaire ce qui mine l’autonomie Éviter les conséquences négatives si un enfant décide de ne pas manger ou d’interagir avec un aliment Fournir un soutien adapté aux capacités et au développement de l’enfant pour encourager l’autonomie et favoriser des interactions positives et confortables avec la nourriture Respecter l'intégrité corporelle de l'enfant (mon corps, mon espace) et défendre le droit de l'enfant de dire « non ».
189
Qu'est-ce qu'implique SOUTENIR LA MOTIVATION INTRINSÈQUE
Accompagner les parents pour réduire les obstacles à l'alimentation de l'enfant et développer une relation positive avec la nourriture, plutôt que de se demander "comment faire pour que l'enfant mange". Par exemple: - Favoriser une alimentation dirigée par l’enfant en considérant ses motivations et ses objectifs - Créer des expériences alimentaires positives afin que les parents et les enfants puissent venir à table aussi calmement et détendus que possible. - Stimuler l'appétit par une alimentation structurée, en favorisant les sensations de faim et de satiété. - Fournir des informations sur le développement et les attentes appropriées (ex.: la taille des portions, horaire, durée des repas) - Débuter à partir des stratégies des parents qui soutiennent la motivation de l’enfant même si elles ne sont pas toujours adaptées Éviter les stratégies qui s’appuient sur la motivation extrinsèque qui empêche l’enfant d’écouter son corps et limiter les changements durables
190
Qu'est-ce qu'implique SOUTENIR LA COMPÉTENCE
Permettre à l'enfant d'acquérir des compétences en fonction de son niveau de confort et d'intérêt en utilisant les occasions naturelles de vivre des expériences positives avec la nourriture (ex.: repas partagés, participation à la préparation des aliments) Aider l'enfant à développer ses compétences et sa confiance à son propre rythme. Viser une progression avec des petits pas. Faciliter les changements dans la " zone de développement proximal " de l'enfant en veillant à ce que les attentes soient à la fois suffisamment stimulantes et réalisables. Maintenir les repas comme des " espaces sécuritaires " où les stratégies visant à développer des compétences sont guidées par le confort et le plaisir de l'enfant.
191
Importance de développer des compétences à long terme Exemples:
Être capable de dire «non merci» Pouvoir demeurer à table devant des aliments non aimés Pouvoir prendre des vitamines Recracher dans une serviette Smoothies!!!!
192
Exemple de la technique des petits pas
micro-objectif starting point un changement à la fois rythme de l’enfant conditions gagnantes en accord avec le développement
193
L'alimentation est une activité reflexe jusqu'a quelle age ?
environ 4 mois
194
Suckling ÂGE ? - nutritif - non nutritif
Nouveau-né
195
Sucking ÂGE
4 mois
196
Mâchonnement ÂGE
5-9 mois
197
Mastication ÂGE
9-12 mois
198
Alimentation Mature ÂGE
4 ans
199
Nourri dans les bras ÂGE
0-4 mois
200
Nourri dans un siège avec inclinaison du dossier ÂGE
4-6 mois
201
Peut manger dans une chaise haute ou siège d'appoint à 90° avec soutien ÂGE
7-8 mois
202
Peut s'asseoir à 90°, soutient minimal ÂGE
9-12 mois
203
Peut s'asseoir à la table avec un siège d'appoint ÂGE
12-24 mois
204
Qu'est-ce que PMTS (pédiatric medical tramatic stress
«un ensemble de réponses psychologiques et physiologiques de la part de l’enfant et sa famille, face à la douleur, les maladies, les procédures médicales et les expériences de traitement invasives ou effrayantes »
205
Trauma peut causer une pression et des changements neurobiologiques/physiologiques à long terme chez l’enfant en lien avec:
des expériences médicales passées des expériences affectives passées pendant une intervention avec un parent/professionnel
206
Réponses possibles par l’enfant PMTS
Revivre l’évènement traumatique; Évitement (aversion) Hypervigilance.
207
Enfant à risque de difficultés alimentaire
condition médicale complexe (enfant prématuré) problématique développementale (déficience motrice cérébrale ) trouble neurologique ( traumatisme crânien )
208
Classification Prématurité- Semaine de gestation
< 37 semaines (< 2500 g)
209
Classification Grande prématurité- Semaine de gestation
entre 28-29 et 32 semaines (< 1500 g)
210
Classification Très grande prématurité Semaine de gestation
< 28 semaines (< 1000g)
211
Durant la gestation, à quelle âge le reflexe de déglutition apparait
Réflexe de déglutition apparaît à 10-14 semaine, reflexe transverse dans la langue
212
Enfant prématurés- Comorbidités possibles
Problématique respiratoire Problématique cardiaque Paralysie cérébrale (DMC) Problèmes gastro-intestinaux Troubles oculaires Troubles auditifs Troubles moteurs Troubles d’apprentissage
213
Nouveau-né- Difficulté avec SSB (sucer avaler respirer) -CAUSE
pauvre succion difficulté respiratoire difficulté à maintenir le rythme Dysfonction motrice et sensorielle Instabilité physiologique Fatigue Difficulté sensorielle (surcharge) Immaturité système digestif (RGO)
214
Quels sont les préalables à Alimentation orale- ENFANTS PRÉMATURÉS
Préalables: âge gestationnel min de 32 semaines, idéal à 34 semaines coordination SSB (niveau de saturation oxygène) condition médicale stable bon niveau d’éveil succion non nutritive présente
215
Cause de difficultés d'alimentation à la petite enfance
Retard dans le développement des habiletés orales motrices Plus grandes difficultés d’alimentation Aversion orale – refus – hypersensibilité orale Difficulté lors des transitions textures
216
QUEL EST LE BUT DE L’ÉVALUATION en alimentation Pédiatrique
Connaître l’interaction entre l’enfant, l’alimentation et l’environnement Identifier les facteurs favorables et les obstacles à l’alimentation chez l’enfant Nécessite une vision holistique Déterminer si l’enfant/parent est prêt au suivi Identifier les modalités d’intervention pertinentes
217
Modalités et paramètres d'évaluation PED
- lecture du dossier - entrevue initiale avec les parents - observation d'un repas - Essais alimentaires
218
Entrevue P/O Élément de la santé
Histoire médicale Profil de santé actuel : stabilité physiologique (respiration – digestion - nutrition) Médication – allergies/intolérances
219
Entrevue P/O Histoire de l'alimentation
introduction des liquides/solides recours à l’alimentation non orale expériences négatives/désagréables interventions antérieures en alimentation (exploration orale très très importante )
220
Entrevue O Alimentation actuelle
- Horaire/journée type - Durée des repas - Contexte du repas: où? avec qui? - Répertoire alimentaire (PAPOR) - Journal alimentaire sur 3 jours - Communication entre l’enfant et le parent Culture de la famille et impacts
221
Autre informations importantes à aller chercher lors de l'évaluation
Sommeil Aspects sensoriels: aliments/AVQ
222
Observation au repas: Quoi observer au niveau de la personne?
õ Motricité globale õ Motricité fine õ Oral moteur õ Comportement o Symétrie et contrôle postural o Réflexes et tonus
223
Observation au repas: Quoi observer au niveau de l'environnement?
õ Mobilier õ Outils utilisés
224
Observation- Si aide offerte, qu'est-ce qu'on observe ?
façon d’offrir les aliments positionnement de l’aidant interaction/communication õstratégies utilisées
225
Observation au niveau des structures orales, joues, dentition, palais dur et mou, langue, lèvres
õ symétrie õ grosseur õ apparence
226
Observation au niveau des mouvements
õ amplitude õ coordination õ force
227
Observation au niveau du mécanisme de déglutition
õ phase d’anticipation õ phase préparatoire: préparation du bolus (rythme?) õ phase deglutition
228
Autres observations pendant la prise des aliments:
õ éveil õ imitation õ communication õ comportement:  intérêt – ouverture  inconfort
229
Observation des aliments
Textures/consistances des aliments selon IDDSI pédiatrie Grosseur et forme des morceaux selon: õ l’âge de l’enfant õ ses habiletés orales
230
Quels sont les outils d'évaluation en ped?
õ Évaluation pédiatrique de dysphagie de Marie-Josée Tessier õProtocole de dysphagie de l’Université Laval õBehavioral Pediatrics Feeding Assessment Scale (BPFAS) õÉvaluation diagnostique dysphagie
231
PRINCIPES GÉNÉRAUX d'intervention en ped
Activité répétitive: õplusieurs fois dans une journée õenvironnements variés Implication de la famille Respect du fonctionnement/valeurs de la famille Causes multiples: approche holistique micro-objectif = succès = espoir!
232
Début de prise en charge: confort et stabilité Concertation avec équipe médicale:
gastroentérologue Orl dentiste pédiatre
233
En quoi consiste le COACHING PARENTAL
Mealtime peace - Quels sont les signes que l’enfant envoie pour dire qu’il est prêt à manger? - positive tilt - window of tolerance - vidéo Est-ce que le parent s’ajuste aux signes de l’enfant? Rôles et responsabilités du parent/enfant
234
Objectifs d'intervention en pédiatrie
Favoriser une alimentation sécuritaire Favoriser une prise des aliments confortables et adaptés aux habiletés de l’enfant Améliorer l’autonomie pour la prise des repas
235
Principe de positionnement à l'alimentation pediatrie en fonction du schème biomécanique
stabilité du tronc - support proximal alignement tronc-tête support aux pieds Confort en position assise
236
Aliments à risque d'étouffement
Aliments secs Texture mixte Aliment a risque d'étouffement (de la grosseur de la trachée) Aliments collants Aliments durs Aliments fibreux Aliment avec pelure
237
Moyen pour favoriser l'autonomie des enfants
Positionnement (très très important) Améliorer la fonction de membres supérieurs : guidance, orthèse, apprentissage moteur Aides techniques Stratégies – enseignement Modifier la présentation des aliments
238
DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE MENÉE PAR L’ENFANT – DME avantages
Auto-régulation (satiété) Catégories aliments (fruits-légumes) Développement motricité fine (autonomie) Diminution pression par les parents
239
DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE MENÉE PAR L’ENFANT – DME inconvénients
risque plus élevé d’étouffement impacts sur les apports
240
Moyen lorsqu'un aide humaine est requise
présentation de la cuillère positionnement de l’aidant rythme entre les bouchées grosseur des bouchées
241
LE GAVAGE : QUAND (PED)
Apports per os insuffisants Problèmes pulmonaires chroniques Déglutition non sécuritaire Autres complications
242
LE GAVAGE : COMMENT (PED)
Tube naso-gastrique Gastrostomie Jéjunostomie Soluté
243
LE DÉGAVAGE : QUAND ?
Stabilité physiologique Capacité de déglutition volontaire et sécuritaire État d’éveil Répertoire d'aliments/textures Intérêt pour la nourriture et appétit en augmentation Bonne hydratation IMC au 15e percentile (réserve de poids) (peut être très long)
244
DÉVELOPPEMENT NORMAL ALIMENTATION en fonction de l'âge
0-4 réflexe 6-12 cuillère Goblet, progression rapide 12-18 : démontre des préférence 2-3 : Demande des aliments précis, diminution de la faim car diminution de la croissance
245
DÉVELOPPEMENT 6-12 MOIS: PROGRESSION RAPIDE DES TEXTURES
4-6 liquide à purée 6-8 purées épaisses, aliments pilés, aliments fondants 9-12mois solides faciles à mastiquer
246
qu'est-ce que la NÉOPHOBIE ALIMENTAIRE
Peur des nouveaux aliments Préférences alimentaires limitées temporairement vers 2-3 ans Fréquent chez les enfants de 2 à 10 ans
247
En quoi consiste le DÉVELOPPEMENT NORMAL DE L’ALIMENTATION
L’enfant doit être exposé plusieurs fois à un aliment avant de se sentir confortable et de pouvoir déterminer une réelle préférence.
248
Combien d’expositions à l’aliment requises selon vous?
15 à 20 fois
249
Technique de prévention de la sélectvité
La familiarisation Même présentation (toujours la même forme pour ne pas qu’il ne croit que c’est un nouvel aliment) Cadre facilitant (ne pas les forcer à manger) (ambiance bonne) Modèles Participation des enfants (jeux, jardin ) Le bon vocabulaire Gratification des efforts Présenter le mets rejeter 1 fois par mois
250
À ne pas faire en terme de sélectivité
Négocier Insister Mettre des conditions Forcer ou punir
251
CARACTÉRISTIQUES DE LA SÉLECTIVITÉ ALIMENTAIRE
Food refusal (refu de manger la plus part ou tout les aliments, problème de comportement ?) Food neophobia (évitement ou réticence, normal ou problème) Food « jag » (enfant ne mange qu’un seul aliment ou groupe d’aliment ) Picky/Fussy eater ou Mangeur sélectif
252
DÉFINITION DU MANGEUR SÉLECTIF OU PICKY EATER
« Refus de manger de la nourriture familière ou de goûter à de nouveaux aliments, de façon suffisamment sévère pour interférer avec la routine quotidienne et à un degré qui s’avère problématique pour le parent, l’enfant ou pour la relation parent-enfant »
253
DIAGNOSTICS MÉDICAUX en lien avec la selectivité
Undereating disorder (DC:0-5) ARFID: Avoidant/Restrictive Food IntakeDisorder (DSM-V)
254
Qu'est ce que le UNDEREATING DISORDER
1. Enfant mange moins qu’attendu pour son âge 2. Enfant démontre 1 ou + comportements alimentaires mésadaptés: manque intérêt, évitement, difficulté auto-régulation, échec de transition aux solides, mange seulement dans certaines conditions, sélectif (répertoire limité) 3. Les comportements ne sont pas expliqués par une condition médicale 4. Symptômes ou accommodements des parents affectent significativement le fonctionnement de l’enfant ou de la famille
255
ARFID: AVOIDANT/RESTRICTIVE FOOD INTAKE DISORDER
Perturbation persistante de l’alimentation (c.-à-d. manque d’intérêt, évitement en lien avec les propriétés sensorielles des aliments, craintes en lien avec des traumatismes liés à l’alimentation) qui se manifeste par l’incapacité à rencontrer les besoins caloriques ou nutritionnels en association avec un ou plusieurs critères suivants: 1. Perte de poids (ou aplanissement de la courbe chez les enfants) 2. Carences nutritionnelles significatives 3. Équilibre maintenu par alimentation entérale ou suppléments nutritionnels 4. Impacts psychosociaux
256
Continuum sélectivité légère caractéristique
Préférence marquée pour certains aliments Appétit variable mais apport calorique ok Conseils aux parents/intervention courte durée
257
Continuum sélectivité extrême
Chronique, grand risque pour la santé Refuse tous les aliments d’un groupe ou accepte que quelques aliments précis Besoin d’une intensité d’intervention et approches spécialisée
258
quels sont les IMPACTS SUR LA SANTÉ de la sélectivité
Risque pour la santé et pour la croissance Inconfort gastro-intestinaux Surcharge ou insuffisance pondérale Si moins de 20 aliments différents, référer en nutrition pour s’assurer que l’enfant rencontre besoins nutritionnels.
259
Quels sont les FACTEURS DE RISQUE à la sélectivité
Tempérament: oAnxiété, TSA, TOC, TDAH, trouble de comportement, trouble modulation sensorielle… oFaibles compétences sociales Environnementaux Génétique et physiologique: - Conditions gastro-intestinales, problèmes médicaux…
260
QU'est- ce que la SÉLECTIVITÉ ALIMENTAIRE
« Refus de manger de la nourriture familière ou de goûter à de nouveaux aliments, de façon suffisamment sévère pour interférer avec la routine quotidienne et à un degré qui s’avère problématique pour le parent, l’enfant ou pour la relation parent-enfant »
261
Quels sont les Drapeaux rouges en liens avec la sélectivté
La situation ne s'améliore pas où se détériore avec les stratégies conventionnelles L'enfant accepte une variété restreinte d'aliments ou un (des) groupes alimentaires est (sont) sous-représentés L'apport nutritionnel provient majoritairement de suppléments alimentaires Des adaptations déraisonnables sont apportées au repas L'harmonie familiale est perturbée
262
Préférences des enfants sélectifs
Aliments croquants et secs Aliments faciles à mastiquer et textures homogène = plus facile à gérer au plan sensoriel et moteur
263
Aliments moins aimé des sélectif
Aliments mouillés et mélangés Aliments fibreux
264
Quelles sont les étapes du continuum DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION
Typique sélectivité transitoire(néophobie Sélectivité persistante (undereacting disorder) AFRID
265
À quel moment du continuum DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION se produit le retard staturo-pondéral?
Après la Sélectivité persistante (undereacting disorder)
266
PRÉVALENCE DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION des enfants présentant un trouble du développement
80%
267
PRÉVALENCE DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION des enfants présentant un TSA
89%
268
PRÉVALENCE DES PROBLÈMES D’ALIMENTATION des enfants présentant un développement normatif
10 à 25% mais persiste pour 3 à 10% de la population
269
Quel est le pronostic de SÉLECTIVITÉ des enfants
Tend à persister et s’intensifier sans traitement 40% des mangeurs irréguliers à 7 ans le seront encore à 14 ans (DC:0-5) Plus grand risque d’obésité Suit courbe de croissance mais + % de masse adipeuse Inconforts intestinaux, anémie Adaptations et parents résignés avec le temps Anxiété Impacts psychosociaux
270
Développement de a sélectivité alimentaire chez les enfants présentant un TSA
Apparition précoce: souvent délais dans les transitions aux textures. Sélectivité se prolonge au-delà du 3 ans Accepte un aliment durant une période et le rejète complètement par la suite sans raison particulière Risque accru si hyperréactivité sensorielle. Prévalence significativement plus important vs enfant typique Pas de différences significatives au niveau des mesures anthropométriques (poids, grandeur) Apport nutritionnel: déficit important
271
ÉVALUATION ALIMENTATION EN LIEN AVEC LA SÉLECTIVITÉ
DÉBUTER par consultation médicale pour éliminer certaines causes médicales (ex.: allergies, constipation importante, reflux). Être à l’écoute des préoccupations de la famille et soutenir les parents dans l’identification de leurs priorités + besoins. Pour formuler le plan de traitement et les recommandations
272
Éléments à évaluer de la sélectivité au niveau de la personne
Engagement/comportement au repas dans différents milieux réaction à la nouveauté/aux aliments non aimés, expression et gestion des émotions, réaction au changement appétit/quantité modulation sensorielle habileté sociale et communication habileté orales-motrices sommeil
273
Éléments à évaluer de la sélectivité au niveau de l'occupation
Histoire alimentaire Répertoire alimentaire : aliments acceptés refusés tolérés Caractéristique des aliments : texture, couleurs, formes, saveur/goût, marque Présentation des aliments Routine et durée du repas stabilité des habitudes alimentaires Autonomie Hygiène dentaire
274
Éléments à évaluer de la sélectivité au niveau de l'environnement
Environnement social climat intervention parentale capacité à décortiquer/répondre aux besoins stratégies essayées/utilisées Environnement physique : Lieu Positionnement organisation de l'espace distraction utilisée matériel utilisé
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PARTICULARITÉS DE L’ÉVALUATION: SÉLECTIVITÉ
Questionnaires aux parents Observation du repas Évaluations complémentaires
276
QUESTIONNAIRES AUX PARENTS: OUTILS
MCRO Préférences alimentaires et participation occupationnelle de l’enfant aux repas Dépistage et priorisation Brief Autism Mealtime Behavior Inventory (BAMBI) (spécifique pour TSA) Behavioral Pediatrics Feeding Assessment Scale Parent Mealtime Action Scale
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OBSERVATION DE REPAS en sélectivité
Observation dans différents contextes naturels Utilisation de vidéos
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ÉVALUATION COMPLÉMENTAIRE- ÉVALUATION SENSORIELLE- Élément à documenter
Modulation sensorielle Disponibilité/niveau d’éveil Exploration orale Hygiène dentaire
279
HYPERSENSIBILITÉ- lors de l'évaluation sensorielle
Aliments = agression Délai de transition dans les textures Réflexe de vomissement Dérangé par odeurs dans l’environnement Réaction négative si touché autour/dans la bouche Souvent patrons oraux moteurs normaux
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HYPOSENSIBILITÉ- lors de l'évaluation sensorielle
Souvent associés à difficultés orales-motrices Grosses bouchées Peu conscient du bavement
281
RECHERCHE- lors de l'évaluation sensorielle
Aime les aliments texturés, croquants Goûts prononcés, épices
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quelles sont les évaluations complémentaires en sélectivité
Bilan de santé (courbe croissance) Forces/intérêts/jeu Communication Habiletés cognitives/stratégies d’apprentissage Habiletés orales-motrices
283
CARACTÉRISTIQUES DE L’INTERVENTION en sélectivité alimentaire
Différents type d’intervention: - Coaching aux parents - Thérapie individuelle ou de groupe - Intervention dans les milieux de vie Collaboration interprofessionnelle Importance d’assurer un suivi régulier Assurer la sécurité du client ** Importance de l’intervention précoce et de la prévention
284
Caractéristiques de la collaboration avec les parents en sélectivité alimentaire
Guider les parents vers des options réalistes, visant le succès. Accompagner les parents pour: - Développer des moments agréables lors de périodes des repas -Favoriser une participation active de leur enfant -Favoriser chez leur enfant le développement d’une confiance, d’une motivation intrinsèque et d’habiletés suffisantes pour s'alimenter suffisamment pour grandir et être en santé.
285
Quels sont les buts de l'intervention en sélectivité alimentaire
Améliorer le confort ou le plaisir de l’enfant à manger Améliorer l’harmonie ou climat familial lors des repas Maintenir et/ou élargir le répertoire alimentaire afin d’assurer une diète adéquate et équilibrée Améliorer la flexibilité et l’ouverture de l’enfant à découvrir des nouveaux aliments Améliorer la structure des repas et des routines Collaboration avec les parents: le cœur de l’intervention
286
Quels sont les SCHÈMES DE RÉFÉRENCES en sélectivité alimentaire
Participation sociale Traitement de l’information sensorielle Comportemental/cognitivo-comportemental
287
Intervention en lien avec le SCHÈME DE TRAITEMENT DE L’INFORMATION SENSORIELLE
Adapter l’environnement pour favoriser une meilleure disponibilité de l’enfant Adapter les routines et l’activité d’alimentation en considérant les particularités sensorielles (ex: choix/exposition graduelle aux aliments) Routine calmante avant de venir à la table
288
Quelles sont les DIFFÉRENTES APPROCHES- sélectivité
1.Familiale/environnementale 2.Basée sur l’exposition (désensibilisation systématique) 3.Comportementale
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Quelle est UNE des PREMIÈRE ÉTAPE ESSENTIELLE- intervention sélectivité
NTERVENTION FAMILIALE/ ENVIRONNEMENTALE
290
En quoi consiste les interventions familiale en sélectivité
Intervenir en PARTENARIAT Efficacité démontrée par l’amélioration de: oLa relation parent-enfant oLes compétences de l’enfant et des aidants à l’alimentation oLa croissance et le développement des enfants Meilleure généralisation et maintien des acquis quand parents impliqués
291
Comment le COACHING AUX PARENTS en sélectivité alimentaire
Adapter les stratégies aux besoins de la famille et de l’enfant Faire un changement à la fois Encourager les parents à faire plusieurs essais d’une stratégie Donner des recommandations réalistes à appliquer S’adapter à la culture familiale
292
SOUTENIR L’AUTONOMIE- L’enfant est responsable du choix de :
La quantité d’aliments que l’enfant mange (combien) Ce que l’enfant préfère manger Si et quand l’enfant essaie un nouvel aliment
293
SOUTENIR L’AUTONOMIE- Le parent est responsable du choix de
Contexte du repas (où et quand) Ce qu’il y a dans l’assiette (quoi) La façon de soutenir votre enfant (comment)
294
Importance de développer des compétences à long terme de l’enfant - comment ?
- Être capable de dire «non merci» - Pouvoir demeurer à table devant des aliments non aimés - Pouvoir prendre des vitamines - Recracher dans une serviette
295
Principes de rotation des aliments
(pour le maintien des acquis ) Au moins 1 aliment aimé / repas 1 nouvel aliment à la fois avec des aliments aimés 1 aliment/repas pour chacun des 3 groupes: fruits/légumes, protéines, produits céréaliers
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exemples d'enseignement aux parents
Varier la présentation Offrir des sauces, trempettes, épices Laisser des aliments sur la table Favoriser un rapport positif à l’alimentation - Encourager l'exploration des aliments: brasser, écraser, sentir, verser. - Discuter des propriétés des aliments - Choix de napperons, ustensiles, assiettes amusants - Réaliser des activités agréables à l’extérieur du repas en lien avec les aliments (ex: lecture, chansons)
297
En quoi consiste les INTERVENTIONS BASÉES SUR L’EXPOSITION (DÉSENSIBILISATION SYSTÉMATIQUE)
SOS Approach to Feeding (Approche graduelle ) Food Chaining Introduire lentement et graduellement de nouveaux aliments et des aliments non préférés par l’enfant - Vise l’exploration graduelle des aliments à un rythme adapté à l’enfant dans un contexte agréable - Gradation en lien avec les propriétés sensorielles des aliments - Les principes peuvent s’appliquer pour: oL’introduction de nouveaux aliments oLa progression des textures oLa transition du biberon au verre oAmener un enfant à manger à la table
298
Exemple d'introduction lente/ Étapes pour manger
aucune interaction tolérer interagir avec sentir toucher goûter mancher
299
INTERVENTIONS COMPORTEMENTALES - Sélectivité
Stratégies utilisées en combinaison Renforcement  Quel comportement? Bon comportements, ignorer les comportements inadéquat Quand/comment? Prévention de la fuite (escape extinction):
300
Éléments à faire attention dans l'approche comportementale en sélectivité
Nécessite une analyse fonctionnelle de la situation Appliqué par des personnes formées Défi: bien doser les exigences et la progression Peut aggraver la situation Ne favorise pas la motivation intrinsèque
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COMPORTEMENTALES VS DÉSENSIBILISATION
Renforcement positif augmente les aliments consommés Amélioration au niveau de la quantité surtout, plus que sur la variété Tendance positive lorsque les parents appliquent les interventions ou lorsque l’intervention a lieu à la maison Combinaison SOS avant comportemental donne de meilleurs résultats
302
FRÉQUENCE ET DURÉE DU SUIVI en sélectivité ?
Souvent interventions sur du moyen-long terme Indicateurs pour mettre fin au suivi: La santé et la croissance n’est plus compromise Les parents se sentent outillés pour poursuivre ou sont satisfaits de l’évolution L’enfant mange environ 10 aliments dans chaque groupe alimentaire
303
3 autres types d'intervention en sélectivité?
õ Soutien visuel õ Scénarios sociaux õ Vidéo modeling
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RÔLE DE L’ERGOTHÉRAPEUTE EN ALIMENTATION
õ L’évaluation des habiletés fonctionnelles (ÉHF): Permet à l’ergothérapeute de porter un jugement sur le fonctionnement de la personne dans la réalisation de l’activité de s’alimenter. Pour ce faire, l’ergothérapeute détermine les facteurs causaux influençant le fonctionnement de la personne, soit les facteurs liés à :  La personne  L’environnement  L’activité
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Rôle selon le code des professions
L’ergothérapeute évalue les habiletés fonctionnelles, détermine et met en œuvre un plan de traitement et d’intervention, développe, restaure ou maintient les aptitudes, compense les incapacités, diminue les situations de handicap et adapte l’environnement dans le but de favoriser l’autonomie optimale de l’être humain en interaction avec son environnement
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3 types d'interventions en fonction du rôle
õ Prévention õ Réadaptation õ Compensatoire
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activités réservées aux ergos
õ Deux activités réservées aux ergothérapeutes viennent appuyer leur contribution essentielle auprès des personnes ayant des difficultés à s'alimenter: Évaluer la fonction neuromusculosquelettique d'une personne présentant une déficience ou une incapacité de sa fonction physique; Évaluer les habiletés fonctionnelles d'une personne atteinte d'un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité.