Isaac Istchee (diabète II) Flashcards

1
Q

Décrire le syndrome métabolique

A

État pathologique résultant de l’association chez une même personne d’au moins 3 facteurs de risque parmi les 5 identifiés qui doublent le risque de maladie cardiaque et d’AVC et quintuplent le risque de diabète II
Excès de graisse viscérale -> augmentation des cytokines inflammatoires + insulinorésistance -> élévation de la glycémie et des triglycérides + athérosclérose

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2
Q

Décrire les effets du stress à court terme sur la glande surrénale

A

Facteurs de stress -> PA hypothalamus -> activation SNAS -> PA à la médulla surrénale –> sécrétion de l’adrénaline et la noradrénaline -> 1) hausse FC et TA + redirige le sang des organes non essentiels, 2) bronchodilatation, 3) hausse glycémie et du métabolisme basal
Aide le corps à réagir dans l’immédiat en situation d’urgence

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3
Q

Décrire les effets du stress à long terme sur la glande surrénale

A

Facteur de stress -> libération de CRH par hypothalamus -> système porte à l’adénohypophyse -> sécrète ACTH -> cortex surrénal -> synthèse et libération du 1) cortisol et 2) aldostérone -> 1) hausse du taux sérique d’acides aminés + hausse glycémie + hausse taux sérique d’acides gras + suppression du système immunitaire + maintien TA plus élevée, 2) rétention du Na+ par les reins + hausse volume sanguin et TA
Aide le corps à composer avec certains facteurs de stress prolongés , mais en s’éternisant, elle peut devenir dommageable à l’organisme (HTA, perte musculaire, perturbation fonction immunitaire)

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4
Q

Les endocrinocytes alpha sécrètent [glucagon/insuline], une hormone [hyperglycémiante/ hypoglycémiante], et les bêta, [glucagon/insuline], une hormone [hyperglycémiante/ hypoglycémiante].

A

glucagon, hyper
insuline, hypo

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5
Q

Comment l’insuline abaisse la glycémie (3 façons)?

A

Liaison insuline à récepteur tyrosine kinase -> phosphorylation de protéines -> réactions en chaine -> 1. Favorise le transport membranaire du glucose dans les cellules (myocytes et adipocytes) -> catalyse son oxydation pour produire de l’ATP, forme du glycogène, transforme le glucose en acides gras et glycérol pour la synthèse de triglycérides
2. Inhibe la glycogénolyse
3. Inhibe la néoglucogenèse

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6
Q

Quels sont les 2 autres rôles de l’insuline (à part son rôle sur la glycémie)?

A

Favorise le métabolisme des protéines (captage des acides aminés et synthèse des protéines dans le tissu musculaire) et stockage des lipides

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7
Q

Nommer 3 facteurs qui stimulent la libération d’insuline.

A
  1. Glycémie élevée
  2. Augmentation des taux sanguins d’acides gras et acides aminés
  3. ACh
  4. Hormones hyperglycémiantes (indirectement car augmentent la glycémie)
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8
Q

Nommer les 2 facteurs qui inhibent la libération d’insuline

A

Somatostatine
Activation du SNAS

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9
Q

Comment le glucagon augmente la glycémie?

A

Cible principale = foie -> glycogénolyse + néoglucogenèse (diminue les taux sanguins d’acides aminés) + libération de glucose dans le sang par les cellules hépatique
Favorise aussi la lipolyse pour libérer les acides gras et le glycérol dans le sang

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10
Q

Nommer les 3 facteurs qui stimulent la sécrétion de glucagon

A
  1. Chute de la glycémie
  2. Action du SNAS
  3. Augmentation du taux d’acides aminés
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11
Q

Nommer les 3 facteurs qui inhibent la libération de glucagon

A
  1. Élévation de la glycémie
  2. Insuline
  3. Somatostatine
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12
Q

Décrire l’anabolisme

A

Ensemble des réactions de synthèse de grosses molécules à partir de molécules plus petites

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13
Q

Décrire le catabolisme

A

Ensemble des processus de dégradation de structures complexes en substances plus simples

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14
Q

Décrire l’oxydation des combustibles alimentaires

A

Se fait par la perte successive de paires d’atomes H (avec leurs électrons) en provenance de molécules de substrat jusqu’à ce qu’il ne reste que du CO2. L’O2 est l’accepteur final d’électrons et se combine avec les H pour former de l’H2O.
Leur oxydation leur fait perdre de l’énergie qui est transmise à une chaine d’autres molécules et finit par aboutir à l’ADP pour former de l’ATP (riche en énergie)

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15
Q

Pourquoi les réactions d’oxydoréduction nécessitent des co-enzymes?

A

Parce que les enzymes qui catalysent ces réactions ne peuvent accepter les électrons/H de la substance oxydée et donc la co-enzyme joue ce rôle et est réduite à chaque fois qu’un substrat est oxydé

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16
Q

Décrire la synthèse d’ATP grâce à la phosphorylation au niveau du substrat

A

Transfert direct de groupements phosphates riches en énergie de substrats phosphorylés à l’ADP, formant de l’ATP

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17
Q

Décrire la synthèse de l’ATP grâce à la phosphorylation oxydative

A

Une partie de l’énergie libérée par l’oxydation des combustibles actionne une pompe qui conduit les H dans l’espace intermembranaire des mitochondries, créant un gradient de protons important. Lorsqu’il retraversent la membrane par l’ATP synthase, ce canal utilise l’énergie du gradient pour former de l’ATP en liant des groupements phosphates à l’ADP

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18
Q

Décrire brièvement les 3 étapes de l’oxydation du glucose

A
  1. Glycolyse : dans le cytosol, 10 étapes chimiques qui convertissent le glucose en 2 molécules d’acide pyruvique = anaérobie, phosphorylation au niveau du substrat
  2. Cycle de l’acide citrique : dans la matrice mitochondriale (entrée de l’acide pyruvique par transport actif) -> oxydation des pyruvates en acétyl CoA -> dégradé par enzymes mitochondriales = aérobie
  3. Chaine de transport des électrons et phosphorylation oxydative : 4 complexes enzymatiques sont alternativement réduits et oxydés par ajout ou perte d’un électron et transférés au complexe suivant -> libère de l’énergie électronique faisant passer les H dans l’espace intermembranaire -> retour par ATP synthase -> ATP
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19
Q

Décrire la glycogenèse

A

Stockage du glucose sous forme de glycogène lorsque la [ATP] est élevée, surtout dans les hépatocytes et myocytes squelettiques, catalysée par la glycogène synthase

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20
Q

Décrire la glycogénolyse

A

Lyse du glycogène lorsque la glycémie diminue, puis le glucose peut entrer dans la voie de la glycolyse (myocytes) ou être libéré dans la circulation sanguine (hépatocytes), catalysée par la glycogène phosphorylase

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21
Q

Décrire la néoglucogenèse

A

Lorsque les sources alimentaires de glucose et les réserves sont épuisées et que la glycémie diminue, le glycérol et les acides aminés sont convertis en glucose
Dans le foie ou les reins en période de jeûne à partir du glutamate
Le cortisol favorise la néoglucogenèse en mobilisant les acides aminés

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22
Q

Décrire l’état postprandial

A

Dure environ 4h après le début du repas, lorsque les nutriments passent du tube digestif vers la circulation sanguine
Caractérisé par de l’anabolisme pour le stockage des nutriments
Assuré par l’insuline (sa liaison au récepteurs stimule l’activité de GLUT-4 pour favoriser la diffusion facilitée du glucose vers l’intérieur des cellules)

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23
Q

Décrire l’état de jeûne

A

Période pendant laquelle le tube digestif est vide et les réserves de l’organisme, dégradées pour fournir de l’énergie
Caractérisé par le catabolisme
Permet de maintenir la glycémie à une valeur homéostatique
Assuré par le glucagon et le SNAS (agit sur le foie, muscles squelettiques et tissu adipeux pour mobiliser les lipides et faciliter la glycogénolyse)

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24
Q

Décrire le test d’hyperglycémie provoquée

A
  1. Administrer une charge orale en glucose (75g)
  2. Prélever des échantillons de sang après 30min, 1h, 2h et 3h
    Permet d’évaluer le rythme auquel le glucose est retiré de la circulation sanguine -> dépistage du diabète (normal = augmentation de la glycémie est relativement faible VS diabétiques = hausse spectaculaire de la glycémie et demeure très élevée pendant plusieurs heures)
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25
Q

Quels sont les critères diagnostic du diabète selon la glycémie?

A
  1. Symptômes classiques du diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids inexpliquée)
  2. Concentration occasionnelle du glucose plasmatiques > 11.1 mmol/L
  3. Glycémie à jeun > 7 mmol/L
  4. Glycémie provoquée à 2h > 11.1 mmol
  5. Mesure de l’hémoglobine glyquée > 6.5%
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26
Q

Décrire le dosage d’hémoglobine glyquée

A

Lorsque le taux sanguin de glucose est au-dessus de la normale durant une longue période, l’Hb se sature en glucose = HbA1c = portion de l’Hb qui absorbe le glucose
Donne un indicateur de la glycémie moyenne au cours des 2 ou 3 mois précédents -> permet une surveillance des diabétiques et le contrôle de diabète à long terme
Ne diagnostique pas le diabète!

27
Q

Décrire l’osmolarité sérique

A

Mesure le nombre de particules actives osmotiques dans le sérum, ce qui fournit de l’info sur l’état d’hydratation, sur la concentration de l’urine et sur la sécrétion d’ADH, pour étudier les déséquilibres électrolytiques et déterminer les besoins liquidiens

28
Q

Décrire les Apolipoprotéines

A

Apo = composante protéique des lipoprotéines (transporteurs de cholestérol)
ApoA : active les enzymes responsables de la liaison du cholestérol tissulaire aux HDL et de leur reconnaissance par les récepteurs du foie sur lesquels se dépose le cholestérol
ApoB : forme une partie des chylomicrons, qui rendus au foie, participe à la formation de LDL
Rapport A/B : plus il est faible, plus grand est le risque d’avoir une maladie coronarienne
Leur mesure permet de surveiller la réaction d’un client à un traitement de contrôle de son hyperlipidémie

29
Q

Quel est le but de mesurer le cholestérol total dans le bilan lipidique?

A

Mesurer le potentiel de risque, d’aider à choisir les traitements possibles et d’évaluer l’efficacité des traitements

30
Q

Décrire les LDL

A

Transporteur de cholestérol synthétisé dans le foie jusqu’à d’autres parties de l’organisme où ils peuvent causer de l’athérosclérose
Des taux élevés sont associés à une augmentation des risques de maladies coronariennes
Facteurs de risque : tabagisme, HTA, diabète, taux HDL bas, antécédents familiaux, âge, sédentarité, mauvaise alimentation, obésité

31
Q

Décrire les HDL

A

Transporte le cholestérol de surplus vers le fois où il est dégradé et éliminé dans la bile
Faible taux = facteur de risque important de MCV et de syndrome métabolique
Taux élevé = facteur de risque négatif (sa présence élimine un facteur de risque du bilan lipidique)

32
Q

Pourquoi analyser les triglycérides dans le bilan lipidique?

A

Permet le calcul du taux de LDL
Permet de vérifier l’équilibre entre l’ingestion de graisses et le métabolisme des graisses
Taux élevé = risque plus élevé de maladie cardiaque et d’AVC

33
Q

Quels sont les facteurs de risque du diabète?

A

Syndrome métabolique (obésité centrale, dyslipidémie, pré-hypertension, glycémie à jeûn élevée), composante génétique-environnementale, âge, obésité, HTA, inactivité physique, antécédents familiaux

34
Q

Qu’est-ce que l’insulinorésistance, et quelles sont les causes?

A

Réponse non optimale à l’insuline par les tissus sensibles à l’insuline (muscle, foie, tissu adipeux)
Causes : molécules d’insuline anormales, grande quantité d’antagoniste à l’insuline, diminution du nombre de récepteurs à l’insuline, activation anormale ou diminution de kinases post-récepteurs, altérations des protéines GLUT, obésité

35
Q

Comment l’obésité agit sur l’insulinorésistance?

A
  1. Leptine sérique augmenté + niveau d’adiponectine diminué + inflammation -> diminution de la synthèse d’insuline + insulinorésistance
  2. Taux sériques d’acides gras libres élevés + dépôts intracellulaires de triglycérides et cholestérol -> interférence avec signaux intracellulaires d’insuline + diminue réponse tissulaire à l’insuline + altère action de incrétine + favorise inflammation + mort cellulaire par apoptose = lipotoxicité
  3. Libération de cytokines inflammatoires par adipocytes intraabdominaux et des macrophages activés -> insulinorésistance par un mécanisme de post-récepteur + développement foie gras, athérosclérose et dyslipidémie
  4. Altération dans la phosphorylation oxydative dans les mitochondries : réduction de l’activité mitochondriale stimulée par insuline + insulinorésistance
  5. Hyperinsulinémie + défaut communication insuline-récepteur
36
Q

Quelles sont les manifestations cliniques du diabète II?

A

Non spécifiques
Surplus de poids, dyslipidémie, hyperinsulinémie, HTA, fatigue, prurit, infections récurrentes, changements dans la vision, symptômes de neuropathie

37
Q

Comment les symptômes spécifiques au diabète apparaissent-ils? (polyurie, polydipsie, polyphagie)

A

Diminution insuline (ou de ses effets) -> diminution de l’ingestion de glucose par les tissus + glycogénolyse par le foie + muscles squelettiques dégradent protéines pour néoglucogenèse par foie + adipocytes dégradent lipides pour cétogenèse par foie -> polyphagie + hyperglycémie -> glycosurie -> diurèse osmotique -> polyurie -> déshydratation -> polydipsie

38
Q

Décrire la physiopatho du diabète II. Quelles sont les différences avec la physipatho du diabète I?

A

Physiopatho : 1) prédisposition génétique et/ou 2) obésité -> 2) adipokines + augmentation des acides gras libres + cytokines inflammatoires -> 1) et 2) diminution de la masse et fonction des endocrinocytes B (a) + insulinorésistance augmentant la demande en insuline (b) -> a) et b) hypoinsulinémie -> effets tissulaires et hyperglycémie (par augmentation glucagon)
Différences : I = autoantigène ou autres causes détruisent cellules B, donc pu de synthèse et libération d’insuline

39
Q

Quelle est la principale différence dans le traitement du diabète I et du diabète II?

A

Injection d’insuline exogène obligatoire pour I, pour II = seulement pour la phase tardive (perte de fonction des cellules B)

40
Q

Pourquoi recommande-t-on une combinaison de perte de poids-meilleure alimentation-exercice pour traiter le diabète II?

A

Car exercice diminue niveaux de glucose postprandial, diminue les besoins en insuline, diminue les niveaux en cholestérol et triglycérides et augmente les niveaux de HDL, puis avec une alimentation saine qui correspond au niveau d’activité physique -> perte de poids qui permet une meilleure sensibilité à l’insuline, préserve la fonction des cellules B et inhibe la progression de la maladie

41
Q

Comment se produit le syndrome hyperglycémique hyperosmolaire chez les diabétiques?

A

Insuffisance en insuline moyenne à modérée + insulinorésistance (causée par les cytokines proinflammatoires qui augmentent la sécrétion d’hormones de stress et la libération de glucose) -> hyperglycémie (> 34 mmol/L) -> diurèse osmotique -> polyurie -> déshydratation -> hyperosmolarité -> dépression SNC + SHH
Si l’insuffisance était élevé/importante, cela mènerait à la lipolyse, créant des acides cétoniques, causant une acidocétose et une cétonurie

42
Q

Quelles sont les manifestations cliniques et les traitements du SHH?

A

Man. : glycosurie + polyurie causées par l’élévation extrême du glucose sérique -> déplétion liquidienne + augmentation de l’osmolalité sérique + déshydratation intracellulaire + perte d’électrolytes (K+) + changements neurologiques (somnolence, coma, convulsions, hémiparésie, aphasie)
Tx : Insuline IV + réplétion liquidienne

43
Q

Décrire l’hypoglycémie causée par le diabète

A

[glucose] sérique < 4mmol/L
Diabétique II moins à risque que I car retient du glucose par des mécanismes de contre régulation, mais peut survenir avec certains médicaments (inhibiteurs SGLT2, agonistes GLP1, sulfonylurés, thiazolidinediones, insuline exogène)
Symptômes : activation du SNAS (tachycardie, palpitations, diaphorèse, tremblements, pâleur, anxiété), cessation abrupte de glucose au cerveau (céphalées, étourdissements, vision trouble, irritabilité, fatigue, confusion, manque de jugement, faim, convulsions, coma)
Traitement : remplacement immédiat de glucose PO ou IV

44
Q

Décrire le mécanisme d’action du glyburide

A

Sulfonyluré
Bloque canal K+ ATP dans la membrane cellulaire des cellules B -> dépolarisation de la membrane -> influx Ca2+ -> libération d’insuline (pourrait augmenter la sensibilité des cellules cibles à l’insuline après une utilisation prolongée)
Effets secondaires : hypoglycémie, prise de poids

45
Q

Décrire le mécanisme d’action du canagliflozin

A

Inhibiteurs de SLGT2
Blocage de SGLT2 des cellules épithéliales tubulaires (reins) -> glucosurie + perte de poids
Effets secondaires : infections urinaires, infections vaginales, polyurie

46
Q

Décrire le mécanisme d’action du répaglinide

A

Meglitinide
Bloque le canal K+ ATP dans la membrane cellulaire des cellules B -> dépolarisation de la membrane -> influx de Ca2+ -> libération d’insuline
Agit moins longtemps que sulfonylurés, et doit être pris à chaque repas
Plus approprié pour les patients avec maladie rénale car peu est excrété par le rein
Effets secondaires : hypoglycémie (doit manger max 30 min après l’administration), prise de poids

47
Q

Décrire le mécanisme d’action du metformine

A

Biguanide
Diminue le glucose sérique et améliore la tolérance au glucose de 3 façons :
1. Inhibe la synthèse de glucose par le foie
2. Sensibilise les récepteurs à insuline (adipocytes, myocytes) pour augmenter l’absorption de glucose en réponse à l’insuline
3. Réduit légèrement l’absorption du glucose dans le tractus gastro-intestinal
Diminue les niveaux de glucose à jeun et postprandial
Effets secondaires : baisse de l’appétit, nausée, diarrhée, perte de poids, diminue l’absorption de B12 et B9

48
Q

Décrire le mécanisme d’action du sitagliptine

A

Gliptin
Inhibe DPP-4 (enzyme inactivant les incrétines) -> augmentation de l’action des incrétines -> stimulation de la libération d’insuline dépendant du glucose + supprimer la libération de glucagon postprandial -> maintien des taux de glucose bas
Effets secondaires : IVRS, céphalées, inflammation nez et gorge, pancréatite, réactions allergiques

49
Q

Quels sont les 3 aspects qui sont modifiés dans les insulines modifiés (vs insuline régulière)?

A

Durée d’action, pic d’action et délai d’action

50
Q

Décrire les insulines à courte durée d’action

A

Délai d’activation court = lispo, aspart, glulisine, insuline régulière inhalée -> idéal pour contrôler l’élévation postprandiale de glucose
Délai d’activation lent = insuline régulière injectée (SC, IM, IV) : injectée avant les repas pour un contrôle postprandial, infusée SC pour contrôle basal de la glycémie, injection SC -> agrégation molécules d’insuline -> délai dans l’absorption

51
Q

Décrire les insulines à durée d’action intermédiaire

A

Conjugaison insuline régulière + protamine -> protamine diminue la solubilité de NPH et retarde absorption pour augmenter la durée d’action -> contrôle de la glycémie entre les repas et durant la nuit
Injection SC 2-3x/jour

52
Q

Décrire les insulines à longue durée d’action

A

Agit longtemps = U-100 glargine, detemir : U-100 = faible solubilité à pH physiologique -> microprécipités ->se dissout lentement libérant la médication en petites quantités pendant une longue période
Detemir = adhésion intermoléculaire -> absorption ralentie + adhésion à albumine -> distribution aux cibles retardée
Traitement I et II, 1-2 injections/jour pour contrôle basal de la glycémie jusqu’à 24h
Agit plus longtemps = U-300 glargine, degludec : U-300 = 3x plus [ ] que U-100 -> durée d’action dépasse 24h -> 1 injection/jour
Degludec = injection SC -> agrégation -> dissociation en monomère lente -> durée d’action dépasse 24h
Contrôle basal de la glycémie pour I et II

53
Q

Quelles sont les complications possiblement rencontrées avec l’insulinothérapie?

A
  1. Hypoglycémie -> causes : surdosage, diminution de l’apport en nourriture, vomissement, diarrhée, consommation excessive d’alcool, exercice intense inhabituel, accouchement -> symptômes SNAS = tachycardie, palpitations, diaphorèse, nervosité + symptômes manque glucose SNC = céphalées, confusion, somnolence, fatigue, convulsions, coma, mort
  2. Hypokaliémie car insuline favorise l’entrée de K+ par la pompe Na+/K+
  3. Lipohypertrophie : lorsque l’insuline est injectée trop souvent à la même place -> synthèse de gras SC
  4. Réactions allergiques (érythème et prurit systémique, dyspnée)
54
Q

Décrire le mécanisme d’action du semaglutide

A

agoniste des récepteurs GLP-1
Active récepteurs GLP-1 -> augmente les effets de l’hormone GLP-1 -> ralentit la vidange gastrique, stimule la libération d’insuline dépendante du glucose, inhibe la libération de glucagon postprandial, supprime l’appétit -> contrôle du glucose et peut induire la perte de poids
Résistant à l’enzyme DDP-4 qui les dégradent
Effets indésirables : peut augmenter les tendances hypoglycémiques des sulfonylurés losque prescrit en combinaison, nausées, vomissements, diarrhée, irritation et douleur au site d’injection, risque de pancréatite, réactions allergiques

55
Q

Décrire le mécanisme d’action du Tazocin

A

Pénicilline + inhibiteur de beta lactamase = liaison aux protéines liant la pénicilline -> inhibition des transpeptidases (enzymes essentielles à la synthèse de la paroi cellulaire) et activation des autolysines (enzymes bactériennes lysant les liens dans la paroi cellulaire, normalement pour la croissance et la division) -> Altération de la paroi cellulaire + sa destruction active = lyse cellulaire et mort cellulaire
Inhibiteur = empêche inactivation des pénicillines par les enzymes bactériennes

56
Q

Vrai ou Faux. Les diabétiques de type II n’ont jamais besoin d’injection d’insuline

A

Faux. peut être nécessaire temporairement durant des périodes de stress, ou en permanence lorsque les mesures diététiques, exercices et antihyperglycémiants sont insuffisants

57
Q

Vrai ou Faux. La lipodystrophie causée par les injections d’insuline est irréversible.

A

Faux, peut régresser lorsque le client n’utilise pas ce point d’injection pendant au moins 6 mois

58
Q

Vrai ou Faux. La lipodystrophie peut entrainer une absorption irrégulière d’insuline

A

Vrai

59
Q

Décrire le phénomène de l’aube

A

Problème associé à l’insulinothérapie
Hyperglycémie au réveil occasionnée par le sécrétion d’hormones de contre-régulation à l’aube

60
Q

Décrire l’effet Somogyi

A

Problème associé à l’insulinothérapie
Réponse physiologique de rebond à un surdosage en insuline qui provoque une hypoglycémie
En riposte à cette hypoglycémie, des hormones de contre-régulation sont libérées stimulant la lipolyse, la gluconéogenèse et la glycogénolyse, produisant une hyperglycémie de rebond et une cétose

61
Q

Quelles sont les causes possibles du SHH?

A

Infection urinaire, stress, pneumonie, septicémie, médicaments (cortisone)

62
Q

Quelles sont les causes possibles de l’hypoglycémie causée par le diabète?

A

Discordance entre le moment de la prise d’aliments et celui où se produit le pic d’action de l’insuline, prise d’antihyperglycémiants, activité physique exigeant des efforts inhabituels

63
Q

Nommer les 4 anomalies métaboliques majeures jouant un rôle dans l’apparition du diabète II.

A
  1. Insulinorésistance : insensibilisation des tissus à l’insuline
  2. Diminution marquée de la capacité du pancréas à produire de l’insuline (soit par l’épuisement des cellules B ou par la perte de la masse fonctionnelle des cellules B)
  3. Production inappropriée de glucose par le foie
  4. Altération de la production d’hormones et de cytokines par le tissu adipeux