Item 161 - Infections urinaires (commun uro, infectio) Flashcards
(29 cards)
Seuil de détection de la leucocyte estérase à la bandelette urinaire
10^4 leucocytes/mL
Seuil de détection des nitrites (entérobactéries) à la bandeltte urinaire
10^5 UFC/mL
Causes de faux négatif à la bandelette urinaire par absence de nitrates
- bactĂ©ries nâexprimant pas de nitrate rĂ©ductase (staph saprophyticus, strepto, entĂ©ro, acinetobacter)
- faible bactériurie
- pH urinaire acide
- diurétiques et urines diluées
- infections urinaires masculine
Causes de faux négatifs à la bandelette urinaire par absence de leucocytes
- neutropénie, immunodépression
- infection urinaire masculine
Indication de lâECBU
Devant toute suspicion dâinfection urinaire
Sauf en cas de cystite aiguë simple
2 indications de lâECBU systĂ©matique
- tous les mois Ă partir du 4e mois de grossesse
- avant chirurgie programmée sur voies urinaires
2 situations oĂč il nây a pas lieu de faire un ECBU systĂ©matique
- matériel endo-urinaire à demeure
- contrĂŽle de la guĂ©rison dâune ifnection urinaire dâĂ©volution favorable, sauf grossesse
Seuil de leucocyturie significative Ă lâECBU
10^4 /mL
ou 10/mm3
Seuil de dĂ©tection des bactĂ©ries Ă lâexamen direct de lâECBU
10^5 UFC/mL
Seuil de bactériurie significative selon le contexte :
- recueil urinaire directement dans vessie, bassinet
- miction spontanĂ©e chez lâhomme
- miction spontanée chez la femme, E. Coli ou S. saprophyticus
- miction spontanée chez la femme
- bactériurie asymptomatique (colonisation) femme enceinte
- recueil urinaire sur sonde vésicale
10^2 :
- recueil urinaire directement dans vessie, bassinet
10^3 :
- miction spontanĂ©e chez lâhomme
- miction spontanée chez la femme, E. Coli ou S. saprophyticus
10^4 :
- miction spontanée chez la femme
10^5 :
- bactériurie asymptomatique (colonisation) femme enceinte
- recueil urinaire sur sonde vésicale
Agents pathogĂšnes souvent responsables dâinfections urinaires
Communautaire :
- Escherichia coli +++
- Proteus mirabilis
- Staphylococcus saprophyticus
HospitaliĂšre :
- Klebsiella
- Pseudomonas aeruginosa
- Serratia marcescens
- Staphylococcus aureus
- Candida albicans ou tropicalis
Populations migrantes :
- Mycobacterium tuberculosis
Entérocoques ++ = résistance à céphalosporine et quinolones
Facteurs de risque de complication des infections urinaires
- anomalie anatomique ou fonctionnelle de lâarbre urinaire
- sexe masculin
- > 75 ans
- > 65 ans avec 3 critÚres de fragilité de Fried
- immunodépression
- IRC sévÚre (DFG < 30)
- Grossesse
CritÚres de fragilité de Fried
- amaigrissement involontaire
- marche lente
- asthénie, faiblesse
- faible endurance
- activité physique réduite
Diagnostic et prise en charge dâune cystite aiguĂ« simple chez la femme
DIAGNOSTIC Clinique : - brulures mictionnelles, gĂȘne ou douleur sus-pubienne - pollakiurie, impĂ©riositĂ© - urines troubles, hĂ©maturie Biologique : - BU positive (nitrite et/ou leucocytes) Pas de fiĂšvre, ni douleur lombaire, ni syndrome inflammatoire.
PRISE EN CHARGE
1Úre int. : fosfomycine-trométamol, une fois
2e int. : pivmécillinam, 5 jours
Pas de suivi si évolution favorable.
ECBU si pas dâamĂ©lioration aprĂšs 3 jours de tt.
Diagnostic et prise en charge de la cystite aiguë à risque de complication chez la femme
DIAGNOSTIC
Comme la cystite aiguë simple, patiente ayant des facteurs de risque de complications
PRISE EN CHARGE - ECBU avec antibiogramme - Antibios (attendre si possible l'antibiogramme, sinon fosfomycine ou nitrofurantoïne) : Amoxicilline 7 jours Pivécillinam 7 jours et autres. Pas de suivi si évolution favorable. ECBU si pas d'amélioration aprÚs 3 jours de tt.
Définition de la cystite aiguë récidivante
Au moins 4 épisodes en moins de 12 mois
4 critÚres à évaluer devant une pyélonéphrite aiguë chez la femme
- Sexe
- Grossesse (gravidique ?)
- Gravité (qSOFA)
- Facteurs de risque de complication
Tableau clinique de la pyélonéphrite aiguë simple chez la femme
- brutal
- fiÚvre élevée + frissons
- douleur lombaire
- signes inconstants de cystite
Diagnostics différentiels de la pyélonéphrite aiguë chez la femme (causes de douleur lombaire fébrile)
- angiocholite
- cholécystite
- sigmoĂŻdite
- pneumopathie dâune base pulmonaire
- infarctus rénal ou splénique
Examens biologiques et dâimagerie devant une pyĂ©lonĂ©phrite aiguĂ« simple
Seul examen bio nécessaire : ECBU
Imagerie :
- écho rénale si PNA hyper-algique ou si évolution défavorable (fiÚvre aprÚs 72h antibio efficace)
- uroscanner si évolution défavorable (fiÚvre aprÚs > 72h antibio)
Prise en charge de la pyélonéphrite aiguë simple chez la femme
En ambulatoire (sauf indications Ă lâhospit)
Fluoroquinolone per os = 7 jours
si déjà reçu dans les 6 mois : C3G = 7 jours
Si autre antibiotique en relai aprÚs réception antibiogramme = 10 jours
Circonstances dans lesquelles il faut hospitaliser une patiente atteinte de pyélonéphrite aiguë simple
- PNA hyper-algique
- doute diagnostique
- vomissements
- conditions socio-économiques défavorables
- doute sur lâobservance
- (uro) tt par antibio Ă prescription hospitaliĂšre
Examens complĂ©mentaires lors dâune pyĂ©lonĂ©phrite aiguĂ« Ă risque de complication chez une femme et particularitĂ©s du traitement
- CRP
- créatininémie
- NFS
- uroscanner
Traitement :
C3G ++ car risque de résistance aux fluoroquinolones quand facteurs de risque de complication
= 10 jours si favorable
(14 jours sinon)
Prise en charge dâune pyĂ©lonĂ©phrite aiguĂ« grave chez une femme
C3G + amikacine en IV
= 10 - 14 jours (prolongé si collection suppurée)