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1- Psycho du vieux > La famille > Flashcards

Flashcards in La famille Deck (51)
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1
Q

Qu’impliquent les nouvelles politiques du MSSS ?

A

Elles ont pour conséquence de réduire l’offre de services d’hébergement

2
Q

Que veut on dire par réduire l’offre de services d’hébergement ?

A
  • Désinstitutionnalisation
  • virage ambulatoire
  • maintien à domicile
  • resserrement des critères d’admissibilité aux services
  • volonté de maintenir taux d’institutionnalisation sous 3,5%
  • fermeture de lits de longue durée
  • abolition des lits de convalescence
3
Q

Quel est le plan de match selon les nouvelles politiques du MSSS ?

A
  • domicile ; première option, au début de l’intervention et à toute les étapes
  • institutionnalisation ; dernière option
  • plan en faveur des formules de logement NON institutionnels
4
Q

Selon les nouvelles politiques du MSSS dans quel contexte on y retrouves l’intervention des instit. ?

A
  • surtout pour malades en phase aiguë
5
Q

Comment les familles considèrent leur responsabilité envers leurs aînés ?

A
  • famille se considère responsable, mais pas jusqu’à la cohabitation si impacts négatifs sur famille
6
Q

Quel est le rôle d’une famille ?

A
  • centré sur soutien et lien affectif

- surveillance des soins reçus, accompagnement

7
Q

Quel est le rôle qu’une famille ne devrait pas avoir ?

A
  • responsabilités spécifiques
  • tâches ménagères
  • soins personnels
  • encore moins soins cliniques
8
Q

Pourquoi la famille ne devrait pas couvrir les soins cliniques ?

A
  • requiert expertise

exception chez les conjoints

9
Q

Qu’est-ce qui favorise ce phénomène ?

A
  • ouverture chez les baby-boomers à la délégation des tâches instrumentales, physiques et de soins infirmiers
  • attentes élevées face aux SSS
10
Q

Comment est la relation entre les aidants et les intervenants ?

A

Tension

11
Q

Pourquoi la relation est tendu entre les aidants et les intervenants ?

A
  1. pour les intervenants :
    - la responsabilité des soins revient à la famille
    - services ont un rôle d’apoint et de substitution lorsqu’il y a épuisement
    - rares sont ceux qui voient la famille comme un partenaire
12
Q

Comment est perçu l’attente des aidants par les intervenants ?

A

une manière de se défiler des responsabilités

13
Q

L’attitude revendicatrice des aidants est interprété comment par les intervenants ?

A
  • comme un manque de confiance envers les soignants

- expertise non reconnue

14
Q

Quels sont les contraintes et difficultés non considérées par les aidants ?

A

Système de santé sous financé et trop bureaucratique

15
Q

Quelle est la situation actuelle auprès des PA ?

A
  • nombre à la hausse
  • vivent plusieurs années en perte d’autonomie
  • soins + nombreux/difficile/longtemps
  • famille + petite, distance
  • maintien de la croyance en la responsabilité filiale
16
Q

Au bout du compte qui procure des soins aux PA ?

A
  • pas la famille complète
  • 1-2 personnes (femmes)
  • groupe hétérogène (fille, nièce, soeur, épouse, etc.)
17
Q

Quelles sont les situations pour lesquelles les PA ont besoins de se faire procurer des soins ?

A
  • situations variés

- incapacité physiques, cognitives ou mentales

18
Q

Qui sont les aidants principaux ?

A
  • Conjoints et enfants (famille)
  • 80%
  • services publics/communautaires ont une place mineure dans les soins aux aînés
19
Q

Quel est le pourcentage des adultes qui prennent soin d’un parent âgé ?

A

10-20 %

20
Q

La famille permet quoi ?

A

Le maintien à domicile

21
Q

Quelles sont les caractéristiques des personnes aidants ?

A

femmes (75%) :

  • âge moyen ; 55 et 60 ans
  • 60% se sentent coupables
  • 12% concilient travail, vie conjugale et famille
22
Q

Qu’est-ce que doit inclure la définition de l’aide « s’occuper de quelqu’un » ?

A
  • une mesure de travail réellement accompli
  • une indication que l’aidé a une incapacité fonctionnelle, cognitive ou mentale qui l’empêche d’assumer ses activités seul
  • fréquence (rare, fréquent, situation imprévue)
23
Q

Quels sont les types d’aide qu’il est possible de donner ?

A
  • aide instrumentale et soins de santé
  • monitoring
  • interface avec les services
  • soutien émotionnel, éthique
  • conciliation sphères du PA
  • préservation de l’identité PA (activités)
  • gestion équipement médical/personnel
24
Q

Qu’est-ce que l’aide instrumentale et soins de santé ?

A
  • aide domestique (AVD)
  • soins personnels (AVQ)
  • soins cliniques (traitements, gestion douleur, réadaptation)
25
Q

Qu’est-ce que le monitoring ?

A
  • surveillance de symptômes, des soins et supervisions
  • jour et nuit
  • assurer suivi de la situation, anticipation
26
Q

Quel type d’aide est le plus stressant ?

A
  • interface avec les services
27
Q

Comment fait on le choix de la personne responsable du PA ?

A
  • la proximité géographique
  • position dans la structure familiale
  • relation
  • dynamique/traditions familiales
  • ressources de l’aidant
  • responsabilités familiales de l’aidant
  • inadéquation des ressources formelles
  • femmes : développé aptitudes soins, rel. familiale
28
Q

Qu’elles sont les impacts positifs d’une famille qui s’adapte ?

A
  • expérience gratifiante, valorisante et utile
  • rapprochement familial
  • source de croissance
  • difficultés perçues comme des problèmes-solutions
  • estime de soi (défi surmonté)
  • respect de ses engagements (conjoints)
  • réciprocité (enfants)
  • intimité renouvelée
29
Q

Quels sont les obstacles au soutien des PA ?

A
  • distance géographique
  • problèmes financiers
  • problèmes professionels
  • problèmes conjugaux
  • problèmes familiaux
  • problèmes de santé
  • sentiments à l’égard des parents
30
Q

En quoi les sentiments à l’égard des parents est un obstacle au soutien des PA ?

A

réactivation des conflits familiaux :

  • ressentiment à l’égard de l’autorité
  • compétitivité entre membres de la fratrie
  • peur de la désapprobation
  • rôle inversés
  • hostilité face aux négligences du passé
  • déchirement entre devoir et sentiment réels
31
Q

Pourquoi être aidant naturel est stressant ?

A
  • restriction de liberté, temps libre, projet
  • sentiment d’impuissance/incompétence
  • sentiment solitude, perte vie sociale
  • conflits de rôles/familiaux
  • perte d’intimité couple,enfants
  • partage inégal des tâches(fardeau)
  • réactivation des conflits avec les parents
  • honte (problèmes cognitifs du PA)
  • culpabilité, anxiété, dépression
  • épuisement, insomnie, maladies
  • coût profesionnels et financiers
32
Q

Quel genre d’orientation pour la pratique serait possible ?

A

Aider la famille à jouer son rôle d’aidante :

  • adopter une juste perspective
  • s’en tenir à des attentes réalistes
  • s’adresser à toute la famille
33
Q

Qu’impliquer d’adopter une juste perspective ?

A
  • éviter de ne pas considérer ses choix
  • éviter de paternaliser les PA
  • Ne pas devenir les parents de leur parents
34
Q

Qu’implique s’en tenir à des attentes réalistes ?

A
  • on ne peut pas donner la même attention et dévoument que nos parents nous on donné
  • sinon = inversement des rôles
  • favoriser l’aide réciproque (p. ex., se confier aux parents)
35
Q

qu’implique de s’adresser à toute la famille ?

A
  • pour que toute la famille rempli leur rôle d’aidant
  • pas juste 1-2 personnes
  • comment chacun des membre peuvent aider le PA
36
Q

Quels sont les genre de questions à se poser qui est déterminante afin de prendre soin d’un PA ?

A
  • accepter le V du parent ?
  • capacité de prise en charge ?
  • libéré de l’emploi, finances ?
  • personnalités conflictuelles ?
  • ETC
37
Q

Selon une étude, quelle sont les similitudes entre une conjointe et une fille qui s’occupe d’un PA ?

A
  • sentiment d’impuissance
  • impression de prendre soin d’un enfant
  • n’est plus la personne qu’elles ont connue
  • instauration d’une surveillance étroite
38
Q

Selon une étude, quelles sont les différences entre une conjointe et une fille qui s’occupe d’un PA ?

A

Conjointe :
- description détaillée et chronologique de la détérioration
- non réanimation, arrêt de l’absence de la qualité de vie
Fille :
- signalement de comportements dangereux pour la sécurité
- réanimation ; déni devant la gravité de l’état

39
Q

Quelles sont les 4 phases du placement ?

A
  1. prise de décision
  2. attente ou quête de ressources
  3. ajustements du milieu d’hébergement
  4. réorganisation de sa vie personnelle
40
Q

Quelles sont les similitudes de la prise de décision entre la conjointe et la fille ?

A
  • placement devient l’unique solution
  • manque de soutien de l,entourage
  • bureaucratie du système d’évaluation
41
Q

Quelles sont les différences de la prise de décision entre la conjointe et la fille ?

A

Conjointe :
- prise de décision lente
- épuisement face à la lourdeur des tâches
Fille :
- prise de décision rapide
- peur pour la sécurité de la mère
- révolte à l,égard du système d’évaluation qui décide du relogement

42
Q

Quelles sont les similitudes dans l’attente ou la quête de ressource entre la fille et la conjointe ?

A
  • pressions auprès de TS pour que le relogement soit fait rapidement
  • recherche de ressources temporaires d’aide à domicile
43
Q

Quelles sont les différence dans l’attente ou la quête de ressource entre la fille et la conjointe ?

A

Conjointe :
- attente courte car épuisée, mais maintien de la prise en charge jusqu’à hébergement
- justification du placement
Fille :
- attente longue car le nombre de soins est insuffisant pour l’hébergement
- quête épuisante de ressources alternatives et privée en attendant l’hébergement
- pas de justification, convaincues de leur choix

44
Q

Quelles sont les similitudes quant à l’ajustements au milieu d’hébergement entre la fille et la conjointe ?

A
  • soulagement partiel du fardeau
  • surveillance étroite des soins fournis au proche
  • désir d’activités stimulante pour leur proche
45
Q

Quelles sont les différences dans l’ajustement au milieu d’hébergement entre la fille et la conjointe ?

A

Conjointe :
- appauvrissement économique
- globalement satisfaite des soins dispensés
- importance de la propreté et alimentation
Fille :
- aucun changement au niveau financier
- déception face au personnel soignant et de l’env. physique et social
- importance des soins esthétiques
- se sentent exclues des décisions

46
Q

Quelles sont les similitudes dans la réorganisation de sa vie personnelle entre la fille et la conjointe ?

A
  • libération incomplète
  • sentiment de responsabilité car proche toujours vivant
  • continuation et transformation du rôle d’aidante
  • sentiment de culpabilité face à l’hébergement
47
Q

Quelles sont les différences quant à la réorganisation de sa vie personnelle entre la fille et la conjointe ?

A

Conjointe :
- reconstruction d’une nouvelle vie sans la présence du conjoint
- difficultés à cause de la perte de revenus
- peur que le conjoint revienne
- sentiment de solitude et d’inutilité
Fille :
- reprise du cours normal de leur vie
- préoccupation constante pour le bien-être de la mère

48
Q

Quelles sont les conclusions vis à vis les filles du PA selon l’étude ?

A
  • relogement utilisé pour protéger leur mère

- expérience d’inquiétude et de frustration qui engendre un intense besoin de contrôle

49
Q

Quelles sont les conclusions vis à vis les conjointes du PA selon l’étude ?

A
  • relogement ; une des étapes de la longue détérioration de la santé de l’époux (dernière = mort)
  • mettent l’emphase sur la longue période de prise de décision (justification)
  • relogement est surtout une expérience de pertes (deuil)
50
Q

Quelle est la période la plus stressante pour les filles ?

A
  • attente de l’hébergement

- période des ajustements

51
Q

Quelle est la conclusion similaire des filles et conjointes ?

A

Elles veulent continuer à jouer leur rôle d’aidante auprès du proche