La famille, les amis, les problèmes psychosociaux Flashcards

1
Q

La famille

A

Premier agent de socialisation
Permet à l’enfant de s’approprier des rôles sociaux

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2
Q

L’autonomie à l’adolescence (Définition)

A

« de nouveaux attachements dans lesquels l’adolescent n’a plus besoin de ses parents pour gérer son fonctionnement psychique tout en continuant de se nourrir de ses appartenances « premières », c’est-à-dire celles qui découlent du lien de filiation, par essence indissoluble. »

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3
Q

La capacité d’autonomie change selon :

A
  1. Âge
  2. Genre
  3. Culture
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4
Q

L’âge de l’autonomie la plus grande

A

16-17 ans

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5
Q

Qui entre les filles et les garçons a le plus d’autonomie ? le moins ?

A

Les filles ont moins d’autonomie que les garçons et sont souvent plus surveillées (surtout si elles ont une maturité sexuelle précoce).
Les garçons sont plus libres de faire leurs propres choix sans que les adultes les surveillent.

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6
Q

L’autonomie émotionnelle

A

Il est attendu que l’adolescent gère ses propres émotions ; on veut que l’adolescent soit capable de gérer la tristesse et la frustration pour mieux s’adapter aux contextes dans lesquels il grandit.

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7
Q

L’attachement (Définition)

A

L’attachement se définit par un lien affectif durable caractérisé par la tendance d’un partenaire à rechercher auprès d’un autre la sécurité et le réconfort en période de détresse.

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8
Q

Quatre formes d’attachement :

A
  1. Sécurisant
  2. Évitant
  3. Anxieux-Ambivalent
  4. Désorganisé
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9
Q

Deux dimensions importantes des styles parentaux

A
  1. Sensibilité
  2. Contrôle
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10
Q

Les 4 styles parentaux

A
  1. Style autoritaire ou autocratique
  2. Style désengagé ou négligeant
  3. Style permissif ou indulgent
  4. Style démocratique ou authoritative
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11
Q

.Les bénéfices du style démocratique

A
  1. Adaptation positive chez le jeune
  2. Meilleures performances scolaires, maturité sociale, sens des responsabilités, compétences sociales, estime de soi et santé mentale.
  3. Permettent à l’adolescent de s’exprimer et d’être réceptif.
  4. Augmentation des habiletés d’autocontrôle.
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12
Q

Limites quant aux styles parentaux

A
  1. Le comportement des parents peuvent être un mélange de différents styles.
  2. Un style parental peut être utilisé selon différentes circonstances.
  3. Les styles parentaux des deux parents ne coincident pas toujours.
  4. Il y a une influence du jeune sur le style parental.
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13
Q

La transition familiale et ses conséquences

A
  • Problèmes extériorisés et intériorisés (ex., plus de comportements impulsifs, agressifs et antisociaux).
  • Problèmes économiques, sociaux et physique (ex., consomment plus d’alcool, de cigarettes et de drogues).
  • Plan scolaire (ex., performance scolaire moindre).
  • Long terme (ex., vivent plus de problèmes conjugaux).
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14
Q

ÉTUDE. La maturation pubertaire est associée à une ________. La maturation de la puberté (chez les filles) et la maturation de la puberté précoce (chez les garçons) ______________, mais pas _______. La maturation tardive peut s’accompagner d’une ___________.

A
  1. associée à une distance émotionnelle accrue
  2. accentuent les conflits entre les adolescents et leurs mères
  3. autonomie comportementale accrue pour l’adolescent
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15
Q

ÉTUDE. Augmentation des conflits et des interactions décrites comme _____________ entre les parents et les adolescents.

A

moins chaleureuses

Ce qui contribue à cette augmentation de conflits :
… le changement social/cognitif et dans la définition de soi
… les changements dans les relations et/ou les caractéristiques de la personnalité du parent et de l’adolescent
… les événements et les transitions vécues

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16
Q

Dimensions positives de l’amitié : Fondements des relations amicales

A
  1. Réciprocité
  2. Engagement
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17
Q

L’amitié est essentielle, et ce, même lors de _________.

A

l’enfance

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18
Q

Dimension positive de l’amitié : L’amitié amène…

A
  • La valorisation
  • L’appréciation de soi-même
  • L’apprentissage de la négociation
  • L’apprentissage du respect
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19
Q

Les dimensions négatives de l’amitié

A
  1. Conflits
  2. Rivalités
  3. Compétition
  4. Trahison
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20
Q

L’évolution de l’amitié à l’adolescence

A
  1. Amitié-activité
  2. Amitié-solidarité
  3. Amitié-réciprocité
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21
Q

Cinq stades concernent le développement des interactions entre individus de sexe différent (Dunphy, 1963) :

A
  1. Petits groupes de même sexe (12 à 14 ans).
  2. Début d’interaction entre les deux sexes.
  3. Apparition des groupes bisexués ou mixtes (garçons + filles)
  4. Plusieurs cliques se forment au sein de ses groupes.
  5. Apparition des couples
22
Q

Les types de groupe social :

A
  1. Les groupes à support institutionnel
  2. Les groupes spontanés
  3. Les quasi-groupes
  4. Les rave-party (= type de groupe qui a des intérêts très similaires.)
  5. Les bandes
  6. Les cliques
23
Q

Les raisons du rejet :

A

Concernent la personnalité de l’individu
1. Intrapersonnelles
Exclusion de la personne du groupe.
Ex., « Je suis gênée d’intégrer le groupe. »
Ex., « Je n’ai pas l’impression que je fais partie de ces personnes-là. »

  1. Interpersonnelles
    Exclusion par une autre personne.
    Ex., On fait partie du groupe, jusqu’à ce qu’une personne décide d’exclure un autre membre du groupe (ex., pour raisons x, y ; l’autre parle trop, parle trop fort, etc.)

Concernent les normes et l’identité du groupe
1. Intragroupes
Exclusion de la personne elle-même de son groupe.
Ex., « Je m’exclue moi-même du groupe d’amis, car les valeurs du groupe ne correspondent plus aux miennes. ».

  1. Intergroupes
    Exclusion d’une personne par le groupe.
24
Q

ÉTUDE. Le rôle des amitiés sur le développement et la santé mentale des adolescents

A

Corrélations positives entre la tonalité émotionnelle, la maîtrise de l’environnement et l’absence des symptômes psychopathologiques, ainsi que le nombre d’amis, les amis intimes, la qualité des interactions et le niveau d’intimité.

Une personne avec plus d’amis, des relations intimes, des relations de qualité, un haut niveau d’intimité = facteurs de protection

25
Q

_______ des adolescents vont répondre aux critères diagnostiques.

A

10 à 20%

26
Q

Les risques d’un problème psychosocial ________ à l’adolescence.

A

augmentent

Ceci est dû à l’intensité des changements sur tous les plans pendant cette période et est davantage une exploration transitoire.
⇒ Les adolescents sont plus susceptibles de développer un trouble qui pourrait être diagnostiqué.

27
Q

___________ des problèmes psychosociaux pourraient avoir des conséquences à long terme.

A

4% à 5% pourraient avoir des conséquences à long terme.
Le diagnostic peut se maintenir et perdurer à travers le temps.
Si l’adolescent à un trouble de santé mentale, les probabilités sont que le diagnostic perdure à l’âge adulte.
⇒ Un diagnostic d’anxiété ou d’humeur peut être retiré (donc, ne plus avoir le diagnostic à l’âge adulte).

28
Q

Facteur de risque (Définition)

A

Facteur qui prédispose les individus ou les groupes à l’apparition de conséquences négatives.

29
Q

Facteur de protection (Définition)

A

Facteur qui diminue la probabilité d’apparition des conséquences négatives en présence du risque.

30
Q

Problèmes extériorisés (Définition)

A

Problème psychosocial qui se manifeste par des symptômes tournés vers l’extérieur du sujet tels que l’agressivité, les conduites antisociales et la délinquance.

À l’extérieur de la personne : *souvent, TDAH, troubles oppositionnels, troubles de la conduite, etc.

31
Q

Problèmes intériorisés (Définition)

A

Problème psychosocial qui se manifeste par des symptômes tournés vers l’intérieur du sujet tels que l’anxiété, l’inhibition sociale et la dépression.

À l’intérieur de la personne : anxiété (et ces types), humeur dépressive, manie, inhibition sociale (on se rejette des autres), défis à entrer en relation avec les autres.

32
Q

Abus de substances psychotropes

A

Utilisation inappropriée de drogues qu’elles soient légales, illégales ou prescrites.

33
Q

Délinquance juvénile (Définition)

A

Ensemble des infractions commises par les individus d’âge mineur, incluant les actes criminels et les comportements qui violent les lois qui s’appliquent aux mineurs.

*Tout acte pouvant faire du mal à quelqu’un.
Ex., faire des graffitis, lancer une roche dans une fenêtre, etc.
⇒ Se passe à l’adolescence, mais se passe aussi à l’enfance.

34
Q

______ de la criminalité juvénile.

A

⬇ Diminution [baisse] de la criminalité juvénile.

35
Q

La _______________ de l’activité antisociale est à considérer pour l’évolution des conduites de délinquance graves.

A

La précocité de l’activité antisociale est à considérer pour l’évolution des conduites de délinquance graves.

Plus on commence jeune à avoir des tendances à adopter des comportements délinquants, plus nos comportements augmentent en gravité à travers le temps (= deviennent plus graves plus tard).

Certains adolescents vont aller dans des centres de réadaptation (donc, pas de prison nécessairement, mais perte de liberté).

La réhabilitation peut aider l’adolescent à adopter de meilleurs comportements, mais si les facteurs autres ne sont pas contrôlés (ex., famille, etc.), l’adolescent peut retrouver ses anciennes habitudes.

36
Q

Cause biologique de la délinquance juvénile

A

Le lobe préfrontal qui n’est pas à maturité en est la cause (cause biologique).
Ce lobe est responsable de la régulation déficiente des comportements à risque à l’adolescence.
⇒ Moins bonne capacité de jugement et de résister à une récompense. ⇓
⇒ Augmentation de « la probabilité des conduites impulsives et déviantes ». ⇑

37
Q

Facteurs biologiques

A

La fonction hypothalamo-hypophyso-gonadique est activée lors de la puberté qui entraîne des changements physiques pouvant amener une faible estime de soi et le rejet de lui-même.
⇒ Peut entraîner des comportements de colère qui méritent conséquences de la part de l’autorité.

Manifestations verbales : « Je suis stupide! »
L’adolescent a une mentalité qui peut mener à des symptômes de troubles de la santé mentale.

Manifestations physiques : troubles alimentaires, tentatives de suicide, etc. (Discours interne très négatif).

L’insécurité ressentie chez l’adolescent l’amène à projeter sa frustration de façon internalisée (dépression et anxiété) ou externalisée (délinquance et violence [envers les autres]).

On internalise les messages qu’on reçoit souvent des autres.
⇒ Donc, messages négatifs = internalisation négative… danger!!

Le tempérament de la personne va influencer sa réaction :
L’externalisation peut entraîner, soit :
La projection de la frustration :
… de façon interne
… de façon externe : être violent

38
Q

Facteurs psychologiques

A

L’identité, les traits de personnalité, la prise de décision et le contrôle de soi influencent la prise de risque à l’adolescence.
À quel point l’adolescent maîtrise ses comportements?
Les adolescents qui ont une faible résistance aux influences des amis vont prendre davantage de risques, et ce, de façon significative (Peake, Dishion, Storms Hak, et al., 2013).
⇒ Amis qui prennent des risques, ou qui nous encouragent à faire des actions négatives, violentes = morale du groupe importante = adolescent plus à risque

Les adolescents qui ont un statut social « bas » et qui sont « sensibles à la récompense » vont être plus facilement influencés pour obtenir l’approbation et l’admiration du groupe d’amis.
« sensibles à la récompense » = lien avec la dopamine
*Mène l’adolescent à risque, car on cherche l’admiration ou l’approbation.
= Donc, comportement plus négatif.

Peu importe la forme de violence au sein des relations parents-enfants ayant commencé dès l’adolescence.
La violence parent-enfant contribue comme facteur psychologique.

Les adolescents qui sont les moins agréables, les moins consciencieux et ayant une faible stabilité émotionnelle ont plus tendance à avoir des relations conflictuelles avec leurs mères.
Au niveau psychologique, si notre propre parent a des défis de santé mentale… difficultés au niveau de l’attachement, difficultés au niveau des liens durables dans la vie.

39
Q

Facteurs sociaux

A

L’adolescent a tendance à se mettre de la pression pour être comme les autres.
Le groupe social permet de rassurer et de déculpabiliser, ce qui amène des prises de risque plus importantes.

Ex., on fait des graffitis sous un pont, les adolescents vont se dire entre-eux : « Fais-toi en pas!, personne ne va le savoir ».
⇒ Les groupes ont pour effet de rassurer ce qui engendre ou encourage les décisions plus extrémistes.
⇒ Très rare que les amis vont « snitch » (on ne va pas le dire à un adulte, à moins d’un niveau de moralité beaucoup plus élevé ⇒ Exemple niveau 6).

Les adolescents ont plus tendance à fumer, boire et se droguer avec le groupe de pairs qui a ces mêmes comportements (c’est-à-dire, le conformisme social).
Ex., choix vestimentaire similaires à ceux des amis.
*Peut mener à la contagion sociale
Un sentiment ressenti par un individu du groupe peut entraîner le partage des émotions dans le groupe.

40
Q

Facteurs psychopathologiques

A

La sensation qui est ressentie dans les comportements à risque à l’adolescence permet d’éliminer ou de réguler les différentes pulsions d’excitation et les tensions qui sont difficilement tolérables à l’adolescence.
(Michel et al., 2001).
⇒ Pulsions d’excitation, difficilement tolérables à l’adolescence
Ex., parler fort → pas de capacités d’imitation

⇒ Des traits se développent plus au niveau psychologique.
Ex., traits narcissiques : l’adolescent pense plus à lui-même.

Le narcissisme et la faible estime de soi sont un précurseur aux comportements qui sont qualifiés comme asociaux et inadaptés.
Faible estime de soi = tendance à rabaisser les autres pour se remonter soi-même.

41
Q

Caractéristiques de la trajectoire de la délinquance persistance

A
  1. La précocité : À quel âge on a commencé?
  2. La fréquence : Combien de fois?
  3. La stabilité : Est-ce récurrent?
  4. La diversité : Qu’est-ce qu’on fait?
  5. Les délits contre la personne : Si on cherche à offenser une personne.
  6. L’intensification avec le temps : Ex., on vole un paquet de gomme → graffiti → feu → armes blanches
  7. Les motifs utilitaires : Il y a une intention (« ça m’apporte quelque chose à moi »).
42
Q

Les conduites suicidaires : Les incidences varient dans le ______ et dans ________ et en fonction du ______ de la personne.

A

temps, l’espace, sexe

43
Q

Plus de suicide chez les ____________ (3/1).

A

hommes

Le suicide impact davantage les hommes, car les moyens qu’ils utilisent sont beaucoup plus importants (vont mener à la mort).
⇒ Moyens utilisés par les hommes : fusil, pendaison, etc.
Les recherches démontrent que la socialisation des hommes est responsable pour leur choix de méthodes.

44
Q

Les _______ font plus de tentatives.

A

femmes

Les femmes font beaucoup plus de tentatives alors que leurs moyens ne sont pas aussi fatals (ex., vont prendre de la médication, 30 Tylenols d’un coup).
= Quantité énorme
⇒ Moyens moins drastiques, mais qui ont tout de même des effets importants.
Exemples : effets physiques
⇒ Brulures estomac
⇒ Problèmes digestifs
etc.
Les adolescentes croient que les pilules vont leur permettre de « dormir » (de « mourir » paisiblement…)
*Mais, au contraire, elles vivent de la douleur : goût de vomir, chaleur, etc.

45
Q

_________ chez les jeunes Canadiens âgés entre 10 à 19 ans (avant 2020) :

A

Diminution

46
Q

_______ ont eu des idées suicidaires (14 à 15 ans).

A

7%

47
Q

_______ ont attenté à leur vie.

A

3%

48
Q

________ ont tenté de récidiver suite à une première tentative malgré que le taux soit plus élevé dans les premiers mois.

A

27%

49
Q

Trauma vicaria (Définition)

A

Déstabilisation lorsqu’on entend les traumas vécus par d’autres personnes.

50
Q

Les conduites suicidaires : Les facteurs de risque à considérer…

A
  1. Facteurs prédisposants (ex., vulnérabilité au suicide par l’histoire familiale)
  2. Facteurs « contribuants » (ex., abus de drogues ou d’alcool. Changement de l’état = pas dans le même état rationnel).
  3. Facteurs déclencheurs (ex., événement de vie stressant, ex., séparation / déménagement qui apporte un trauma important).

*La combinaison de ces facteurs rend l’individu beaucoup plus à risque.