La révolution urbaine Flashcards
(41 cards)
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Souvent déconnectées de l’économie réelle, à quoi servent-elles ?
Elles sont des pôles de consommation où se trouve l’emploi.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Comment cette urbanisation rapide est-elle perçue ?
Comme ingérable et dangereuse : exemple de Brazzaville.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Par combien de fois le nombre de citoyen a été multiplié entre 1960 et 2010 ? Combien de % de la population cela représente-il ? Combien était-ce en 1940 ?
Par 11. Un tiers de la population, 10% en 1940.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Que peut-on dire des incertitude statistiques ? Pourquoi ?
Sous équipement des services statistiques. Les modifications en cours sont dures à voir. Indépendamment, les données statistiques sont souvent sujettes ç caution, pour des raisons soit techniques soit politiques. Les définitions de la population urbaine manque d’homogénéité d’un pays à l’autre, ce qui ne facilite pas les comparaisons: ex au Togo on considère comme urbaine toute localité ayant le statut de commune. Cette définition change entre les pays.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Pourquoi la ville est-elle attractive ? Qu’est ce qui fut le puissant moteur de l’accélération de la croissance des villes?
Les villes exercent aujourd’hui une véritable fascination sur les populations africaines. C’est nouveau. La ville a forgé les citadins qui se sont ensuite emparés d’elle. Plusieurs générations sont nécessaires pour créer une authentique urbanité. L’exode rural fut ainsi le puissant moteur d’une accélération de la croissance des villes.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
De quoi l’exode rural n’est-il pas issu ? Par quoi sont provoqués les départs forcés ?
Pas un exode de la misère. Le schéma d’une paysannerie misérable chassée vers les bidonvilles ne s’applique guère en afrique noire. Les villes n’ont pas rempli mécaniquement un rôle d’exutoire du trop-plein démographique. La pression foncière devient toutefois facteur de départ lorsque la croissance démographique rompt les équilibres populations/ressources. Les départs forcés résultent souvent de facteurs conjoncturels: ex les sécheresses du sahel pour la redistribution des aides internationales. Aussi csq de guerres: chassés par les combats, pillages des greniers, destructions des récoltes, populations civiles se réfugient en ville où elles croient trouver la sécurité.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Quel est le principal facteur de l’urbanisation ? Quel changements cela apporte dans l’économie urbaine ? Quels sont aussi les facteurs que l’on peut qualifier de “mentaux” ? Qu’est ce que la ville apporte de plus que le village?
Facteurs éco importants. Au cœur du désir: l’argent. La diffusion de l’argent à partir des villes s’est faite au rythme de l’extension de l’économie de marché. Au village: troc et autoconsommation. Possibilité de «gagner l’argent», donc accéder aux marchandises dont regorgent les commerces et entrer dans la société de consommation. La richesse est passé du prestige aux biens en Af. Le monde rural correspond mal au rêves des jeunes. On est «privé» au village, «on souffre». Ce sont mois les écarts de revenus mais la qualité de vie qui change. L’isolement, l’absence ou la médiocrité des services sociaux dans les secteurs scolaire ou sanitaires ou commerciales, créent un environnement de plus en plus répulsif. La majorité ne dispose pas de l’électricité. L’exode engendre bien souvent des désillusions. Le fossé est si profond entre la ville et un milieu rural vaut d’être couru. La ville représente un mieux, dans la plupart des situations
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Quel est le “mieux” dans la ville ? Par quoi est encouragé le saut en ville pour les jeunes ? Quels sont les phases de l’exode rural ?
Ce mieux s’appelle la modernité. Le fossé reste énorme entre villes et villages africains. Les systèmes d’autorité sont de moins en moins bien acceptés par les jeunes, et le départ en ville peut être un moyen de s’y soustraire. Le saut dans l’urbain est souvent encouragé par les familles qui misent sur la réussite d’un garçon en investissant pour cela dans les études nécessaires en ville. Cela varie beaucoup selon les lieux et les ethnies. Au Cameroun, on pousse l’ainé à tenter sa chance. Deux phases de l’exode rural: migration essentiellement masculine pour usines etc coloniales; puis il y eut rééquilibrage des sexes, le désir de ville se confond avec les aspirations à la libération.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Quel autre vecteur qu’économique ou mental joue dans l’urbanisation ? A quoi ce “vecteur” permet-il d’accéder ? Qu’en est-il dans les régions d’islamisation ancienne ? Il y a t-il corrélation entre ce facteur et le taux de population urbaine ?
L’école a été au cours des dernières décennies un des vecteurs de l’urbanisation. Elle la langue officielle, sésame qui permet d’accéder à la fonction publique, incarnation par excellence de la modernité. Le choix de la langue d’enseignement n’est de toute façon pas simple et comporte des risque de repliement lorsque les langues nationales sont privilégiées, ce qui peut même alle à l’encontre des impératifs du développement: processus de malgachisation échoué car l’envoyant dans des écoles prêchant le francais. Dans les régions d’islamisation ancienne, l’école des Blancs n’a pas joué un rôle si fondamental: la tradition des écoles coraniques s’est maintenue. Mais cet enseignement prépare mal à l’insertion dans un monde de technologies et d’ouverture. Après le primaire, l’école se poursuit en ville: distribuant la hiérarchie urbaine. Ces «villes scolaires» vivent au rythme des élèves. Les pays qui présente le taux de population urbaine les plus élevés d’Af sont aussi les plus scolarisé.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Quels états ont été plus précocement ouverts à l’économie ? Donnez des chiffres. Exemple en AfOuest.
Entre quoi et quoi y a t-il corrélation ?
La situation par rapport au littoral rend compte de l’inégalité de l’urbanisation: les états à façade maritime ayant été plus précocement ouverts à l’économie de marché que les Etats enclavés. 30 à 50% contre 15 – 30%. En AfOuest, la diffusion du semis urbain s’est propagée depuis la côte. Il y a corrélation entre diffusion du semis urbain et expansion de l’économie d’échange.
I) A) Une urbanisation tardive mais accélérée
Densité et urbanisation : quels économies manquent d’ouverture vers l’extérieur ? Y a t-il corrélation entre forte densité et faible taux d’urbanisation? Pourquoi ?
Les pays enclavés d’AfEst se distinguent par leur taux d’urbanisation les plus bas du continent: Ethiopie, Ouganda, Rwanda et Burundi. L’enclavement renforcé par l’importance des reliefs montagneux a joué. Les économies agricoles manquent d’ouverture sur l’extérieur: ils comptent aussi parmi les plus densément peuplés du continent. La corrélation entre forte densité et faible taux d’urb pourrait ne pas être fortuite. Dans les espaces pleins, la proximité permet de satisfaire une part notable des besoins socioculturels, évitant ainsi la nécessité de fortes polarisations.
I) B) L’insertion humaine
Quel est le migrant type vers la ville ? Qu’y trouvent les migrants ? Qu’est ce qui s’y insère ?
Le migrant type est jeune. La surmasculinité était de mise, mais le déséquilibre des sexes n’a cessé depuis de s’atténuer avec la constitution de familles et une participation croissante des jeunes filles. Le départ vers la ville ne présente plus le caractère aventureux qu’il eut dans les débuts. Il y a des réseaux qui facilitent l’insertion: il trouve en ville une structure d’accueil auprès de membres de la famille ou d’originaires qui ne peuvent se dérober au devoir de solidarité. La migration scolaire s’y insère.
I) B) L’insertion humaine
Quel rôle jouent les réseaux ?
Les réseaux jouent un rôle que la ville est grande: l’individu isolé ne peut survivre. La multitude de mouvements associatifs, plus ou moins informels, canalise les flux migratoires et facilite l’initiation à la ville. L’insertion urbaine sur réalise sur la durée: trouver un emploi ou toute autre forme de ressource monétaire, fonder une famille, accéder à un logement. L’accession au pouvoir d’un homme politique provoque un afflux vers la capitale de migrants issus de son groupe ethnique.
I) B) L’insertion humaine
De quoi résulte le gonflement de la pop urbaine ? Pourquoi les centres-villes sont importants ?
Le gonflement de la population urbaine résulte de la somme de parcours individuels dont les biographies de citadins révèlent diversité. La plupart afflux dans les centres-villes car c’est là que se trouve l’emploi. Il y a des bidonvilles intra-urbains comme a Nairobi. La location est provisoire: le temps, de quelques années, de se retourner et d’apprivoiser l’environnement urbain et de trouver un chez soi.
I) C) les dynamiques en cours
Par quoi s’est caractérisée la fin du XX? Exemples.
La fin du XX s’est caractérisée par un palier général de rattrapage urbain, surtout en AfEst. Le Mozambique comble son retard avec 7% de croissance. Il y eut une fièvre d’urbanisation a Kinshasa après l’indépendance qui est quelque peu retombée.
I) C) Les dynamiques en cours
A quoi correspond l’inflexion de la croissance ? Pourquoi la fécondité reste très élevée ?
L’inflexion de la croissance correspond avant tout à un tarissement de la migration, les départs sont de plus en plus nombreux. La mortalité est moins élevée en ville qu’en milieu rural, ce qui explique par des effets de structure: et par la diminution très sensible de la mortalité infantile et juvénile. La fécondité est restée élevée pour deux raisons: 1) population très jeune et féconde, et 2) les néo-citadins ont longtemps conservé des comportement natalistes. Les nouvelles générations n’hésitent plus à limiter les naissances: la ville a commencé à remplir sa fonction de ralentisseur démographique.
I) C) Les dynamiques en cours
Sur quoi s’est focalisée la recherche urbaine ? Où se situe la concentration de classe politique ? Quels problèmes apportent ce “gigantisme” ? Qu’est ce qu’a encouragé la banque mondiale ?
La recherche urbaine en Af s’est d’abord focalisée sur les capitales, politiques et économiques. On évoquait la «macrocéphalie». Il est vrai que la différence de population entre la première et la seconde ville est souvent importante. La concentration de classe politique s’y trouve et c’est là qu’on «tick» les attributs d’une ville moderne occidentale, pas dans les autres. Le privilège des métropole a fini par tourner à leur désavantage lorsque leur gigantisme a posé plus de problèmes qu’il n’apportait de bienfaits: chômage croissant engendrant insécurité et violences. La Banque mondiale a encouragé le développement de villes petites et moyennes.
I) C) Les dynamiques en cours
Par quoi se sont substitués ces migrations urbaines ? Que font-ils au bout d’un certain temps (les migrants) ? Qu’est ce qui l’active ?
L’exode avec ses cohortes de villageois happés par les villes se sont substituées les mobilités complexes. Villes et villages se trouvent solidarisés par des systèmes migratoires multidirectionnels. C’est ainsi que les «retournés» sont devenus une des figures de la société ivoirienne. Il s’agit de moins en moins d’un retour à la case départ, mais la forme d’une mobilité interurbaine en faveur des petites villes. La vitalité des réseaux familiaux invite au mouvement, entre ancrage dans des lieux et mobilité au sein de réseaux multiples, les africains évoluent dans les entre-deux de sociétés en train de se faire, à la faveur de la fluidité de leurs espace.
I) C) dynamiques en cours
Pourquoi certains s’exurbanisent ? Que font les itinéraires individuels ?
Il arrive que des citadins abandonnent la ville pour s’installer à sa périphérie. Permet de faire face aux besoins de la consommation familiale tout en demeurant dans une proximité suffisante de la ville pour profiter de ses services. Entre les véritables retours au village, la mobilité de ville à ville et les formes nouvelles de résidence mi-urbaine, mi-rurale, une grande fluidité régit les déplacement résidentiels. Les itinéraires individuels ne prennent par ailleurs tout leur sens que rapportés aux multiples connexions qui font vivre les réseaux familiaux.
II) B) Les villes d’AfSud
De quoi est directement liée l’urbanisation en Afdusud ?
La production.
II) B ) Les villes d’afdusud
Que fut en premier lieu l’afdusud ? Qu’il y a t-il dès lors ancré dans son plan ? Sous quels arguments ? Par quels moyens ? Qu’est ce qu’exigeait l’activité productives (lesquelles ?)?
Colonie de peuplement. Crées par et pour les Blancs. Séparation résidentielle de plus en plus systématique entre Blancs et Noirs, rejetés vers la périphérie sans cesse plus reculée. L’argument sanitaire justifiait l’établissement de zones tampons, pour séparer les races. Les Noirs avaient été refoulés des espaces centraux et se trouvaient concntrés dans le township de Langa. Si la configuration actuelle de l’agglomération est héritée des années de l’apartheid légal, on ne doit pas oublier les expériences plus anciennes de ségrégation raciale qi ont fait du cap un modèle pour toute l’afrique coloniale. L’histoire urbaine dominée par la volonté des Blancs de contrôler l’afflux des noirs vers les centres industriels et minier qui exigeaient une main d’oeuvre abondante.
II) B) Les villes d’afdusud
Quelle fut la politique résidentielle ? Exemple. Par quoi sont séparées les villes ? Détaillez votre exemple.
Application d’une politique délibérée de racisme résidentiel. Implantés à une distance respectable des centres-villes, auxquels les relient des voies ferrées, comme dans les banlieues dortoirs européennes. Soweto, véritable double de Johannesburg dont les séparent quelques kilomètres d’espaces non bâtis. Subdivise en 2 camps: noirs et indiens. De grands centres commerciaux s’intercalent entre des quartiers à la géométrie sans fantaisie où les matchboxes se pressent les unes contre les autres. Certains se trouvent inclus dans la ville blanche, mais une série de barrières les bouclent soigneusement en remplissant la fonction de tampos. Les blancs ne pénètrent jamais dans ces endroits. Les cités minières appliquent donc une séparation entre les cadres et les ouvriers. Ce qui les a rendu unique en arique du sud: c’est l’application de gestion de l’espace établie entre groupes raciaux. Mais partout en Afsubsaharienne des pratiques identiques ont caractérisé la ville colonial, surtout où les blancs étaient nombreux comme en Namibie.
II) B) Les villes d’afdusud
a quoi doit beaucoup le développement des villes ? Exemple
Elle doit beaucoup à l’industrie extractive: Johannesburg. Était avec plus de 200k habitants, la ville la plus peuplée. L’agglomération forte de 400k habitants en 1930 en compte environ 5M ajd. Plusieurs villes ont été entièrement concues pour répondre aux besoins de l’activité minière: Welkom dans l’Etat libre.
II) C) Les villes nées de la colonisation
Combien de % des villes filles de la colonisation ? Où furent implantées les villes ? Exemple.
La très grande majorité des villes ont été créées par la colonsation, plus des 90% des villes africaines sont filles de la colonisation (Saint-Louis). Elle portent encore les marques: cette africanisation n’a modifié en aucune manèire les encadrements urbains mis en place. Les villes furent implantés dans des lieux dont les qualités intrinsèques étaient reconnues et valorisée par les populations indigènes: voies commerciales, carrefour, voies fluviales. Ainsi Léopoldville a été créée a quelques kilomtres du village de Kinshasa.