Le développement physique et l’état de santé à l’adolescence Flashcards

1
Q

Changements à l’âge scolaire

A

▪ Croissance (poids et taille), développement d’habiletés motrices.
▪ Pensée moins égocentrique et plus logique (opérations concrètes).
▪ Concept de soi plus réaliste, période de latence, travail vs infériorité.
▪ Importance de la famille, entrée à l’école, groupe de pairs = nouvelle source d’influence.

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2
Q

Changements sous l’effet des hormones

A

▪ Puberté (croissance, maturation sexuelle, capacité de se reproduire), maturation du cerveau.
▪ Pensée abstrait, raisonnement hypothético-déductif (opérations formelles).
▪ Quête d’identité, pulsions sexuelles deviennent plus fréquentes et plus intenses.
▪ Émancipation des parents, importance des relations avec les pairs.

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3
Q

Définir puberté

A

Étape du développement physique au terme de laquelle l’individu atteint la maturité sexuelle et devient apte à
procréer.
- Le corps acquiert sa morphologie adulte.
- Différents rituels dans chaque culture pour marquer cette transition → nouveau statut de
l’individu dans la société.

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4
Q

Définit adolescence

A

Période de transition développementale qui comporte des changements physiques, cognitifs, affectifs et
sociaux et qui se manifeste sous différentes formes selon les milieux sociaux, culturels et économiques

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5
Q

Les changements pendant la puberté sont contrôlés par l’effet des hormones et ils se produisent en 3 étapes :

A
  1. L’adrénarche : entre l’âge de 6 et 8 ans, les glandes surrénales se mettent à
    sécréter des taux de plus en plus élevés d’androgènes. Ces hormones jouent un
    rôle dans l’apparition des poils pubiens et axillaires, dans la croissance accélérée du
    corps et dans le développement des glandes sébacées et sudoripares.
  2. La gonadarche : étape de la maturation des organes sexuels, qui résulte de la
    production d’une séquence d’hormones sécrétées par des glandes qui forment
    ensemble l’axe hypothalamo-pituito-gonadique (HPG).
  3. L’hormone de croissance : sa sécrétion par la glande pituitaire est responsable de
    la modification de la taille et de la proportion de différentes composantes du corps.
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6
Q

Processus de régulation de la puberté

La libération d’hormones dans l’axe HPG survient en 3 étapes :

A
  1. L’hypothalamus, une petite région du cerveau, sécrète l’hormone
    gonadolibérine (GnRH) qui a pour effet de stimuler la glande pituitaire.
  2. La stimulation de la glande pituitaire conduit à la libération des hormones
    lutéinisantes (LH) et folliculostimulantes (FSH) dans le sang.
  3. Par la circulation sanguine, ces hormones atteignent les gonades (ovaires
    ou testicules), ce qui se traduit par le développement des seins et le
    déclenchement des menstruations chez la fille et par la sécrétion de
    testostérone et la production de sperme chez le garçon.
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7
Q

La libération d’hormones dans l’axe HPG vs émotions des ado

A

Cette activité hormonale intense pourrait expliquer, au moins en partie, l’émotivité accrue et les humeurs changeants
des adolescents. Toutefois, d’autres facteurs peuvent aussi avoir une influence importante (ex. : tempérament).

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8
Q

Maturation sexuelle

A
  • dure entre 3 et 4 ans pour les deux sexes et conduit à l’apparition des caractères sexuels

Caractères sexuels primaires

▪ Organes directement liés à la reproduction.
▪ Pendant la puberté, ces organes gagnent en taille et en volume et parviennent à la maturité.
▪ Femmes : ovaires, trompes de Fallope, utérus, clitoris et vagin.
▪ Hommes : testicules, pénis, scrotum, vésicules séminales et prostate.

Caractères sexuels secondaires

▪ Signes physiologiques de la maturation sexuelle qui ne sont pas directement liés aux organes sexuels.
▪ Ex. : développement des seins chez les filles ; élargissement des épaules chez les garçons ; pilosité chez
les deux.

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9
Q

La maturation sexuelle

Sous l’effet des hormones,
le désir sexuel devient
aussi plus urgent.

A
  • Spermarche : apparition de la
    première éjaculation chez le
    garçon (âge moyen = 13 ans).
  • Ménarche : apparition des
    premières menstruations chez
    la fille (entre 10 et 16 ans).
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10
Q

La poussée de croissance pubertaire

A
  • Liée à la production des hormones de croissance et des hormones sexuelles (les androgènes et l’œstrogène).
  • Augmentation rapide de la taille, du poids, des muscles et des os.

▪ Poussée de croissance chez les filles (vers 10 ans) précède celle chez les garçons (vers 12-13 ans).
▪ Les filles atteignent leur taille adulte vers 15 ans, les garçons vers 17 ans.
▪ Après la poussée de croissance, les garçons redeviennent généralement plus grands que les filles.

  • Particularités :
    ▪ Filles → le pelvis s’élargit pour faciliter la gestation; des couches adipeuses se forment, créant
    ainsi des rondeurs.
    ▪ Garçons → les épaules s’élargissent; les jambes et les bras deviennent plus longs par rapport à
    l’ensemble du corps.
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11
Q

tendance séculaire:

A

Depuis une centaine d’années, on observe une tendance des générations
actuelles à atteindre plus précocement la taille adulte et la maturité sexuelle

▪ Âge moyen de la ménarche a diminué de 4 ans entre le milieu des 19e et 20e
siècles,
dans les pays industrialisés.
▪ Plusieurs explications possibles : amélioration des conditions de vie et de santé des
jeunes.

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12
Q

Différences interindividuelles concernant l’âge des premières règles et le déclenchement pubertaire précoce :

A

▪ Influence génétique (ex. : âge de ménarche semblable entre mère et fille).
▪ Masse adipeuse élevée ou prise de poids importante pendant l’enfance (surtout chez les filles).
▪ Mère ayant fumé pendant la grossesse.
▪ Perturbateurs endocriniens présents dans certains aliments, insecticides et emballages de plastique.
▪ Influence des facteurs sociaux pouvant exposer l’enfant à de niveaux élevés de stress.

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13
Q

Répercussions psychologiques de la puberté

A

❑ Impact des transformations physiques à la puberté sur l’image corporelle (la façon dont le jeune perçoit son corps).
❑ Un développement pubertaire précoce peut exacerber les répercussions ou difficultés vécues par les adolescents.
▪ Ex. : le jeune ne trouve pas dans son groupe de pairs de point de comparaison par rapport à ses nouvelles caractéristiques
physiques.
▪ Puberté précoce → associée à un risque accru de troubles de comportement, d’usage de substances, de comportements
délinquants, de troubles de l’alimentation et de troubles de l’humeur.
GONZALEZ-SICILIA, D. (HIVER 2024), PSE1203-A, UDEM 12
❑ Le fait d’avoir un corps adulte modifie également les interactions sociales des jeunes.
▪ Ex. : Les filles qui ont un développement pubertaire précoce vont attirer l’attention des garçons
plus âgés.
▪ Âge moyen de la première relation sexuelle est inférieur chez les filles ayant une puberté précoce.

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14
Q

développement du cerveau

A

❑ Dans le passé, les scientifiques pensaient que le cerveau atteignait sa pleine maturité à l’adolescence.
Aujourd’hui, les études révèlent que le cerveau continue d’évoluer jusqu’au début de l’âge adulte
▪ Changements considérables dans les structures du cerveau (de 10 à 25 ans).
▪ Développement des diverses régions cérébrales à un rythme différent.

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15
Q

Processus de maturation du cerveau :

A
  • De l’arrière vers l’avant → fonctions de base d’abord, puis fonctions plus
    évoluées après.
  • La myélinisation des axones progresse, améliorant ainsi la vitesse de
    transmission de l’information.
  • Élagage des connexions inutiles.
  • Connexions dendritiques se complexifient.
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16
Q

La maturation des régions cérébrales

A

❑ Pendant la puberté :
▪ Matière blanche : sa production dans les lobes frontaux augmente fortement.
▪ Matière grise : sa densité diminue considérablement, surtout dans le cortex préfrontal.
▪ Selon les activités et expériences du jeune → synapses non utilisées sont éliminées et
celles qui sont maintenues sont renforcées ( - connexions neuronales, mais + fortes,
+ stables et + efficaces = processus cognitifs plus performants).

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17
Q

La maturation des régions cérébrales

A

❑ Pendant la puberté :
▪ Matière blanche : sa production dans les lobes frontaux augmente fortement.
▪ Matière grise : sa densité diminue considérablement, surtout dans le cortex préfrontal.
▪ Selon les activités et expériences du jeune → synapses non utilisées sont éliminées et
celles qui sont maintenues sont renforcées ( - connexions neuronales, mais + fortes,
+ stables et + efficaces = processus cognitifs plus performants).

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18
Q

La prise de risque chez les adolescents

A

▪ Plus élevée à l’adolescence que pendant l’enfance ou à l’âge adulte (relation non linéaire).
▪ Fonction adaptative, similaire dans différentes espèces : permettre à l’adolescent de quitter la
maison (sécurité) et aller vers l’extérieur (plus de danger) pour se reproduire.
▪ Adolescents → plus d’importance donnée aux récompenses associées au comportement
(ex. : impressionner les amis, avoir du plaisir), qu’aux risques reliés.
▪ Adultes → décisions plus réfléchies, qui sont prises en tenant compte des coûts et des bénéfices.

❑ Immaturité du cerveau adolescent :
▪ Tendance à s’engager dans des comportements à risque (ex. : vitesse au volant, relations
sexuelles non protégées, consommation de substances).
▪ Risques pour la santé des jeunes (ex. : accidents, blessures, surdoses, décès, etc.).

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19
Q

Comment expliquer cette prise de risque?

A

Système dopaminergique
❑ Dopamine : neurotransmetteur qui intervient dans diverses fonctions importantes
telles que le plaisir, la motivation et les récompenses.
▪ Ex. : manger, avoir des relations sexuelles, consommer des substances, etc.
❑ Possibilité qu’il y ait une hausse de la production de dopamine ou une plus grande sensibilité des récepteurs
dopaminergiques à partir de la puberté.
❑ Par ailleurs, les études montrent que les adolescents réagissent fortement à des stimuli qui présentent une
récompense élevée et très peu à des stimuli offrant une faible récompense.
▪ Ex. : consommer des drogues pour avoir du plaisir, même en sachant les risques associés.

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20
Q

Comment expliquer cette prise de risque?

A

La prise de risque accrue chez les adolescents pourrait être le résultat de l’interaction entre 2 réseaux distincts
du cerveau :

1- Réseau socioaffectif
▪ Sensible aux stimuli sociaux et affectifs
(comme l’influence des pairs).
▪ Il devient plus actif à la puberté.
▪ Il conduit les adolescents à augmenter la
recherche de récompenses,
particulièrement en présence des pairs.

2- Réseau de contrôle cognitif
▪ Responsable de réguler les réponses aux stimuli.
▪ Il devient mature progressivement, jusqu’au début
de l’âge adulte.
▪ Il augmente la capacité de l’individu à contrôler ses
impulsions. Mais, comme il est moins développé à
l’adolescence, il ne permet pas d’inhiber le réseau
socioaffectif.

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21
Q

Comment expliquer cette prise de risque?

A

Modèle neurobiologique (Casey et al., 2008)

❑ Différentes régions cérébrales et divers processus neurobiologiques sont impliqués dans le réseau socioaffectif
et le réseau de contrôle cognitif.
▪ Recherche de récompenses et émotions : contrôlées par le noyau accumbens et l’amygdale (système limbique du cerveau).
▪ Contrôle cognitif : dépend du cortex préfrontal.

❑ Le développement du système limbique précède celui du cortex préfrontal.
▪ Enfance → les 2 régions sont encore immatures ; elles commencent à se développer.
▪ Adolescence → le système limbique est développé, mais les régions préfrontales sont
encore immatures.
▪ Âge adulte → les 2 régions atteignent la maturité.

22
Q

Comment expliquer cette prise de risque?

A

❑ Une activité plus intense du noyau accumbens pendant l’adolescence
(comparativement à l’enfance ou à l’âge adulte) et l’immaturité du cortex préfrontal
pourraient alors expliquer l’impulsivité et la prise de risque chez les adolescents.
❑ Dans des situations chargées d’émotions, les adolescents auraient tendance à prendre
des décisions basées sur le plaisir et les récompenses immédiates, sans trop réfléchir
aux conséquences ou aux risques potentiels.
❑ Ainsi, l’immaturité du cerveau adolescent permet aux émotions de surpasser la raison,
rendant les jeunes plus vulnérables à adopter des comportements à risque.

23
Q

L’état de santé et ses déterminants

Différents indicateurs sont utilisés pour évaluer la santé des jeunes :

A

▪ Mortalité : taux relativement faible au début de l’adolescence, mais il augmente
dès l’âge de 15 ans (principales causes de décès 16-24 ans → accidents, suicide).
▪ Morbidité : causes d’hospitalisation ou de recours au système de soins, souvent
liées au style de vie et aux conduites exploratoires caractéristiques de l’adolescence
(ex. : traumatismes, usage de drogues, émergence de la sexualité).

24
Q

L’état de santé et ses déterminants

Les déterminants de la santé sont multiples :

A

▪ Facteurs d’influence à plusieurs niveaux (individuels et environnementaux).
▪ Les problèmes de santé des adolescents varieront en fonction des facteurs et du
contexte où ils se développent

25
Q

Le sommeil

A

❑ À l’adolescence, les jeunes ont tendance à s’endormir et à se réveiller plus tard qu’à l’âge scolaire.
▪ Changements hormonaux à la puberté → influence sur les régions du cerveau qui contrôlent les rythmes de sommeil.
▪ Ces changements biologiques sont renforcés par les activités sociales des adolescents, ainsi que par certaines de leurs
habitudes de vie (ex. : utilisation des écrans avant l’heure du coucher).

❑ La durée de sommeil chez les adolescents est souvent inférieure à leurs besoins développementaux
(entre autres, en raison des horaires des écoles secondaires).
▪ Recommandations (National Sleep Foundation) → 9-11 heures pour les 13 ans et moins ; 8-10 heures pour les 14-17 ans.

❑ Conséquences du manque de sommeil :
▪ Adolescents fatigués et qui s’endormissent en classe.
▪ Diminution de la motivation, de la concentration et de la performance scolaire.
▪ Augmentation de l’irritabilité et de problèmes de santé physique et mentale.
▪ Risque accru d’être impliqués dans des collisions causées par la somnolence au volant.

26
Q

L’activité physique

A

Importance de la promotion des saines habitudes de vie dès un âge précoce.

❑ Pratique régulière d’activité physique :
▪ 0
▪ Influence positive sur la santé physique et mentale.
▪ Bienfaits : amélioration de la force et de l’endurance, développement optimal des os et des
muscles, maîtrise du poids, réduction de l’anxiété et du stress, augmentation de l’estime de
soi et du sentiment de bien-être, meilleur rendement scolaire, diminution de la probabilité
de s’impliquer dans des comportements à risque.
▪ L’activité physique tend pourtant à diminuer au cours de l’adolescence.

27
Q

Les comportements sédentaires

A

❑ Le mode de vie des jeunes est devenu beaucoup plus sédentaire que dans le passé.

❑ La sédentarité augmente les risques d’obésité et de diabète de type 2, de maladies
cardiovasculaires et de cancer à l’âge adulte.
▪ Lorsque les comportements sédentaires impliquent l’utilisation des écrans, les impacts sur la santé
physique et mentale, ainsi que sur le développement des jeunes sont encore plus nombreux.

❑ En 2016-2017, le tiers (34 %) des élèves du secondaire avaient un mode de vie sédentaire
(exercice fait moins d’une fois par semaine, aucune activité physique pratiquée).
▪ Cette proportion a augmenté durant la pandémie de COVID-19.

28
Q

La nutrition et l’obésité

A

❑ Une bonne alimentation est essentielle à la croissance et au développement des jeunes.
▪ Même si la plupart des jeunes du secondaire au Québec ont un poids santé, certains d’entre eux ont un
poids insuffisant (1 sur 10) ou un surplus de poids (2 sur 10).
▪ Peu de jeunes consomment assez de fruits et de légumes et plusieurs consomment régulièrement des
boissons sucrées et de la malbouffe (gain de poids, obésité, diabète de type 1 et 2).
▪ Importance des politiques publiques pour restreindre l’accès à la malbouffe autour des écoles et
augmenter l’offre des choix santé.

❑ Le taux d’obésité et de surplus de poids chez les adolescents québécois a doublé entre
1981 et 2017 (passant de 11 % à 21 %).
▪ Les garçons sont davantage touchés par le surplus de poids que les filles.
▪ Facteurs de risque : facteurs génétiques, mauvaise régulation du métabolisme, alimentation malsaine,
comportements sédentaires / usage grandissant des écrans, symptômes dépressifs, revenu familial.
▪ Facteurs de protection : alimentation saine, activité physique, scolarité des parents.
▪ Conséquence au niveau de la santé, ainsi que sur l’image corporelle.

29
Q

L’image corporelle

A

❑ Satisfaction à l’égard de son apparence corporelle : écart entre l’évaluation que les jeunes font de leur apparence
réelle, et l’apparence qu’ils aimeraient avoir.
▪ Environ 45 % des élèves du secondaire sont satisfaits de leur image corporelle. Mais…
▪ 46 % des filles désirent une silhouette plus mince.
▪ 27 % des garçons désirent soit une silhouette plus mince ou une silhouette plus forte.

❑ Influences sur la satisfaction à l’égard de l’apparence corporelle chez les jeunes :
▪ Pression pour se conformer au poids idéal (normes sociales)
▪ Standards de beauté et de minceur véhiculés dans les médias (ex. : réseaux sociaux)

❑ Répercussions d’une insatisfaction ou d’une préoccupation excessive à l’égard de l’apparence ou du poids :
▪ Diminution de l’estime de soi, image corporelle négative
▪ Comportements de contrôle du poids (ex. : diètes, sauter des repas, etc.)
▪ Troubles de l’alimentation

30
Q

Principaux troubles de l’alimentation

Contrôle excessif
(sur la quantité ou
sur la qualité)

A
  • Anorexie mentale
  • Orthorexie

Manque de contrôle
(avec ou sans comportements
compensatoires)
- Hyperphagie
- Boulimie

31
Q

Anorexie mentale

A

Trouble psychologique très
grave qui se caractérise par
une restriction alimentaire
persistante, une peur extrême
de prendre du poids et une
distorsion de l’image
corporelle.
▪ Contrôle excessif de la quantité
d’aliments ingérée.
▪ Poids inférieur à la normale pour
l’âge et la taille.

32
Q

Boulimie

A

Trouble psychologique caractérise
par de brèves crises de frénésie
alimentaire (≤ 2h), suivies de
comportements compensatoires
(vomissements, régimes stricts,
exercices vigoureux, absorption de
laxatifs ou de diurétiques).
▪ Commence à un âge plus avancé (pic
d’incidence : fin adolescence ou
début âge adulte).
▪ Poids généralement dans la moyenne
ou légèrement supérieur.

33
Q

Hyperphagie

A

Trouble psychologique
caractérise par de brèves crises
de frénésie alimentaire (≤ 2h),
accompagnées d’un sentiment
de perte de contrôle sur le
comportement alimentaire.
▪ Crises au moins une fois par
semaine.
▪ Trouble semblable à la boulimie,
mais sans comportements
compensatoires.
▪ Surcharge pondérale.

34
Q

Orthorexie

A

Trouble caractérise par une
préoccupation obsédante et
excessive pour la qualité des
aliments, conduisant à une
malnutrition ou à une autre
conséquence négative pour
la santé.
▪ Contrôle excessif de la qualité
des aliments ingérés.

35
Q

Caractéristiques importantes des torubles alimentaires

A

❑ Les troubles de la conduite alimentaire représentent une menace pour la santé physique et mentale et ils ont
augmenté au cours des dernières décennies.
▪ Durant la pandémie → hausse du nombre d’hospitalisations pour des troubles alimentaires chez les jeunes filles (10-17 ans).

❑ Des facteurs génétiques, psychologiques, environnementaux et socioculturelles sont impliqués.
▪ Ex. : traits de personnalité (compulsive - anorexie vs impulsive - boulimie)

❑ Traitement : approche intégrale combinant des thérapies individuelles, familiales et de groupe, ainsi que des
services de nutrition et de pharmacothérapie.

36
Q

La consommation et l’abus de substances
Quelques concepts importants:

A

▪ Toxicomanie : consommation abusive de toute substance psychotoxique.
▪ Dépendance : besoin incontrôlable qui pousse un individu à continuer de consommer une substance psychotoxique;
elle peut être physiologique, psychologique ou les deux.
▪ Tolérance : besoin d’augmenter les doses d’une substance pour obtenir les mêmes effets.

37
Q

Tendances en matière de consommation chez les adolescents :

A

▪ Drogues les plus populaires : alcool et cannabis.
▪ Drogues de synthèse (ecstasy, méthamphétamines, kétamine, GHB, cocaïne, opioïdes, etc.) :
beaucoup moins populaires, mais demeurent assez répandues (3-4 %).
▪ Phénomène émergent et inquiétant : consommation abusive des médicaments sous
ordonnance, pour obtenir un effet semblable à celui d’une drogue (ex. : Valium, Ritalin, etc.).
▪ Crise actuelle liée aux surdoses de Fentanyl…

38
Q

La cigarette
(traditionnelle et électronique)

A

❑ Chez les jeunes, l’utilisation de la cigarette traditionnelle est
en diminution depuis plusieurs années.
▪ Influence des lois et des normes sociales
(ex. : interdiction de fumer dans les restaurants, ce n’est pas très
« cool » de fumer).

❑ En revanche, le vapotage est très répandu chez les jeunes et sa consommation ne cesse
d’augmenter.
▪ Âge de début de plus en plus précoce.
▪ Facteurs qui contribuent à sa popularité → perception d’une moindre dangerosité, accessibilité,
consommation plus facile à « cacher », encadrement plus difficile, saveurs attrayantes, influence/
pression des pairs (c’est « cool » de vapoter), etc.
▪ Les conséquences à long terme sur la santé sont encore peu connues.

39
Q

L’alcool

A

▪ Problème grave dans plusieurs pays.
▪ Au Québec, et dans l’ensemble du Canada, la proportion de jeunes de 15 à 19 ans ayant consommé de l’alcool au cours de
la dernière année a diminué depuis une vingtaine d’années (de 71 % en 2000 à moins de 50 % en 2019).
▪ La consommation régulière (au moins une fois par semaine) a aussi diminué chez les jeunes

40
Q

Consommation excessive (« binge drinking ») :

A

▪ L’absorption d’importantes quantités d’alcool en un court laps de temps
lors d’un événement.
▪ En 2016-2017, le tiers des jeunes québécois (12-17 ans) avaient consommé de l’alcool de manière excessive au moins une
fois dans la dernière année. Ce comportement augmente entre la 1re et la 5e
secondaire.
▪ La consommation excessive d’alcool à l’adolescence affecte la mémoire et les processus cognitifs, et provoque des
changements structurels dans le cerveau (ex. : dans les zones préfrontales → contrôle exécutif, et dans les zones
impliquées dans les mécanismes de récompense).
▪ Risque accru d’un faible rendement scolaire et de s’engager dans des comportements à risque

41
Q

Le cannabis

A

❑ Légalisation au Canada en 2018 → augmentation de la consommation dans tous les groupes d’âge.
▪ Jeunes 15-24 ans : entre 2018 et 2019, le taux de consommation est passé de 18 % à 28 % (Statistique Canada, 2019).
▪ La légalisation a possiblement diminué les risques perçus par les jeunes quant aux effets néfastes qui y sont associés.

❑ Cannabis : perturbateur du système nerveux.
Sa consommation peut entraîner une dépendance physique et/ou
psychologique, ainsi que de multiples effets nocifs sur la santé :
▪ Dommages au cerveau, au cœur, aux poumons et au système immunitaire.
▪ Altération des processus mnésiques, de la rapidité de la pensée, de
l’apprentissage et du rendement scolaire.
▪ Réduction de la perception, de l’attention, du jugement et des habiletés
motrices (risque accru d’accidents de la route).
▪ Lorsque la consommation commence dès l’adolescence → les répercussions
sont exacerbées et le risque d’en devenir dépendant augmente.

Vapotage de cannabis
(waxpen) → problématique
émergente chez les jeunes.

42
Q

Les troubles anxieux

A

❑ Ils apparaissent souvent pendant l’enfance et augmentent progressivement à l’adolescence.
▪ Au Canada, environ 3 % des jeunes en sont touchés (les filles en plus forte proportion que les garçons).

43
Q

Facteurs de risque :

A

▪ Vulnérabilité biologique
▪ Faibles compétences sociales
▪ Faible estime de soi
▪ Attachement insécure
▪ Faible régulation émotionnelle
▪ Intolérance face à l’incertitude

44
Q

Trouble d’anxiété généralisée → conséquences :

A

▪ Comportementales : dépendance, idéations/tentatives de suicide.
▪ Scolaires : absentéisme, difficultés scolaires.
▪ Relationnelles : retrait social, difficultés relationnelles.
▪ Psychologiques : troubles de sommeil, troubles alimentaires, dépression,
autres troubles anxieux (de séparation, trouble de panique, phobie sociale).

45
Q

La dépression

A

❑ L’adolescence, avec tous les changements qu’elle comporte, est une période très propice à l’émergence de
symptômes dépressifs.
▪ Augmentation marquée entre l’enfance et l’adolescence (passage primaire-secondaire).
▪ Au Québec, 16 % des adolescents souffriraient de dépression.
▪ Les filles sont davantage touchées que les garçons (25 % vs 10 %)

46
Q

Symptômes de la dépression

A

▪ Tristesse
▪ Irritabilité
▪ Ennui
▪ Incapacité à ressentir du plaisir
▪ Isolement social
▪ Idées suicidaires / tentatives de suicide

47
Q

Facteurs de risque & protection de la dépression

A

❑ Facteurs :
▪ De risque → image de soi négative, distorsions cognitives,
isolement social, victimisation par les pairs, consommation
(alcool, drogues), puberté et activité sexuelle précoces, manque
de soutien familial, conflits conjugaux et problème de santé
mentale chez les parents.
▪ De protection → habiletés interpersonnelles, soutien social.

48
Q

Suicide chez les ados

A

❑ Deuxième cause de décès chez les 15-19 ans au Québec.
▪ Baisse des taux de suicide au début des années 2000, et stabilisation après.
▪ Dans tous les groupes d’âge, le suicide est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes.
▪ Depuis 2020 : augmentation des visites aux urgences pour des idées suicidaires ou des tentatives de suicide chez les jeunes
de 15-19 ans (particulièrement chez les filles).

49
Q

Facteurs de risque du suicide

A

▪ Problèmes émotionnels ou relationnels
▪ Maltraitance pendant l’enfance
▪ Jeunes auteurs ou victimes de violence
▪ Problèmes scolaires ou comportementaux
▪ Faible estime de soi et faible contrôle des impulsions
▪ Faible tolérance à la frustration et au stress
▪ Isolement social
▪ Abus de substances

50
Q

Facteurs de protection du suicide

A

▪ Saines habitudes de vie
▪ Accès à un réseau social aidant
▪ Relations sociales ou familiales
harmonieuses et non violentes
▪ Bonne santé physique et mentale