Leçon 10 - Créativité et prévisions Flashcards
(38 cards)
Quelles sont les 3 éléments pris en compte dans la recherche de Violaine Lemay menant à élaborer divers rapports à la recherche en droit ?
Trois éléments à considérer :
(1) rapport au contenu sémantique du terme “droit”
(2) rapport à la connaissance et à ses paradigmes récents
(3) rapport à la méthode et aux définitions récentes de l’interdisciplinarité
Quelles sont les 4 positions développées quant au rapport à la recherche du droit ?
Position A : Droit comme savoir universitaire = science étudiée à l’université (Kelsen)
Position B : Le droit comme forme sociale à observer empiriquement par d’autres disciplines ≠ science (Rapport Arthur)
Position C : Le droit comme savoir doctrinal bénéficiant de l’apport instrumental des autres disciplines
= le droit doit intégrer d’autres approches, pas uniquement le travail de l’État (conséquence du Rapport Arthur)
Position D : Le droit comme connaissance performative de type grammaticale (position du professeur)
Quelle est la position valorisée par Kelson ?
Position A : Droit comme savoir universitaire = science étudiée à l’université (Kelsen)
Quelle est la position présentée dans le Rapport Arthur ?
Position B : Le droit comme forme sociale à observer empiriquement par d’autres disciplines ≠ science (Rapport Arthur)
Quelle position illustre les conséquences du Rapport Arthur ?
Position C : Le droit comme savoir doctrinal bénéficiant de l’apport instrumental des autres disciplines
= le droit doit intégrer d’autres approches, pas uniquement le travail de l’État (conséquence du Rapport Arthur)
Quelle est la position partagée par le professeur ?
Position D : Le droit comme connaissance performative de type grammaticale (position du professeur)
Expliquer la position A selon les 3 éléments d’analyse.
- Rapport au terme droit : sentiment d’évidence du droit comme ensemble de règles (positivisme)
- Rapport à la connaissance et à ses paradigmes récents : positivisme juridique = droit est un description objective des règles du droit étatique
- Rapport à la méthode et à l’interdisciplinarité : pas d’intérêt pour un dialogue interdisciplinarité, par la nature le droit l’est
Expliquer la position B selon les 3 éléments d’analyse.
- Rapport au terme droit : Forme empirique observable selon une approche expérimentale (droit = phénomène idéologique ou dogmatique ≠ discipline)
- Rapport à la connaissance et à ses paradigmes récents : positivisme juridique (ibid.)
- Rapport à la méthode et à l’interdisciplinarité : la recherche en droit doit être interdisciplinaire plutôt que pluridisciplinaire – mauvaise conception de l’interdisciplinarité :
Colonisation du droit par une discipline : pas de dialogue
Pas de communication d’égal en égal : pas de dialogue
Expliquer la position C selon les 3 éléments d’analyse.
** Réflexivité : conscience de ce que l’on fait, le fait que l’on peut en parler (pas une notion de réflexe comme avec Kelsen) = la réflexivité devient critique
* Rapport au terme droit : intérêt pour la vestitude du contenu sémantique
* Rapport à la connaissance et à ses paradigmes : (ibid), mais on ajoute une preuve de réflexivité critique
* Rapport à la méthode et à l’interdisciplinarité : ouverture aux autres savoirs et disciplines = risque d’incohérence, de pluridisciplinarité plutôt que d’interdisciplinarité (confusion)
Expliquer la position D selon les 3 éléments d’analyse.
Droit comme non-positivisme, plutôt comme performatif :
* Rapport au terme droit : vastitude du contenu sémantique du droit (juste dimension occidentale considérée)
* Rapport à la connaissance et à ses paradigmes récents : droit se démarque du positivisme pour être performatif
* Rapport à la méthode et à l’interdisciplinarité : droit assume sa spécificité (caractéristiques étudiées) ET dialogue sur un pied d’égalité avec les autres disciplines
= droit plus vaste qu’un ensemble de règles
Qu’est-ce que le dogmatique juridique ?
un dogme est une idée sur laquelle nous n’avons pas de position critique (= le droit est l’expression de la volonté de l’État, nous n’avons pas a avoir un positionnement critique à cet égard)
L : En quoi consiste la méthode du benchmarking ?
Cette analyse se réalise en comparant l’entreprise avec les meilleurs acteurs du marché comme des points de référence, dans des domaines variés comme la qualité, les délais, les coûts de production
L : Qu’est-ce qu’un “leader du marché” ?
Il s’agit de la personne qui a la plus grande part du marché en terme de chiffre ou de volume d’affaire
L : Quel est le bienfait de l’utilisation de la méthode du benchmarking ?
Cette connaissance permettra à une société d’établir des nouveaux objectifs, de se fixer un certain niveau d’excellence et d’évaluer son fonctionnement, ses produits et ses services.
L : Quels sont les objectifs du benchmarking ?
augmenter la performance de l’entreprise, construire une stratégie de l’entreprise par rapport aux références du secteur (ex : je souhaite mettre un place un garage, je fais regarder ce qui se fait déjà dans le domaine), de rester en croissance et de progresser sur son marché
L : Quelles sont les étapes d’application de la méthode du benchmarking ?
(1) Identifier le standard ou LA Référence (le benchmark) dans le domaine de notre processus, produit ou service à améliorer
(2) Comparer notre processus, produit ou service à la référence en question.
(3) Changer nos modes de fonctionnement jusqu’à ce que notre processus, produit ou service soit de même niveau, ou d’un niveau supérieur à celui de la référence.
L : Quelle est l’histoire de l’implantation de la méthode du benchmarking ?
L’amélioration comparative a toujours existé. Cependant, c’est à partir des années 1980 que le benchmarking c’est transformé en un outil utilisé par les entreprises et que le concept a été formalisé par Robert Camp.
Xerox devait prendre une décision concernant un investissement lourd destiné à moderniser la gestion des stocks. Xerox s’est intéressé alors aux « meilleures pratiques de la concurrence » mais également aux pratiques dans d’autres secteurs sur le sujet étudié.
L : Donner des exemples d’entreprises qui ont utilisées le benchmarking.
- Motorola a choisi la société Domino’s Pizza comme benchmark pour raccourcir ses délais de livraison.
- Toyota et BMW ou Sun Microsystems avec Hewlett Packard et IBM, sont des exemples de benchmarking concurrentiels
L : Quelles sont les phases du benchmarking ?
(1) La phase de planification : réalisée par une équipe, cette planification consiste dans le choix du sujet, de la procédure et de la méthodologie à suivre, en particulier pour la collecte d’informations.
(2) Phase d’analyse : l’analyse de résultats aura lieu dans cette phase, les écarts doivent être analysés et des nouveaux objectifs de performance, à la fois ambitieux et réalistes, doivent être choisis.
(3) Phase d’intégration : l’équipe doit présenter des conclusions du benchmarking afin de définir des actions à mettre en ouvre.
(4) Phase d’action : des plans d’action sont établis ainsi comme des délais d’exécution et d’obtention de résultats. Il est très important de déterminer les moyens à mettre en ouvre.
L : Quelles sont les composantes essentielles pour le bon fonctionnement du benchmarking ?
Pour fonctionner, le benchmarking doit être conduit dans l’entreprise de manière collaborative, justement afin de permettre l’appropriation et de faciliter la transformation de l’entreprise. C’est une sorte de mobilisation globale qui permet de récupérer un plus grand nombre d’informations « stratégiques ».
De plus, la connaissance en interne du fonctionnement et performance d’un organisme est aussi indispensable que les informations des concurrents. Ainsi, il sera possible de fixer des objectifs plus ambitieux et plus représentatifs des meilleures pratiques.
L : Quels sont les différents types de benchmarking ?
Pour fonctionner, le benchmarking doit être conduit dans l’entreprise de manière collaborative, justement afin de permettre l’appropriation et de faciliter la transformation de l’entreprise. C’est une sorte de mobilisation globale qui permet de récupérer un plus grand nombre d’informations « stratégiques ».
De plus, la connaissance en interne du fonctionnement et performance d’un organisme est aussi indispensable que les informations des concurrents. Ainsi, il sera possible de fixer des objectifs plus ambitieux et plus représentatifs des meilleures pratiques.
L : Quelles sont les limites du benchmarking ?
- Avec le benchmarking, nous sommes face à un outil d’amélioration continue des processus ou de l’organisation de l’entreprise.
- Le benchmarking permet rarement de trouver de nouvelles idées mais dans le meilleur des cas il autorise l’innovation en adaptant à son secteur d’activité les bonnes idées d’autres secteurs.
- Identifier les meilleures pratiques n’est pas aisée, tout comme changer les pratiques et la culture d’une entreprise en asseyant d’adapter ce qui marche ailleurs.
L : À quel phénomène mouvant doivent s’adapter les sciences de gestion ?
L’économie est entrain de se modifier entraînant dans son courant la nécessité vitale de voir et de faire les choses autrement
L : Quel est le bénéfice de l’utilisation de la méthode Delphi pour les gestionnaires ?
constater que leur contribution est essentielle à l’avancement du savoir enraciné dans la réalité quotidienne