Lecture 3 : Wickes, R. (2017). Social Disorganization Theory: Its History and Relevance to Crime Prevention. Flashcards
Définissez brièvement l’efficacité collective.
L’efficacité collective est la capacité d’un groupe à mettre en places des actions ensemble afin d’atteindre un but commun. Elle démontre donc la mesure dans laquelle les quartiers peuvent se mobiliser ainsi que les ressources nécessaires afin de remédier aux problèmes auxquels le collectif est confronté. Ainsi, l’efficacité collective est considérée comme un outil pertinent pour saisir le fonctionnement des groupes.
Expliquez ensuite comment l’efficacité collective permet de mieux expliquer la relation entre la désorganisation sociale et la violence d’un quartier
Celle-ci permet alors de bien expliquer la relation entre la désorganisation sociale et la violence d’un quartier. Sampson & Al. ont conclu que l’efficacité collective d’un quartier servait en tant qu’amortisseur (tampon) entre la désorganisation sociale et les crimes violents.(voir figure 6.1) En effet, même si un quartier possède ses désordres, si ce dernier a une grande efficacité collective qui vient agir en tant que tampon, le nombre de crimes violent va être plus faible : «Même lorsque des indicateurs de désordre social et physique étaient présents, les incidences réelles de violence étaient plus faibles si le quartier présentait des niveaux élevés d’efficacité collective.». C’est donc l’efficacité collective qui compte le plus pour la violence. Toutefois, l’efficacité collective va déprendre des désordres en place.
PROF ; La désorganisation sociale affecte l’efficacité collective qui à son tour affecte la criminalité. L’efficacité collective agit donc comme médiateur.
Identifiez les trois principes centraux du « Chicago Area Project ».
1.Assurer le bien-être des jeunes pour les résidents des zones à forte délinquance
2.Impliquer les travailleurs locaux ou autochtones chaque fois que possible
3.Veiller à ce que les organisations locales restent indépendantes et autonomes.
Identifiez au moins trois défis reliés à l’implantation des programmes de prévention communautaire
-La prise en charge et le financement de manière adéquate de la prévention, le contrôle du crime/la délinquance par les résidents locaux, SANS un soutien institutionnel important.
-Le fait que les inégalités (un moteur clé de la désorganisation sociale et de la criminalité élevée), ne peuvent être modifiées uniquement par des interventions structurelles du gouvernement ou d’autres grandes unités organisationnelles (par exemple, les fondations).
-Briser le cycle de la pauvreté concentrée dépasse de loin la capacité même de l’initiative communautaire de prévention du crime la plus complète. La pauvreté concentrée influence directement la criminalité grave et violente. C’est aussi le facteur clé qui conduit à l’éclatement des réseaux et des organisations communautaires nécessaires à la régulation informelle de la délinquance de quartier.
-Sans interventions au niveau macro pour lutter contre les cycles de pauvreté dans les quartiers, il est peu probable que les initiatives de désorganisation sociale produisent un effet significatif à long terme.
-De plus, il est peu probable que le plein impact de ces programmes sur la criminalité se réalise tant que les évaluations des programmes communautaires ne se concentrent pas réellement sur les mécanismes qui « font le travail »
-Il faut absolument surmonter les problèmes associés à la mise en œuvre dans les hotspots de criminalité afin de garantir l’utilité future des approches communautaires.
