Les pathologies de l'arbre biliaire Flashcards
(41 cards)
- Quels sont les 3 types de calculs biliaires ?
- Lequel est le plus fréquent en Occident ?
1.
- Calculs de cholestérol
- Calculs pigmentaires noirs
- Calculs pigmentaires bruns
QTK : Lequel est vrai ?
- Les calculs de cholestérol se composent à 100% de cholestérol.
- Le pH biliaire et l’hypomotricité vésiculaire sont les 2 principaux facteurs impliqués dans la pathogenèse des calculs de cholestérol.
- L’âge favorise à la fois une hypersécrétion de cholestérol biliaire et d’acides biliaires, favorisant la sursaturation de la bile en cholestérol.
- La prise d’oestrogène et la grossesse favorisent le développement de calculs de cholestérol en diminuant la sécrétion d’acides biliaires.
a. 1 et 3 sont vrais
b. 1, 2 et 3 sont vrais
c. 2 et 4 sont vrais
d. 4 est vrai
e. Toutes les réponses sont vraies
d. 4 est vrai
a : 70%
b : La lithogénicité et l’hypomotricité vésiculaire
c : L’âge favorise une HYPERsécrétion de cholestérol biliaire et une HYPOsécrétion d’acides biliaires
QTK : Lequel est vrai ?
- La stase biliaire secondaire à une hypomotricité vésicale permet d’accroître la réabsorption hydrique, ce qui épaissit la bile et favorise la formation de calculs de cholestérol
- Les gros calculs de cholestérol ont une composition mixte avec un centre en microcristal de cholestérol et une couche extérieure d’acides biliaires.
- Une hyposécrétion de lécithine favorise la sursaturation de la bile en cholestérol.
- L’adminsitration d’un analogue de la somatostatine permet de contrer le développement de calculs de cholestérol en augmentant la motricité vésiculaire.
a. 1 et 3 sont vrais
b. 1, 2 et 3 sont vrais
c. 2 et 4 sont vrais
d. 4 est vrai
e. Toutes les réponses sont vraies
a. 1 et 3 sont vrais
2 : Couche extérieure de calcium
4 : La somatostatine est un facteur de risque de l’HYPOmotricité vésicualire et favorise donc la formation de calculs de cholestérol
Qu’est-ce que le Triangle de Small ?
C’est un système qui met en relation les concentrations de cholestérol, d’acides biliaires et de phospholipides au sein de la vésicule biliaire et qui permet d’expliquer la formation de calculs de cholestérol selon la solubilité du cholestérol
Identifie 4 facteurs de risque de formation de calculs de cholestérol par hypomotricité vésiculaire.
- Grossesse
- Jeûne
- Nutrition parentérale
- Somatostatine
CLP : Les calculs pigmentaires noirs sont un mélange de _________________________ (1) polymérisée et de _____________________ (2).
- Bilirubine
- Sels de calcium
Identifie 3 clientèles à risque de lithiases vésiculaires par calculs pigmentaires noirs.
- Asiatiques
- Patients avec hémolyse (anémie falciforme)
- Patients cirrhotiques
Concernant les calculs pigmentaires bruns, quel énoncé est faux ?
a. Leur formation est possible grâce aux bactéries et au mucus.
b. Ils se forment dans la vésicule biliaire.
c. Ils sont non-visibles à la radiothérapie standard.
d. Ils sont souvent associés à une infection, une obstruction ou une inflammation.
b est faux (dans le cholédoque)
Qu’est-ce que la règle des 4F ?
C’est une règle qui indique 4 des principaux facteurs de risques de la formation de calculs biliaires : Female, Forty, Fatty, Fertile
QTK : Lequel est vrai ?
- Des douleurs nocturnes peuvent signer une colique biliaire.
- Une incidence génétique est reliée au développement des lithiases biliaires.
- Une cholécystite est en fait une colique biliaire dont l’obstruction se prolonge au-delè de 4 à 6h.
- La majorité des lithiases vésiculaires sont asymptomatiques.
a. 1 et 3 sont vrais
b. 1, 2 et 3 sont vrais
c. 2 et 4 sont vrais
d. 4 est vrai
e. Toutes les réponses sont vraies
e. Toutes les réponses sont vraies
Parmi les éléments suivants, lequel n’est pas un facteur de risque de formation de calculs biliaires ?
a. Perte de poids rapide
b. Génétique
c. Chirurgie bariatrique
d. Hypercholestérolémie
e. Grossesse
d. Hypercholestérolémie (n’est pas un facteur de risque, contrairement à l’hypertriglycémie)
En présence d’un calcul vésical asymptomatique, identifie 7 raisons justifiant une cholécystectomie.
- Suspicion ou risque de malignité
- Polype vésiculaire supérieur à 10 mm et calcul
- Vésciule porcelaine (paroi épaissie par du calcium)
- Calculs supérieurs à 30 mm ou associés à des calculs cholédociens
- Maladie hémolytique chronique
- À la suite d’une transplantation hépatique
- Patients issus de groupe ethnique à haut risque de néoplasie de la vésicule biliaire (amérindiens, chilien, péruvien, bolivien, maoris)
Quelles sont les 3 manifestations cliniques de la colique biliaire ?
- Douleur transitoire à l’épigastre ou hypocondre droit
- Peut être associée à une irradiation dans le dos
- Douleur après un repas ou nocturne
QTK : Lequel est vrai ?
- Le TDM axial est l’examen de choix dans l’investigation de la colique biliaire.
- La cholécystectomie par voie ouverte est généralement préférée à la technique laparoscopique dans un contexte de suspicion de tumeur.
- La colique biliaire ne nécessite pas de traitement, sauf lorsque la progression vers une cholécystite est prévisible ou que les symptômes sont récurrents.
- Le bilan sanguin, tant la FSC que le bilan hépatique, sera normal en colique biliaire.
a. 1 et 3 sont vrais
b. 1, 2 et 3 sont vrais
c. 2 et 4 sont vrais
d. 4 est vrai
e. Toutes les réponses sont vraies
c. 2 et 4 sont vrais
1 : L’échographie
3 : Nécessite un traitement par cholécystectomie généralement
Identifie 3 situations où la cholécystectomie par voie ouverte sera priorisée.
- Si laparoscopie impossible
- Si complication pendant la chirurgie
- Si suspicion de tumeur
- Quelle est la complication la plus fréquente de la cholécystectomie ?
- Quel traitement est recommandé pour la traiter ?
- Diarrhée post-cholécystectomie
- Cholestyramine (résine chélatrice de sels biliaires)
CLP : La cholécystite aiguë touche ____________ des patients porteurs de lithiases vésiculaires.
20%
Quel est le pourcentage des cholécystites qui se compliquent d’une surinfection bactérienne ?
75%
Nathalie, 47 ans, est amenée à l’urgence pour une douleur aiguë à l’hypochondre droit qui persiste depuis environ 8 heures. Elle ne présente pas de nausée ni de vomissement. Le signe de Murphy est positif. Aucun antécédent de cholécystectomie n’est indiqué au dossier. La patiente n’a pas d’autres conditions de santé associées. Parmi les énoncés suivants, lequel est vrai ?
a. Vous vous attendez à observer une leucocytose à la FSC et une cholélithiase avec distension vésiculaire à la TDM.
b. Comme la patiente ne présente pas de fièvre intense, vous ne prescrivez pas d’antibiotique.
c. La patiente serait candidate à une antibiothérapie avec drainage percutané, suivi d’une cholécystectomie dans 6 à 8 semaines.
d. Une péritonite pourrait compliquer une cholécystectomie chez cette patiente.
d est vrai
a : Cholélithiase à l’échographie (examen de choix)
b : L’antibiothérapie est débutée dans tous les cas en raison de la surinfection bactérienne fréquente
c : Cela se réserve aux cas complexes, ce qui ne semble pas être le cas de Nathalie. Une cholécystectomie STAT est donc indiquée + antibiothérapie à cesser rapidement ensuite.
Dites si les informations suivantes caractérisent davantage la colique biliaire, la cholécystite ou les deux :
a. Plus de 4 à 6 heures
b. Fièvre
c. Échographie comme examen de choix
d. Nécessite un traietment antbiotique
e. Implique la cholécystectomie
f. Bilan sanguin normal
a. Cholécystite
b. Cholécystite
c. Les deux
d. Cholécystite
e. Les deux
f. Colique biliaire
- Quels sont les 2 types d’accident de migration calculeuse ?
- En quoi un accident de migration calculeuse sera-t-elle différente d’une colique hépatique ?
1.
- Cholédocholithiase
- Angiocholite
2. L’accident de migration calculeuse s’accompagne d’une perturbation du bilan hépatite au niveau cytolytique (AST/ALT) ou cholestatique (bilirubine/PAL)
Une patiente de 52 ans se présente à l’urgence avec une cholédocholithiase. Quel énoncé est vrai ?
a. Le calcul s’est probablement formé directement dans le cholédoque.
b. L’ERCP est la méthode thérapeutique de choix et elle est indiquée même si le patient est asymptomatique.
c. La cholédocholithiase ne prédispose pas à la pancréatite aiguë comme l’angiocholite.
d. Il est peu probable de retrouver de l’ictère dans un contexte de cholédocholithiase considérant que c’est un contexte aigu qui est toujours rapidement pris en charge.
b est vrai
a : Souvent un calcul qui migre de la vésicule biliaire (donc pas un trop gros calcul, car ne traverserait pas le canal cystique)
c : Risque de pancréatite aiguë présent
d : Ictère souvent présente, mais pas toujours ! Cette condition n’est pas toujours prise en charge rapidement et peut perdurer longtemps sans symptôme et se présenter comme une découverte fortuite.
Concernant l’angiocholite, quel énoncé est vrai ?
a. On parle d’angiocholite lorsque le cholédoque est complètement obstrué.
b. Elle est toujours causée par un calcul ayant migré de la vésciule biliaire.
c. Elle implique souvent des bactéries Gram négatifs et des bactéries anaérobes provenant de la flore digestive.
d. L’ERCP est le traitement de choix de l’angiocholite.
c est vrai
a : On parle d’angiocholite lorsque le cholédoque est obstrué, partiellement ou complètement, mais que l’obsutruction s’accompagne de surinfection bactérienne.
b : Peut être causée aussi par une obstruction bénigne ou maligne
d : Le traitement de choix est antibiothérapie + cholécystectomie (lorsque condition stabilisée). Cependant, si le traitement initial avec l’antibiotique n’est pas effficace, une drainage du cholédoque avec ERCP est indiqué.
Vous travaillez à l’urgence et une patiente se présente avec un tableau de lithiase biliaire. Quel élément serait le plus évocateur d’une angiocholite par rapport à une cholécystite ?
a. Présence de fièvre
b. Présence de douleur à l’hypochondre droit
c. Présence de surinfection bactérienne
d. Présence d’ictère
d. Présence d’ictère
En effet, considérant que l’ensemble des voies biliaires est obstruée en angiocholite, l’ictère est un symptôme très fréquent, contrairement à dans la cholécystite.