Les troubles des fonctions exécutives Flashcards

1
Q

Quels sont les avantages et désavantages du fait qu’il y a des connexions multiples entre les cortex ?

A

Avantages :

  • Intégration simultanée de toutes les
    stimulations internes et externes
  • Adapter son comportement à toutes les circonstances

Inconvénients:

  • Une lésion focale dans d’autres régions ou des lésions axonales diffuses peuvent provoquer un syndrome dysexécutif
  • Effets sur d’autres fonctions cognitives
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2
Q

Que peut-on dire de du fonctionnement du réseau pour les fonctions exécutives ?

A
  • C’est un très vaste réseau
  • Inclue principalement le lobe frontal, en particulier le cortex préfrontal
  • Mais débordant aussi vers d’autres régions du cerveau : les structures pariétales postérieures-corticales (voir notamment Andrès frontal et Van der Linden, 2001)
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3
Q

Doit-on parler de syndrome
ou syndrome frontal ou syndrome dysexécutif ?

A
  • La notion de syndrome frontal couvre l’ensemble des désordres neuropsychologiques (cognitifs et/ou comportementaux) dont sont responsables les lésions des lobes frontaux chez l’homme.
  • On lui préfère aujourd’hui largement celle de syndrome dysexécutif pour insister davantage sur la nature des dysfonctionnements (ou troubles) observés après lésions frontales que sur la localisation des lésions responsables de ces dysfonctionnements ou troubles (Baddeley, 1986).
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4
Q

Quels sont les rôles et connexions des différentes sous-parties du cortex préfrontal ?

A

Cortex préfrontal : Intégration
Cortex moteur : exécution
Cortex sensoriel associatif : messages environnementaux
Système limbique : messages internes
Striatum : Procédures motrices

Tous connecté bidirictionnel ( à part cortex moteur) au cortex préfrontal et striatum retour par le thalamus.

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5
Q

Quels sont les rôles du :

  • circuit dorso-latéral préfrontal
  • circuit orbitofrontal
  • circuit cingulaire antérieur
A

Circuit dorso-latéral préfrontal

  • Permet à l’information de s’organiser pour obtenir une réponse

Circuit orbitofrontal

  • Intègre l’information limbique et émotionnelle dans les réponses comportementales

Circuit cingulaire antérieur

  • Sollicité pour le comportement motivé
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6
Q

Comment se fait la boucle de connexions fronto-sous-corticales ?

A

Préfrontal
Striatum
Pallidum
Thalamus
Retour au Préfrontal

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7
Q

Quel est l’hypothèse de base sur la relation entre l’aire anatomique, la fonction et le syndrome ?

A

Dorsolatéral : Fonction de la Cognition, syndrome Désorganisé.

Orbitofrontal : Fonction des Emotions, syndrome Désinhibé.

Mésofrontal : Fonction de la Motivation, syndrome Apathique.

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8
Q

Quels sont les caractéristique du syndrome dorsolatéral de type désorganisé ?

A
  • Manque de jugement
  • Pensée concrète
  • Manque d’insight
  • Mauvaise planification
  • Inflexibilité cognitive
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9
Q

Quels sont les caractéristiques du syndrome orbitofrontal du type désinhibé ?

A
  • Mauvaise conduite sociale
  • Mauvais contrôle des impulsions
  • Labilité émotionnelle
  • L’hypersexualité
  • Comportement dirigé par les stimuli
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10
Q

Quels sont les caractéristiques du syndrome mésial frontal de type apathique ?

A
  • Manque d’initiative
  • Diminution de la production verbale et du comportement moteur
  • Mumutisme akinétique
  • Incontinence urinaire
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11
Q

Quels sont les manifestations du syndrome dysexécutif comportemental ?

A

Troubles comportementaux spécifiques

  • Hypoactivité globale avec aboulie et/ou apathie et/ou aspontanéité
  • Hyperactivité globale avec distractibilité et/ou impulsivité et/ou désinhibition
  • Persévérations de règles opératoires et comportement stéréotypé
  • Syndrome de dépendance à l’environnement

Troubles comportementaux en faveur ou à l’étude

  • Confabulation et paramnésies reduplicatives
  • Anosognosie et anosodiaphorie
  • Troubles émotionnels et du comportement social
  • Troubles du comportement alimentaire, sexuel et sphinctérien
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12
Q

Quels sont les manifestations du syndrome dysexécutif cognitif ?

A

Déficits des processus cognitifs les plus fréquents

  • Déficits d’initiation et d’inhibition de l’action
  • Déficit de division de l’attention et coordination entre 2 tâches
  • Déficit de génération d’informations
  • Déficit de résolution de problèmes, déduction, maintien et commutation de règles
  • Déficit de la mémoire épisodique
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13
Q

Quels sont les deux types de trouble de la personnalité et de l’humeur ?

A

Pseudo-dépressif : Le patient manque d’initiative, se désintéresse de son entourage e de son environnement et est incapable de se projeter dans l’avenir. Ce tableau clinique se différencie d’un réel état dépressif par l’absence d’anxiété et de douleur morale.

Pseudo-psychopathique : Le patient présente une excitation intellectuelle et psychomotrices qui évoque un état maniaque. Les conduites sont impulsives et puériles avec une tendance exagérée aux pitreries. Une désinhibition verbale et des comportements alimentaires de avidité sont fréquemment observés.

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14
Q

Qu’est-ce qui caractérise les troubles de la perception ?

A

Une inattention aux stimuli extérieurs.

Le patient manifeste soit :

  • Une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes « d’ aimantation » ou « d’agrippement » du regard.
  • Une distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présente à lui.
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15
Q

Comment se manifeste les troubles du comportement moteur ?

A

S’observent par des persévérations de comportements dans des situations complexes ou le patient doit inhiber ses automatismes.

Devant utiliser une séquence motrice complexe le patient utilise de manière répétée un programme plus élémentaire qui se répète de manière stéréotypée et non appropriée.

On observe des tendances à :

  • L’utilisation : tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui.
  • L’imitation : tendance à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne de ne pas les refaire.
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16
Q

Comment se manifeste les troubles de conduite verbale ?

A

Associés à une excitation pseudo maniaque : logorrhée (fluence, discours intarissables)

Associés au syndrome pseudo dépressif : réduction du discours

Deux perturbations se distinguent entre les lésions entraînant des aphasies et les troubles verbaux issues des lésions préfrontales :

  • Réduction de la fluidité verbale dans des tâches d’évocation lexicale: produire un maximum de mots dans un temps donné et en suivant une contrainte sémantique (animaux, ville de France) ou une contrainte orthographique (mots commençant par la lettre b, d, …). Ce signe n’est pas propre aux syndromes frontaux. Il est compris comme un déficit des stratégies exploratoires du lexiques et de la mémoire sémantique.
  • Préservation du langage « automatique » mais grande difficulté à produire des productions verbales plus contraintes (ex: faire un phrase avec des mots).
17
Q

Comment se manifeste les deux formes de troubles de la mémoire ?

A

Ils sont largement distingués des syndromes amnésiques.

Troubles de la mémoire à court terme :

  • Baisse de l’empan et de l’effet de récence. Le déficit est encore plus net dans des épreuves mettant en jeu l’administrateur central de la mémoire de travail (gestion des ressources attentionnelles) comme dans la tâche de Brown et Peterson (rappel différé avec intervalle occupé). Une sensibilité accrue aux interférences et des perturbations de l’attention.

Troubles de la mémoire à long terme :

  • Particulièrement de la mémoire épisodique, déficit dans la tâche de rappel libre, qui contraste avec des performances normales dans la tâche de reconnaissance. Ce résultat est attribué au déficit des stratégies de récupération de l’information. Le patient présente des difficultés à mettre en place des indices de récupération de l’information et à extraire des informations pertinentes du contexte.
  • Difficulté à évaluer l’ordre et la fréquence d’apparition d’un stimulus. On fait l’hypothèse d’un déficit à la source, c’est-à-dire où? et Quand? une information a été mémorisée. Ces troubles de l’organisation temporelle se manifestent aussi lors des récits autobiographiques.
18
Q

Comment se manifestent les troubles des fonctions exécutives ?

A
  • Les fonctions exécutives comprennent: l’intention d’agir (la volition), qui mène à l’élaboration de plans (planification), puis à l’exécution (action dirigée vers un but), puis au contrôle de l’efficacité.
  • La volition de définit comme: la capacité d’initiative et de formulation des intentions et des objectifs, nécessite l’intégration de soi et la prise en compte de l’environnement.
  • Les patients présentent des comportements d’errances et une restrictions des actions qui sont que par des stimulations.
    L’activité des patients est restreinte aux activités routinières.

Les troubles de la planifications entraînent une incapacité à :

  • anticiper et à élaborer des étapes d’une action,
  • à choisir la stratégie la plus adaptée à un contexte,
  • ni à prendre une décision

déclanchées

Lors d’un déficit de contrôle: le patient n’effectue pas de comparaison entre le résultat de son action et le but escompté.

19
Q

Quel pourrait être l’effet de l’altération du développement exécutif ?

A
  • Perturber l’évolution de plusieurs fonctions (lecture, calcul, organisation graphique, mémoire, théorie de l’esprit etc.),
  • Entrainer des difficultés adaptatives dans plusieurs espaces de vie (l’école, la rue, les clubs etc.),
  • Être associée à des troubles développentaux et comportementaux (autisme, THADA, prise de risque, trouble des conduites, troubles alimentaires, consommation de substances etc.).
20
Q

Décrit le modèle de Luria

A

Le modèle général du fonctionnement cérébral auquel se réfère Luria n’est pas un modèle cognitif mais psychophysiologique.

Luria divise le cerveau en trois unités fonctionnelles qui participent nécessairement aux activités psychologiques y compris lorsqu’elles sont basiques, chacune de ces unités exerçant une influence particulière dans l’organisation des processus psychologiques.

Luria propose que les stimulations (qu’elles soient internes ou externes) arrivent au lobe frontal qui est responsable du contrôle et de la régulation du comportement.

21
Q

Quels sont les trois unité du modèle de Luria ?

A

La première unité inclut les formations de la partie supérieure du tronc cérébral et le lobe limbique.

  • Elle est dévolue à maintenir un niveau d’activité optimal du cortex, “Le tonus cortical”, la vigilance et la synthèse des signaux en provenance du milieu interne, donc dans les processus affectifs et dans la motivation.

La seconde unité comprend la partie postérieure du cortex (temporal, occipital et pariétal).

  • Elle est dévolue à la réception, au traitement et au stockage des informations en provenance du milieu extérieur.

La troisième unité est constituée par le cortex frontal.

  • Elle programme, régule et contrôle les mouvements et l’activité.
22
Q

Le modèle de Fuster est basée sur des études sur quel animal pour comparer quelle surface du cerveau ?

A

Des études faisant la carte cytoarchitechtonique de la surface latérale du cortex préfrontal du cerveau humain et du singe macaque.

23
Q

Quel est la conception du fonctionnement du modèle de Fuster ?

A

Son modèle propose que le cerveau sous-tend 2 types de mémoires couplées entre elles :

  • une mémoire perceptive
  • une mémoire exécutive :
    Elle permet la représentation des actes moteurs et des conduites complexes. Comme la mémoire perceptive, la mémoire exécutive est hiérarchisée.

Le cortex moteur primaire (la mémoire motrice) est à la base de la hiérarchie exécutive corticale.

Les plans comportementaux langagiers plus complexes et/ou nouveaux sont représentés dans le cortex préfrontal qui constitue le niveau le plus élevé de la hiérarchie exécutive.

24
Q

Qu’est-ce que Fuster ajoute ?

A

A travers les tâches de mémoire différée, Fuster ajoute que le cortex préfrontal latéral est essentiel pour l’organisation temporelle des conduites.

Il permet de conserver temporairement active la représentation d’une information sensorielle pour guider l’action appropriée à effectuer jusqu’à sa réalisation correcte.

25
Q

Qu’est-ce que le modèle de Norman et Schallice cherche à comprendre ?

A

Ce modèle cherche à comprendre le rôle de l’attention en postulant que tout un chacun est capable de réaliser de nombreuses actions répétitives sans y prêter attention alors qu’un contrôle attentionnel est indispensable à la conduite des actions qui nécessitent l’inhibition d’un comportement dominant ou une planification.

26
Q

Quels sont les trois composantes du modèle de Norman et Schallice ?

A

Les schémas d’action : Ce sont des unités de connaissances qui contrôlent les séquences d’action ou de pensées sur-apprises. Le déclenchement d’un schéma se fait automatiquement à partir d’un certain seuil déterminé par le rapport entre l’excitation et l’inhibition dont il fait l’objet.

Le gestionnaire des priorités de déroulement : un gestionnaire des conflits qui assure la coordination des schémas les plus pertinents en regard du but poursuivi. Gérer la compétition entre les différents schémas potentiellement activables au moyen d’un mécanisme d’inhibition collatérale.

Le Système Attentionnel Superviseur : Il entre en action quand les procédures de déclenchement automatique des schémas ne suffisent plus pour aboutir, en modulant le gestionnaire des conflits, en introduisant une plus grande flexibilité qui implique cependant un accès à une représentation de l’environnement, au répertoire des schémas de haut niveau et aux intentions du sujet.

27
Q

Quels sont les 5 types de situations dans lesquelles le système de supervision attentionnelle SAS intervient dans le modèle de Norman et Schallice ?

A
  • Les situations impliquant une planification et/ou une prise de décision
  • Les situations nécessitant la correction d’erreurs
  • Les situations nouvelles impliquant de nouveaux apprentissages
  • Les situations dangereuses et techniquement difficiles
  • Les situations impliquant l’inhibition de réponses fortement renforcées.
28
Q

Comment est-ce que le modèle de du modèle de Norman et Schallice s’explique au plan clinique ?

A

Au plan clinique, l’altération du SAS correspondrait aux troubles comportementaux d’origine frontale.

L’atteinte du SAS place l’organisme sous contrôle exclusif du gestionnaire des conflits, induisant des conduites persévératives,
des phénomènes de distractibilité ou des conduites inappropriées, ce qui permettrait d’expliquer les phénomènes de désinhibition voire les comportements d’imitation ou d’utilisation.

29
Q

Quelles sont les trois fonctions du modèle de Miyake ?

A
  • La flexibilité qui assure le déplacement volontaire du foyer attentionnel d’une catégorie de stimuli à une autre ou d’un processus cognitif à un autre.
  • La mise à jour : c’est à dire la modification du contenu de la mémoire de travail en fonction de nouvelles entrées.
  • L’inhibition qui a pour but d’empêcher l’intrusion des informations non pertinentes.
30
Q

Quels est l’hypothèse du modèle de Miyake ?

A

Ce modèle propose que les fonctions exécutives, telles que la mémoire de travail, l’inhibition et la flexibilité cognitive, sont des processus distincts mais interconnectés. Chaque fonction exécutive peut être affectée de manière indépendante par des facteurs spécifiques, mais elles partagent également des ressources cognitives communes.

31
Q

Quel est le nom de la théorie de Damasio ?

A

La théorie des marqueurs somatique.

Il établit un lien entre la motivation et la conduite orienté vers un but.

32
Q

À quelles lésions Damasio s’est-il intéressé ?

A

Damasio et ses collaborateurs se sont intéressés aux troubles du comportement observés chez des patients porteurs de lésions frontales ventrales et médianes.

  • Ces malades ne présentent généralement pas de perturbations dans les épreuves classiques destinées à mesurer les fonctions exécutives ou la mémoire de travail (exemple patient EVR).
  • Ils ont par contre des difficultés à s’engager avec pertinence dans des activités de vie quotidienne, à ajuster leurs comportements sociaux, ou à réagir de façon adaptée à des situations professionnelles ou personnelles (sociopathie acquise).
33
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse des marqueurs somatiques de Damasio ?

A
  • Selon cette hypothèse, certaines structures préfrontales seraient nécessaires à l’acquisition de liens associatifs entre des types de situations et les états émotionnels habituellement associés à ces situations.
  • Cette hypothèse considère donc que les processus émotionnels influencent significativement les processus de raisonnement et de prise de décision par le biais de marqueurs somatiques qui constituent des traces de la valence «Bonne» ou «Mauvaise», «Positive» ou «<Négative» de l’émotion ressentie lors de la réponse comportementale.
  • Ces marqueurs seraient acquis dans le cadre de la socialisation et de l’éducation.
  • Leur fonction serait de signaler automatiquement le caractère néfaste ou non du résultat probable d’une situation donnée.
34
Q

Que ce passe-t-il quand un sujet confronté est à une situation particulière selon le modèle de Damasio ?

A

Lorsqu’un sujet est confronté à une situation particulière, le cortex ventro-latéral, qui a appris par le passé le lien existant entre cette situation et un état interne singulier, est activé ce qui rend disponible l’état interne approprié, donc la qualification de la situation en fonction des conséquences qui lui sont associées.

35
Q

Quels sont les propositions du groupe de Damasio sur les marqueurs somatiques ?

A
  • Le groupe de Damasio (Bechara et al., 1994) a proposé d’étudier les marqueurs somatiques à l’aide de tâches impliquant des prises de décisions, dont en particulier celles comportant des risques.
  • Pour Damasio et ses collaborateurs ces tâches ne sont pas uniquement sous dépendance de mécanismes cognitifs de type flexibilité, inhibition ou encore contrôle attentionnel, mais également sous dépendance de facteurs émotionnels.
  • Le groupe de Damasio (Bechara et al., 1994) a proposé le «Gambling Test» ou test du «Jeu de Poker» pour tester ces marqueurs.
36
Q

Quel est le principe du test de jeu de Poker du groupe de Damasio ?

A

L’attribution des gains/pénalités répond à des règles non énoncées. Le retournement des cartes des 2 premiers tas entraîne des gains gracieux (100$) associés à des pertes importantes (+/-1000$). Ce sont des tas «à risque». Les 2 autres associent des gains moins élevés (50$) à des pertes faibles (50$).

Bechara et al., (1994) ont montré que l’épreuve était sensible aux
lésions frontales ventro-médianes : défaut du mécanisme d’attribution progressive d’une valeur, négative ou positive, à un choix, à une décision.

37
Q

Quelles sont les conclusions sur les troubles exécutifs ?

A

Le lobe frontal semble représenter la partie cérébrale la plus spécifique de l’Homme comme centre de contrôle attentionnel de l’action et comme centre de gestion et l’intégration des fonctions mentales en modulant leur activité grâce interconnexions.
à ses multiples

L’étude des patients souffrant de lésions cérébrales frontales montre que cette région est primordiale dans un ensemble de processus cognitifs (planification, inhibition, flexibilité et mémoire de travail) et socio contrôle émotionnel et social).

Le construit psychologique des fonctions exécutives, les modelés théoriques qui rendent compte de sa structure et de son fonctionnement ainsi que les instruments de son évaluation restent encore des sujets de débats.