Maladies veineuses périphériques Flashcards Preview

Système cardiovasculaire Examen 2 > Maladies veineuses périphériques > Flashcards

Flashcards in Maladies veineuses périphériques Deck (57)
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1
Q

Le système veineux des membres inférieurs peut être divisé en réseau ____ et en réseau ____.

A

Le système veineux des membres inférieurs peut être divisé en réseau superficiel et en réseau profond.

2
Q

Quelles sont les veines principales du réseau superficiel?

A

Les veines principales du réseau superficiel sont les veines saphènes.

3
Q

Quel est le trajet de la veine saphène interne?

A
  • La veine saphène interne ou grande veine saphène débute antérieurement à la malléole interne.
  • Elle suit un trajet à la face interne de la jambe et de la cuisse avant de se jeter dans la veine fémorale commune au niveau de l’aine.
4
Q

Qu’est-ce qui connectent le réseau superficiel au réseau profond au niveau du mollet et de la cuisse?

A

Les veines perforantes

5
Q

Quel est le trajet de la veine saphène externe?

A
  • La veine saphène externe ou petite veine saphène débute derrière la malléole externe et suit un trajet situé sur l’aspect latéro-postérieur du mollet.
  • Elle devient plus médiane à la hauteur du genou et se termine dans la veine poplitée.
6
Q

Dans le mollet, le réseau profond est constitué de quoi?

A

il comprend les veines tibiales et péronières accompagnant les artères de mêmes noms ainsi que les sinusoïdes des muscles soléaires.

7
Q

La veine poplitée devient, plus proximalement, la veine___?

A

veine fémorale superficielle.

8
Q

Qu’est-ce qui forme la veine fémorale commune sous le ligament inguinal?

A
  • La veine fémorale superficielle et la veine fémorale profonde se joint pour former la veine fémorale commune sous le ligament inguinal.
  • Au-dessus de ce ligament, elle devient la veine iliaque externe.
9
Q

La veine iliaque commune est formée par la réunion de quoi?

A

des veines iliaques interne et externe.

10
Q

Qu’est-ce qui forme veine cave inférieure?

A

Les veines iliaques communes droite et gauche se joignent au niveau de la cinquième vertèbre lombaire pour former la veine cave inférieure.

11
Q

Fonction des valvules des MI

A

La fonction de ces valvules est de diriger le flux sanguin du réseau superficiel vers le réseau profond et du réseau profond vers le cœur.

12
Q

Les valvules des MI sont absentes où?

A

Elles sont absentes dans les sinusoïdes du mollet.

13
Q

Les valvules des MI sont plus nombreuses où?

A

Les valvules sont plus nombreuses à la portion la plus distale de la jambe ; leur nombre décroît proximalement et elles sont absentes dans la veine cave.

14
Q

La maladie thromboembolique veineuse comprend quoi?

A

la thrombose veineuse profonde des membres inférieurs et sa complication directe, l’embolie pulmonaire.

15
Q

La maladie thromboembolique veineuse survient le plus souvent où?

A

le plus souvent en milieu hospitalier et complique généralement un geste chirurgical ou l’évolution d’une autre pathologie.

16
Q

À court et à long terme, quels sont les risques de la maladie thromboembolique veineuse?

A
  • À court terme, elle présente un risque potentiellement létal en raison de sa principale complication, l’embolie pulmonaire.
  • À long terme, le risque est lié au développement d’une insuffisance veineuse post-phlébitique et, dans moins de 1% des cas, à l’évolution vers une hypertension pulmonaire chronique.
17
Q

Physiopathologie de la thrombose veineuse

A
  • La thrombose veineuse, aussi appelée thrombophlébite, est un thrombus formé à l’intérieur d’une veine profonde ou superficielle, généralement au sein des sinus d’une valvule.
  • s’ensuit une réponse inflammatoire au niveau de la paroi veineuse. Initialement, le thrombus est composé principalement de plaquettes et de fibrine.
  • Des globules rouges rejoignent ensuite l’agrégat plaquettaire et le thrombus prend de l’expansion en direction de la lumière vasculaire.
18
Q

La triade de Virchow

A
  • Les facteurs prédisposant au développement d’une thrombose veineuse
  • stase veineuse, lésion vasculaire et hypercoagulabilité.
19
Q

Le thrombus se forme le plus souvent où?

A

au niveau des veines du mollet.

20
Q

Qu’est-ce qui est à l’origine de la maladie post-phlébitique?

A
  • La croissance du thrombus qui adhère à la paroi veineuse peut entraîner une occlusion complète de la lumière vasculaire et causer un syndrome obstructif responsable de phénomènes douloureux et d’œdème.
  • L’évolution se fait ensuite vers une recanalisation variable et le développement d’une circulation veineuse collatérale.
  • La lyse du thrombus peut s’accompagner d’un remaniement des valvules et d’une insuffisance valvulaire à l’origine de la maladie post-phlébitique.
21
Q

Nommez les facteurs de risque transitoires de la thrombose veineuse

A
22
Q
A
23
Q

Nommez les facteurs de risque permanents de la thrombose veineuse

A
24
Q

La thrombophlébite profonde (TPP) est caractérisée par quoi?

A
  • par la formation d’un thrombus à l’intérieur d’une veine profonde, le plus souvent au niveau des membres inférieurs.
  • Cette condition est fréquente et se complique d’une embolie pulmonaire dans près de 50% des cas.
25
Q

Manifestations cliniques de la thrombophlébite profonde

A
  • La douleur spontanée ou provoquée par la palpation du mollet est présente dans environ 60% des cas.
  • L’œdème s’accompagne d’une perte de ballottement et d’un empâtement du mollet en raison de la congestion veineuse en amont de l’obstruction thrombotique.
  • Une élévation de la température cutanée complète le tableau des formes typiques.
  • Toutefois, la première expression clinique d’une thrombophlébite profonde peut être l’embolie pulmonaire.
26
Q

Nommez l’examen de référence pour le diagnostic de la thrombophlébite profonde

A

L’échographie Doppler veineuse

27
Q

Pertinence de la tomodensitométrie pour la thrombophlébite profonde

A
  • peut mettre en évidence, dans le cadre de l’investigation d’une embolie pulmonaire, une thrombose au niveau des veines iliaques, cave ou pelviennes.
  • Elle peut donc être utile en complément à l’échographie Doppler dans ce contexte.
28
Q

Pertinence de la phlébographie pour la thrombophlébite profonde

A
  • La phlébographie n’a plus que des indications d’exception, soit lorsque les autres méthodes d’investigation sont indisponibles ou contre-indiquées.
  • Il s’agit d’un examen invasif dans lequel un cathéter est inséré à l’intérieur de la veine afin d’y injecter un produit de contraste.
  • La prise de radiographies permet ensuite de visualiser la lumière vasculaire.
29
Q

En présence d’une douleur ou d’un œdème aigus au niveau d’un membre inférieur, plusieurs diagnostics autres que la thrombose veineuse profonde doivent être évoqués.

Nommez les.

A
  • Cellulite ;
  • Rupture d’un kyste poplité ;
  • Déchirure musculaire ou rupture tendineuse (plantaire grêle) ;
  • Hématome ;
  • Insuffisance artérielle aiguë.
  • lymphœdème
30
Q

Pertinence de l’héparinothérapie pour la thrombophlébite profonde

A
  • L’héparinothérapie repose sur l’administration d’héparines de bas poids moléculaires (HBPM) ou d’héparine non fractionnée (HNF) par voie sous-cutanée ou intraveineuse.
  • L’héparinothérapie est prodiguée en centre hospitalier chez les patients atteints d’embolie pulmonaire et en externe chez les patients atteints de thrombophlébite.
  • La durée du traitement est de quelques jours
31
Q

Pertinence des anticoagulants oraux pour la thrombophlébite profonde

A
  • En l’absence de contre-indications, les anticoagulants oraux (anti-vitamine K, inhibiteurs de la thrombine ou inhibiteurs du facteur Xa) sont indiqués dès les premiers jours de traitement en relais de l’héparinothérapie.
  • La durée de traitement minimale varie de 3 à 6 mois selon la présence d’un facteur déclenchant transitoire.
  • En présence d’un facteur de risque permanent, de thrombophlébites idiopathiques récidivantes, d’embolies pulmonaires récidivantes ou de cœur pulmonaire chronique, un traitement prolongé s’échelonnant sur plusieurs années doit être envisagé en fonction du risque hémorragique.
32
Q

Pertinence d’un traitement préventif pour la thrombophlébite profonde

A
  • Un traitement préventif est indiqué en cas de risque élevé de maladie thromboembolique.
  • Il repose sur la mobilisation et la déambulation précoces de même que sur l’administration prophylactique d’anticoagulants comme les héparines, les inhibiteurs de la thrombine et les inhibiteurs du facteur Xa.
  • Les protocoles de prévention font l’objet de recommandations précises, particulièrement en milieu chirurgical.
33
Q

Décrire : Embolie pulmonaire

A
  • la principale complication de la thrombophlébite profonde.
  • Elle résulte d’une obstruction partielle ou complète d’un segment de l’arbre artériel pulmonaire par un embole, c’est-à-dire la portion d’un thrombus s’étant détachée de la paroi vasculaire veineuse.
34
Q

Nommez les signes et les symptômes les plus fréquents de l’embolie pulmonaire

A

la dyspnée, la tachypnée, la tachycardie, la douleur thoracique pleurétique et les hémoptysies.

35
Q

Pertinence de la radiographie pulmonaire pour l’embolie pulmonaire

A
  • peut révéler plusieurs signes suggestifs d’embolie pulmonaire: atélectasie, épanchement pleural unilatéral ou infarctus pulmonaire.
  • Elle permet également d’évoquer certains diagnostics différentiels.
  • Toutefois, la radiographie n’élimine pas le diagnostic d’embolie pulmonaire, car elle est normale dans 20% des cas.
  • Une dyspnée associée à une radiographie pulmonaire normale est en fait très évocatrice d’une embolie pulmonaire.
36
Q

Pertinence de l’échographie Doppler veineuse pour l’embolie pulmonaire

A
  • permet d’objectiver la présence d’une thrombophlébite profonde au niveau d’un membre inférieur dans près de 70% des cas d’embolie pulmonaire.
  • Devant une suspicion clinique d’embolie pulmonaire, la découverte d’une thrombophlébite profonde proximale (veines poplitées ou plus proximalement) rend très probable le diagnostic d’embolie pulmonaire.
  • Cette découverte est donc habituellement suffisante pour conclure la démarche diagnostique.
  • En revanche, l’absence de thrombophlébite profonde à l’échographie Doppler n’infirme pas le diagnostic d’embolie pulmonaire.
37
Q

Pertinence de la scintigraphie pulmonaire ventilation-perfusion pour l’embolie pulmonaire

A

délivre une faible irradiation sans risque d’allergie.

Il est d’ailleurs possible de pratiquer une scintigraphie en fin de grossesse.

Toutefois, cet examen n’est spécifique que dans certains cas.

Une perfusion normale élimine une embolie pulmonaire récente alors que la présence de plusieurs zones segmentaires ventilées mais non perfusées confirme le diagnostic.

Des résultats intermédiaires ne sont pas décisifs et nécessitent souvent la poursuite de la démarche diagnostique, particulièrement en présence d’antécédents pulmonaires ou cardiaques, éventualité qui peut inciter à choisir d’emblée d’autres examens.

38
Q

Pertinence de la tomodensitométrie avec injection de produit de contraste pour l’embolie pulmonaire

A
  • comporte un risque d’allergie et de néphrotoxicité en raison de l’injection d’un contraste iodé.
  • De plus, cet examen implique un niveau non négligeable d’irradiation.
  • La tomodensitométrie est particulièrement indiquée en cas de scintigraphie pulmonaire non concluante avec échographie Doppler négative et de pathologies cardio-pulmonaires concomitantes rendant ainsi la scintigraphie moins utile.
39
Q

Pertinence de l’angiographie ou artériographie pulmonaire pour l’embolie pulmonaire

A

est la méthode diagnostique de référence.

Toutefois, elle pose des problèmes d’accessibilité, de faisabilité, de tolérance et de coût.

C’est pourquoi il s’agit actuellement d’un examen de dernière intention qui est rarement utilisé dans l’investigation de l’embolie pulmonaire.

40
Q

Nommez les diagnostics différentiel de l’embolie pulmonaire

A
41
Q

Définir : Syndrome postphlébitique

A

est une insuffisance veineuse chronique due à la présence d’un caillot de sang dans les veines (thrombose veineuse profonde).

42
Q

Nommez les facteurs de risque de l’insuffisance veineuse chronique

A
  • Antécédents de thrombose veineuse profonde
  • Sexe masculin
  • Âge avancé
  • Obésité
  • Traumatisme d’un membre inférieur
  • Hypertension artérielle
  • Diabète
  • Insuffisance cardiaque congestive
  • Insuffisance rénale
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Classe socio-économique défavorisée
43
Q

Physiopathologie de l’insuffisance veineuse chronique

A
  • L’insuffisance veineuse chronique est associée à une hypertension veineuse.
  • Ce phénomène peut être le résultat de deux mécanismes distincts.
  • L’incompétence valvulaire des veines des membres inférieurs représente le mécanisme le plus important.
    • Elle peut être primaire, c’est-à-dire sans étiologie identifiée, ou secondaire à un dommage valvulaire le plus souvent attribuable à une thrombose veineuse profonde.
    • L’incompétence valvulaire se localise dans le système veineux profond, superficiel ou au niveau des perforantes.
  • Une obstruction veineuse peut aussi entraîner une hypertension veineuse.
44
Q

La transmission de pressions veineuses anormalement élevées à la microcirculation cutanée entraîne quoi?

A

entraîne des anomalies microangiopathiques, cellulaires et fonctionnelles.

Ces anomalies sont impliquées dans le développement de la dermatite de stase, de la lipodermatosclérose et des ulcères variqueux.

45
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’insuffisance veineuse chronique?

A
  • Une sensation de lourdeur, d’inconfort ou de fatigabilité
  • La claudication veineuse : se manifeste par une douleur localisée à tout le membre inférieur survenant à l’activité physique et disparaissant progressivement au repos.
  • La douleur est typiquement diminuée par l’élévation du membre.
  • l’œdème du membre inférieur
  • la présence de varices ainsi que plusieurs changements cutanés.
  • La dermatite de stase consiste en une hyperpigmentation de la peau.
  • La lipodermatosclérose correspond à un épaississement des tissus sous-cutanés.
  • L’ulcère veineux
46
Q

La dermatite de stase est causée par quoi?

A

par la diapédèse de globules rouges dans l’espace interstitiel.

47
Q

L’ulcère veineux est le plus souvent localisé où?

(Insuffisance veineuse chronique)

A
  • est le plus souvent localisé dans la région péri-malléolaire interne.
  • Il est superficiel et ses bords sont irréguliers.
48
Q

Identifiez A, B et C

A

A. Lipodermatosclérose

B. Uclère veineux

C : Dermatite de stase

49
Q

Comment diagnostiqur l’insuffisance veineuse chronique?

A
  • Dans la majorité des cas, l’histoire et l’examen physique sont suffisants pour poser le diagnostic et initier le traitement.
  • Si une chirurgie est envisagée, des examens radiologiques ou fonctionnels sont indiqués afin de bien identifier les mécanismes physiopathologiques en cause et les sites anatomiques impliqués.
  • L’échographie Doppler veineuse est l’examen de choix.
  • La phlébographie est rarement utilisée.
50
Q

Qu’est-ce qui est l’objectif du traitement de l’insuffisance veineuse chronique?

A

L’objectif du traitement est d’éviter le développement d’ulcères, de favoriser leur guérison et de prévenir leur récidive.

51
Q

Le traitement de l’insuffisance veineuse chronique est principalement quoi?

A

médical

52
Q

Pertinence de la sclérothérapie ou de l’ablation des veines pour le traitement de l’insuffisance veineuse chronique

A
  • Linsuffisance veineuse superficielle causée par une incompétence valvulaire et accompagnée de varices sur le trajet des veines saphènes interne ou externe peut bénéficier de la sclérothérapie ou de l’ablation des veines en cause.
53
Q

L’ablation est indiquée quand?

(Insuffisance veineuse chronique)

A

en présence d’une incompétence valvulaire superficielle symptomatique

54
Q

L’ablation des veines peut être réalisée comment?

(Insuffisance veineuse chronique)

A

par technique endoveineuse, comme le laser et la radiofréquence, ou par saphénectomie chirurgicale.

55
Q

Pertinence des interventions chirurgicales destinées à traiter l’obstruction ou l’incompétence du système veineux profond dans le traitement de l’insuffisance veineuse chronique

A

Rarement pratiquées

56
Q

Quel est le traitement de choix pour l’insuffisance veineuse chronique?

A

est la compression du membre atteint afin de contrôler l’hypertension veineuse et de diminuer ses effets néfastes sur les tissus sous-cutanés.

57
Q

Comparez la présentation clinique des insuffisances artérielle et veineuse chroniques

A