Matière moins connues - final Flashcards
(43 cards)
Qu’Est-ce qui est demandé dans les échelle sociométrique
o Pour chacun des élèves de la classe, les enfants doivent indiquer s’ils aiment beaucoup, un peu ou pas du tout jouer avec chacun.
o Les enfants sont situé sur un continuum de popularité (populaire, moyen, impopulaire).
o Aucune distinction possible entre les enfants rejetés et les enfants négligés socialement chez les enfants impopulaires
Quels sont les rôles des pairs dans le processus de socialisation
o Favorise le développement de la capacité à considérer la perspective d’autrui et l’acquisition des habiletés nécessaires à la coopération dans les situations d’interactions sociales.
o Permet d’apprendre à régulariser et à contrôler l’expression des émotions.
o Favorise le développement des habiletés de communication, de négociation, de respect mutuel et d’affirmation personnelle.
o Constituent une forme importante de soutien social lorsque l’enfant est confronté aux nouvelles exigences de l’environnement ou à des changements développementaux importants.
o Les pairs donnent accès à une base de comparaison indépendante des préjugés familiaux ainsi qu’à toute une variété d’informations sur la façon dont il est perçu par les autres ou sur l’image sociale qu’il projette.
o Favorise l’émergence d’un concept de soi positif chez l’enfant.
o Les enfants qui éprouvent des difficultés à établir des liens sociaux significatifs et satisfaisants avec leurs pairs sont privés d’expériences qui peuvent s’avérer cruciales pour leur adaptation personnelle et sociale future.
o Aucun autre aspect des relations entre pairs n’a reçu plus d’attention de la part des chercheurs en développement que le statut social de l’enfant dans son groupe de pairs.
Quelles sont les procédures d’évaluation sociométrique qui permettent de rendre compte de l’Attirance interpersonnelle entre chacun des membres d’un groupe
Échelle sociométrique (peer rating)
Désignations sociométriques (peer nomination)
Identité des amis (réciprocité)
Désignations comportementales (comportements des enfants tels que perçus par les pairs)
Comment se différencie la relation avec les autres des enfants retirés vs. les enfants agressifs et pourquoi c’Est ainsi
Sur le plan interpersonnel, les enfants rejetés et retirés sont plus fréquemment victimes de harcèlement par les pairs et davantage marginalisés socialement (nombre et qualité des relations d’amitié).
Quant à eux, bien que souvent rejetés socialement, les enfants agressifs sont moins fréquemment victimes de harcèlement par les pairs. Par ailleurs, Ils sont généralement mieux intégrés socialement et tout aussi en mesure d’entretenir des relations d’amitié avec leurs camarades d’école que les enfants non agressifs (affiliation avec des pairs déviants).
Ils ont pleins d’amis et autant que les autres, ils se tiennent avec les autres enfants agressifs
Les enfants agressifs devient de moins en moins victimiser par les pairs : plus d’Amis pour les backer, on plus d’expériences dans le fait d’etre agressif et talk back
Chez les enfants rejetés et retirés, l’anticipation d’expériences relationnelles négatives contribuerait à l’accroissement des comportements de retrait social manifestés et des sentiments de détresse qui leur sont associés, ce qui en retour favoriserait l’intensification des difficultés sociales rencontrées par les enfants retirés socialement.
Quels sont les autres expériences relationnelles qui peuvent rendre compte de la plus grande propension des enfants rejetés et retirés socialement à entretenir des perceptions négatives d’eux- mêmes ou de leur situation sociale.
Absence d’amitié
Relations d’amitié moins satisfaisantes
Co-rumination
Attention sélective aux signes de rejet. Réagissent plus fortement au rejet
Les enfants retirés socialement sont plus enclins à évaluer négativement leur situation sociale (Biais perceptuels: rejet social et relations d’amitié. Attributions causales: internes, stables et globales; fortement autocritique)
* Compare point de vue de l’enfant vs. Son ami
* Plus négatif enfant que celui de l’ami
Comment les travaux de Dishion mettent en évidence certains processus par lesquels les adolescents antisociaux se renforcent mutuellement dans l’adoption d’attitudes et de comportements déviants.
Adolescents antisociaux > Conversations déviantes > Réactions positives des amis.
o Les comportements vont être renforcés parmi les ado antisociaux
Fréquence et durée des conversations déviantes contribuent de manière indépendante à l’accroissement des conduites délinquantes, des comportements sexuels à risque et l’abus de substance sur une période de deux ans.
Quels sont les autres processus en jeu quand on voit les délinquants agir ensemble
o Incitations, modeling,
o Entraînement à la coercition on se pratique entres amis antisociaux avec nos caractères déviants pour mieux les appliquer sur nos futures victimes
o Identification, valorisation, normes –> Le jeune va vouloir d’identifier au groupe et à ses normes
Quels sont les meilleurs mesures pour prévenir les comportements délinquants
o Groupes plus petits, plus réceptifs
o Groupes plus homogènes on met pas des gros délinquants avec de petits délinquants
o Intervenants attentifs aux processus d’entraînement à la déviance
o Pairs prosociaux ou légèrement plus vieux
o Tenter d’agir sur les modérateurs…
Les caractéristiques des amis sont également susceptibles de contribuer à l’émergence et à la consolidation des sentiments de détresse psychologique.
À l’adolescence, les réseaux d’amis souvent formés d’individus présentant un niveau d’anxiété et de détresse psychologique similaire.
L’affiliation entre individus dépressifs au début de l’adolescence permet de prédire l’accroissement subséquent des sentiments dépressifs et pensées dépressogènes (Stevens & Prinstein, 2005)
Identification des processus permettant de rendre compte de l’influence négative des amis dans le développement des sentiments de détresse psychologique.
Que peut-on observer lorsque les amis présentent des difficultés d’Adaptation
Lorsque les amis présentent des difficultés d’adaptation (i.e. sentiments dépressifs et difficultés relationnelles)
o Qualité des relations d’amitié moins positive et plus conflictuelle.
o Contribuent à accroître la marginalisation sociale.
o Effet de contagion (i.e. co-ruminations, Amanda Rose, 2002; Nolen-Hoeksema, 1994). un enfant très dépressif va contaminer les autres autour
Définition d’intimidation et ses aspects/critères
Modèle de comportement agressif et répétitif ayant une intention négative, manifesté par un enfant envers un autre enfant et où il y a un déséquilibre des forces
Intention de faire mal, de blesser ou de menacer
Rapport de force inégal (On parle pas seulement de force physique, mais force psychologique aussi, exemple avoir plus de ressources)
Caractère répété des agressions
La victime se sent impuissante/peu de recours pour se défendre par elle-même
Quels sont les déterminants de la victimisation
Caractéristiques comportementales.
o Victime passive: Anxiété-retrait social
o Victime provocatrice: Agressivité réactive, immaturité, hyperactivité
o Manque d’habiletés sociales (comportements bizarres)
La façon de réagir des victimes renforce les agresseurs.
o Soumission ou perte de contrôle émotionnel
Caractéristiques socio-cognitives
o Victimes passives: Pas de déficit apparent sur le plan du traitement de l’information et des stratégies de résolutions de problèmes. Difficultés à « performer » les habiletés de résolution de problèmes adéquates (i.e. affirmation personnelle)
o Victimes provocatrices: attribution d’intentions hostiles dans les situations ambiguës et valorisation des conduites agressives pour résoudre les problèmes. –> ex: quelqu’un me lance un ballon dans face par accident, mais moi je vais le percevoir comme un agression, car je suis agresseur
Faible estime de soi.
Statut social négatif et absence d’amis.
Conséquences de la victimisation susceptibles de varier en fonction de:
La fréquence (intensité)
De la durée (chronicité)
De la généralisation dans le groupe de pairs –> quelques personnes ou beaucoup de personnes
De la généralisation des contextes (école, quartier, groupe de pairs, amis, relations amoureuses, parents) contexte spécifique moins grave que contexte global
Motivation sociale (Ceux qui valorise de faire partie du groupe et que tout le monde le rejete plus grande affectation sur l’enfant) si pas motiver socialement, ils vont s’en foutre
De la qualité des relations d’amitié
De la nature des comportements agressifs dont les enfants sont victimes
Biais attributionnels et des sentiments de contrôle
Victime = Pourquoi moi = Auto-dénigrement = Anxiété-Dépression = retrait social
De la prévalence du phénomène dans l’école!!
On réussit à diminuer la violence dans les écoles, mais quand les enfants qui se font victimiser deviennent moins nombreux, s’en sortent plus mal
Quand t’Es tout seul a te faire intimider = plus difficile
Quels sont les objectifs du volet universel dans le programme KiVa
Sensibiliser les élèves sur les différentes formes d’intimidation et sur la responsabilité du groupe face à ce phénomène.
Diminuer « ignorance pluralistique » ou dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas « l’intimidation ce n’est pas cool » les sensibiliser à dénoncer
Accroître l’empathie des témoins envers les victimes et diminuer leur niveau de tolérance face à l’intimidation.
Apprendre aux témoins à soutenir les victimes et augmenter leurs sentiments d’efficacité lorsqu’il s’agit d’intervenir en situation d’intimidation.
Comment résister à l’influence négative des pairs.
En somme, on cherche à changer les normes du groupe, à faire en sorte que le groupe ne soit pas partie prenante du problème mais bien de la solution
Quels sont les moyens d’Accomplir les objectifs du projet KiVa
Mobilise tous les acteurs de l’école et s’inspire des meilleures pratiques visant à réduire la violence en milieu scolaire
10 sessions de 2 heures animées par les professeurs tout au long de l’année: discussion, vidéos, travail en équipe, jeux de rôle.
Fait sur plusieurs années, ceci fait en sorte que la victimisation diminue de plus en plus à travers les années
Après chacune des sessions, une règle claire est établie pour la classe.
À la fin du programme: contrat d’engagement reprenant l’ensemble des règles établies est signé par les élèves (s’applique aussi aux professeurs).
Activités de réinvestissement dans un environnement virtuel sur ordinateur (leçons 3 à 10), mises en situation hypothétique, questions sur ce qu’ils feraient, comment ils se sentiraient, commentaires et rétroactions (« KiVa Street » pour le secondaire)
Qu’est-ce que la méthode des intérets communs et ses étapes
Objectifs
Étapes
Rencontre avec les agresseurs et témoins impliqués (recherche de solution)
Rencontre avec la victime
Rencontre de médiation (si nécessaire) et suivi…
On fait des suivis aupres de chaque partie
Méthode des intérets communs : l’objectif n’est pas de trouver le coupable et punir, mais de résoudre la situation problématique trouver des solutions avec chaque partie
Objectif
Faire émerger une préoccupation partagée au sujet de la situation d’intimidation par des échanges individuels avec les intimidateurs en vue de les préparer à une résolution de conflits avec la victime.
Étapes
Phase 1: première rencontre individuelle des intimidateurs
Phase 2: Rencontre avec la victime et deuxième rencontre individuelle avec les agresseurs
Phase 3: Rencontre préparatoire avec le groupe d’intimidateurs
Phase 4: Rencontre de médiation
Phase 5: Suivi et retour (4-6 semaines, 5 minutes)
Quel est l’utilisation des enfants prosociaux avec les enfants rejetés
Quelques autres programmes s’adressent directement aux enfants rejetés. Les plus prometteurs se sont avérés être ceux qui ont su tirer profit des pairs prosociaux en les désignant comme agent de promotion des habiletés sociales
Les pairs prosociaux
Agissent comme modèles et renforcent les habiletés nouvellement apprises.
Sont en mesure d’apprécier le changement de comportement qu’ils ont influencé, ce qui favorise la modification de leurs perceptions à l’égard des enfants rejetés.
Entravent les processus d’entraînement à la déviance
Les intimidateurs choisissent leurs victimes en fonction de :
Soumission
Insécure
Physiquement faible
Peu de pouvoir au sain du groupe
Quels sont les comportements des enfants qui sont intimidateurs et victimes en meme temps
Plutôt que des enfants habiles et stratégiques, tyran/victimes semblent être dérégulées, colériques et élevées sur les deux agression proactive et réactive
Caractéristiques des défendeurs, intimidateurs et outsiders
Defendeurs
Empathique
Stable emotionnel
Efficace dans leur defense
Cognitivement doué
Fille > gars
Plus jeune plus defendeurs
Besoin d’un haut statue pour etre un defendeur petit statut risque d etre intimidé à sa tour
Intimidateurs, assistant et renforceurs
Manque d’empathie
Outsiders
Empathique, mais faible sentiment d’efficacité poru defendre
Qu’est-ce que l’ignorance pluraliste
Ignorance pluraliste : Individuellement pas d’Accord avec une norme , mais en même temps croire que les autres l’Accepte intimidation passe sans que personne s’y oppose
Quels sont les différents types d’agressions
Proactive
Non provoquée, volontaire et représente une quête de gains personnels ou de domination (instrumentale).
Comportements « froids » caractérisés par une sous-réactivité émotionnelle.
Apparition plus tard dans le développement.
Plus grand risque de développer des conduites antisociales (troubles des conduites, délinquance).
Réactive
Difficultés de régulation émotionnelle et du comportement, souvent en lien à des états de colère ou de frustration.
Plus d’attributions hostiles lors d’événements à résultat négatif à leur égard.
Comportements « chauds » caractérisés par une activation du système nerveux autonome facile –> petit seuil
Déficits sur le plan des habiletés cognitives nécessaires aux interactions sociales..
Apparition tôt dans le développement.
Définition de provocation et opposition dans le trouble oppositionnel avec provocation
Opposition : résistance active face aux exigences de l’environnement
Provocation: tendance marquée à vouloir tester et contester les limites et les exigences de l’environnement. Plaisir à provoquer, agacer, ennuyer. Mais à l’inverse, susceptible.
Critères du TOP
A. Un ensemble d’humeur négative / irritable, de comportements argumentatifs / provocateurs ou un caractère vindicatif, au moins 4 symptômes des catégories suivantes, durant au moins 6 mois, lors d’interactions avec au moins une personne qui ne fait pas partie de la fratrie.
Humeur négative / irritable
* Se met souvent en colère subitement.
* Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres.
* Est souvent fâché et rancunier.
Comportements argumentatifs / provocateurs
* Argumente souvent avec les figures d’autorité ou, pour les enfants et les adolescents, avec les adultes.
* S’oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandesdes figures d’autorités et aux règles.
* Embête souvent les autres délibérément.
* Blâme souvent les autres pour ses erreurs ou mauvais comportements.
Caractère vindicatif (vengence)
* A été méchant ou vindicatif au moins deux fois au cours des 6 derniers mois.
Aussi, les jeunes qui ont un TOP ne se voient pas comme fâchés, oppositionnel ou défiant. Ils voient réellement leur comportement comme une réponse à une demande non raisonnable ou des circonstances qui justifient leur comportement.
o B. La perturbation du comportement est associée avec une détresse chez l’individu ou les autres personnes de son contexte social immédiat (famille, amis, collègues) OU altère négativement son fonctionnement social, scolaire, professionnel ou autre domaine important.
o C. Pas dû à un autre trouble (substances, dépression, bipolarité, psychose).
critères pour trouble des conduites
A. Ensemble de conduites, répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet, comme en témoigne la présence d’au moins 3 des critères suivants au cours des 12 derniers mois, et d’au moins 1 de ces critères au cours des 6 derniers mois:
o Agressions envers les personnes ou les animaux
Brutalise, menace ou intimide souvent d’autres personnes.
Commence souvent les bagarres.
A utilisé une arme pouvant blesser sérieusement autrui (un bâton, une brique, une bouteille cassée, un couteau, une arme à feu).
A fait preuve de cruauté physique envers des personnes.
A fait preuve de cruauté physique envers des animaux.
A commis un vol en affrontant la victime (agression, vol de
sac à main, extorsion d’argent, vol à main armée).
A contraint quelqu’un à avoir des relations sexuelles.
o Destruction de biens matériels
A délibérément mis le feu avec l’intention de provoquer des dégâts importants.
A délibérément détruit le bien d’autrui (autrement qu’en y mettant le feu).
o Fraude ou vol
A pénétré par effraction dans une maison, un bâtiment ou une voiture appartenant à autrui.
Ment souvent pour obtenir des biens ou des faveurs ou pour échapper à des obligations (p. ex., “arnaque” les autres).
A volé des objets d’une certaine valeur sans affronter la victime (p. ex., vol à l’étalage sans destruction ou effraction; contrefaçon).
o Violation grave des règles établies
Reste dehors tard la nuit en dépit des interdictions de ses parents, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans.
A fugué et passé la nuit dehors au moins à deux reprises alors qu’il vivait avec ses parents ou en placement familial (ou a fugué une seule fois sans rentrer à la maison pendant une longue période).
Fait souvent l’école buissonnière, et cela a commencé avant l’âge de 13 ans.
B. La perturbation du comportement entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.
C. Si le sujet est âgé de 18 ans ou plus, le trouble ne répond pas aux critères de la personnalité antisociale.