Maturation de l'ADN Flashcards
La maturation de l’ADN comporte 3 étapes, lesquels ?
- Formation de la coiffe à l’extrémité 5’
- Épissage
- Polyadénylation à l’extrémité 3’
Vrai ou faux : L’épissage se fait chez les procaryotes ?
FAUX : Pas d’introns, la séquence codante continue.
Chez les eucaryotes on retrouve ?
Des introns : séquences non codantes
Des exons : séquences codantes ou toute région maintenue dans l’ARN mature codante ou non.
(Les exons non codants sont des petits bouts au début/fin d’un gène qui sert à assoir le ribosome)
*il y a toujours un introns de moins que les exons (exxtrémités).
Épissage ?
Retirer les introns de l’ARNm.
Que peut-on dire du nombre d’introns par gène ?
Il varie énormément, plus l’organisme est complexe, plus il y a d’introns.
Que peut-on dire de la taille des introns et exons ?
Exemple gène DHFR ?
Introns (800 kb) plus longs que exons (150 bases).
gène : 31 kb
6 exons = ARNm de 2kb
plus de 90 % du gène est constitué d’introns!
Vrai ou faux : La transcription reconnait les introns ?
FAUX : Les introns sont inclus dans le pré-ARNm.
Vrai ou faux : La traduction reconnait les introns ?
FAUX : Il faut donc enlever les introns avant la traduction.
Comment élimine-t-on les introns ?
Une machinerie spécifique et très précise doit enlever les introns des pré-ARNm pour en faire des ARNm finaux (épissage).
À la jonction des introns/exons, il y a des séquences spécifiques conservées (3), lesquelles ?
Site d’épissage 5’ (donneur) : Séquence GU
Site d’épissage 3’ (receveur) : Séquence AG
Site d’embranchement : “A” dans une séquence précise (YNYURAY) suivie d’une séquence riche en pyrimidines.
YNYURAY ?
Pyrimidine, n’importe, pyrimidine, uracil, purine, A, pyrimidine
Les 2 étapes de chimique de l’épissage sont des réactions de … ?
Trans-estérification successives.
Quelle est la première étape chimique de l’épissage ?
Le 2’OH du site A au site de branchement fait une attaque nucléophile sur le phosphate de la G du site donneur.
Qu’est-ce qui est libéré après la première étape chimique de l’épissage ?
Le 5’ de l’intron et il se lit au A d site de branchement (jonction triple : lasso UGA ).
Quelle est la deuxième étape chimique de l’épissage ?
Le 3’OH de l’exon 5’ (libèré) fait une attaque nucléophile sur le phosphate de la G du site receveur.
Qu’est-ce qui est libéré après la deuxième étape chimique de l’épissage ?
Jonction de l’exon 5’ avec l’exon 3’.
L’intron est rapidement dégradé.
Qu’est-ce que l’épissage en trans ?
Jonction d’exons de 2 pré-ARNm distincts.
Quelle est la principale machinerie de l’épissage ?
Spliceosome.
Caractéristiques du Spliceosome ?
- Complexe d’environ 150 protéines et 5 ARN.
- Taille semblable au ribosome.
- Nécessite beaucoup d’énergie.
- Majorité des fonctions remplies par ARN et non protéines.
Rôle des ARNs dans Spliceosome ?
Repérer les séquences conservées aux jonctions intron/exon et participer à la catalyse de la réaction d’épissage.
Quels sont les 5 ARN nucléaires (snRNA) ?
U1, U2, U4, U5, et U6
(100 à 300 nucléotides)
Les snRNA sont complexées avec quoi ?
Protéines
Complexe ARN-Protéines = petites ribonucléoprotéines nucléaires (snRNP)
Rôle des snRNP ?
- Reconnaissent le site d’épissage 5’ (donneur) et le site de branchement.
- Rapprochent les 2 sites.
- Catalysent les réactions de clivage et de ligation de l’ARN (via intéractions ARN-ARN, ARN-protéines et protéines-protéines),
Exemples d’hybrides ARN-ARN au site donneur ?
U1 et U6 peuvent se lier par complémentarité.