Maturation des ARNm et autres ARN Flashcards
(134 cards)
Vrai ou faux : Les ARN polymérases produisent une molécule d’ARN complémentaire au brin codant durant la transcription.
Faux : Les ARN polymérases produisent une molécule d’ARN complémentaire à la matrice d’ADN durant la transcription.
Quelle est la différence entre les procaryotes et les eucaryotes par rapport à la maturation des ARN?
Chez les procaryotes :
Les ARN sont utilisés sans maturation. En fait, puisqu’il n’y a pas de l’enveloppe nucléaire, les ARNm peuvent recruter les ribosomes pour la traduction avant même la fin de la transcription:
—> Traduction co-transcriptionnelle.
Chez les eucaryotes :
En général, les ARN doivent être modifiés pour pouvoir jouer leur rôle. Ces modifications diffèrent pour les ARNm, les ARNt ou les ARNr.
Que subissent les ARNm eucaryotes?
Les ARNm eucaryotes subissent une série complexe de modifications pendant et après la transcription, et être exportés du noyau au cytoplasme avant d’être traduits.
—> Chaque étape du processus peut être régulée par une cellule donnée durant un moment précis du développement.
3 processus ont lieu dans le noyau, au fur et à mesure que le transcrit primaire est produit par l’ARN pol II, quels sont-ils?
o ajout rapide de la coiffe en 5’ du transcrit,
o épissage des exons,
o clivage et polyadénylation de l’extrémité 3’ à la fin de la transcription.
Quand peut débuter l’épissage?
L’épissage peut débuter dès que le premier intron a complètement émergé de la polymérase, et se poursuit souvent après la fin de la transcription.
Les facteurs de maturation de l’ARNm s’associent ________ de l’ARN pol II.
- au CDT
Comment est la queue CTD?
La queue CTD est très longue proportionnellement à la polymérase.
Vrai ou faux : Les enzymes responsables de l’assemblage de la coiffe, de la reconnaissance du site de polyadénylation, et de l’épissage des exons sont associées au CTD durant la transcription.
Vrai
Quel est l’effet de l’association des facteurs de maturation au domaine CTD?
L’association de ces facteurs au domaine CTD stimule le taux de transcription par l’ARN pol II.
Décrire la coiffe en 5’. Quelle enzyme catalyse la réaction de l’ajout de cette coiffe?
La coiffe en 5’ est une 7-méthylguanylate (GTP méthylé en position N7) ajoutée au transcrit initial lorsqu’il atteint 25-30 nt.
La réaction est catalysée par une enzyme qui s’associe au domaine CTD phosphorylé de l’ARN pol II.
Comment se fait l’ajout de la coiffe en 5’ (3 étapes).
- Une phosphatase retire le phosphate γ du premier nucléotide du transcrit.
- Une guanylyl transférase ajoute un GMP en liaison inverse (5’-5’ avec un pont triphosphate).
- Une méthylase ajoute un groupement CH3 sur la guanosine et parfois sur les sucres des nt adjacents
Vrai ou faux : L’ajout de la coiffe défère légèrement entre les espèces, mais les trois étapes sont toujours là.
Vrai
Quelles sont les fonctions de la coiffe 5’ (selon l’interaction avec d’autres protéines) (3)?
o La coiffe en 5’ distingue les ARNm des autres espèces d’ARN présents dans le noyau et les protègent contre la dégradation par les exonucléases.
o Elle s’unit à un complexe protéique particulier, le CBC (cap binding complex : Cbp80 + Cbp20), qui facilite la maturation correcte de l’ARNm et son transport à travers le pore nucléaire.
o La coiffe joue également un rôle important dans la reconnaissance et la traduction de l’ARNm par les ribosomes dans le cytoplasme.
Quels sont les rôles de la queue poly-A à l’extrémité 3’ chez les eucaryotes (2)?
Chez les eucaryotes, la queue Poly (A) à l’extrémité 3’ des ARNm protège contre la dégradation par les exonucléases et permet l’exportation du noyau vers le cytoplasme.
- Les transcrits incorrectement polyadénylés sont rapidement dégradés dans le noyau.
Presque tous les ARNm trouvés dans les cellules animales contiennent (2)… (le signal poly-A)
o la séquence AAUAAA un peu en amont de la queue Poly (A). La polyadénylation d’un transcrit est grandement réduite si cette séquence est mutée.
o Un autre élément de séquence important est une région riche en GU ou U un peu en aval du site de clivage.
Expliquer le mécanisme de polyadélynation en 3’ (4 étapes).
- CPSF lie le transcrit primaire sur la séquence AAUAAA.
- CStF se lie avec la région riche en G/U ou en U. Il interagit avec CPSF, ce qui induit la formation d’une boucle dans le transcrit.
- Les protéines CFI et CFII se lient au complexe et le stabilisent.
- Résultat: la structure est prête à recevoir l’enzyme PAP et à être clivée (bon positionnement de l’ARN).
Quels sont les rôles de l’enzyme PAP (poly (a)polymérase) lorsqu’elle se joint au complexe (2)?
—> Elle stimule le clivage du transcrit un peu en aval de la première
partie du signal de polyadénylation.
—> PAP est nécessaire pour le clivage du transcrit pour assure la rapidité
de la polyadénylation après le clivage (et donc la protection).
Le clivage est effectué par qui (2)?
Le clivage proprement dit est effectué par le CF I et II.
Qu’arrive-t-il lorsque les facteurs de clivage (CStF, CFI et II) et l’extrémité 3’ clivé du transcrit
sont relâchés (2)?
- Le fragment résiduel d’ARN est rapidement dégradé (modèle torpedo).
- L’enzyme PAP ajoute alors une douzaine d’adénines à l’extrémité 3’ libre.
—> Ce fragment Poly (A) initial recrute la protéine PABPII.
—> La présence de PABPII (une par chaque tranche de 12 A) accélère la réaction de polyadénylation par PAP.
Quand y a-t-il arrêt de la réaction de polyadélynation en 3’? Par qui?
Lorsque la queue poly (A) atteint 200-250 nucléotides, PABPII signale l’arrêt de la réaction.
La majorité des gènes eucaryotes codant des protéines contiennent ____________ qui doivent être éliminées pour produire un ARNm fonctionnel composé uniquement ___________.
- des séquences non-codantes (introns)
- des exons épissés
Quand peut débuter l’épissage? Se poursuit jusqu’à quand?
L’épissage peut débuter dès que le premier intron a complètement émergé de la polymérase, et se poursuit souvent après la fin de la transcription.
Comment s’est faite la démonstration de la présence des introns?
L’hybridation d’ARNm avec un ADN génomique correspondant produit de larges boucles
non-appariées dans l’ADN. Ces structures sont visibles au microscope électronique.
—> La comparaison des séquences d’ADN génomique avec celle des ARNm, montre qu’il manque des bouts dans l’ARN.
Que sont les jonctions intron-exon? Nécessaire pour quoi?
Séquences consensus pour les sites 5’ et 3’ de chaque côté des sites d’épissage: 30- 40 nucléotides à chaque bout des introns sont nécessaires pour permettre l’épissage.