Mes vieux pins Flashcards
(29 cards)
Sujet du poème :
Lemay se promène dans une forêt de pins en les contemplant dans un sentier (suggère qu’il l’a parcouru plusieurs fois) en fin de journée et se couche sur le sol à la fin
Thème
- Réflexion sur la mort et les fins dernières
- Questionnement sur l’après vie
But
réflexion profonde sur les thèmes du poème
Champs lexicaux :
- Nature
- Opposition entre lumière et la noirceur
Particularité
- Utilisation de la ponctuation (!)
- Alternance entre « je » et « vous »
Rôle des pins
- Personnification des pins qui sont des enseignants (inversion des rapports de pouvoir)
o Supériorité physique et intellectuelle
o Transmission d’un sens profond
o Quête de sens à travers l’observation des pins
Symbolique du poème
- Poème herméneutique
o Pins détienne savoir profond
o Le poète est en quête de sens, qui se révèle progressivement
o Il faut observer longtemps pour que le sens émerge - Démarche heuristique (recherche menant à une conclusion)
o Chaque strophe représente une étape vers une compréhension ultime - Double quête
o Le poème cherche un sens
o Le lecteur cherche à comprendre le poème
Analyse du titre
Mes :
- Déterminant possessif
- Exprime le lieu de proximité et d’intimité
Vieux/pins :
- Âge des pins (présents depuis des siècles, robustes et résilients)
- Grandeur et majesté
- Lien entre le poète et les pins
o Personnification des arbres comme des amis plus âgés porteur de sagesse
La quête de sens et la sagesse des pins
- Les pins comme guides spirituels
o Ils sont présents bien avant le poète (« Vous étiez avant moi »), ce qui les place dans une temporalité supérieure.
o Leur permanence contraste avec la fragilité humaine (« Vous chanterez encore »).
o Le poète cherche des réponses existentielles en les observant (« ce monde que j’effleure »). - L’homme face à sa propre finitude
o L’humain est éphémère, réduit à un souffle (« l’homme immortel qu’un souffle pulvérise »).
o La mort est un questionnement central, mais les pins, eux, persistent.
La nature comme force intemporelle et supérieure
- Les pins incarnent une force indestructible
o Leur grandeur physique (« fiers géants ») leur confère une autorité naturelle.
o Leur stabilité s’oppose aux « gouffres béants », métaphore du chaos et de l’incertitude. - Une relation d’humilité entre le poète et la nature
o Apostrophe respectueuse (« Ô vieux pins »), soulignant la soumission du poète face à leur sagesse.
o Il admire leur authenticité (« J’aime la nudité de votre écorce grise »), révélatrice de leur vérité brute.
L’opposition entre l’ordre et le chaos
- Les pins structurent l’espace et le sens
o Ils se dressent « debout », incarnant un ordre stable dans un monde incertain.
o Leur verticalité contraste avec le vide menaçant (« gouffres béants »). - Le poète trouve un équilibre dans cette opposition
o Il oscille entre peur du néant et apaisement devant la stabilité des pins.
o Ils offrent une constance, là où l’homme est voué à l’éphémère.
La musicalité et la communication avec les pins
- Les pins sont personnifiés par la musique
o Ils « chantent à la brise », créant un dialogue entre la nature et le poète.
o La musique devient une médiation spirituelle : ils traduisent un savoir que le poète tente de capter. - Une expérience sensorielle et immersive
o La synesthésie (« embaumés » → odeur et idée de protection) amplifie leur pouvoir évocateur.
o L’utilisation des sons (allitérations en [r] et [s]) imite le bruissement du vent dans leurs branches.
2e strophe: Résistance et valeurs des colons
- Les pins sont solides et droits, résistant aux tempêtes, comme les colons français qui ont dû survivre et bâtir une société.
- Leur fermeté incarne des valeurs essentielles : persévérance, endurance et force collective.
- Dimension historique et nationale : mise en avant de l’identité canadienne-française et de son enracinement.
Hiérarchie et relativité des forces
- Les pins semblent d’abord supérieurs aux hommes, pourtant, ils sont soumis à une force encore plus grande, symbolisée par le ciel
- Tout est relatif : ce qui paraît puissant dans un contexte peut être dépassé par une autre force.
Dualité masculin/féminin – Force et douceur
- Opposition entre :
o La rigidité, la droiture et la résilience (valeurs masculines).
o Une douceur protectrice, presque maternelle, qui accueille et réconforte (valeurs féminines).
Protection et transmission
- Les pins offrent un refuge aux oiseaux, renforçant l’idée de transmission et de continuité.
- Symbolique religieuse avec les palmes, rappelant la royauté du Christ et la spiritualité.
Éloge de la collectivité canadienne
- L’hiver (période difficile) n’affecte pas les pins, tout comme la communauté canadienne-française qui a su résister aux épreuves.
- Le lac reflète leur image, mais la réalité est plus profonde : importance de ne pas se fier aux illusions et de s’ancrer dans ses valeurs réelles.
Strophe 3: La dualité et la contradiction
- Asymétrie des rythmes :
o L’incertitude et la révolte à travers l’opposition jour/nuit : « Lorsque les feux du soir dorent vos fronts, la terre ».
o Contradiction entre la lumière et l’obscurité, symbolisant un débat intérieur. - Crépuscule :
o Moment de transition, reflet de la fin de la vie : « Où votre ombre descend ».
o La fin de la journée mime la fin de la vie.
L’ombre et la mort
- Ombre :
o Symbole de la mort, fin de la lumière : « Où votre ombre descend ».
o Ombre qui s’allonge, symbole de la perte de lumière et du temps qui passe, menant à la mort. - Le temps qui passe :
o Enjambement pour montrer l’inéluctabilité du passage du temps vers la mort.
La solitude et la réflexion
- Le sentier solitaire :
o « Le sentier où je passe est toujours solitaire » : Le sentier comme métaphore de la vie, marqué par la solitude.
o Réflexion sur l’existence humaine : naître seul, vivre seul, mourir seul. - La vie humaine comme passage :
o La vie est un simple passage, inévitable et solitaire : « je passe ».
La fuite et la quête de sens
- Rêver :
o « Où votre ombre descend nous invite à rêver » : Le rêve comme forme d’évasion, mais aussi comme réflexion.
o Le poète poursuit sa quête de sens, ne se contentant pas de fuir la réalité.
La vision de la terre et la révolte
- L’étrange demeure :
o « Ô l’étrange demeure » : La terre comme lieu mystérieux et protecteur, mais aussi étrange et dérangeant.
o Retour sur le quotidien pour souligner son caractère étrange et inattendu. - Révolte et remise en question :
o « Et pourquoi l’aimer tant, puisqu’il faut que l’on meure ? » : Mise en doute de l’amour et de la vie elle-même.
o Le poète traverse une phase de colère, mettant en question même l’essence de l’existence.
Le mystère et l’inconnu
- Soif de l’inconnu :
o « J’ai soif de l’inconnu, de son profond mystère » : Une quête pour comprendre l’inconnu, à la fois attirant et insaisissable. - Mystère :
o Recherche de sens à travers l’inconnu, une exploration spirituelle : « de son profond mystère ».
o Dimension religieuse et sacrée dans la recherche du sens de la vie.
4e storphe: - L’âme émut et bouleversée :
o « Mon âme émue, alors, dans une vague d’ombre » : L’âme, principe central et intemporel, est bouleversée, subissant un changement émotionnel profond.
o Transition marquée par “alors” : Le « alors » marque un tournant important dans l’état de l’âme.
o Le mouvement intérieur est amorcé avec l’ombre, symbolisant la fin de la lumière et la remise en question spirituelle.
- L’espérance comme lueur dans l’obscurité :
o « Voit glisser un rayon. C’est l’espoir radieux » : L’espérance se manifeste concrètement par un rayon de lumière, symbolisant la possibilité d’un renouveau malgré l’obscurité qui persiste autour.
o Zeugme (lumière + espoir) : L’espérance, un concept abstrait, se concrétise à travers la lumière, rendant l’idée d’espoir tangible.