mi-session Flashcards

(40 cards)

1
Q

Ça

A

Globalement, les publicités qui interpellent le Ça proposent des produits qui créent des sensations (par exemple: confort physique, plaisir, désir, etc.). Le Ça n’a rien à faire de la logique et des relations causales. Les publicités qui l’interpellent sont des incitations aux plaisirs, à la satisfaction immédiate et inconditionnelle des désirs d’un individu.

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2
Q

Moi

A

Globalement, les publicités qui interpellent le Moi proposent des solutions aux récepteurs. Ce sont des publicités sans sentiments, qui ne prennent pas aux tripes. Les éléments rationnels sont ceux sur lesquels la publicité insiste. Les valeurs et les idéaux y sont aussi absents. Par exemple, les publicités dans lesquelles on utilise un ton scientifique sont susceptibles d’interpeller le Moi.

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3
Q

Surmoi

A

Interpeller le Surmoi d’un récepteur se fait essentiellement de deux façons : soit en évoquant la conscience morale, c’est-à-dire ce qu’un individu considère être bien ou mal, soit en jouant sur l’idéal du soi, c’est-à-dire sur ce à quoi il aspire en tant qu’individu pour être fier de ses réalisations.

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4
Q

Stade Oral

A

Globalement, les publicités qui interpellent le stade oral jouent sur les thèmes de l’alimentation, des plaisirs buccaux mais aussi, sur le plan symbolique sur les notions de dépendance et d’indépendance. Parce que le sevrage du sein ou de la tétine constitue la pierre angulaire de la résolution des tensions au stade oral, les publicités qui mettent en scène des personnages en situation de dépendance ou au contraire, avides d’autonomie, ont pour effet d’interpeller le récepteur qui est resté aux prises avec des conflits associés au stade oral.

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5
Q

Stade Anal

A

Les publicités qui interpellent le stade anal jouent sur les thèmes de la propreté, de la maîtrise de soi, de la responsabilité, mais surtout sur l’idée de contrôle et de laisser-aller.

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6
Q

Stade Phallique

A

Globalement, les publicités qui interpellent le stade phallique exploitent les thèmes du plaisir et de la puissance. Ce sont des publicités très sexuées, ludiques, qui utilisent abondamment la symbolique freudienne.

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7
Q

Identification (3)

A

Globalement, les publicités qui utilisent les identifications présentent des personnages à qui le récepteur ressemble (narcissique), à qui le récepteur aimerait ressembler (orientée par le but) ou encore qui rappellent au récepteur un élément qu’il a perdu (avec l’objet perdu).

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8
Q

Déplacement (2)

A

Dans les publicités qui exploitent le déplacement, on joue avec le caractère mobile de l’énergie psychique. On y présente des façons de satisfaire certaines pulsions qui, à l’âge adulte, sont socialement plus acceptables que les objets sur lesquels on jetait son dévolu durant la petite enfance.
Une publicité qui joue sur le déplacement simple incite le récepteur ou la réceptrice à déplacer ses pulsions (orales, anales ou sexuelles) vers un objet. Une publicité qui joue sur la sublimation (laquelle est une forme de déplacement) incite à personne à déplacer ses pulsions vers une activité culturellement bien vue.

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9
Q

Refoulement (3)

A

Pour Freud, il existe trois grands refoulements chez l’individu : refoulement du désir incestueux, refoulement des pulsions homosexuelles, refoulement de l’envie du pénis (chez la femme).

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10
Q

Projection (2)

A

La projection permet à la personne d’éviter de ressentir, reconnaître et extérioriser ses propres émotions – comme le désir d’obtenir un bien ou un service juste pour elle – en les attribuant à autrui.

La projection de partage est un mécanisme auquel l'individu peut avoir recours quand il ne peut supporter l'idée d'être le seul à vivre ou à penser quelque chose. Pour se soulager, la personne tend à penser que tous les autres ressentent la même chose qu'elle
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11
Q

Rationalisation

A

La rationalisation est un mécanisme auquel l’individu a recours pour justifier ses choix.

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12
Q

Formation réactive

A

En jouant sur la formation réactive, cette publicité interpelle le récepteur ou la réceptrice dont les idéaux de vertu (représentés par la croix) s’opposent à des pulsions primitives (représentées par l’allure sexy).

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13
Q

Fixation

A

C’est simple, toutes les publicités qui interpellent le stade oral, anal ou phallique jouent sur la fixation: il y a la fixation au stade oral, la fixation au stade anal et la fixation au stade phallique.

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14
Q

Régression

A

Il arrive que pour fuir les tensions quotidiennes, les adultes se conduisent comme des enfants, prennent l’apparence de jeunes gamins ou rêvent de s’adonner aux plaisirs les plus puérils.

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15
Q

Conditionnement répondant (ou classique) : stimuli et réponses

A

il faut trouver le stimulus et la réponse inconditionnels (SI et RI), de même que le stimulus et la réponse conditionnels (SC et RC) susceptibles d’interpeller un récepteur potentiel.
SI (framboise) → RI (salivation, envie incontrôlable de framboises)
SC (logo de la marque Panier de Yoplait) → RC (salivation, envie incontrôlable de framboises).

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16
Q

Conditionnement aversif

A

Le conditionnement aversif est une forme de conditionnement répondant. L’apprentissage de la peur résulte du conditionnement aversif. Donc, tout comme c’était le cas dans la section précédente, interpréter une publicité en se basant sur le conditionnement aversif implique de dégager ce que peuvent être les stimuli et les réponses.
Cette fois-ci, le couple S-R inconditionnels provoque une réaction désagréable.
SI (bouche répugnante) → RI (dégoût)
SC (fumée de cigarette) → RC (dégôut)

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17
Q

Conditionnement répondant (ou dit classique): généralisation et discrimination

A

Dans le cas de la généralisation, la réponse conditionnelle est déclenchée par plusieurs stimuli qui se ressemblent.Dans le cas de la discrimination, la réponse conditionnelle est déclenchée par un seul stimulus.

18
Q

Conditionnement répondant d’ordre supérieur (ou dit de second niveau)

A

Dans le cas précis du conditionnement d’ordre supérieur, le conditionnement s’opère sur une réaction qui est déjà conditionnelle. Sans la réussite du premier conditionnement, le second conditionnement ne pourrait pas fonctionner.
SI (citron) → RI (soif) la 1re étape, dans la publicité précédente
SC1 (bouteille d’Absolut Citron) → RC1 (soif) le conditionnement de 1er niveau
SC2 (presse-citron) → RC2 (soif) le conditionnement de 2eniveau

19
Q

Conditionnement opérant: le renforçateur positif

A

associant le comportement opérant à un renforçateur. Dans la vie courante, on parle souvent de «récompense». Les béhavioristes n’aiment pas utiliser le terme «récompense.
Dans le cas précis du renforçateur positif, la probabilité d’apparition du comportement augmente quand le stimulus est présenté.

20
Q

Conditionnement opérant : le renforçateur négatif

A

Dans le cas précis du renforçateur négatif, la probabilité d’apparition du comportement augmente quand le stimulus est retiré.

21
Q

Conditionnement opérant : les renforçateurs primaire ou secondaire

A

On veut augmenter l’apparition d’un comportement volontaire, dit «opérant», en associant ce comportement à un renforçateur.
Le renforçateur peut être positif OU négatif, mais aussi primaire OU secondaire. Le renforçateur primaire est non appris (douleur, chaleur, nourriture, etc.) tandis que le renforçateur secondaire acquiert sa valeur de renforcement par association avec des renforçateurs déjà établis (statut social, standards de beauté, intelligence, etc).

22
Q

Conditionnement opérant : le stimulus discriminatif

A

notion de discrimination : il s’agissait d’entraîner un individu à ne réagir que devant un seul d’une série de stimuli similaires.
Dans le cas du conditionnement opérant, on fait aussi appel à cette notion. La différence est que le stimulus discriminatif indique à l’individu quand le comportement sera renforcé.

23
Q

Proxémique : les distances

A

reconnaître les distances qui s’établissent, artificiellement, entre le personnage de la publicité et le récepteur. il faut repérer les indices qui nous permettent de dire si nous sommes en distance intime, personnelle, sociale ou publique avec le personnage.

24
Q

L’orientation du corps

A

le personnage fait face au récepteur ou encore s’il est de profil, de dos, d’un quart ou aux trois quarts avec ce dernier.L’orientation nous permettra de déterminer si le récepteur a une impression de récit ou de discours face au personnage de la publicité, mais aussi si l’interaction recréée est sociopète ou sociofuge.

25
Les gestes quasi linguistiques
Leur fonction est de remplacer les mots: il faut maîtriser le code pour les comprendre et le sens peut varier selon les cultures. On ne peut pas savoir ce que signifie un clin d'œil sans l'avoir appris. Les gestes quasi linguistiques se divisent en 2 types : les gestes quasi linguistiques statiques et les gestes quasi linguistiques dynamiques.
26
Les gestes phonogènes et les gestes synchronisateurs.
Les gestes phonogènes et les gestes synchronisateurs sont tous deux une forme de gestes communicatifs. Ils entrent dans la catégorie des gestes syllinguistiques. Le vocable « geste phonogène » désigne les mouvements de la bouche qui permettent de prononcer les sons. Les gestes synchronisateurs sont tous ceux qui entourent l'organisation des échanges. Les synchronisateurs phatiques sont les gestes propres à l'émetteur. Les synchronisateurs régulateurs sont les gestes que fait le récepteur.
27
gestes expressifs et des gestes paraverbaux
Les gestes «coverbaux expressifs» et les gestes «coverbaux paraverbaux» sont, eux aussi, des gestes communicatifs. Ils sont également, tous les deux, une forme de gestes syllinguistiques. Ils font partie d'une catégorie particulière de gestes syllinguistiques : les gestes coverbaux. Les coverbaux sont des gestes spécifiquement associés au discours verbal. Les expressifs réfèrent au mouvement du visage en action pendant le discours. Les paraverbaux, pour leur part, se manifestent par l'intonation de la voix au cours d'une conversation.
28
Les gestes extra-communicatifs
n'interviennent pas volontairement dans le discours. Ils peuvent toutefois donner des indices sur ce que la personne qui les emploie communique. Nous nous attarderons à trois catégories de gestes extra-communicatifs : les gestes autocentrés, les gestes ludiques et les gestes de confort.
29
Le champ
l'humain perçoit d'abord et avant tout un champ, et non plusieurs éléments séparés.
30
1er postulat (3)
Premier postulat : la perception est organisée. Premièrement, le premier postulat implique que la perception d'une situation demeure inchangée si on change tous les éléments mais non ses interrelations. Deuxièmement, le premier postulat implique que la perception d'un élément est influencée par le champ dont il fait partie. Troisièmement, le premier postulat implique que les relations entre les entités perçues ressortent au détriment des entités elles-mêmes.
31
Simplicité et ordre
l'individu est paresseux quand vient le temps de percevoir une situation. Il optera pour une interprétation simple de ce qu'il perçoit.
32
Maximum-minimum
L'individu simplifie sa perception en faisant des regroupements. Ce principe stipule que, dans la perception, les différences sont maximisées jusqu'à l'obtention d'un contraste entre les parties d'un champ. En même temps, les différences à l'intérieur des parties contrastantes sont minimisées.
33
FERMETURE
perçoive des éléments partiels en tant que formes finies, complètes, et de préférence simples, symétriques et stables.
34
DEVENIR COMMUN
des parties en mouvement ayant la même trajectoire sont perçues comme faisant partie de la même forme.
35
SIMILITUDE
qu'on repère les éléments les plus similaires entre eux pour percevoir une forme.
36
PROXIMITÉ
qui fait qu'on regroupe les éléments les plus proches les uns des autres en premier lieu.
37
FRONTIÈRE COMMUNE
Le fait que des éléments se retrouvent à l'intérieur d'une même frontière contribue à les regrouper.
38
BONNE FORME
le fait que l'individu a tendance à regrouper des éléments disparates pour en constituer une forme simple, symétrique et stable.
39
CAUSE À EFFET
L'individu peut aussi faire des regroupements selon des LIENS DE CAUSE À EFFET.
40
EXPÉRIENCE PASSÉE
Les EXPÉRIENCES PASSÉES ou encore les habitudes qui ont déjà proposé des réponses aux divers éléments perçus dans le champ permettent de simplifier la perception d'un individu.