Module 2 - Comportements alimentaires problématiques Flashcards
(86 cards)
De très nombreuses personnes entretiennent une relation compliquée avec l’alimentation, notamment en raison de quoi
de préoccupations omniprésentes par rapport au poids, à l’apparence et/ou à la santé
En quoi consisterait un comportement alimentaire naturel
il consisterait à manger lorsqu’on a faim et à cesser de manger lorsqu’on se sent rassasié (en respectant les signaux physiologiques du corps)
Quelles sont les 2 principales façons dont on s’éloigne de la forme intuitive d’alimentation
1- en mangeant moins ou en moins grande variété que ce dont on aurait besoin (il s’agit ici de la restriction), souvent pour des raisons liées au poids
2- en mangeant alors qu’on n’a pas réellement faim, soit pour des raisons sensorielles (c’est bon) ou pour des raisons émotionnelles (j’ai de la difficulté à arrêter de manger quand je suis anxieuse), des situations qui renvoient au concept de désinhibition
Ces deux formes de comportements alimentaires peuvent être de plus en plus intenses à mesure qu’on s’éloigne d’une alimentation normale pour aller vers quoi
vers un trouble du comportement alimentaire
La restriction et la désinhibition s’accompagnent de quoi
d’une préoccupation, voire même souvent d’une obsession envers le corps et le poids
La restriction alimentaire peut être conceptualisée en termes de quoi
de comportements (dieting behaviors) et de cognitions (attitudes et préoccupations à l’égard du poids corporel)
La dimension comportementale inclut quoi
les actes de restriction qui sont réellement posés par la personne
La restriction alimentaire a d’abord été décrite dans les années 70 comme le fait de quoi
de limiter volontairement et consciemment ses apports énergétiques (calories) et/ou la taille des portions consommées dans le but de maigrir ou de maintenir son poids corporel
Les fluctuations de poids étaient incluses dans la définition de la restriction alimentaire à titre de quoi
d’indicateurs des apports alimentaires restreints
Quelles stratégies pour contrôler son poids peut utiliser une personne en restriction
1- éliminer certains types d’aliments de son alimentation (ex. les aliments “engraissants”, les desserts, les aliments riches en gras, etc.)
2- manger uniquement des aliments perçus comme étant peu caloriques ou allégés
3- sauter des repas
4- pratiquer le jeûne par intermittence
5- consommer des diètes liquides ou des coupe-faim
La restriction comportementale est donc associée à quoi
à l’évitement réel de certains aliments, ce qui peut mener à une restriction calorique, c’est-à-dire un déficit entre le nombre de calories consommées et le nombre de calories nécessaires au corps pour maintenir son poids
Pourquoi la restriction comportementale est particulièrement difficile à évaluer?
les études montrent des différences individuelles en ce qui a trait au nombre de calories nécessaire afin de perdre du poids, par exemple suite à des épisodes de jeûne ou de suralimentation
Les apports alimentaires auto-rapportés varient selon quoi
selon la formulation de la question dans un questionnaire, et selon différents facteurs tels que le niveau d’éducation, le genre et le poids corporel du répondant
Pourquoi le fait de tenter de se restreindre sans y arriver vient brouiller le portrait?
on peut alors se demander si la personne est alors en restriction ou non
Les données scientifiques sont controversées en ce qui a trait à la concordance entre la restriction alimentaire auto-rapportée (mentionner restreindre ses apports alimentaires) et quoi
et les apports alimentaires réellement diminués
Le fait de se priver serait souvent associé à quoi
à un sentiment de frustration, plutôt qu’à une réduction réelle de la prise alimentaire
La dimension cognitive de la restriction alimentaire inclut quoi
les pensées, les attitudes et les préoccupations à l’égard du poids corporel et de l’apparence physique
La restriction cognitive est présente quand?
lorsque certains aliments sont jugés “mauvais” ou interdits et que le fait de les consommer s’accompagne de pensées culpabilisantes comme “je ne devrais pas manger ce genre de choses”
Les individus qui se restreignent dans leur alimentation sont souvent motivés par quoi
par le désir de contrôler leur poids corporel
Les individus qui se restreignent dans leur alimentation s’imposent une limite mentale par rapport à quoi
quant à la quantité de calories qu’ils peuvent consommer dans une journée ou lors d’un repas donné, ce qui les amène souvent à cesser de manger avant d’être complètement rassasiés
La personne en restriction cognitive a donc tendance à choisir ses aliments en fonction de quoi
de ce qu’elle sait (ou croit savoir) concernant les propriétés nutritionnelles des aliments (donc aux informations cognitives, externes) plutôt qu’en fonction du goût des aliments ou du plaisir de manger (sensations physiologiques, internes)
Les aliments sont souvent dichotomisés, c’est-à-dire
perçus et classifiés comme “bons” ou “mauvais”
D’un point de vue physiologique, privilégier les informations externes pour réguler sa prise alimentaire risque quoi
de brouiller les signaux physiologiques de faim et de satiété
D’un point de vue psychologique, éviter un certain aliment risque de générer quoi
générer de la frustration, ce qui peut entraîner de la désinhibition alimentaire