Module 7 Flashcards
La principale limite des méthodes d’analyse du contenu microbiologique des bioaérosols est que :
A. Toutes les méthodes d’analyse sous-estiment les populations de microorganismes présents dans les bioaérosols
B. La capacité qu’ont les microorganismes de se multiplier dans l’air fausse les résultats
C. Il n’existe pas de méthodes d’analyse capables d’évaluer quantitativement le contenu biologique des bioaérosols
D. Il n’existe pas de méthode d’analyse permettant d’évaluer l’ensemble du contenu microbien d’un bioaérosol
D. Il n’existe pas de méthode d’analyse permettant d’évaluer l’ensemble du contenu microbien d’un bioaérosol
La nature des agents biologiques étant très diversifiée, il n’existe aucune méthode d’analyse standardisée permettant d’évaluer l’ensemble du contenu microbien présent dans les bioaérosols, qu’elle soit qualitative ou quantitative. Il ne faut pas oublier que ce ne sont pas toutes les méthodes qui sous-estiment les populations microbiennes (a), que les microorganismes ne se multiplient généralement pas dans l’air (b) et qu’il existe plusieurs méthodes d’analyse, chacune possédant ses limites, pour estimer quantitativement les microorganismes présents dans les bioaérosols (c).
Les microorganismes retrouvés dans l’air ont :
A. Un état physiologique comparable aux mêmes microorganismes présents dans la source des bioaérosols
B. Un comportement différent des mêmes microorganismes présents dans la source des bioaérosols
C. Une membrane endommagée
D. Une propension à être facilement cultivables
E. Généralement un caractère pathogène
F. Toutes ces réponses sont vraies
G. Toutes ces réponses sont fausses
H. Seules les réponses b et c sont vraies
I. Les réponses a, b, c et e sont fausses
H. Seules les réponses b et c sont vraies
Les microorganismes retrouvés dans l’air sont généralement endommagés et stressés. Ils possèdent ainsi un comportement et un état physiologique différents de leur contreparties non-stressées présentes dans les sources. Ils sont alors plus difficilement cultivables. Les microorganismes aérosolisés sont représentatifs de leur source. Si la source contient des microorganismes pathogènes, ceux-ci seront retrouvés dans les bioaérosols.
Vrai ou faux.
L’avantage de l’échantillonage des bioaérosols dans une solution de collection est la possibilité d’étaler différentes dilutions de la solution sur les milieux de culture gélosés lors d’une analyse par culture.
Vrai.
Contrairement à l’échantillonage direct sur une surface de collection où le temps d’échantillonage est critique afin de ne pas surcharcher le support, l’échantillonage dans une solution de collection permet plus de latitude lorsque les concentrations de microorganismes dans l’échantillon prélevé sont inconnues.
Le milieu de culture Trypticase Soy Agar (TSA) et le milieu R2A sont utilisés pour la culture de bactéries environnementales parce qu’ils :
A. Sont de composition connue
B. Permettent la multiplication d’une large variété de microorganismes
C. Sont spécifiques aux bactéries et ne permettent pas la croissance de levures ou de moisissures
D. Contiennent tous deux des inhibiteurs
B. Permettent la multiplication d’une large variété de microorganismes
Généralement, la composition de tous les milieux de culture est connue puisqu’ils sont préparés (on ne parle pas ici bien sûr de composition chimique détaillée). Ces deux milieux de culture ne contiennent pas d’inhibiteurs et peuvent éventuellement supporter la croissance de levures et de moisissures.
Vrai ou faux.
La durée et la température d’incubation lors de l’évaluation par culture du contenu microbien des bioaérosols sont différentes selon le microorganisme recherché.
Vrai.
La majorité des microorganismes environnementaux sont cultivés à des températures avoisinant 20-25°C. Cependant, la présence d’actinomycètes thermophiles est mise en évidence par une incubation des milieux de culture à 50°C. La durée d’incubation varie quant à elle de 48 heures (bactéries) à 21 jours (mycobactéries).
Qu’ont en commun les techniques de microscopie à fluorescence, du FISH et de la cytométrie en flux ?
A. La présence de systèmes de grossissement
B. Elles nécessitent toutes la présence d’un personnel hyper qualifié
C. L’utilisation de la fluorescence
D. Elles peuvent être complètement automatisées
C. L’utilisation de la fluorescence
Les trois méthodes utilisent soit de la fluorescence intrinsèque soit des molécules fluorescentes pour mettre en évidence des microorganismes. Le FISH et la cytométrie en flux exigent des gens qualifiés tandis que ce n’est pas le nécessairement le cas pour la microscopie en fluorescence qui peut être utilisée suite à une courte formation. Finalement, il est difficile de penser complètement automatiser l’observation microscopique bien que ça ne semble pas impossible.
L’identification des bactéries environnementales, obtenues par analyse de culture ou par leur profil physiologique, est souvent difficile parce que :
A. Le profil des bactéries environnementales est souvent sous-représenté par rapport aux bactéries d’importance clinique dans les banques de données des méthodes
B. Elles se comportent de façon non reproductible dans ces méthodes
C. Elles sont plus difficiles à cultiver que les souches cliniques
A. Le profil des bactéries environnementales est souvent sous-représenté par rapport aux bactéries d’importance clinique dans les banques de données des méthodes
Les compagnies offrant des systèmes d’identification ont d’abord ciblé le secteur médical, beaucoup plus lucratif que le secteur environnemental. Leurs banques de données contiennent alors peu de profils des microorganismes de l’environnement. Par contre, il ne faudrait pas croire que ces microorganismes se comportent de façon non-reproductible dans ces méthodes. Généralement, un microorganisme se comporte de façon similaire lorsque mis dans une situation identique. Finalement, puisqu’ils ont été isolés par culture, ils ne sont pas plus difficiles à cultiver que leurs pendants cliniques.
Vrai ou faux.
La microscopie en fluorescence peut permettre de détecter la présence et d’évaluer la quantité d’un microorganisme donné.
Vrai
À l’aide d’un anticorps marqué d’une substance fluorescente et spécifique à un microorganisme, la présence du dit microorganisme peut être certifiée si des cellules fluorescentes sont retrouvées dans l’échantillon. Il existe différentes possiblilités de décompte pour évaluer leur concentration.
Les analyses par chromatographie en phase gazeuse ou en phase liquide à haute performance et par spectométrie de masse nous permettent :
A. De doser des molécules, telles les mycotoxines, présentes dans les bioaérosols
B. De quantifier le nombre de moisissures viables dans un échantillon
C. De vérifier la présence d’ADN d’archées dans l’échantillon
D. De quantifier l’ADN des archées présentes dans l’échantillon
A. De doser des molécules, telles les mycotoxines, présentes dans les bioaérosols
L’analyse chimique par chromatographie ou par spectrométrie ne permet pas de détecter ou de quantifier de l’ADN. La chromatographie et la spectrométrie ne sont de même pas capables de quantifier le nombre de moisissures dans un échantillon.
Vrai ou faux.
L’essai LAL n’est utilisé que pour quantifier la présence de LPS dans des bioaérosols ou autre échantillon susceptible d’en contenir.
Un lysat du “sang” de Limulus polyphemus est à la base de l’essai LAL
Vrai.
Vrai ou faux.
En général, les méthodes d’analyse décrites sont dérivées d’approches analytiques développées pour d’autres types d’échantillons (ex : est, sol, humains.)
Vrai.
Vrai ou faux.
Les bactéries et les moisissures ainsi que certaines composantes structurales et produits métaboliques sont sans doute les agents les plus fréquemment recherchées lors de l’échantillonnage des bioaérosols.
Vrai.
Existe-t-il une méthode d’analyse universelle?
Pourquoi?
Quel est la solution?
Non.
La nature des agents bio étant grandement diversifiée, il n’existe aucune méthode d’analyse standardisées permettant d’évaluer l’ensemble du contenu microbien présent dans les bioaérosols, qu’elle soit qualitative ou quantitative.
Utiliser conjointement plusieurs méthodes d’analyse
Vrai ou faux.
L’échantillonnage de l’air impose un stress au échantillon plus intense que les autres types d’échantillonnage.
Vrai.
Pourquoi dit-on que la capacité d’estimer la quantité totale de m-o dans l’échantillon d’air est discutable?
L’échantillonnage de l’air a pour effet de stresser les m-o et ainsi diminuer leur potentiel de croitre en culture.
Nommez un stress important causé par l’échantillonnage de l’air.
Déshydratation
Vrai ou faux.
Certains auteurs suggèrent que plusieurs bactéries peuvent récupérer suit à un stress de déshydratation.
Vrai.
Vrai ou faux.
La “dose” d’exposition est moins importante que celle évaluée.
Faux.
Elle est plus importante. Le compte est sous-estimé, mais les effets sur la santé sont souvent proportionnelle au contenu microbien.
Comment une particule peut-elle être plus dangereuse une fois inhalé? (processus)
Lors de l’inhalation des particules de bioaérosols contentant plusieurs cellules, celles-ci pourront reprendre leur activité par la vapeur d’eau contenue ds air des poumons (restauration d’aw et diminution effets déshydrations) et donc être plus dangereuse pour personnes les inhalant.
Vrai ou faux.
Chaque “aérosol” ou particule en suspension contient qu’une bactérie et celle-ci est facilement analysable.
Faux.
Chaque aérosols contient une qté variable de bactéries et celles-ci sont difficilement dissociables lors des analyse par culture.
Vrai ou faux.
Les m-o possèdent des caractéristiques aérodynamiques différentes que les particules inorganiques dans les aérosols.
Faux.
Ils ont les mêmes caractéristiques.
Vrai ou faux.
Le nb de m-o ds l’air est souvent utilisé pour évaluer risque de santé.
Vrai.
Qu’est-ce qu’un m-o cultivable?
Il est possible de le faire croitre sur milieu de culture en laboratoire.
Pourquoi les m-o viables ne sont-ils pas tous cultivables?
Pcq leurs besoins nutritionnels ne sont p-ê pas rencontrés.