Moyen-Orient 3 Flashcards

0
Q

RD Israël ?

A

4,5% PIB

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1
Q

APD palestinienne ?

A

600$/hab

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2
Q

Aide financière US à Israël ?

A

2,5MM

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3
Q

Présence américaine en péninsule arabique ?

A

VIe flotte, accords militaires ArabS, CENCOM,

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4
Q

Situation immédiate après assassinant de Rabin 1995 ?

A

Perez au pouvoir, répression tous azimuths,

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5
Q

Netanyahou ?

A

1996-1999 : hostile au processus d’Oslo, relance la colonisation mais cède sous Clinton. Perte des élections.
2009-aujourd’hui : ultra nationaliste/ lassitude des Israéliens pourtant toujours favorable à l’Etat palestinien.

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6
Q

Barak ?

A

1999-2001 : Inconstance des priorités, veut un accord mais réprime. 1er Intifada, d’où l’échec de Barak.

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7
Q

Sharon ?

A

2001-2006 : Construction du mur, veut éradiquer le terrorisme. Confronté au Hezbollah, évacue la bande de Gaza.

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8
Q

Olmert ?

A

2006-2009 : devant la montée du Hamas, décide un partage de Jérusalem mais quelque semaine plus tard, autorise l’installation à l’est.

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9
Q

Ambiguïtés du processus d’Oslo :

A

Pour les Palestiniens à Oslo la reconnaissance d’Israël + abandon de revendiquer la Palestine mandataire étaient le max au niveau des concessions alors qu’il s’agissait d’une base de départ pour les Israéliens.
Dialogue de sourd.

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10
Q

Ambiguïté du discours dans les Etats arabes de la région

A

Même les Etats ayant reconnus Israël, tolèrent voire encouragent dans les média les pires discours antisémites.

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11
Q

Dégradation économique sous Salafistes ?

A

Dégradation économique avec la mauvaise gestion des salafistes : baisse du tourisme Tunisie. L’Egypte négocie 4,8 milliards avec le FMI.

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12
Q

“Baisse stratégique” US au MO ?

A
  • instabilité de pays clefs autrefois marqués par la longévité (Egypte),
  • indépendance énergétique us + difficultés budgétaires,
  • dynamisme économique de l’Asie,
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13
Q

Off-shore balancing ?

A

Politique d’off-shore balancing : intervention de loin en soutenant les alliés-pivots n’est plus possible à cause de la complexité de la situation, comme la montré l’Irak.

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14
Q

Action européenne au MO ?

A
  • Action inadéquate : partenariat pour la démocratie (Ashton) dialogue interétatique se heurte à l’absence d’Etat comme en Lybie,
  • Perte de crédibilité et d’attraction de Bruxelles après la crise : impuissance,
  • Action isolée de la France et Royaume-Uni à manque de solidarité européenne. Fabius seul européen (exit Ashton) à la conférence des « Amis de la Syrie » en avril 2013 à Istanbul.
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15
Q

Méfiance générale au MO ?

A
  • ArabieS/US : méfiance depuis 2001. Ryad soutien les salafistes tandis que Washington soutient les transitions,
  • Qatar : politique ambiguë : soutien au Hamas en 2012, soutien de radicaux en Lybie/Mali. Montée du cheik Tamin,
  • Turquie : réconciliée avec Israël en 2013 connaît une dérive autoritaire.
16
Q

Opposition des émergents au MO ?

A

La Russie livre des armes à Assad et la Chine refuse un durcissement des sanctions iraniennes, donc pas de soutien pour l’Occident.

17
Q

Position française au MO récemment ?

A

Volontariste, rôle majeur depuis la Lybie, Serval, ligne dure sur le nucléaire iranien

18
Q

Crise syrienne ?

A
  • Les premières manifestations du terrorisme : Vague d’attentats depuis le 23 décembre 2011 contre les services de sécurités. Le gouvernement accuse l’Armée Syrienne Libre (ASL). Confusion dans la population.
  • L’entrée en scène de Jabhat al-Nusra : ces attentats sont revendiqués par un groupe de moudjahidine Jabhat al Nusra qui dispose de moyen que l’ASL n’a pas. Capacité de structurer des attentats. Légitime le discours du régime d’Al Assad.
  • Les djihadistes, épine dans le pied des révolutionnaires : autant la population tolérait les salafistes, autant ils rejettent les djihadistes. Jabhat al-Nusra est de plus soupçonné d’avoir des liens avec le pouvoir qui a relâché en premier, des djihadistes. Méfiance de la population qui ne veut pas d’un Etat islamique.
  • Amis du régime syrien et amis du peuple syrien : Iran et Chine – soutiens du régime- reprennent la menace terroriste, augmentant ainsi l’hésitation des capitales occidentale. L’Union européenne est incapable de s’accorder à 27, tandis que les us sont influencés par Israël qui préfère voir le régime Assad perdurer.
    Conclusion : Jabhat al-Nusra est le seul bénéficiaire de cet épouvantail. Les révolutionnaires le craignent mais tentent de mettre en place des structures démocratiques locales. L’ASL s’est unifiée mais ne reçoit toujours pas d’aide. La France et Royaume-Uni livrent des armes à des troupes de confiance.
    ​Le régime a certes gagné du temps en favorisant Jabhat al-Nusra mais il est devenu hors de contrôle. Jabhat al-Nusra fait le 10 avril allégeance à al-Qaïda. Colère de l’ASL et autres groupes islamistes qui s’en écartent. Pas d’effet immédiat sur la collaboration militaire. Mais apparition de groupes armés au nord-est venu de l’Etat islamique d’Irak qui sont dans la surenchère à Jabhat al-Nusra est menacé d’implosion.
19
Q

Élections israéliennes de janvier 2013 ?

A

Équilibre entre gauche et droite (44/120) mais effondrement du centre (Kadima : 28 à 2) car manque de leadership. Participation faible surtout celui des arabes. Raz-le-bol des classes moyennes laïcs qui réclament une baisse du poids de l’impôt et de la conscription dont 60m ultra religieux sont exemptés. Le centre est libéral, modéré sur la colonisation. Knesset beaucoup plus représentative de la société avec 10% d’élus arabe et 27% de femmes.

20
Q

Politique israélienne actuelle ?

A

Le Nouveau gouvernement au travail : une des rares fois où pas d’ultra-orthodoxes, adoption plus facile de la réforme de la conscription qui posait 3 problèmes :

  • 60 000 exemptés à non respect du principe d’égalité envers les laïcs
  • Tsahal manque d’hommes
  • Renforce l’assistanat et la marginalisation économiques des ultra qui ne travaille pas et ne paient pas d’impôts.

3 autres chantiers :
-plan de rigueur même si épargné par la crise,
-logements : + 55% en 5 ans,
-institutionnel : limitation du nombres de listes et de ministres.
Politique israélienne tournée vers l’intérieur.

21
Q

Normalisation de la colonisation israélienne ?

A

Dans les faits les colons jouissent des mêmes droits, voire même des avantages (fiscaux), 2,5 milliards de soutien à la colonisation depuis 2003. Le gouvernement cherche un moyen par le droit de légaliser des centaines d’avant postes situés sur des terres privées palestiniennes. Exemple de la ville d’Ariel et de l’officialisation de son université.

22
Q

Situation économique de l’Iran ?

A
  • les hydrocarbures : ¼ PIB contre ¾ en Irak, rapporte 50MM $, 80% exportations et 60% des recettes de l’Etat,
  • Les sanctions : perte de 45MM pour l’Iran, interdiction de commercer en $ à chute de 80% de la monnaie à perte de réserves face aux asiatiques à inflation 30%. Difficulté d’importations et manque de financement,
  • Le marché intérieur : fort de 77 millions de consommateur. Maintien des subventions pour les produits de 1ère nécessité face à la grogne populaire. Chômage de 12%. Les Occidentaux comptent sur les sanctions pour diviser les élites du pays, mais consensus en faveur du nucléaire,
  • L’erreur des chancelleries occidentales : le régime se défausse de leur mauvaise gestion en accusant les sanctions (donne une excuse). Des mesures pas pertinente sur le plan du nucléaire car pas d’arrêt.
23
Q

Soft Power iranien en baisse ?

A

Avant 2006, image romantique du leader du refus de l’hyperpuissance us. Mais les répressions du mouvement vert en 2009 et le financement de Assad ternissent cette image dans le monde arabe. Fin du soft power.

24
Q

Qatar et US ?

A

Recherche de la protection US donc rapprochement avec Israël (condition sine qua none) et l’Iran avec des accords en 92 (+ Royaume-Uni et France).
1MM $ pour un base gratuite aux us dans un territoire revendiqué par l’AS à 3 au total à 10 000 soldat us + centre de commande pendant les guerres d’Irak et Afghanistan. Qatar = pierre angulaire des us.

25
Q

Al-Jazeera ?

A

Créée en 1996 par l’expulsion de la BBC d’AS. La chaîne offre une grande diversité par rapport aux média de l’époque qui se contentent de reprendre les communiqués. La chaîne invite des opposants saoudiens. Manière d’affirmer son indépendance vis-à-vis de l’AS. C’est aussi un dispositif de défense en cas d’invasion : caisse de résonnance pour dénoncer une agression.

26
Q

Le “médiateur” qatari ?

A
  • En Iran et Israël mais aussi au Liban ou au Darfour. Bénéficie de la neutralité que l’AS ou l’Egypte n’ont pas + puissance financière : investissement de 2 milliards au Soudan (grenier de l’Afrique) pour assurer son approvisionnement alimentaire,
  • Une politique extérieure efficace : pas de bureaucratie car ordre direct de l’émir (grâce à la constitution) et une petite élite qui gouverne à efficacité,
  • Lutte contre l’influence de l’Iran par le soutien des Etats en place : aide le Hezbollah à arriver au pouvoir car les conséquences auraient été pires avec un Hezbollah instable dans l’opposition. De même au Yémen où l’opposition chiite participe au pouvoir. Realpolitik car les instabilités auraient encore plus profitées à l’Iran.
27
Q

Résumé situation Syrie ?

A

Syrie : 70 000 morts. ¼ de la population réfugié. Débordement du conflit au Liban. Utilisation confirmée d’armes chimique. Présence forte de djihadistes internationaux (300 français). Ce sont les Alaouites minoritaires qui ont le pouvoir.