Note Évolution de la menace terroriste et de la réponse opérationnelle associée. Flashcards
(36 cards)
Les attentats ont été à l’origine de plusieurs mesures, quelles sont-elles ?
- Du Plan Rouge Alpha ;
- D’un ajustement des mesures opérationnelles du Plan Jaune ;
- De la création du nouveau Centre Opérationnel (2011) et de sa montée en puissance en 3 niveaux de conduite ;
- Au niveau zonal du plan matriciel multi attentats dans les transports en commun et du Plan Rouge Alpha Circulation ;
- De la promotion du projet SINUS (2008) ;
- Du portail CRISORSEC (2009).
Dans le cadre d’une course mortifère qu’est ce qui favorable au malfaisant ?
Le rapport entre effort de préparation et effets obtenus :
- Bilans très lourds (violence sur cible molle) ;
- Terreur et psychose ;
- Saturation de la réponse opérationnelle.
Sur quoi doit porter l’effort principal en termes de préparation opérationnelle ?
L’effort principal doit porter sur une « course mortifère «, potentiellement aggravé d’actions kamikazes et/ou de sur-attentat, considérant qu’il :
- Présente un niveau de menace élevé ;
- Impacte directement la sécurité des intervenants ;
- Serait de nature à révéler notre seuil de saturation.
Quels sont les objectifs et ressorts ENI ?
2 objectifs : désorganiser et terroriser, qui tendent à instaurer un sentiment d’insécurité et de défiance envers les structures de l’État.
De quelle manière l’ENI peut-il désorganiser l’Etat ?
En saturant la réponse opérationnelle :
Disponibilité des moyens de secours (notamment des équipes médicales) ;
Engorgement des hôpitaux ;
Saturation des réseaux de commandement et de transmissions ;
Densification du trafic et engorgement des axes.
- En démontrant la vulnérabilité de l’état en recherchant des cibles emblématiques :
Bâtiments nationaux ;
Grands services (production d’énergie, transport public) ;
Lieux de grands rassemblements ;
Forces institutionnelles (armée, police, secours).
Comment l’ENI peut-il obtenir l’effet de terreur ?
- Le sentiment de n’être en sécurité nulle part (impact psy fort) ;
- Les modes opératoires (cruauté, injustice d’un ciblage aléatoire) ;
- La théâtralité de l’action (recherche d’une apothéose en final) ;
- La quantité (bilan et victimologie) ;
- Une communication maitrisée (le « faire-savoir » est essentiel au terroriste, l’objectif médiatique influe sur le choix des cibles, le scénario et les horaires de l’attaque) ;
- La détermination des assaillants (sentiment de légitimité du fait conviction religieuse incitant au jusqu’au-boutisme, raisonnement altéré par l’absorption de stupéfiant).
Que doivent redouter les SP lors d’une intervention dans le cadre « attentat » ?
- Le retour sur zone d’un assaillant non fixé et évoluant de façon aléatoire ;
- Un tireur embusqué agissant en 2ème attention.
Que faut-il anticiper en cas de déclenchement de ceinture d’explosifs ?
Au-delà de l’effet mécanique d’une explosion, il faut anticiper la projection de nombreuses pièces métalliques et dans un cas moins conforme, un phénomène de contamination (hépatite ou HIV du PBIED).
Quelle est la portée d’une ceinture d’explosifs (chargée à 5kg) ?
Mortelle à 14 m et provoque des effets jusqu’à 40 m
Quelle est le rayon de sécurité pour un véhicule suspect ?
- Voiture : 200m
- Camion : 400 m
Qu’est ce qui doit attirer la vigilance de chaque intervenant lors d’une intervention dans le cadre d’une « attaque terroriste » ?
- personne suspecte, visiblement engoncée et en grande sudation ;
- Véhicule de livraison et de location à proximité de la zone de 1er impact (châssis surbaissé témoignant d’un surpoids, fils électrique apparents).
Quelles sont les actions terroristes à caractère NBRC qui pourraient être redoutées ?
- l’emploi d’un toxique industriel (chlore, cyanure…) en quantité restreinte (porté par une personne) ;
- L’attaque d’un site SEVESO ;
- Un véhicule « bélier » rempli de matière dangereuse ou détourné de son itinéraire ;
- L’emploi d’un gaz de combat pouvant être persistant (vésicant type Ypérite, neurotoxiques) ;
- La pollution d’un site de traitement des eaux potables.
Pour quelle raison faut-il être vigilant à tout symptôme suspect dans le cadre d’une attaque terroriste ?
Car le recoupement des informations sera complexe et le point de départ de l’évènement ne sera pas nécessairement spectaculaire et marqué.
Pour quelle raison les opérations de « LEVÉE DE DOUTE » doivent être réalisée au plus tôt ?
- Engager au mieux les ressources d’appui spécialisées ;
- De constituer un périmètre de sécurité ;
- D’extraire les personnes exposées en s’appuyant sur la doctrine du groupe PMA NRBC et du Plan Jaune.
Dans le cadre d’une attaque terroriste NRBC, que doit savoir faire le personnel ?
- Utiliser les 1ers instruments de levée de doute (AP2C, MCB1) ;
- Rechercher la présence de traces ou flaques huileuses au sol ;
- Repérer les symptômes anormaux (toux, suffocations, convulsions, brulures chimiques) ;
- Identifier le risque associé à un objet ou un véhicule douteux.
Quels sont les services de police qui seront mis à contribution lors d’une intervention à caractère terroriste ?
- DOPC (Direction de l’Ordre Public et de la Circulation), ainsi que la salle CIC DOPC ;
- La DSPAP (Direction de la Sécurité de Proximité et de l’Agglomération Parisienne) et de sa Salle d’Information et de Commandement DSPAP ;
- La DRPJ ;
- Les forces d’intervention de la police nationale (FIPN : BRI, RAID) – GIGN ;
- DOSTL (Direction Opérationnelle de Soutien Technique et Logistique).
Quels sont les deux critères de succès de la réponse BSPP ?
- Ne pas fixer d’emblée un dispositif de secours trop important face à une menace potentiellement multiple et mobile ;
- De prévenir le danger sur les intervenants.
L’intelligence de situation est une clé de la réussite. L’effort doit être porté sur la compréhension du risque, l’appréciation de son évolutivité et le respect de modes opératoires pragmatiques et sobres.
Quels sont les efforts à entreprendre pour tendre à un engagement en sécurité ?
- Préciser au plus tôt la zone d’exclusion, sous forme schématique ;
- Garantir autant que possible la sécurité des primo intervenants en les renseignant sur la présence d’un éventuel assaillant (mobile ou fixé) et la persistance du danger ;
- Transmettre en direction des acteurs de terrain et des unités des points sécuritaires adaptés.
Qu’est ce qui doit être précisé avant un engagement sur intervention laissant apparaitre la présence d’un individu armé ?
Un Point de Regroupement Initial sera identifié afin :
De sécuriser au mieux l’engagement des 1ers engins ;
Provoquer un contact initial entre le 1er COS et la police ;
De désigner le cas échéant un PRV et décider des itinéraires d’engagement et d’évacuation.
Quels sont les points d’intérêts qui doivent être signalés dans un message d’ambiance (niveau OGC) ?
- De quoi s’agit-il ? Comment se caractérise la menace ?
- Est-elle encore présente ? vers où semble-t-elle s’être déplacée ?
- Volume estimé des victimes, effort sur l’estimation du nombre d’UA (élément dimensionnant) ;
- Forces amie présentes sur les lieux (police, SAMU, Sentinelle) ;
- Population globalement concernée par l’évènement ;
- Éventuelle valeur symbolique du site touché ;
- Adresse précise, éventuellement quadrilatère délimitant la zone de danger.
Quel est l’engagement initial pour le CMA 317 « fusillade » ?
Module de projection réduits : • OGC • EP • 2 VSAV • AR (idéalement AR + UMH)
Quel module est sonné pour une attaque à la grenade, colis piégé ou par un kamikaze équipé d’un gilet explosif ?
CMA 1116 « Explosion à caractère terroriste »:
- OGC
- DN
- 2 VSAV
- 1 VRCH
- 1 VLR NRBC
- AR + UMH
Quel est la composition du CMA 1116 « Explosion à caractère terroriste » ?
- OGC
- DN
- 2 VSAV
- 1 VRCH
- 1 VLR NRBC
- AR + UMH
Qu’est-ce qui doit être transmis à tous les C/A si une menace hostile est présente sur les lieux (non décelée en amont) ?
L’OGC désigne un PRI par radio à tous les agrès engagés sur son intervention.