Notes de cours : Cas 3 Flashcards Preview

Élo - MD2 - Neuro > Notes de cours : Cas 3 > Flashcards

Flashcards in Notes de cours : Cas 3 Deck (161)
Loading flashcards...
1
Q

Définir ces sufixes/prefixes

  • Tétra-, quadri-
  • Hémi-
  • -esthésie
  • -algésie
  • -plégie
  • -parésie
A
  • Tétra-, quadri- : quatre membres
  • Hémi- : moitié du corps
  • -esthésie : sensibilité
  • -algésie : perception de la douleur
  • -plégie : absence de mouvement, paralysie
  • -parésie : faiblesse
2
Q

Décrire : Dermatome

A

région de la peau innervée par une racine nerveuse

3
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : C5

A

épaule

4
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : C6

A
  • bras latéral et deux premiers doigts
5
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : C7

A
  • doigt du milieu
6
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : T1

A
  • partie médiale de l’avant-bras
7
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : T4

A

sein

8
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : T10

A
  • nombril (ombilic)
9
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : L4

A

partie antéromédiale du tibia

10
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : L5

A
  • partie antérolatérale du tibia et face dorsale du pied jusqu’au gros orteil
11
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : S1

A

petit orteil, partie latérale du pied, face plantaire latérale et région achilléenne

12
Q

Nommez la/les région(s) innervée(s) du dermatome : S2,S3 et S4

A
  • fesses, région péri-anale et région périnéale
13
Q

Décrire : Myotome

A
  • muscles innervés par une racine nerveuse.
14
Q

Nommez les muscles innervés par la racine C5 (5)

A
  • Deltoïde
  • Supra-épineux
  • Rhomboïde
  • Infra-épineux
  • Biceps brachial
15
Q

Nommez les muscles innervés par la racine C6 (3)

A
  • Biceps brachial
  • Brachioradial
  • Long et court extenseur radial du carpe
16
Q

Nommez les muscles innervés par la racine C7 (10)

A
  • Triceps
  • Extenseur commun des doigts
  • Coracobrachial
  • Extenseur ulnaire du carpe
  • Extenseur propre du petit doigt
  • Extenseur propre de l’index
  • Long abducteur du pouce
  • Long et court extenseur du pouce
  • Grand pectoral
  • Grand dorsal
17
Q

Nommez les muscles innervés par la racine C8 (7)

A
  • Muscles intrinsèques de la main
  • Fléchisseur superficiel des doigts
  • Fléchisseur profond des doigts
  • Long fléchisseur du pouce
  • Rond pronateur
  • Fléchisseur ulnaire du carpe
  • Long palmaire
18
Q

Nommez les muscles innervés par la racine L2-L3 (1)

A

o Ilio-psoas

19
Q

Nommez les muscles innervés par la racine L4 (2)

A
  • Quadriceps (Grand droit, vaste latéral, médial, intermédiaire)
  • Adducteurs (court, long)
20
Q

Nommez les muscles innervés par la racine L5 (6)

A
  • Tibial antérieur
  • Long extenseur des orteils
  • Extenseur de l’hallux
  • Troisième fibulaire
  • Tenseur du fascia lata
  • Muscles fessiers (grand, moyen et petit)
21
Q

Nommez les muscles innervés par la racine S1 (6)

A
  • Gastrocnémiens
  • Biceps fémoral
  • Semi-membraneux
  • Semi-tendineux
  • Long fléchisseur de l’orteil
  • Muscle grand fessier
22
Q

Nommer les deux ou trois racines qui innervent les muscles detloïde

A

C5, C6

23
Q

Nommer les deux ou trois racines qui innervent les muscles biceps brachial

A

C5 C6

24
Q

Nommer les deux ou trois racines qui innervent les muscles triceps

A

C6-C7-C8

25
Q

Nommer les deux ou trois racines qui innervent les muscles intercostaux de la main

A

C8, T1

26
Q

Nommer les deux ou trois racines qui innervent les muscles quadriceps

A

L2,L3 et L4

27
Q

Nommer les deux ou trois racines qui innervent les muscles Tibial antérieur (tibialis anterior) (2)

A

L4,L5

28
Q

Nommer les deux ou trois racines qui innervent les muscles Gastrocnemius

A

S1, S2

29
Q

Décrire : Neurone sensitif (2)

A
  • Il s’agit d’un neurone pseudo-unipolaire.
  • Cinq modalités sensitives sont perçues et transmises au système nerveux :
30
Q

Décrire : Trajet de l’influx sensitif (3)

A
  • Les dendrites reçoivent l’information sensitive de la périphérie.
  • L’axone transmet l’information jusqu’aux terminaisons nerveuses, situées dans la corne dorsale de la moelle épinière.
  • Le corps cellulaire est situé dans le ganglion de la racine dorsale (ganglion spinal). Ce dernier est entre les dendrites et les terminaisons pré-synaptiques.
31
Q

Cinq modalités sensitives sont perçues et transmises au système nerveux.

Nommez les

A
  • Tact léger (fin ou grossier)
  • Douleur
  • Température
  • Vibration
  • Proprioception
32
Q

Deux voies neuronales sensitives transmettent l’information sensitive.

Nommez les.

A
33
Q

Décrire : Voie lemniscale

  • Informations transmises
  • Localisation
  • Décussation
A
  • Informations transmises : tact léger fin, vibration et proprioception.
  • Localisation dans la moelle : cordons postérieurs.
  • Décussation au niveau de la portion inférieure du bulbe rachidien (par les fibres arciformes internes).
34
Q

Décrire : Voie spinothalamique

  • Informations transmises
  • Localisation
  • Décussation
A
  • Informations transmises : tact léger grossier, température et douleur.
  • Localisation dans la moelle : antérolatéral.
  • Décussation dans la moelle épinière quelques niveaux au-dessus de l’entrée de la racine conduisant l’influx (par la commissure antérieure).
35
Q

Le tact est transmis par quelle voie? Lemniscale ou spinothalamique?

A

la voie spinothalamique et lemniscale. Il n’est donc pas perdu s’il y a une lésion de l’une de ces deux voies.

36
Q

C’est quoi l’informations transmises dans la voie spinothalamique? (3)

A
  • tact léger grossier, température et douleur.
37
Q

Combien de neuronnes sont impliqués dans la voie spinothalamique?

A

3

38
Q

Décrire le 1er neurone dans la voie spinothalamique (2)

A
  • Entre dans la moelle épinière via la racine dorsale.
  • Fait une synapse avec un 2e neurone immédiatement dans la substance grise de la corne dorsale.
39
Q

Décrire le 2e neurone dans la voie spinothalamique (5)

A
  • Monte dans la substance blanche antérolatérale ipsilatérale pour deux ou trois segments rachidiens.
  • Décusse ensuite dans la moelle épinière au niveau de la commissure antérieure (à peine quelques niveaux au-dessus de l’entrée de la racine correspondante).
  • Continue sa montée dans la substance blanche antérolatérale controlatérale
  • Une fois à la hauteur de la protubérance, le neurone se dirige médialement (changement d’orientation) :
    • Le neurone ayant voyagés en antérolatéral dans la moelle épinière se divise alors en 3 faisceaux :
      • Voie spinothalamique (la plus connue et celle qui nous intéresse ici)
      • Voie spinoréticulaire
      • Voie spinomésencéphalique
    • La voie spinothalamique et la voie lémniscale (vibration/proprioception) deviennent alors adjacentes à ce moment.
      • La voie spinothalamique est située en latéral de la voie lémniscale.
  • Fait ensuite une synapse avec un 3e neurone situé dans le thalamus.
40
Q

Décrire le 3e neurone dans la voie spinothalamique (2)

A
  • Transmet l’information de la voie spinothalamique au cortex somatosensoriel primaire (situé dans le gyrus post-central du lobe pariétal).
  • Ce neurone passe dans la capsule interne
41
Q

Décrire : L’axone de la voie spinothalamique

A

Axone : fibres C

Transmet l’influx moins rapidement

  • Petit diamètre
  • Non myélinisée
42
Q

Combien de neurones est impliqués dans la voie lemniscale?

A

3

43
Q

La voie lemniscales transmet quelles informations? (3)

A
  • tact léger fin, vibration et proprioception.
44
Q

Décrire l’axone de la voie lemniscale (2)

A
  • Large diamètre
  • Myélinisée
45
Q

Décire le 1er neurone dans la voie lemniscale

A
  • Entre dans la moelle épinière via la racine dorsale.
  • Monte le long des cordons postérieur jusqu’au bulbe rachidien.
    • Portion médiale : faisceau gracile
      • Influx provenant des jambes et du tronc inférieur
    • Portion latérale : Faisceau cunéiforme
      • Influx provenant du tronc supérieur à partir T6, des bras et du cou
  • Fait synapse avec un 2e neurone une fois rendu au bulbe rachidien, au niveau du noyau gracile ou du noyau cunéiforme.
    • Faisceau gracile avec le noyau gracile
    • Faisceau cunéiforme avec le noyau cunéiforme
46
Q

Décire le 2e neurone dans la voie lemniscale (2)

A
  • Décusse via les fibres arquées internes.
  • Fait ensuite une synapse avec un 3e neurone situé dans le thalamus.
47
Q

Décire le 3e neurone dans la voie lemniscale (1)

A
  • Transmet l’information de la voie lemniscale au cortex somatosensitif primaire (en passant par la capsule interne).
48
Q

Une lésion qui touche la substance blanche antérolatérale va avoir quoi comme conséquences :

  • Controlatéral à la lésion
  • Ipsilatéral à la lésion
A
  • Controlatéral à la lésion : atteinte de la transmission de la douleur, de la température et du tact léger grossier au niveau des dermatomes situés quelques niveaux sous la lésion
  • Ipsilatéral à la lésion : atteinte de la transmission de la douleur, de la température et du tact léger grossier au niveau des dermatomes situés au niveau de la lésion et 2-3 niveaux en-dessous.
    • Symptômes rarement présents en clinique.
49
Q

Décrire : Les neurones du cortex sensitif (2)

A
  • Les neurones sont plus spécialisés que les autres neurones du système sensitif discutés précédemment.
  • C’est ici que l’information est combinée et analysée pour former un tout (ex : percevoir la forme/grosseur/texture d’un objet).
50
Q

Les fonctions particulières au cortex sensitif sont appelées quoi?

A

sensibilités corticales ou sensibilités discriminatives

51
Q

Il existe trois principaux types de sensibilités corticales. Nommez les.

A
  • Stéréognosie : capacité de reconnaître un objet par la manipulation seulement
  • Graphesthésie : capacité de reconnaître un dessin (ex : lettre, chiffre) tracé sur la peau
  • Discrimination entre deux points : capacité à reconnaître que deux stimuli rapprochés sont distincts
52
Q

S’il y a une atteinte des sensibilités corticales, un patient pourrait être incapable de faire quoi?

A

reconnaître un objet placé dans sa main sans le regarder, même si ses sensibilités tactiles seraient assez bien préservées

53
Q

Décrire : Arc reflexe simple

A

Réflexe simple monosynaptique fournit un feedback local pour le contrôle moteur.

54
Q

Nommez les étapes de l’arc reflexe simple

A
  • Des récepteurs spécialisés détectent la quantité et la vitesse d’étirement d’un muscle.
  • L’information est transmise aux terminaisons nerveuses des neurones sensitifs de 1er ordre.
  • Via la racine dorsale, l’influx est transmis à la substance grise de la moelle épinière.
  • Les neurones sensitifs forment de multiples synapses avec des interneurones dans la substance grise de la moelle.
  • Les interneurones vont à leur tour faire une synapse avec un motoneurone inférieur situé dans la corne antérieure de la moelle épinière.
  • Le motoneurone inférieur ainsi stimulé provoque une contraction musculaire du muscle.
55
Q

Qu’est-ce qui se passe lorsqu’il y a une lésion dans le trajet de l’arc reflexe simple? (3)

A
  • entraîne une hyporéflexie ou une aréflexie.
  • Atteinte du motoneurone inférieur : l’arc réflexe est interrompu au niveau des effecteurs (causant ainsi une perte des réflexes).
  • Atteinte du motoneurone supérieur : la voie inhibitrice descendante est atteinte (causant une hyperréflexie).
56
Q

Nommez les fonctions sensitive du nerf trijumeau V (3)

A
  • Sensibilité générale du visage
    • Face
    • Bouche
    • 2/3 antérieur de la langue
    • Intérieur du nez
    • Sinus nasaux
    • Méninges.
  • 5 modalités sensitives : touché fin, douleur, température, proprioception et vibration.
  • Attention :
    • Occiput est innervé par le nerf C2 (névralgie d’Arnold).
    • La dure-mère de la fosse postérieure est innervée par le nerf vague et d’autres racines cervicales supérieures.
57
Q

Nommez les fonctions motrices du nerf trijumeau V (2)

A
  • Muscles de la mastication :
    • Muscle temporal
    • Muscle masseter
    • Muscle ptérygoïdien latéral
    • Muscle ptérygoïdien médial
  • Muscle tenseur du tympan
58
Q

Le terme « trijumeau » provient du fait que ce nerf a trois branches majeures.

Nommez les.

A
  • Branche ophtalmique (V1)
  • Branche maxillaire (V2)
  • Branche mandibulaire (V3)
59
Q

La branche mandibulaire (V3) du nerf trijumeau voyage avec quoi d’autre?

A
  • Voyage en compagnie d’une petite branche motrice qui est responsable du contrôle des muscles de la mastication et d’autres petits muscles.
60
Q

Décrire le trajet de la partie sensitive du nerf trijumeau (3)

A
  • Les terminaisons nerveuses de la peau du visage sont le point de départ des trois branches sensitives du nerf trijumeau.
  • Les trois branches se rejoignent pour entrer dans une fosse, en postérieur du sinus caverneux, appelée «cavum de Meckel». Cette dernière contient le ganglion du trijumeau.
    • Ce ganglion sensitif contient les corps cellulaires des neurones du nerf trijumeau (ses trois branches).
  • Les fibres sensitives entrent dans le tronc cérébral au niveau de la protubérance (côté ventro-latéral), pour finalement y effectuer une synapse avec le noyau sensitif du trijumeau.
61
Q

Nommez les branches sensitives du nerf trijumeau

A
  • Branche ophtalmique (V1)
  • Branche maxillaire (V2)
  • Branche mandibulaire (V3)
62
Q

Décrire le trajet de : Branche ophtalmique (V1) (2)

A
  • Voyage dans la partie inférieure du sinus caverneux.
  • Rentre dans le crâne via la fissure orbitale supérieure.
63
Q

Décrire le trajet de : Branche maxillaire (V2)

A
  • Rentre dans le crâne via le foramen rond.
64
Q

Décrire le trajet de : Branche mandibulaire (V3) :

A

Rentre dans le crâne via le foramen ovale.

65
Q

Décrire le trajet de la partie motrice du nerf trijumeau (2)

A
  • origine du noyau trijumeau moteur (situé dans la protubérance)
  • Les fibres nerveuses quittent ce noyau pour se rendre au niveau des muscles de la mastication (temporal, masséter et digastrique), via la branche mandibulaire V3, et jusqu’au muscle tenseur du tympan.
66
Q

Énumérer les conséquences cliniques (signes et symptômes) d’une lésion du nerf trijumeau (3)

A
  • Perte de sensibilité ipsilatérale au niveau des territoires sensitifs de V1, V2 et V3.
    • Incluant le 2/3 antérieur de la langue
  • Perte du réflexe cornéen ipsilatéral
  • Faiblesse au niveau des quatre muscles de la mastication ipsilatéraux, avec atrophie et fasciculations possibles
67
Q

Décrire : Phénomène «positif»

A

ajout d’une sensation

68
Q

Décrire : Phénomène «négatif»

A

perte d’une sensation

69
Q

Décrire : Paresthésie (3)

A
  • Phénomène positif et anormal.
  • Sensation non douloureuse, mais désagréable.
  • Habituellement décrite par les patients comme des fourmillements ou des picotements.
70
Q

Décrire : Hypoesthésie (3)

A
  • Phénomène négatif.
  • Diminution de la sensibilité par rapport à la normale.
  • Il s’agit d’une perte partielle de la sensibilité au toucher. S’il s’agirait d’une perte complète de sensibilité, on parlerait plutôt d’une anesthésie.
71
Q

Décrire : Faiblesse

A
  • Perte de force musculaire.
  • À différencier de la fatigue musculaire
    • Les patients rapportent souvent de la faiblesse au questionnaire, alors que cette dernière n’est pas d’origine neurologique (problèmes thyroïdiens, anémie, cancer, infection, etc.). Il faut donc bien questionner et examiner le patient pour savoir si le patient présente un problème d’ordre neurologique ou non.
72
Q

Décrire : Douleur (3)

A
  • Sensation pénible, parfois insupportable.
  • Persistante ou intermittente.
  • Parfois disproportionnée par rapport à la nature du stimulus qui la provoque.
73
Q

Nommez des symptômes suggérant une atteinte motrice (3)

A
  • Faiblesse, paralysie, maladresse, etc.
74
Q

Nommez des symptômes suggérant une atteinte sensitive (5)

A
  • Fourmillements
  • engourdissements
  • perte d’équilibre dans le noir
  • perte de sensibilité
  • sensation de décharge électrique, etc.
75
Q

Les engourdissements peuvent être causés par une lésion à n’importe quel endroit des voies somatosensorielles.

Nommez les endroits. (7)

A
  • Nerf périphérique
  • Racine (racine postérieure)
  • Cordons postérieurs (voie lemniscale)
  • Moelle antérolatérale (voie spinothalamique)
  • Thalamus
  • Substance blanche thalamo-corticale
  • Cortex primaire somatosensoriel
76
Q

Décrire les conséquences d’une lésion au cortex sensitif primaire (lobe pariétal) (3)

A
  • Perte des sensibilités primaires de l’hémicorps controlatéral.
    • L’atteinte n’est souvent pas parfaitement séparée à la ligne médiane.
    • Le tact léger et la proprioception sont les sensibilités les plus souvent touchées. Toutefois, toutes les modalités sensitives peuvent être impliquées.
  • Perte des sensibilités corticales controlatérales à la lésion possible (stéréognosie, graphestésie et discrimination entre 2 points).
  • On peut aussi observer d’autres déficits corticaux qui témoignent d’une atteinte des régions corticales adjacentes au cortex sensitif primaire (symptômes d’atteinte du motoneurone supérieur, déficit des champs visuel, aphasie, héminégligeance, etc.).
77
Q

Décrire les conséquences d’une lésion au thalamus (4)

A
  • Perte des sensibilités primaires de l’hémicorps controlatéral.
    • L’atteinte n’est souvent pas parfaitement séparée à la ligne médiane.
    • Le visage, les mains et les pieds sont souvent plus atteints que les membres proximaux et le tronc.
  • Toutes les modalités sensitives peuvent être impliquées.
  • Si l’atteinte est restreinte au thalamus, on retrouve une atteinte sensitive pure (syndrome lacunaire).
  • Des lésions importantes atteignant la capsule interne, le noyau géniculé latéral du thalamus ou les radiations optiques (trois structures adjacentes au thalamus) peuvent s’accompagner d’une hémiparésie ou d’une hémianopsie homonyme controlatérale.
78
Q

Décrire les conséquences d’une lésion des radiations thalamiques somatosensorielles (3e neurone des voies sensitives) (2)

A
  • Perte des sensibilités primaires de l’hémicorps controlatéral.
  • Entraîne souvent une hémiparésie, car les fibres motrices corticobulbaires et corticospinales sont situées à proximité dans la capsule interne.
79
Q

Il faut penser à une atteinte du tronc cérébral particulièrement s’il y a présence de quoi? (2)

A
  • symptômes croisés (tel un syndrome de Wallenberg)
  • ou s’il y a présence de symptômes témoignant d’une lésion de nerfs crâniens (dysphagie, diplopie, aphasie, etc.).
80
Q

Décrire une lésion de la protubérance latérale et buble latéral (2)

A

La lésion implique la voie antérolatérale et le noyau spinal du trijumeau

  • Perte de sensibilité à la douleur et à la température du corps controlatéral à la lésion.
  • Perte de sensibilité à la douleur et à la température du visage ispilatéral à la lésion.
81
Q

Décrire une lésion de la protubérance latérale et buble médial (3)

A
  • La lésion implique la voie lemniscale
    • Perte controlatérale de la vibration et de la proprioception (puisque la décussation a lieu au niveau du bulbe inférieur).
  • La voie spinothalamique est épargnée, car elle est située plus en latéral au niveau du bulbe
  • Le visage est épargné, car les noyaux recevant les influx responsables de la sensibilité du visage sont situés plus haut dans la protubérance.
82
Q

Décrire une lésion du buble médial (3)

A
  • La lésion implique la voie lemniscale
    • Perte controlatérale de la vibration et de la proprioception (puisque la décussation a lieu au niveau du bulbe inférieur).
  • La voie spinothalamique est épargnée, car elle est située plus en latéral au niveau du bulbe
  • Le visage est épargné, car les noyaux recevant les influx responsables de la sensibilité du visage sont situés plus haut dans la protubérance.
83
Q

Décrire la présentation d’une lésion au niveau de la moelle (5)

A
  • Symptômes habituellement bilatéraux.
    • Toutefois, plus rarement, s’il y a atteinte de l’hémi-moelle (Brown-Sequard), les symptômes peuvent être unilatéraux.
  • Symptômes sensitifs :
    • Niveau sensitif
    • Lésion des cordons postérieurs (voie lemniscale) :
      • Picotements
      • Sensation d’engourdissement
      • Sensation de serrement (comme un serrement en bandeau autour des membres ou du tronc)
    • Lésion voie antérolatérale (voie spino-thalamique) :
      • Forte douleur sous forme de brûlure
  • Symptômes moteurs
  • Troubles sphinctériens
  • Niveau lésionnel et sous-lésionnel
84
Q

Lésion de la moelle cervicale peut être accompagnée du signe de Lhermitte. Décrivez ce signe.

A

sensation d’un choc électrique se dirigeant vers le bas du dos et dans les extrémités lors de la flexion du cou.

85
Q

Décrire une lésion au niveau de la racine (3)

A
  • Le patient peut présenter des maux de dos (au niveau cervical, dorsal, lombaire ou sacré) à l’endroit où la racine est comprimée près de la colonne vertébrale.
  • Perte de sensibilité, douleur, engourdissements et picotements possibles dans le dermatome correspondant à la racine atteinte.
    • Les symptômes sont aggravés par les mouvements qui étirent ou compriment les racines nerveuses.
  • Implique souvent des signes d’atteinte du motoneurone inférieur.
86
Q

Décrire une lésion au niveau du plexus (2)

A
  • Déficits sensitifs dans les dermatomes correspondant aux racines atteintes.
  • Associé à des symptômes moteurs type motoneurone inférieur dans les myotomes correspondant aux racines atteintes.
87
Q

Décrire une lésion au niveau du nerf (mononeuropathie, mononeuropathie multiple, polyneuropathie) (3)

A
  • Douleur, engourdissements et picotements dans la distribution sensitive du nerf.
  • Souvent associé à des déficits du motoneurone inférieur (atteinte d’un nerf mixte).
  • Polyneuropathie : atteinte «gants et chaussettes» fréquente
88
Q

Est-ce qu’une lésion médullaire est grave?

A
  • Une lésion médullaire est une urgence médicale.
  • Il ne faut absolument pas manquer un syndrome de la queue de cheval (poursuite médicale ++).
89
Q

Nommez les causes d’une lésion médullaire (2)

A
  • La compression extrinsèque de la moelle est la cause la plus fréquente.
  • Il peut y avoir une compression extrinsèque lors d’une maladie dégénérative de la colonne, lors d’un trauma, lors d’un cancer métastatique, etc.
90
Q

Expliquez la physiopathologie d’une lésion médullaire (2)

A
  • Atteinte potentielle des voies sensitives, des voies motrices et des voies autonomes (selon la lésion) situées dans la moelle épinière.
  • Le visage est donc toujours épargné (les noyaux des différents nerfs crâniens sont situés dans le tronc cérébral).
91
Q

Nommez les symptômes typiques d’une lésion médullaire (4)

A
  • Niveau sensitif
  • Atteinte motrice
  • Troubles sphinctériens
  • Syndrome lésionnel et sous-lésionnel
92
Q

Nommez les symptômes atypiques d’une lésion médullaire (3)

A
  • Fièvre :
    • Ex: abcès épidural
  • Pertes sensitives et motrices mineures
  • Douleur au dos ou au cou
93
Q

Décrire : Niveau sensitif (2)

A
  • Définition : niveau frontière
    • Sensibilités primaires diminuées en-dessous de ce niveau.
    • Sensibilités primaires redeviennent normales à ce niveau.
  • Le niveau sensitif n’est pas toujours fiable. Effectivement, la lésion peut être plus haute que ce dernier. Il est donc indiqué de demander un IRM des niveaux supérieurs au niveau sensitif.
94
Q

Expliquez l’atteinte motrice d’une lésion mdullaire (2)

A
  • Atteinte motrice de type motoneurone supérieur sous le niveau de la lésion :
    • En aigu :
      • Choc spinal : paralysie flasque, Babinski et diminution des réflexes ostéo- tendineux (ROT).
    • Quelques heures/jours après :
      • Paralysie, spasticité, réflexes ostéo-tendineux vifs et Babinski
  • Toutefois, une atteinte de la queue de cheval occasionne une atteinte motrice de type motoneurone inférieur sous le niveau de la lésion.
    • Cela s’explique par le fait que la moelle épinière se termine au niveau de L1-L2. En- dessous de ce niveau, ce ne sont que des racines (motoneurones inférieurs) qui émergent du cône médullaire.
95
Q

Expliquez les troubles sphinctériens d’une lésion médullaire (2)

A
  • Tonus rectal diminué et incontinence fécale
  • Rétention urinaire ou incontinence urinaire :
    • Lésion de la queue de cheval : distension et atonie vésicale entrainent une rétention urinaire et possiblement de l’incontinence par regorgement
    • Lésion de la moelle : vessie spastique (incontinence par manque d’inhibition frontale de la miction)
96
Q

Décrire : Syndrome lésionnel (2)

A
  • Correspond au niveau de la moelle le plus rostral auquel on peut relier les symptômes. Permet de localiser le niveau de la lésion.
  • Au niveau de la lésion :
    • Atteinte motrice de type motoneurone inférieur dans le myotome correspondant
      • Lésion de la corne antérieure de la moelle (lieu où est situé le motoneurone inférieur)
    • Atteinte sensitive dans le dermatome correspondant.
97
Q

Décrire : Syndrome sous-lésionnel

A
  • Ensemble des symptômes à distance de la lésion (lésion des longs faisceaux de la moelle).
  • Sous la lésion :
    • Atteinte sphinctérienne.
    • Atteinte sensitive dans les dermatomes des niveaux sous la lésion.
    • Atteinte motrice de type motoneurone supérieur dans les myotomes des niveaux sous la lésion.
      • Lésion de la moyelle épinière latérale (lieu où sont situés les faisceaux corticospinaux descendants)
98
Q

Décrire : Queue de cheval (3)

A
  • Lors du développement, après que la moelle épinière ait atteint sa longueur maximale, les os de la colonne vertébrale continuent tout de même à croître.
  • La moelle épinière se termine au niveau du cône médullaire, à la hauteur des vertèbres L1-L2.
  • Sous les vertèbres L1-L2, le canal vertébral contient uniquement des racines nerveuses. Cet ensemble de racines est appelé « queue de cheval ». Il est important de savoir que les fibres motrices appartenant à la queue de cheval sont constituées de motoneurones inférieurs.
99
Q

Lors d’un syndrome de la queue de cheval, il y a quoi?

A

altération des fonctions des racines nerveuses sous L1 ou L2

100
Q

C’est quoi la présentation clinique du syndrome de la queue de cheval? (5)

A
  • Vessie distendue et atonique :
    • Rétention urinaire à incontinence par regorgement
  • Hypotonie rectale à incontinence fécale
  • Impuissance : Perte de l’érection
  • Atteinte sensitive :
    • Aux membres inférieurs (L2 – S1)
    • Anesthésie de la selle (S2 - S5)
  • Atteinte motrice de type motoneurone inférieur aux membres inférieurs.
    • À noter que si la lésion est située sous S1, il est possible de ne pas y avoir de faiblesse évidente au niveau des jambes. Il faut donc bien évaluer et questionner le patient pour rechercher les autres symptômes mentionnés ci- haut (qui sont plus discrets). Il est important de corriger ce syndrome rapidement pour éviter des déficits irréversibles.
101
Q

Différenciez syndrome du queue de cheval et du conus médullaire

A
102
Q

Nommez les différents syndromes de la moelle (6)

A
  • lésion transverse complète
  • Brown-Sequard (hémi-moelle)
  • syndrome central (centromédullaire)
  • moelle antérieure
  • moelle postérieure
  • lésion du conus.
103
Q

Nommez des exemples de causes de lésion tranverse complète de la moelle (4)

A
  • Traumatismes
  • Tumeurs
  • Sclérose en plaques
  • Myélite transverse
104
Q

Décrire : Lésion tranverse complète de la moelle (3)

A
  • Interruption complète des voies ascendantes et descendantes bilatérales.
    • Atteinte du faisceau corticospinal latéral, de la voie spinothalamique, des cordons postérieurs et des voies autonomes sous la lésion.
  • Niveau sensitif :
    • Sensibilité amoindrie de toutes les modalités dans tous les dermatomes sous le niveau de la lésion.
  • Syndrome lésionnel et sous-lésionnel :
    • Syndrome lésionnel : signes du motoneurone inférieur dans un myotome pouvant nous aider à déterminer la hauteur de la lésion.
    • Syndrome sous-lésionnel : signes du motoneurone supérieur qui suggèrent une atteinte de la moelle épinière.
      • Attention : En aigu, on retrouve souvent une hypotonie et une abolition des réflexes lors d’une lésion des motoneurones supérieurs
105
Q

Nommez des exemples de causes de Brown-Sequard (hémi-moelle) (3)

A
  • Traumatismes pénétrants
  • Sclérose en plaques
  • Compression latérale par des tumeurs
106
Q

Décrire : Brown-Sequard

A
  • Interruption des voies ascendantes et descendantes de l’hémi-moelle.
    • Atteinte du faisceau corticospinal latéral, de la voie spinothalamique, des cordons postérieurs et des voies autonomes sous la lésion.
  • Dommages au niveau du faisceau corticospinal latéral :
    • Symptômes de type motoneurone supérieur au côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages aux cordons postérieurs :
    • Perte de vibration et de proprioception du côté ipsilatéral à la lésion.
  • Dommages à la voie spinothalamique :
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté controlatéral à la lésion à partir de 2-3 niveaux sous la lésion :
      • Les fibres spinothalamiques parcourent deux ou trois segments rachidiens vers le haut avant de décusser dans la commissure ventrale.
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température au côté ipsilatéral à la lésion, au niveau de la lésion et 2-3 niveaux en-dessous :
      • Les fibres spinothalamiques originant des racines nerveuses postérieures de ces segments n’ont pas encore décussées.
107
Q

Décrire syndrome central (centromédullaire) : petites lésions centrales

A
  • Des dommages aux fibres spinothalamiques qui décussent dans la commissure ventrale causent :
    • Perte de sensibilité à la douleur et à la température bilatérale dans le dermatome correspondant au niveau de la lésion
    • Une lésion à la moelle cervicale produit classiquement une distribution en «cape ».
108
Q

Décrire : grosses lésions centrales (4)

A
  • Dommages aux cellules nerveuses situées dans la corne antérieure :
    • Syndrome lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone inférieur au niveau de la lésion.
  • Dommages au faisceau corticospinal :
    • Syndrome sous-lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone supérieur sous la lésion.
  • Dommages aux cordons postérieurs possibles :
    • Perte de vibration et de proprioception bilatérale au niveau de la lésion et en-dessous.
  • Dommages à la voie spinothalamique possibles :
    • Perte de la sensibilité à la température et à la douleur sous le niveau de la lésion.
    • La région sacrée est toutefois épargnée lors des grosses lésions centrales, car les fibres spinothalamiques l’innervant sont situées plus latéralement dans la moelle épinière.
109
Q

Nommez des exemples de causes de lésion de la moelle antérieure (3)

A
  • Traumatismes
  • Sclérose en plaques
  • Infarctus de l’artère spinale antérieure
110
Q

Décrire: lésion de la moelle antérieure (5)

A
  • Dommages à la voie spinothalamique :
    • Perte de la sensibilité à la douleur et à la température sous le niveau de la lésion
  • Dommages aux cellules nerveuses situées dans la corne antérieure :
    • Syndrome lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone inférieur au niveau de la lésion.
  • Dommages au faisceau corticospinal latéral si la lésion est plus importante :
    • Syndrome sous-lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone supérieur sous la lésion.
  • Cordons postérieurs épargnés
  • Incontinence urinaire : commun

Les voies descendantes en provenance du lobe frontal qui inhibent la miction sont localisées en ventral dans la moelle épinière

111
Q

Nommez des exemples de causes de lésion de la moelle postérieure (5)

A
  • Traumatismes
  • Compression extrinsèque de tumeurs localisées en postérieur
  • Sclérose en plaques

Affectent préférentiellement la moelle postrieure

  • Déficit en vitamine B12
  • Syphilis tertiaire (tabes dorsalis)
112
Q

Décrire : Lésion de la moelle postérieure (3)

A
  • Dommages au niveau des cordons postérieurs
    • Perte de la vibration et de la proprioception sous le niveau de la lésion
  • Dommages aux faisceaux corticospinaux latéraux possibles si la lésion est massive :
    • Syndrome sous-lésionnel : atteinte motrice de type motoneurone supérieur sous le niveau de la lésion.
  • Il n’y a toutefois pas de syndrome lésionnel qui pourrait nous aider à localiser le niveau de la lésion
113
Q
A
114
Q

Nommez des exemples de causes de lésion du conus médullaire (3)

A
  • Hernie discale centrale
  • Métastases épidurales
  • Tumeur intrinsèque de la moelle épinière
115
Q

Décrire : Lésion du conus médullaire (3)

A
  • Difficile à différentier du syndrome de la queue de cheval.
  • Il s’agit d’une lésion du cône médullaire, soit le segment le plus inférieur de la moelle épinière (juste avant la queue de cheval). Il est situé autour de L1.
    • Cône médullaire : pointe bleue au niveau de L1
  • Les déficits ressemblent à ceux d’une atteinte de la queue de cheval. Toutefois, quelques différences importantes permettent de les distinguer
116
Q

Énumérer les causes de myélopathies dégénératives (2)

A

arthrose, hernie discale

117
Q

Une lésion de la moelle épinière est une source d’invalidité. Pourquoi?

A

car elle affecte les voies motrices, sensitives et autonomes

118
Q
A
119
Q
A
120
Q

La dysfonction de la moelle épinière est une URGENCE. Pourquoi?

A

puisqu’il faut à tout prix éviter les dommages irréversibles

121
Q

Les principales causes de lésions à la moelle épinière sont quoi? (3)

A
  • Compression extrinsèque due à une maladie dégénérative de la moelle
  • Traumatismes
  • Cancer métastatique
122
Q

Comment localiser la lésion dans la moelle épinière? (3)

A
  • ​Il est possible de se fier aux signes et symptômes qui accompagnent généralement les lésions de la moelle épinière :
    • Présence d’un niveau sensitif
    • Atteintes motrices correspondant au niveau de la lésion
    • Réflexes anormaux (ex : Babinski)
  • Fonctions sphinctériennes anormales
  • Toutefois, le contexte peut être subtil et les seuls indices peuvent être :
    • Changements moteurs et sensitifs minimes
    • Lombalgie ou cervicalgie
    • Fièvre (abcès épidural)
123
Q

En raison des complications irréversibles pouvant survenir avec une lésion de la moelle épinière, il faut demander un quoi? (test)

A

un IRM rapidement s’il y a suspicion de lésion médullaire

  • ATTENTION : Le niveau sensitif peut suggérer le niveau de la lésion, mais parfois, la lésion peut être plus haute dans la moelle épinière
  • Il est donc important d’imager les niveaux plus haut tels que la moelle thoracique ou la moelle cervicale et ce, même si l’on suspecte une pathologie au niveau lombosacré
124
Q

Vrai ou Faux

L’arthrose et les hernies discales sont souvent la cause de myélopathies chroniques

A

Vrai

125
Q

L’arthose et l’hernie discale sont présent souvent dans quelles régions? (2)

A

Souvent dans les régions cervicale et lombaire

126
Q

Le diagnostic de l’arthose et hernie discale repose sur quoi? (2)

A

repose sur le TDM ou l’IRM

127
Q

Dans une myélopathie dégénérative, parfois, la moelle ET les racines nerveuses sont comprimées. Expliquez les conséquences (3)

A
  • Ainsi, il peut avoir une combinaison de symptômes du motoneurone inférieur ET supérieur (syndrome lésionnel et sous-lésionnel)
  • La compression des racines nerveuses provoque souvent une douleur radiculaire (ex : douleur au niveau du cou qui irradie à l’épaule)
  • Le diagnostic différentiel est à faire avec les maladies des neurones moteurs comme la SLA
128
Q

Énumérer les causes de myélopathies inflammatoires

A

myélite transverse (SEP, virale, post-virale)

129
Q

Décrire : Myélite transverse

A

Il s’agit d’une inflammation de la substance blanche et de la substance grise au niveau d’un ou de plusieurs segments médullaires, le plus souvent au niveau thoracique

130
Q

Nommez les causes myélite tranverse (3)

A
  • Sclérose en plaques
  • Infections
  • Inflammations auto-immunes ou post-infectieuses
131
Q

Nommez les manifestations cliniques de la myélite tranverse (2)

A
  • Les patients se présentent souvent avec des dysfonctions de la moelle épinière qui se développent relativement rapidement (quelques heures à quelques jours)
  • Affecte toutes les fonctions médullaires, car l’inflammation touche la moelle entière et ce, sur plusieurs niveaux.
    • Déficits sensitifs et moteurs bilatéraux
    • Troubles génito-sphinctériens (rétention urinaire et incontinence fécale)
132
Q

Nommez les investigations pour la myélite tranverse (3)

A
  • IRM : Montre des aires brillantes lors de la coloration T2 à l’IRM
  • Autres tests pour déterminer la cause de la myélite transverse
    • VIH, VDRL (syphilis), Lyme, vitamine B12 et folates
  • Ponction lombaire : Une analyse du liquide céphalorachidien peut montrer une élévation du nombre de globules blancs
133
Q

Énumérer les causes de myélopathies tumorales (intra ou extra axial) (2)

A
  • Tumeurs intramédullaires :
    • Les plus fréquentes : gliomes
    • Elles infiltrent le parenchyme médullaire et peuvent s’étendre sur de multiples segments, et ainsi entrainer une syringomyélie
  • Tumeurs extramédullaires (intradurales ou extradurales)
    • La majorité des tumeurs intradurales sont bénignes
    • La plupart des tumeurs extradurales sont des métastases et ces tumeurs sont connues pour envahir et détruire l’os avant de comprimer la moelle
      • Les tumeurs extradurales peuvent comprimer ou non la moelle
      • La douleur est souvent le symptôme initial chez les patients avec une tumeur extradurale
134
Q

Nommez les manifestations cliniques de la myélopathies tumorales (4)

A
  • La douleur est un symptôme précoce (surtout pour les tumeurs extradurales)
    • Il s’agit d’une douleur lombaire progressive qui peut irradier dans le territoire sensitif d’un dermatome particulier
    • La douleur peut être nocturne et est aggravée en décubitus dorsal
  • Des déficits neurologiques, habituellement bilatéraux, commencent à s’installer de façon progressive en raison de l’atteinte de la moelle épinière :
    • Paraparésie spastique
    • Incontinence
    • Diminution des sensibilités de toutes les modalités dans un dermatome précis situés près de la lésion cancéreuse
  • Les symptômes de compression de la moelle épinière peuvent évoluer rapidement et entrainer une paraplégie et une perte de contrôles des sphincters
  • Les racines nerveuses peuvent aussi être comprimées :
    • Paresthésies
    • Faiblesse musculaire
    • Atrophie musculaire
135
Q

C’est quoi l’investigation de la myélopathie d’origine tumorale (intra ou extra axial)?

A

IRM

136
Q

Nommez les drapeaux roges de la myélopathie d’origine tumorale (4)

A
  • Douleur radiculaire évolutive inexpliquée et/ou nocturne
  • Déficits neurologiques segmentaires
  • Symptômes neurologiques suggérant une compression de la moelle ou des racines
  • Douleurs dorsales inexpliquées chez des patients atteints d’un cancer primaire (poumon,sein, prostate, rein, thyroïde, lymphome)
137
Q

Expliquez la pathophysiologie d’une myélopathie qui est liée à une carence en vitamine B12

A

Atteinte des cordons postérieurs (voie lemniscale) et des cordons latéraux (voies spinothalamiques et corticospinales)

138
Q

Nommez les manifestations cliniques d’une myélopathie qui est liée à une carence en vitamine B12 (2)

A
  • Atteinte symétrique, bilatérale
  • Touche davantage les membres inférieurs
139
Q

Décrire la phase précose d’une myélopathie qui est liée à une carence en vitamine B12 (3)

A

Phase précoce : atteinte des voies lemniscales

  • Paresthésies
  • Ataxie sensitive
  • Perte de la vibration et de la proprioception
140
Q

Décrire la phase tardive d’une myélopathie qui est liée à une carence en vitamine B12 (3)

A
  • Phase tardive : atteinte des voies latérales
    • Signes d’atteinte du motoneurones supérieur :
      • Faiblesse, spasticité, Babinski, clonus
    • Paraplégie (cas sévères)
    • Incontinence fécale et/ou urinaire
141
Q

Nommez les multiples causes peuvent expliquer un déficit en vitamines B12 (5)

A
  • Fonction gastrique ou iléale déficiente :
    • Exemple : Anémie pernicieuse, gastrectomie, chirurgie bariatrique, gastrite, syndrome de malabsorption, résection iléale ou bypass, maladie de Crohn, pancréatite, insuffisance pancréatique
  • Ingestion insuffisante :
    • Exemple : Végétarien stricte, végétarisme durant la grossesse, malnutrition
  • Déficience héréditaire dans le métabolisme de la cobalamine
  • Certains médicaments
    • Ex : IPP, metformine, anesthésie à N2O, néomycine
  • Infection au VIH
142
Q

Nommez les fonctions de la vitamine B12 (4)

A
  • Maturation des globules rouges
  • Fonctions neurales
  • Synthèse de l’ADN
  • Synthèse et réparation de la myéline
143
Q

Nommez les manifestations cliniques associées au déficit en B12

A
  • Anémie macrocytaire (trouble hématologique)
  • Atteinte de la substance blanche de la moelle épinière (trouble neurologique)
  • Atteinte de la substance blanche du cerveau (troubles cognitifs)
  • Autres symptômes présents de façon inconstante
144
Q

Nommez les atteinte de la substance blanche de la moelle épinière associées au déficit en B12 (2)

A
  • Surtout une atteinte des cordons postérieurs
  • Cordons latéraux peuvent aussi être atteints
145
Q

Nommez les atteinte de la substance blanche du cerveau (troubles cognitifs) associées au déficit en B12 (5)

A
  • Irritabilité, troubles de l’humeur, dépression
  • Troubles de mémoire
  • Paranoïa
  • Ataxie spastique
  • Confusion, démence
146
Q

Nommez les autres symptômes présents de façon inconstante

associées au déficit en B12 (2)

A
  • Ataxie cérébelleuse
  • Dégénérescence axonale des nerfs périphériques
    • Les symptômes peuvent avoir une répartition en gants et chaussettes (polyneuropathie périphérique)
      • Crampes
      • Douleurs à la pression des mollets
      • Abolition du réflexe achilléen
      • Paresthésies et engourdissements au niveau des extrémités
      • Signe de Romberg positif
147
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de : FSC

A
  • Recherche d’une anémie macrocytaire (associée au déficit en vitamines B12)
148
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • Dosage de la vitamine B12
A
  • Recherche d’un déficit en vitamine B12
  • Anticorps pour certaines maladies comme le syndrome de Guillain-Barré
149
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • Urée-créatinine
A
  • Urémie
150
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • Vitesse de sédimentation et PCR
A
  • Vasculites
151
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • Bilan hépatique (2)
A
  • Recherche d’une maladie de Wilson
  • Hépatites
152
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • TSH
A

Hypothyroïdie

153
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • Glycémie à jeun
A
  • Éliminer un diabète pouvant être à l’origine d’une polyneuropathie diabétique
154
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • VDRL
A
  • Syphilis
155
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • Électrophorèse des protéines
A
  • Néoplasie
156
Q

Chez un patient avec engourdissement , décrire l’utilité selon le site de la lésion suspecté cliniquement de :

  • Métaux lourds
A
  • Plomb, mercure
157
Q

Décrire l’utilité de l’EMG chez un patient avec engourdissement selon le site de la lésion suspecté cliniquement

A
  • Pour évaluer la vitesse de conduction nerveuse et l’atteinte musculaire
158
Q

Décrire l’utilité de l’imagerie RX colonne cervicale chez un patient avec engourdissement selon le site de la lésion suspecté cliniquement

A
  • Diagnostic différentiel :
    • Syringomyélie
    • Myélopathie dues à l’arthrose
    • Myélopathie dues à des traumatismes
  • Peuvent démontrer des lésions osseuses :
    • Fractures vertébrales
    • Becs ostéophytiques associés à l’arthrose
    • Malformation du rachis
    • Scoliose
    • Affaissement ou déplacement vertébral
    • État des espaces intervertébraux (pincements, affaissements vertébraux)
    • Compression médullaire
159
Q

Décrire l’utilité de l’imagerie Tomographie axiale (TDM) chez un patient avec engourdissement selon le site de la lésion suspecté cliniquement

A
  • Le TDM est moins précis pour évaluer l’intégrité de la colonne cervicale
  • Diagnostic différentiel :
    • Syringomyélie
    • Myélopathie dues à l’arthrose
    • Myélopathie dues à des traumas
  • Permet d’objectiver les mêmes éléments qu’aux rayons X de façon beaucoup plus précise (car il permet d’obtenir des images en trois dimensions)
160
Q

Décrire l’utilité de l’imagerie IRM chez un patient avec engourdissement selon le site de la lésion suspecté cliniquement

A
  • Visualise :
    • Parenchyme médullaire
    • Lésions des tissus mous (abcès, hématomes, tumeurs, lésions discales)
    • Lésions osseuses (érosions, fractures, subluxations, tumeurs)
  • Examen de choix pour les affections de la moelle épinière, mais ATTENTION :
    • Chez un patient qui présente une lombalgie, il est essentiel de corréler sa clinique avec l’IRM, car de nombreux patients ont des hernies discales objectivées à l’IRM qui ne sont pas la cause de leur lombalgie
    • Ainsi, la trouvaille d’une hernie discale à l’IRM peut tout simplement être une découverte fortuite qui n’explique pas les symptômes du patient
161
Q

Décrire l’utilité de la ponction lombaire chez un patient avec engourdissement selon le site de la lésion suspecté cliniquement (2)

A
  • Permet l’analyse du LCR et la mesure de la pression intra-crânienne
  • L’analyse du LCR permet de faire le diagnostic de certaines maladies :
    • Exemple : Sclérose en plaques où l’on retrouve des bandes oligoclonales dans le LCR