Organisation de la personnalité Flashcards

1
Q

Depuis ses débuts, la psychanalyse conçoit le changement en psychothérapie en termes de changements ….

A

de la personnalité (dits « changements structuraux » ou intrapsychiques)

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2
Q

Classiquement, on dit que la réduction des symptômes arrive de surcroît, pourquoi?

A

comme un effet secondaire au changement de la personnalité.

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3
Q

On l’a vu, les analystes se sont vite aperçus que certaines personnes n’ont pas la « personnalité » qu’il faut pour profiter d’un travail psychanalytique traditionnel.

Donne des exemples bons vs mauvais.

comment le transfert émerge?

A

(+) Il y a du transfert, une fois qu’on les voit on peut travailler, une névrose de transfert.

(-) Les borderline, on se rappel, le transfert ne fonctionne pas, psychose de transfert. C’est vraiment la révélation pour les analystes cette psychose de transfert.

Transfert émerge grâce a association libre = on a trouvé des pattern inconscient = on peut les travailler. Donc transfert vraiment un instrument! Mais pour borderline c’est un obstacle.

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4
Q

Selon Otto F. Kernberg

Si tu changes mécanismes de défense –> _______.
Si tu changes structures –> ______.

A

symptômes partent

tu changes les traits de personnalité

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5
Q

C’est quoi une structure psychologique?

A

Une structure psychologique : est une configuration stable et durable de fonctions ou processus mentaux qui organisent le comportement et l’expérience subjective d’un individu.

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6
Q

Une structure psychologique s’agit essentiellement….

A

Il s’agit essentiellement de relations d’objet intériorisées (ROI).

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7
Q

Une relation d’objet interne consiste dans un …

A

état affectif lié à l’image d’une interaction spécifique entre le soi et une autre personne

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8
Q

Enfant qui est en relation avec parent colérique et invalidant, quand enfant est vulnérable, sa laisse des traces.

Ces traces finissent par former des ROI.

  1. Donne exemple de trace
  2. Comment un borderline peux percevoir une relation?
A
  1. Traces peut être comment je me perçoit (vulnérable et blesser), comment je perçoit l’autre avec moi (dangereux et colérique), moi j’ai peur de l’autre, mais il est en colère après moi. Comme si on intériorise tous les aspects de cette relation.

Je peux adopter cette représentation ou adopter la représentation de l’autre. Par exemple devenir méchant avec les autres. Je deviens agresseur, car c’est trop dure d’être lui qui est agressé. Peux avoir des switch très rapide.

  1. Les borderline invalidées, même si on est pas méchant, vont lire ce type de schéma, vont avoir l’impression qu’on est en colère. Il suffit de juste, par exemple, avoir l’air ambiguë et ils vont croire cela. Biaise comment on voit nos relations.
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9
Q

Les ROI sont formées à partir de ______ et des _______.

A

l’intégration des dispositions affectives innées

interactions avec les personnes significatives.

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10
Q

Lorsqu’un affect est vécu de façon répétitive dans le contexte d’un type particulier d’interaction, la mémoire affective est organisée pour former ….

A

des représentations durables et chargées affectivement.

*C’est vraiment notre expérience de la réalité, une mémoire subjective.

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11
Q

Les ROI sont issues d’une interaction complexe entre des ____ et _______ et ______.

A

interactions réelles et imaginées avec les autres et avec des défenses associées aux deux.

**Si tu as tempérament difficile, il se peut que tu réagisses plus fortement, c’est teinter la façon dont tu vois la relation. Comment on gère avec les défenses qu’on a, par exemple si tu as juste clivage, bien tu vas intériorisé personne méchante en clivage.

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12
Q

Au début, les interactions sont surtout ____, et deviennent ____ ensuite (le soi en relation avec deux objets, voir le lien œdipien).

A

dyadiques
triangulaires

Le saut de 2 à 3 ou plus, ce fait vraiment à l’âge œdipien, dans son monde émotionnelle il a 2 ou 3 personnes et plus.

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13
Q

Les ROI sont intégrées et organisées hiérarchiquement pour former des structures….

A

de haut niveau qui organisent la personnalité et le fonctionnement psychologique

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14
Q

La structure psychologique centrale à la personnalité est _____.

i.e. les ROI qui forment la _____ et ______.

A

l’identité

représentation de l’expérience de soi
de l’expérience des autres.

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15
Q

La personnalité normale est constituée de 4 éléments:

A
  1. Le tempérament (force du ça)
  2. Les aspects des cognitions déterminés de façon héréditaire (force du moi);
  3. Le caractère (le moi forgé par les interactions);
  4. Le système de valeurs intériorisées (surmoi);
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16
Q

décrit : 1. Le tempérament (force du ça);

A

concerne particulièrement l’intensité, les rythmes, les seuils des réactions affectives (amygdale); inclut également dispositions perceptuelles, motrices et le contrôle moteur (cervelet).

*Il a une base innée dans cela.

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17
Q

Décrit : 2.Les aspects des cognitions déterminés de façon héréditaire (force du moi);

A

À un niveau de base, les représentations transforment les affects primaires en expériences émotionnelles complexes;

à un niveau supérieur d’intégration, la capacité de « contrôle délibéré » est également liée à l’hérédité; réfère à la capacité de se concentrer sur des éléments d’information importants malgré les distractions, et la capacité d’établir les priorités (fonctions exécutives, CPF).

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18
Q

Décrit : 3. Le caractère (le moi forgé par les interactions);

A

est l’organisation dynamique des patterns de comportement durables, incluant les façons de percevoir et de se lier au monde, qui sont caractéristiques de la personne;

inclue le niveau d’organisation des patterns de comportement, le degré de flexibilité des comportements et le caractère adaptatif des comportements;

reflète les structures psychologiques sous-jacentes (ROI); en particulier, le caractère est la manifestation comportementale de l’identité;

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19
Q

Décrit : 4. Le système de valeurs intériorisées (surmoi);

A

le degré d’intégration du système de valeurs est la dimension morale ou éthique de la personnalité. Dit ce qu’il faut faire et ne faut pas faire.

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20
Q

La personnalité normale a: (4)

A
  1. Une identité intégrée
  2. La capacité de vivre un large spectre d’affects :
  3. Un système mûr de valeurs intériorisées
  4. Une gestion appropriée et satisfaisante des motivations sexuelles, de dépendance et agressives; implique l’intégration de la sexualité et de l’affection et la capacité à canaliser l’expression des impulsions agressives (ex. affirmation de soi).
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21
Q

organisation personnalité Névrotique:

Identité
Défenses
Épreuve de la réalité
Affect problématique

A

intégré
Haut niveau et Refoulement
Intacte
Sexualité

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22
Q

Borderline :

Identité
Défenses
Épreuve de la réalité
Affect problématique

A

diffuse
primitive, clivage
Intacte (mais fragile)
agressivité

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23
Q

Psychotique:

Identité
Défenses
Épreuve de la réalité
Affect problématique

A

diffuse
Primitives, Clivage
Perdue
Agressivité

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24
Q

Névrotique et borderline = au niveau ____ pour les différencier
Borderline et psychotique = au niveau ___ pour les différencier

A

de l’identité

de l’épreuve de la réalité

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25
Q

Une identité normale et consolidée correspond à l’expérience subjective d’un sens ____ et ________.

A

stable

réaliste de soi et des autres.

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26
Q

La forme pathologique de l’identité consiste dans un sens ____, ___ et ____ de soi et des autres.

A

instable, polarisé et irréaliste

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27
Q

L’identité normale est associée à:

un spectre étendu d’expériences ….

reflétant la prépondérance de motivations centrées sur…

et avec la prédominance d’opération défensive…

A

affectives, avec prédominance d’états affectifs positifs.

l’amour et l’affiliation. Kernberg tout craché.

d’opérations défensives s’appuyant sur le refoulement.

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28
Q

Par opposition, l’identité pathologique est associée à:

des affects…

reflétant la…

et la prédominance…

A

crus, intenses et mal modulés, avec une prédominance d’affects négatifs. Intense car polarisé, sa sort tout croche car mal modulé.

prépondérance d’agressivité pathologique.

d’opérations défensives orbitant autour du clivage.

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29
Q

Représentations soi-objet : Fusion-symbiose

A

Je suis en fusion avec maman, pas de différence subjectivement, pas de cloison qui forme une différence entre quand je commence et maman commence dans ma représentation.

J’ai pas équipement psychologique pour avoir vision intégré des affects, donc je vie une émotions entièrement, je peux pas être nuancé. Soi tout va mal ou tout va bien. Cloison un peux développementale, car pas encore les ressources. Par contre, à l’âge adulte c’est le clivage.

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30
Q

Représentations soi-objet : Séparation-individuation

A

Plusieurs étapes pour sa séparation, dont la phase de rapprochement.

Termine le rapprochement et on a permanence de l’objet.

On est conscient différence avec moi et maman, on trace cette ligne pendant cette phase, on a vraiment une représentation de moi séparé de maman, cette cloison la arrive.

J’ai de la difficulté à vivre mes émotions, je vie mes émotions bonne séparé des mauvaise, donc clivé. Quand je fini par intégré cela, j’ai intériorisé une bonne maman, je peux avoir une bonne vision (permanence objet)

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31
Q

Représentation soi-objet : Permanence objet

A

Représentation distinct des autres et je suis capable de voir le bon et le mauvais en moi et chez les autres.

Je suis capable d’ambivalence.

Capable d’avoir amour et frustration en même temps.

La cloison entre le bon et mauvais disparait car je suis capable de vivre les 2 en même temps.

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32
Q

Représentations soi-objet : OPP

A

Il a une différence entre moi et les autres, mais émotionnellement, avec les personne très proches, c’est difficile de faire une différence entre ce qui est avec moi et les autres.

Tendance de relation fusionnelle avec les autres. Je suis capable de faire différence épreuve de la réalité, mais quand épisode difficile, je suis pas capable de faire cette différence.

Frontière flou entre soi et les autres. Le relation fusionnelle c’est le —- .

J’ai de la difficulté a intégré bon ou mauvais car je suis clivé. Le mécanisme principale est le clivage.

La frontière revient de parler de l’épreuve de la réalité, elle est atteinte dans la psychose. Mais juste dans les moment de crises et relation importante, la épreuve réalité difficile.

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33
Q

Représentations soi-objet : OPB

A

épreuve réalité plus étanche.

Je me distingue moi plus facilement des autres. Représentation de moi clairement plus séparé des autres.

Ici on parle de grande dépendance, moins de fusion. Et parfois, avec critère 9, il a des moments de séparation, il pourrait avoir un mini peu de hachuré, mais vraiment juste pendant le stress, car on perd un peu épreuve de la réalité.

Je reste clivé, mécanismes défenses qu’on utilise beaucoup.

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34
Q

Représentations soi-objet : OPN

A

différence entre soi et les autres, bien délimité, frontière franche, solide.

Un névrotique oui il peut perdre l’expérience de la réalité.

J’utilise pas le clivage, juste le refoulement.

Je vis des relations et je suis capable avec le bon et pas bon, je me vie avec empathie, ambivalence.

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35
Q

Un élément qui permet un diagnostic différentiel.

A

Mécanisme de défense

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36
Q

Donc quand on parle d’identité perturbé on parle de l’effet du ___.

A

clivage

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37
Q

Théoriquement, on comprend que quelque chose qui se passe dans la tête de OPN est différent de OPB ou OPP, et cette différence bien c’est __________.

A

les mécanismes de défenses.

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38
Q

Défenses de haut niveau (______): viennent appuyer le ____ (défense principale)

A

névrotiques

refoulement

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39
Q

Nommes des défenses de haut niveau (5).

Leur rôle est de ?

A
Formation réactionnelle, 
isolation, 
annulation, 
intellectualisation, 
rationalisation

C’est défense viennent renforcer le refoulement. Permet donc d’éviter le contact avec la représentation et ce qui a de scandaleux dans le représentation.

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40
Q

Le refoulement, c’est quoi?

A

c’est qu’on a en tête un désir, besoin, souhait, fantasme, mais c’est trop dangereux de l’avoir en tête, car c’est compliqué à gérer avec les personnes autour de nous.

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41
Q

Pourquoi on dit que c’est de haut niveau?

A

C’est de haut niveau, car ça se passe dans sa tête, elle règle ca elle-même avec son inconscient.

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42
Q

Est-ce que le refoulement marche bien?

A

Le refoulement marche mal, force sur la représentation qu’on refoule, et il faut garder cette force constance.

si on la lâche, le refouler a tendance à revenir. Métaphore du ballon sous l’eau. C’est pour ça qu’on a besoin de d’autre mécanisme, pour éviter ce refoulement. On veut renforcer la barrière pour s’assurer que le refouler reste refoulé.

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43
Q

Formation réactionnelle

A

= on a un souhait, mais pour être sûr que le souhait revienne pas, on adopte attitude contraire au souhait.

Ex : excitation sexuelle de maman et papa, on est curieux, bien on va développer attitude contraire comme du dégout. (ex : ark des gens qui s’embrasse // être fâchée contre papa, mais là on devient trop fin avec papa, quelque chose de trop ).

Ici on bloque tout avant d’Avoir sortie pulsionnelle.

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44
Q

Isolation de l’affect

A

= idée menace de devenir consciente, on fait compromis pour se sauver de la catastrophe d’angoisse qu’on aurait.

On peut couper la représentation de l’affecte, donc l’idée de l’émotion qui vient avec.

Ex : adulte qui dit que je me souviens d’avoir aimé maman, ici, on a juste l’idée et non l’affect. Façon de contourner le refoulement, car on a accès à l’idée, mais elle est désaffecté.

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45
Q

Annulation

A

défense après coup.

On s’échappe et ensuite on annule ce qu’on vient de faire.

Par exemple, on se chicane avec notre blonde, après la chicane on arrive avec des fleur, comme si ça allait annuler magiquement.

Du côté plus pathologique, les obsessions, il y a quelque chose dans ceux-ci qui viennent annulé les pensée d’hostilité (quelqu’un qui se met à vérifier si le poêle est fermé, mais derrière cela, beaucoup de colère refouler, en s’approchant du poêle, comme si on l’allume et ensuite on s’assure qu’il est éteint.

On annule le geste agressif qu’on croit avoir fait.

Dans les compulsion et obsession du côté freudien, beaucoup d’annulation. Ici, on laisse aller comparativement à formation réactionnelle.

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46
Q

Intellectualisation

A

Amélioration de l’isolation de l’affect.

On part de l’isolation de l’affect et on ajoute de la théorie par-dessus.

Intellectualisation, c’est comme une théorie, on devient anthropologue de notre vie psychique, on se dit des truc comme « je me souviens, mais c’était tellement freudien, blabla.. » on en fait une théorie.

Donc quand on théorise par-dessus isolation c’est le l’intellectualisation.

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47
Q

Rationalisation

A

Amélioration de l’isolation de l’affect.
On se fait une théorie pour justifier.
Forme d’intellectualisation qui sert à justifier.

  • Quand but de justification = rationalisation
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48
Q

Défenses primitives: viennent appuyer le _____ (défense principale)

A

clivage

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49
Q

Nomme des défenses primitives (5)

A
Idéalisation primitive, 
identification projective, 
déni, 
omnipotence, 
dévalorisation.
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50
Q

Le clivage arrive pour gérer la…

Fonction de défense, car

A

destructivité, la grosse colère.

on sépare à l’intérieur de soi le bon et le mauvais pour protéger le bon. Si on laissait le bon et mauvais en contact, sa détruirait le bon.

Je peux le faire avec moi ou représentation des autres. Image de soi ou objet qui est coupé. Ici vraiment le clivage des représentations.

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51
Q

Dans quelle moment on peut ressentir du bon et mauvais pour une même personne, on est capable de vivre les 2 en même temps ?

À quel moment on n’arrive plus a faire cela?

A

Dans l’ambivalence

Quand on a beaucoup de destructivité cette ambivalence est pas possible. Pour protéger la bonne maman on doit faire une cloison, le clivage.

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52
Q

Les autres défense viennent en backup au clivage, donc servent à

A

a la séparation du bon et mauvais.

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53
Q

Idéalisation primitive

A

Renforce le côté clivé.

On est avec quelqu’un qu’on aime pas, mais ils sont intouchable dans notre tête, car ils sont idéalisés.

Clairement sa renforce le clivage. Primitive, car idéalisation a un niveau névrotique. Comme un continuum pour toute les défenses.

**une image irréaliste d’une personne perçue comme totalement bonne, toute-puissante, dépourvue des faiblesses et des défauts ordinaires.

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54
Q

Identification projective

A

= projection pathologique, primitive.

Expérience en nous qui clive, on est vraiment enragé et c’est difficile à gérer en nous, donc on l’envoie dans quelqu’un d’autre et on s’arrange pour que l’autre devienne l’objet en colère qu’on a à l’intérieur.

L’autre incarne ce qui a été projeter, s’identifie a la projection, devient la projection. On fait tout ce qui faut pour que l’autre se sente dans ce qu’il a été projeter.

En backup au clivage pour protéger son intégrité, être sûr que la destructivité prend pas toute la place, on envoie la mauvaise partie dans quelqu’un, c’est les autres qui vont s’en occupé.

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55
Q

Déni

A

= ici, déni psychologique.

Pour Kernberg, état polarisé on ne voit pas l’autre, on déni l’autre partie.

Dans une expérience ou la personne est celle de notre vie, on l’idéalise et on met de côté tous les choses qu’on aime pas d’elle.

Les partie sont déni et ambivalence pas possible. La partie opposé est dénié.

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56
Q

Omnipotence

A

= idéalisation de soi. Je m’idéalise et j’appuie le clivage en faisant cela.

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57
Q

Dévalorisation

A

= peux être de soi ou des autres, sa appuie le clivage.

Ex; un narcissique dévalorise tout le monde pour protéger le clivage de soi, je suis tous bon et les autres tout mauvais.

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58
Q

Faiblesses du moi dans l’OPB. Les _____ affaiblissent le moi (faiblesse spécifique)

pourquoi?

A

défenses primitives

  • Quand on clive, sa nous met dans le trouble, sa prends beaucoup d’énergie pour cliver. Plus elle est primitive, plus l’énergie accorder à cela est important. Utiliser des défenses sa affecte le Moi.
  • Sa utilise une grosse partie de mémoire, on a moins de ressources, sa affaiblit le moi.
  • Les faiblesses spécifiques sont ceux qui affaiblissent le Moi, car le Moi s’ajuste a la réalité avec les défenses.
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59
Q

Cependant, le moi de la PB montre d’autres indices de faiblesse (non spécifiques): (3)

A

 Intolérance à l’angoisse
 Absence de contrôle des impulsions
 Non développement des voies de sublimation :

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60
Q

Intolérance à l’angoisse :

A

pas associé directement au clivage, mais a une affectivité négative à la naissance et des soins parentaux qui ont pas été calmant et sécurisant.

Adulte se trouve avec vulnérabilité avec l’angoisse, mais pas relié à l’utilisation des défenses.

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61
Q

Absence de contrôle des impulsions :

A

même chose, élément de tempérament, mais aussi comment on est éduquer a exprimer nos impulsions comme la colère. Socialisé a mieux expliquer la colère, mais on doit être accompagner la dedans, ne pas laisser enfant souffrir. Protéger enfant pour que la colère soit utilisable.

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62
Q

Non développement des voies de sublimation, c’est quoi?

A

La sublimation c’est une défense, mais une défense constructive, on utilise notre vie émotionnelle, pulsionnelle et ont l’exprime indirectement dans des activités valorisés socialement.

donc tu développement pas la sublimation

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63
Q

C’est quoi la définition de l’épreuve de la réalité?

A

Définition :
Capacité à différencier soi de non soi (figure organisation personnalité, frontière entre la représentation de soi et de l’autre qui est un peu poreuse),

de distinguer les stimuli de source intrapsychique vs externe (quoi qui se passe dans ma tête et à l’extérieur),

et de maintenir de l’empathie avec des critères sociaux ordinaires de la réalité (voir la réalité comme tout le monde).

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64
Q

La perte franche de l’épreuve de la réalité se manifeste par des ____ et ___

A

hallucinations et délires.

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65
Q

Les patients qui ont une organisation psychotique de la personnalité présentent typiquement une forme de ___________, par ex: _______

A

psychose atypique

 Ex. trouble délirant (symptômes psychotique moins d’un mois); trouble psychotique bref

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66
Q

Dans organisation psychotique, pas juste des personne qui ont _____________, la plupart des personnes qui ont une OPP ont une genre de psychose _________.

A

un diagnostic psychotique (psychose, schizophrénie, TB1),

un peu latente, cacher.

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67
Q

L’agressivité excessive chez les TP est due à une…

A

interaction de l’hérédité et de l’environnement.

prédisposition + environnement invalidant

68
Q

« Quelque soit l’étiologie, nous proposons que c’est _________ qui est responsable de la formation et du maintien de l’organisation de personnalité caractéristique des patients avec un TP sévère et des constellations de traits de personnalité familières qui caractérisent les TP sévères. »

A

l’impact développemental de l’agressivité pathologique

*Lien avec Axe II et Kernberg qui disait que l’axe 2 (tous les TP) était une organisation borderline

69
Q

La prédominance de l’agressivité renforce ____ et ______ et nuit à ______ , avec fixation de la personnalité à un stade qui précède la consolidation de l’identité.

A

le clivage et les défenses associées

l’intégration des structures mentales

70
Q

Explique le cercle vicieux de l’agressivité et du clivage.

A

Agressivité force le clivage –> le clivage vous affaiblit dans nos ressources, car on a identité diffuse et on réagit de manière exagéré au évènement –> créer conflit, clivage, agressivité

cercle vicieux autour gestion destructivité et sa créer plus d’hostilité encore.

71
Q

Certain dit que le clivage est tellement pathologique dans la psychose que la personnalité…

A

se coupe en petit morceaux,

que sa amène la fragmentation de l’identité.

Identité encore plus atteinte, enjeux plus fondamentaux.

72
Q

Qualité des ROI: OPN VS OPB

–> enjeux

A

OPN: récupérer le droit et le plaisir à aimer et travailler (to love or not to love) (to succeed or not)

  • Être en compétition avec les autres et prendre ma place
  • Pas des enjeux qui définisse l’existence, mais plutôt est-ce que je vais réussir dans la vie à avoir des relations sexuellement épanouissante, choisir les personne qui m’excite, profiter de la relation et réussir à prendre ma place dans la vie.

OPB : trouver la cohérence de soi et des autres dans un univers chaotique, clivé et violent (schizo-paranoïde)

  • Je vois ma destructivité, je la fait vivre aux autres et la vois dans les autres (paranoïde)
  • On se demande si je suis bon. Le monde chaotique est dans la tête des borderline. Toujours des dangers d’être agressé.
73
Q

Qualité des ROI: OPN VS OPB

Fixation

A

OPN: complexe d’Œdipe; interdits importants, avec refoulements.

OPB: Fixation: stade oral; histoire de maltraitance, de frustrations précoces et d’agressivité conséquente

  • Mais dans borderline c’est vraiment j’ai pas le droit d’avoir de l’agressivité tous court, je ne sais pas qui je suis, j’ai pas le droit d’avoir de besoins, je me fait rejetter.
  • Ce qui est refuser en soi c’est plus profond en soi que dans l’organisation névrotique
74
Q

Qualité des ROI: OPN VS OPB

Prototype:

A

OPN : relations triangulaires (à 3)

OPB: relations dyadiques (à 2).
- Vécu 1 a 1, comme maman et enfant. C’est les besoin de phase de rapprochement, je me différencie de l’autre et j’ai besoin de me faire accompagner.

75
Q

Qualité des ROI: OPN VS OPB

Agressivité:

A

OPN: compétition oedipienne trop menaçante
- Problème associé à la compétition. Est-ce que je peux m’affirmer et être meilleur que les autres. Névrotique souvent inhibé au niveau de la compétition. Leur sur-moi dit « tu as pas le droit d’être meilleur que papa et maman ».

OPB: rage liée aux frustrations précoces.
+ intense, crue que celle de la compétition névrotique. On est dans une qualité + profonde, colère + profonde

76
Q

Qualité des ROI: OPN VS OPB

Sexualité

A

OPN: pseudo-hypersexualisation et inhibitions sexuelles; trop proche de l’Œdipe

  • Ca peut résulter a des personne inhiber au niveau de la sexualité, comme si pas le droit. Relation d’attachement bonne, mais quand on vient à la sensualité plus difficile.
  • Sinon des personne au réaction opposé, présenter une hyper sexualité, mais elle est très défense, car derrière cela, toujours les mêmes craintes au niveau de la sexualité.

OPB: Sexualité: contaminée d’agressivité; éléments de perversion ou inhibitions massives; peut aussi compenser des manques « oraux ».

  • Parfois inhiber profondément, car vue comme agression par quelqu’un, intrusion, possédé, donc terrifiant
  • Donc tu peux avoir aucun problème (très hystérique, sexualisé, consomme beaucoup) et d’autres sont terroriser.
77
Q

Qualité des ROI: OPN VS OPB

Les TP associé

A

OPN –> TP: hystérique, obsessionnel, dépressif-masochiste

OPB –>tous les TP sauf obs

Il propose aussi l’hystérique pour parler de l’hypersexualité qui est vraiment névrotique et non une hypersexualité critère 4 du TPB. Cette sexualité est plus histrionique. L’hystérique serait névrotique et l’histrionique serait borderline selon Kernberg.

78
Q

OPP est similaire à l’OPB; supérieur d’un cran au niveau de ____ et de _____.

A

la diffusion de l’identité
l’intensité de l’agression

 Va chercher des noyaux de « qui je suis comme personne », est-ce que je peux vivre moi-même. C’est encore plus fondamentale, tu ne peux pas avoir une existence propre. (identité)

 Hostilité est encore plus grande et solutions à ces manques le sont encore plus. Pour cela qu’il y a beaucoup de grandiose dans la psychose. (agression)

79
Q

Kernberg n’identifie fait pas vraiment de différences qualitatives avec l’OPB: la différence principale tient à…

A

la qualité de l’épreuve de la réalité.

 Plutôt qualitativement différent.

80
Q

Nomme une vulnérabilité particulière dans l’OPP

A

relations fusionnelles avec risque de « dissolution » ou de perte de l’identité propre (to be or not to be)

  • Quand je me sépare des autres, quelque chose s’arrache de moi et je me défait.
  • Angoisse de morcellement, tomber en morceaux dans notre identité. Perdre le noyaux de notre identité, celui qui te dit que tu existes.
81
Q

Pour Kernberg, aucun trouble recouvre une organisation ___ de la personnalité. Ces personnes ont d’autre troubles.

A

psychotique

82
Q

Hystérique est dans ____, mais histrionique est dans ____, car la ____ fonctionne à un niveau ____, alors que l’hystérique fonctionne à un niveau ____.

A
névrotique
borderline
sexualité dramatisé
borderline
névrotique
83
Q

il a de cette personnalité dans toute le spectre borderline, laquelle?

A

Narcissique

84
Q

Il a même un narcissique toxique, qu’on appelle?

A

malin = narcissisme prétorial, faire du mal aux autres.

85
Q

les 2 représentes 2 grande variantes de l’organisation borderline, c’est lesquelles? pourquoi variante?

A

L’organisation borderline se représente d’une façon extériorisé (trouble borderline)

ou intériorisé (dans le trouble schizoïde).

86
Q

Pour extravertie – intravertie, le processus sous-jacent est le même, même mécanisme mais …

A

différente expression

87
Q

Comment on fait un diagnostic structural?

A

À l’aide d’un entretien structural qui est axé sur les symptômes, conflits ou difficultés présentées par le patient et la manière spécifique dont il les traduit dans l’interaction ici-et-maintenant avec l’investigateur.

88
Q

L’entretien soumet le patient à une certaine tension visant à mettre en lumière …

A

l’organisation de sa personnalité.

89
Q

L’entretien dure environ 1h30 et comporte 4 étapes, lesquelles?

A
  1. Évaluation des symptômes ;
  2. Exploration de la situation de vie présente (amour, travail, etc.)
  3. Évaluation des représentations de la personnalité de soi et des autres ; évaluer intégration identité, elle est obligée d’en parler
  4. Confrontation avec tact des contradictions apparues durant l’entrevue ; si nécessaire, on l’utilise. Permet d’évaluer l’épreuve de la réalité.
90
Q

Les étapes 3 et 4 sont cruciales. On évalue (2)

A

l’intégration de l’identité et l’épreuve de réalité:

91
Q

Comment on voit le clivage dans les entrevue?

A

si aucune ambivalence dans les questions sur l’identité, on le voit le clivage.

92
Q

La façon de réagir aux confrontations permet d’évaluer ____ du client avec la perspective du clinicien, ____ et la _____

A

l’empathie
la force de l’épreuve de réalité
capacité d’introspection.

93
Q

Lorsqu’on confronte, on veut regarder l’épreuve de la réalité. Comment est la réaction a la confrontation d’une OPB vs OPP

A

Si elle est psychotique elle sera plus confuse qu’avant, ça va trop la confronter à son identité et elle va se désorganiser devant vous, plus confuse et moins cohérant.

La personne borderline ça va l’aider, elle va se dire oui c’est vrai, elle reprend contact a la réalité et elle est moins clivé, plus de nuance.

94
Q

« Transference-focused psychotherapy »

Comment est la durée?

A

 2 rencontres/semaine, pendant 2 à 4 ans, en face à face. Très demandant comme investissement.

95
Q

« Transference-focused psychotherapy » , on établit un contrat sur quoi et pourquoi?

A

Établissement d’un contrat rigoureux (ex. suicide).

Un contrat pour dire voici ce que tu peux faire si tu veux te suicider, mais tu le fera pas, tu vas utiliser des ressources.

Si tu fais des tentatives de suicides, tu on va arrêter la thérapie.

On veut mettre des limites au suicide.

96
Q

Travail sur le transfert grâce aux ___, ____ et ___ (du clivage).

A

clarifications, confrontations et interprétations

97
Q

Utilisation du ____ du thérapeute. Le thérapeute est conscient et il l’utilise pour se guider.

A

contre-transfert

98
Q

Quel est l’objectif principal de la thérapie sur le transfert?

A

augmenter l’intégration de l’identité en favorisant la résolution du clivage.

Le but premier est vraiment de dissoudre le clivage en l’interprétant.

99
Q

Dans le modèle de Jean Bergeret (1923-2016), il met l’accent sur quoi? (2)

A

Il met l’accent sur l’estime de soi (narcissisme) des patients et leur vulnérabilité à la dépression.

100
Q

C’est quoi la nouveauté du modèle de Bergeret?

A

Ce qui est nouveau c’est l’idée de structure.

On ne parle pas d’organisation de la personnalité, mais de structure.

101
Q

Notion de structure:

« Peu à peu, à partir de la naissance (et sans doute avant), en fonction de l’hérédité pour certains facteurs, mais surtout du mode de relation aux parents dès les tout premiers moments de la vie, des ___ et des ___ rencontrés, en fonction aussi des ____ pour résister aux poussées internes et externes et des pulsions du Ça et de la réalité, peu à peu le psychisme individuel ____, _____ tout comme un corps chimique complexe, tout comme un cristal minéral, avec des lignes de clivage originales et ne pouvant plus varier par la suite. » (p. 151)

A

traumatismes
conflits
défenses organisées autour du Moi
s’organise, se « cristallise »

102
Q

Il existe deux structures stables, lesquelles?

A

la structure névrotique et la structure psychotique.

Deux entité psychologique stable qui peuvent casser.

103
Q

La structure névrotique donnera lieu à une névrose. Donne lieu à une maladie, ____ (trouble hystérique, phobie, etc.)

La structure psychotique donnera lieu à une psychose. Donne _____ (schizophrénie)

A

une névrose

maladie psychotique

104
Q

Décompenser = ___

A

développer des symptômes.

105
Q

Une fois cristallisée, la structure est permanente, donc …

A

il est impossible de passer d’une structure à l’autre.

106
Q

Il existe d’autres organisations de la personnalité qui occupent un position intermédiaire entre les structures névrotique et psychotique: ____

A

les états-limites.

107
Q

Cette organisation est instable (c’est une « astructure ») et peut évoluer : (2)

A
  1. vers se cristalliser définitivement dans une des deux structures;
  2. cette organisation précaire peut également durer toute la vie
108
Q

État limite comprend un grand nombre d’aménagements, c’est quoi qu’on veut dire par la?

A

i.e. de façons de s’organiser temporairement (perversion, trouble du caractère, etc.).

L’aménagement c’est la broche, ce quelle développer pour tenir les morceaux ensemble. En fait ce sont comme les trouble du caractère.

109
Q

Évolution des modes d’organisation, explique la ligné névrotique

A

Lignée Eodipienne, névrotique = on a une enfance qui va bien, mais sa bug a l’âge œdipien. Donc on a un potentiel de névrose.

Donc un Moi névrotique pré organisé.

période de latence

adolescence sa brasse, reviviscence des pulsions, les conflit, notre névrose infantile est brasser et justement possibilité d’organiser cela.

Si tu vie des trouble, tu peux te ramasser dans Moi psychotique organisé, psychose.

Si la vie va bien, après ton développement, tu es figer tu as une structure névrotique.

110
Q

Évolution des modes d’organisation, explique la ligne psychotique.

A

Traumatisme précoce

psychose infantile

latence rien

on devient adolescent dans lignée psychotique, si on prend soin de nous on peut descendre a la ligner névrotique, rebrasser tous cela bien et aller dans ligner névrotique et tous va bien.

Si tous reste mal, tu deviens avec une structure psychotique.

111
Q

Évolution des modes d’organisation, explique l’état-limite.

A

État limite, traumatisme, mais moins précoce que psychose

constamment allumé dans les problème

pas de période de latence, tu es a vif toute ta vie.

à l’adolescence, tu choisi les aménagement –> caractériel (TP), pervers

tu peux être chanceux et être bien traité et aller vers structure névrotique,

mais sinon aller vers psychose.

Tu peux rester dans ton état limite, mais être stable dans ton instabilité.

112
Q

Quand ça va mal et tu es borderline, il peut arriver plein de chose : (4)

A
  1. Tu peux être dans l’angoisse (continuer état limite à vif)
  2. Si tu en as trop, tu peux avoir une régression psychosomatique, tellement dépasser par anxiété, c’est physique, on se désorganise aussi dans le corps.
  3. Si ça va très mal on peut tomber dans la psychose
  4. Au contraire si ça va bien, tu te réorganises sur mode névrotique et tu as névrose
113
Q

Structure névrotique

Le moi est organisé autour du ___ et ___

A

génital et de l’Œdipe.

114
Q

Structure névrotique

Le conflit se joue entre :

A

le Ça (pulsions) et le Surmoi à travers le Moi.

Les pulsions qui sont dans le Ça (j’aime maman) entre en conflit avec le Sur-Moi (non, tu as pas le droit). Le conflit c’est les forces qui s’opposent.

115
Q

Structure névrotique

Défense principale :

A

Le refoulement des représentations pulsionnelles domine les autres défenses.

116
Q

Structure névrotique

Quel type de libido?

A

La libido objectale prédomine.

investir les autres, investir les objets, donc objectale. Justement œdipien on investis maman et papa.

117
Q

Structure névrotique:

Le processus secondaire conserve un rôle efficace respectant la …

A

notion de réalité.

118
Q

États-limites:

Ils souffrent d’une « ____ »

A

maladie du narcissisme

119
Q

États-limites:

Le mode de relation à l’objet est ___.

A

anaclitique.

*on veut dire dépendance

120
Q

États-limites:

Le conflit se joue entre …

A

l’Idéal du Moi et le Ça ou la réalité.

  • Sur-Moi (juge ce que tu peux faire + tu es pas à la hauteur) et ensuite diviser le Sur-Moi (appliquer les normes) et Idéal du moi (impression que je devrais être comme cela, un idéal à atteindre).
121
Q

États-limites:

La défense principale est

A

le clivage

122
Q

L’état-limite lutte contre …

A

un état de dépression chronique.

sans l’objet, il va tomber dans la dépression.

123
Q

Narcissisme et Idéal du Moi:

L’Idéal du Moi sert une fonction..

A

de modèle de ce qu’il faut faire (par opposition au Surmoi et ce qu’il ne faut pas faire);

il est fondé sur l’image grandiose du soi de l’enfant et sur l’identification aux figures parentales (parties aimées).

124
Q

L’état-limite aborde ses relations avec des…

A

ambitions héroïques démesurées de bien faire pour conserver l’amour et la présence de l’objet.

125
Q

Narcissisme et Idéal du Moi:

Un échec crée la….

A

honte ou un dégoût de soi-même et l’angoisse d’abandon.

Aussi la colère envers soi, tu te dis que les gens t’aimerais si tu étais cela, tu es fâchée après toi.

126
Q

Relation anaclitique, c’est quoi?

A

La relation d’objet anaclitique constitue une relation de grande dépendance qui demeure vécue et jouée à deux. La présence de l’autre est suffisante juste pour se dire que je vaux quelque chose.

État limite qui est accoté sur quelque chose, quelqu’un pour éviter de tomber. Si l’autre est pas là je tombe.

127
Q

Aménagements limites, quels sont les 2 types?

A

Troubles du caractère (principaux)

Perversions

128
Q

Troubles du caractère (principaux), c’est quoi?

A
  • Sont des « maladies de la relation »; les proches souffrent souvent plus qu’eux
  • L’autre est recruté pour jouer un rôle qui compense l’incomplétude anaclitique (addictions interpersonnelles) ou la fragilité narcissique (domination et dévalorisation des autres). L’autre est une béquille, il sert de fonction, on s’accroche à lui.
  • S’apparente aux troubles de la personnalité du DSM.
129
Q

Perversions, c’est quoi?

A
  • Il s’agit des perversions sexuelles connues: fétichisme, voyeurisme, etc.
  • Le pervers est « un peu » psychotique car il dénie la réalité de la différence des sexes (castration)
  • Il a très peur de la différence des sexes, savoir que les femmes ont pas de pénis c’est catastrophique, avoir sexualité avec une femme lui rappelle que la castration existe. Donc le fétichisme dit non à la différence des sexes, j’ai une relation sexuelle avec une femme à talon haut. (talon haut = long = pénis)
  • Le pervers dit que cette réalité n’existe pas, cette différence existe pas = la psychose.
130
Q

La perversion dans une relation désigne quoi?

A

Désigne une utilisation « toxique » de l’autre visant à combler un défaut narcissique essentiel.

131
Q

Dans la relation de perversion, l’autre devient: (3)

A
  1. Une femme phallique (non castrée) afin qu’un homme puisse nier sa propre castration (ex. fétiches)
  2. Une bonne maman qui n’est pas séparée du sujet, parfois par le biais d’un objet « transitionnel » concrétisé (ex. addictions)
  3. Une partie de soi méprisable afin qu’une personne puisse nier et extérioriser (et contrôler de l’extérieur) son sentiment d’infériorité.
132
Q

La perversion, par opposition au conflit intrapsychique du névrotique, est une forme extrême de conflit « ___ ».

A

interpersonnalisé

133
Q

La structure psychotique

Quelle mécanisme de défense?

A

Un déni (et non un refoulement) porte sur toute une partie de la réalité.

134
Q

Structure psychotique:

 Le conflit se joue entre

A

le Ça et la réalité

135
Q

Structure psychotique

Comment sont les défenses?

A

 Il apparaît un éventail de défenses archaïques, coûteuses pour le Moi

136
Q

Structure psychotique

Comment est la libido?

A

C’est la libido narcissique qui domine: l’objet est fortement désinvesti

137
Q

Structure psychotique:

Le processus primaire prédomine avec son caractère impérieux, immédiat, automatique.

Nomme 2 processus primaire

A
  1. Une condensation dans le rêve, un processus primaire. Raccourcis de la pensée
  2. Le déplacement ; une chose dans un rêve, mais cette chose est autre chose.

 Dans les hallucinations il a des processus primaires et sa explique perte de la réalité.

138
Q

Défenses primitives, nommes les 2 principales et leur explications

A
  1. Le déni fait en sorte qu’une partie de la réalité extérieure « n’existe plus »: il peut s’agir de la différence des sexes, de la différence ou non fusion avec un proche.
  2. Le clivage du Moi compartimente le Moi en parties qui respectent la réalité et en d’autres qui « réinventent » la réalité, de sorte qu’elles peuvent coexister sans fragmenter (complètement) le Moi.
139
Q

Psychose

Symptômes
Angoisse
Relation d’objet
Défenses principales

A

Symptômes: Dépersonnalisation, Délire

Angoisse : De morcellement –> Intégrité est en danger, peur d’être trop fusion ou détaché et disparaitre

Relation d’objet : Fusionnelle –> Plus que anaclitique, ici autre = organe interne, essentielle.

Défenses principales: Déni, Dédoublement (clivage) du moi

140
Q

État-limite

Symptômes
Angoisse
Relation d’objet
Défenses principales

A

Symptômes: Dépression –> Du manque, anaclitique

Angoisse: De perte d’objet –> disparaisse, addiction a présence de l’autre, Peur abandon

Relation d’objet: Anaclitique –> Comme une béquille.

Défenses principales : Dédoublement (clivage) des imagos, Forclusion

141
Q

Névrose

Symptômes
Angoisse
Relation d’objet
Défenses principales

A

Symptômes : Signes obsessionnels hystériques

Angoisse : De castration (ou de perte de l’amour de l’objet).

Relation d’objet : Génitale(phallique) –> Relation triangulaire

Défenses principales : Refoulement

142
Q

En psychanalyse, la différence entre normal et pathologique en est …

A

une de quantité (et non de qualité).

143
Q

La normalité est retrouvée chez des individus présentant un état d’adéquation fonctionnelle heureuse au sein d’une structure….

ils se défendent contre la ____ par une ____.

A

(névrotique ou psychotique) compensée;

décompensation
adaptation à leur originalité

144
Q

Les états-limites ne peuvent donc être normaux puisque leur adaptation est …

A

toujours précaire (stabilité non assuré, on ne sait pas ça va duré combien de temps)

145
Q

Les états-limites peuvent avoir l’air normaux, comment?

A

ils sont en fait des « pseudo-normaux »,
des « hypernormaux » ou des « normopathes »,

qui font preuve d’un aménagement rigide, mais précaire, de leur fonctionnement limite (hypomanie permanente, fonctionnement opératoire, etc.).

146
Q

Distinguer de structure et Symptômes:

A

Symptômes: même si une structure décompense sur un mode qui lui est propre, des symptômes isolés peuvent se retrouver d’une structure à l’autre (ex. dépression, compulsions). On peut avoir dépression pour toute lignée structurale, mais enjeux différent. Signe de décompensation.

147
Q

Structure vs défense

A

Défenses: même chose – des défenses « névrotiques » peuvent être utilisées par quelqu’un présentant une structure psychotique.

Quand on creuse, on trouve déni, mais dans névrose pas de déni. Défense habituelle sont refoulement, clivage, déni. Pour faire diagnostic structurale on doit aller voir à l’intérieur ce qui se passe.

148
Q

structure vs maladie

A

 Maladie (état décompensé): voir symptômes

149
Q

Donc: puisque les signes visibles de la psychopathologie ne sont pas strictement réservés aux structures, il est plus prudent de se référer à ___ lorsque l’on parle de névrose ou de psychose.

A

la structure de la personnalité

150
Q

Dépression névrotique, c’est quoi qui est perdu?

A

Ce qui est perdu: estime de soi dans le sens de « l’amour de l’objet »; la douleur est liée à la perte d’un sentiment de compétence.

On perd l’amour de soi, l’amour de l’autre. C’est pas une souffrance généralisé, souvent une dépression qui est légère, ressemble a cette du deuil.

151
Q

dépression névrotique associé à quoi?

A

Associée à un échec, une perte, un abandon, mais à saveur oedipienne (échec des efforts de séduction et de compétition). Pas une sorte de dépendance anaclitique.

 Le surmoi est sévère. On vise un secteur de notre fonctionnement, ex : tu es pas bon tu as fait ça précisément.

152
Q

Comment est la dépression limite?

A

La dépression est narcissique, pas objectale comme névrose.

153
Q

C’est quoi qui est perdu dans la dépression limite?

A

Ce qui est perdu: le bon objet interne qui n’a jamais été intériorisé de façon permanente; la douleur est liée au sentiment de non-valeur ou de honte.

On perd quelque chose qui nous montrait qu’on était bon, donc si je perds l’autre, je perds mon sentiment de valeur, beaucoup plus fondamentale que névrose.

154
Q

La dépression limite est associé à quoi?

A

 Associée à ce qui est considéré comme une perte de l’objet ou un abandon.

155
Q

Dans la dépression limite, comment est l’idéal du moi?

A

L’Idéal du Moi est excessivement exigeant et il provoque une honte intense. On se tape sur la tête, c’est vrai que tu es pas aimable, grosse honte.

156
Q

Dans la dépression limite, l’état dépressif chronique et latent est également appelé __.

A

dépressivité.

157
Q

Comment est vue la dépression psychotique?

A

La dépression est un effondrement; elle se manifeste par la mélancolie (ou la manie) avec hallucinations ou délires. Très profond, tellement profond qu’on peut en devenir manique.

158
Q

Dans la dépression psychotique, c’est quoi qui est perdu?

A

Ce qui est perdu: l’objet fusionné au moi, donc le moi; la toute-puissance; la douleur est liée à un sentiment profond d’impuissance; la manie est vue comme une défense contre cette perte de toute-puissance.

Il perd le « je vaux la peine d’exister », si l’autre est plus là je me fragmente, morcelle psychologiquement. La souffrance d’être rien est tellement forte qu’on doit être tout puissant pour lutter.

159
Q

La dépression psychotique est associée à des pertes vécues comme des __________.

A

parties importantes de soi

160
Q

Comment est le Sur-Moi dans la dépression psychotique?

A

Le « Surmoi » primitif attaque violemment et sadiquement le Moi. Partie de nous qui veut nous détruire, nous persécuter, très destructeur.

161
Q

l’angoisse d’abandon « limite » peut se manifester de plusieurs façons: (4)

A
  1. Des efforts frénétiques pour éviter l’abandon (DSM)
  2. Une attitude de rejet de l’autre (avant d’être abandonné)
  3. Une attitude contradépendante: hyperautonomie ou mépris de la dépendance (ex. trouble évitant, schizoïdie) Je maitrise l’abandon.
  4. Des réactions extrêmes face à l’abandon (ex. dépression majeure, symptôme psychosomatique)
162
Q

Penser aux TP en termes de processus psychologiques sous-jacents permet d’identifier…

A

des fonctions de la personnalité qui vont orienter plus directement le traitement des TP.

163
Q

Le niveau de sévérité de l’organisation de la personnalité va informer le thérapeute, au-delà des symptômes.

Donne un exemple

A

Les dépressions névrotique, limite et psychotique vont chacune être abordée différemment

Le niveau d’organisation c’est vraiment important. Ex : la dépression, qu’elle soit psychotique, névrotique ou borderline, même si même symptôme, on fera pas la même chose.

164
Q

Le style de la personnalité va également influencer comment la psychothérapie va être menée.

Donne un exemple

A

Un TP histrionique va être abordé différemment d’un TP paranoïde. Ex histrionique, beaucoup dans l’émotion donc on va dans la tête.

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Q

Limites des modèles d’organisation de la personnalité (6)

A
  1. Validité des modes d’organisation n’est pas démontrée (la recherche est jeune…) Encore tu travail a faire pour appuyer la validité.
  2. Accord entre observateurs (fidélité) plus difficile à cause du niveau d’inférence requis. Plus difficile d’avoir un accord inter-juge. Pas non plus nécessairement facile avec le DSM.
  3. Risque d’inférences « sauvages » ou surinterprétées. Des personnes qui croit savoir directement c’est quel organisation.
  4. Difficile de mener une entrevue structurale. C’est une entrevue chaude, il se passe des chose rapidement, on doit être formé et rapide.
  5. Le diagnostic structural (DS) en soi (3 niveaux d’organisation) n’est pas suffisant pour orienter le traitement: il faut ajouter des informations fonctionnelles (fonctionnement mental, traits de personnalité, etc.). C’est pas suffisant.
  6. Le DS peut conduire à une approche catégorielle de la personnalité (à 3 cases). On pourrait complexifié le tout. Tous le monde a des éléments psychotique, borderline, névrotique, on doit pas oublier que ces des dimensions.