Partie 2 Flashcards

1
Q

PERSONNE ENSEVELIE

Difficulté accrue par :

A

►l’ensevelissement simultané de plusieurs personnes
►l’impossibilité pour les victimes de manifester leur présence
►le risque de décès pour les personnes ensevelies par :
• asphyxie dans des volumes clos
• manque de soins
• écrasement de membre (crush syndrome)
• privation d’aliments

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2
Q

PERSONNE ENSEVELIE
Le risque pour les sauveteurs est l’ensevelissement au cours des opérations de recherche ou de sauvetage, du fait :

A

►de l’insuffisance ou de l’absence d’étaiement des ruines dans la zone d’action
►du non-respect des mesures de sécurité pendant les recherches
►des chutes de matériaux

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3
Q

PERSONNE ENSEVELIE

Lors d’une recherche de personne ensevelie, il faut :

A

►procéder à une enquête de voisinage, afin d’obtenir des renseignements sur le recensement des victimes potentielles
►procéder selon la chronologie d’une opération de sauvetage déblaiement :
• à la recherche des victimes de surface
• à la recherche dans les parties peu endommagées
• aux recherches approfondies et aux localisations de victimes non visibles
• à l’enlèvement sélectionné, puis généralisé des décombres

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4
Q

PERSONNE ENSEVELIE

Pendant l’opération, il faut :

A

►demander les moyens RSMU adaptés
►utiliser les moyens de localisation de victimes (détecteurs acoustiques, équipes cynotechniques)
►n’engager dans les éboulis que le minimum de personnel, après s’être assuré de la coupure des fluides
►dans les zones de recherche ou dans les zones de sauvetage, étayer et consolider les parties qui menacent ruine. De même, étayer ou boiser les tranchées dans lesquelles sont recherchées les victimes, après avis des spécialistes « sauvetage-déblaiement »
►amarrer le personnel effectuant des missions d’exploration, de recherche ou de dégagement sous les décombres, en étant particulièrement vigilant en présence de sols meubles
►garder à l’esprit qu’il peut s’être formé des poches d’atmosphère explosible ou irrespirable
►si des trouées sont faites pour accéder à des victimes, prendre garde aux chocs répétés, qui peuvent causer de nouveaux éboulements

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5
Q

PERSONNE ENSEVELIE

Dans tous les cas, l’organisation du chantier impose :

A

►d’éloigner les curieux hors d’un large périmètre, ce qui nécessite un service d’ordre important
►d’exiger le silence en toutes circonstances

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6
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR

Les risques pour la personne qui est tombée sont :

A

►le décès consécutif aux blessures ou à l’asphyxie

►la difficulté à manifester sa présence

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7
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR

Pour le sauveteur, le risque est lié à :

A

►une chute pendant la progression, liée à un problème matériel
►une asphyxie due à la méconnaissance du milieu où se pratique le sauvetage

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8
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR

Avant l’opération, le sauveteur doit :

A

►chercher à entrer en contact avec la personne
►essayer de la localiser si elle n’est pas visible ou ne répond pas, éventuellement au moyen de la caméra thermique
►rechercher des renseignements :
• auprès des témoins éventuels sur les circonstances de l’accident
• auprès des techniciens (égoutiers, employés de la voirie, entrepreneurs du chantier…) sur les conditions à l’intérieur de l’excavation (profondeur, état, atmosphère, etc.)
• auprès des voisins
• en consultant les plans spécifiques
►contrôler la qualité de l’atmosphère jusqu’au fond de l’excavation

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9
Q

PERSONNE TOMBÉE EN PROFONDEUR

Pendant l’opération, il faut :

A

►n’engager que le personnel strictement nécessaire ►amarrer les sauveteurs
►que les sauveteurs coiffent l’appareil respiratoire isolant tant que le caractère respirable du milieu n’est pas établi
►si l’explosibilité de l’atmosphère est relevée, que le COS juge, selon les circonstances, de la nécessité de ventiler l’excavation et prenne toutes les mesures pour éviter l’apparition d’un facteur de déclenchement d’une explosion
►pendant toute la durée de l’opération, garder la liaison entre les sauveteurs et le personnel en surface

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10
Q

PERSONNE RÉFUGIÉE, BLOQUÉE EN HAUTEUR OU MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
Il peut s’agir par exemple d’une personne :

A

►qui s’est réfugiée en hauteur (toit, balcon…) pour échapper à un sinistre
►qui se retrouve bloquée sur une nacelle évoluant en façade d’immeuble
►qui menace de se jeter dans le vide pour mettre fin à ses jours

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11
Q

PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE

Le COS doit :

A

►rassurer la personne, au besoin à l’aide du porte-voix
►la calmer, si elle semble paniquée, et demander rapidement un moyen médicalisé en cas de danger avéré. Dans certaines situations, le médecin ou le chef du GRIMP pourra faire appel à un « médecin référent IMP »

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12
Q

PERSONNE RÉFUGIÉE OU BLOQUÉE

Pour l’approche et la mise en sécurité proprement dites, le COS décide selon les circonstances :

A

►de la voie la plus facile et la moins risquée pour :
• atteindre la personne
• assurer son sauvetage
►des moyens à employer pour dégager la personne Un périmètre de sécurité sera systématiquement établi à l’aplomb de la victime.

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13
Q

PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE

Conduite à tenir :

A

►avant le départ sur intervention, le COS doit s’assurer des moyens prévus et de leur correspondance avec l’ordre de départ
►à leur arrivée sur intervention, les engins doivent autant que possible se présenter dans le calme (limiter l’usage des avertisseurs sonores). En effet, certaines personnes attendent effectivement l’arrivée des secours pour sauter

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14
Q

PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE

Dès sa présentation sur intervention, le COS doit :

A

►demander la police
►demander les matelas de sauvetage si nécessaire
►entamer rapidement le dialogue avec la personne, sans pour autant entrer dans une quelconque forme de négociation
►lorsque le dialogue semble ne pas aboutir et que l’intervention va s’inscrire dans le temps, faire intervenir des spécialistes de la négociation (RAID en extra-muros, BRI pour Paris)
►faire établir dans le même temps un périmètre de sécurité à l’aplomb de la façade ou de l’ouvrage concerné, et le placer sous la responsabilité d’un sapeur-pompier
►évaluer la situation :
• analyse du risque pour la personne et pour les tiers (éventuellement inspection de l’appartement de la personne)
• demande de moyens supplémentaires :
-AR si le dialogue avec la personne s’annonce difficile (soit d’emblée, soit après échec des premiers intervenants) et/ou si la situation paraît particulièrement dangereuse pour la victime et/ou les intervenants
-GRIMP pour la manœuvre de sauvetage ou l’approche du médecin référent GRIMP
►si l’intervention monte en puissance, le COS doit rapidement définir son idée de manœuvre, afin de parfaitement coordonner l’action des différents acteurs sur le terrain (sécurité des tiers, conservation du dialogue avec la personne, manœuvre du GRIMP, etc.)
►dans le cadre de cette montée en puissance et afin de conserver un certain recul sur son intervention, le COS peut alors demander un second officier de garde compagnie, qui prendra le relais au niveau du dialogue avec la personne. Le médecin de l’AR, notamment s’il est qualifié « IMP », pourra également prendre ce relais, si possible en s’approchant de la personne par le biais du GRIMP.

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15
Q

PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE
Néanmoins, sans entrer dans une quelconque forme de négociation, le COS, le médecin ou un pompier désigné par le COS, par exemple en raison de ses facilités de communications doit entamer le dialogue en suivant les quelques règles présentées ici :

A

►bien rappeler à la personne que l’on veut seulement discuter avec elle, sans chercher à se rapprocher, ni à l’attraper et que l’on respecte son « choix »
►intervenir seul, à mains nues, non casqué et si possible sur le même plan, en respectant une distance « intime » (3 m. environ)
►veiller à ce qu’il n’y ait pas d’agitation à proximité, liée par exemple à la mise en place d’équipes dans les étages supérieurs ou au déploiement des échelles
►éloigner la foule et surtout les médias, qui risqueraient par leur présence d’encourager un passage à l’acte
►déculpabiliser les intervenants : lorsque toutes les dispositions sont prises en termes de sécurité, le choix de la personne de sauter ou non n’appartient qu’à elle ; elle pourrait donc le faire malgré toutes les tentatives avortées de dialogue
►toujours prendre un suicidaire au sérieux : penser que le sujet ne cherche qu’à attirer l’attention est une erreur. Cela peut même constituer une raison supplémentaire pour le suicidaire dans sa détermination à passer à l’acte
►le degré de préparation est révélateur : les sujets les plus dangereux sont ceux qui ont planifié précisément leur passage à l’acte. Dès lors qu’apparaissent des indices de « préparation » du suicide, il faut craindre une détermination absolue de la personne. Des « dernières volontés » exprimées par la personne peuvent également être le signe de son passage à l’acte
►prendre le temps nécessaire : le facteur « temps » est fondamental. Le processus qui conduit une personne à vouloir se donner la mort est un mécanisme lent et progressif qui passe par des étapes : hésitation, perte de repères, bouffée dépressive, ressenti de lâcheté, colère, dépression, peur, retrait, doute… Il ne faut donc pas être pressé d’intervenir, même si le recours à la force semble souvent l’une des options évidentes pour résoudre la crise
►la méthodologie d’intervention : si l’action engagée par un primo intervenant semble efficace, il faut le laisser poursuivre le dialogue. S’il semble dépassé par la situation ou montre des signes de fatigue, en prendre le relais dès le départ. Toute attente est potentiellement préjudiciable
►laisser la famille à l’écart, sans pour autant la négliger : le recours aux membres de la famille n’est pas forcément une bonne idée, car ils sont souvent « partie prenante » dans l’affaire, et malgré toute leur bonne volonté, ils peuvent aggraver la situation au lieu de la débloquer
►les actions de derniers recours : le changement d’interlocuteur peut être envisagé, car on crée ainsi une rupture, qui peut également être obtenue avec une tierce personne mise au contact

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16
Q

PERSONNE MENAÇANT DE SE JETER DANS LE VIDE

Quelques points clés à respecter au cours du dialogue:

A

►toujours vouvoyer la personne
►sourire, mais sans excès : c’est une manière pour « créer de la sympathie » et passer un message indirect : « je suis quelqu’un de gentil »
►donner son prénom et lui demander le sien
►expliquer pourquoi il y a un tel déploiement de secours, et préciser que l’on a tout notre temps
►apparaître calme et tenter de tenir une conversation d’allure naturelle, sans dramatiser, ni banaliser
►parler avec des mots simples, et lentement
►ne jamais laisser le sujet seul, même quelques secondes
►écouter le sujet au maximum : l’écoute doit être sincère et il faut montrer son implication : « J’ai choisi d’être là, sinon j’aurais laissé ma place à quelqu’un d’autre »
►se contenter d’écouter en acquiesçant ou utiliser des mots de soutien. Ne pas juger, ne pas tenter de raisonner, ne pas invalider le ressenti du sujet
►informer que le désir de mourir est quelque chose de non permanent qui évolue : c’est un élan « réversible »

17
Q

ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS

Les circonstances sont diverses. Il peut s’agir de :

A

►personne bloquée dans la cabine entre 2 étages (pas d’intervention en règle générale)
►personne coincée entre la cabine et la gaine, ou par la cabine
►personne bloquée par un objet à l’intérieur de la cabine
►personne blessée à l’intérieur suite à la chute de la cabine
►personne tombée dans la gaine

18
Q

ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS

Conduite à tenir :

A

►recueillir le maximum d’informations sur le type de l’appareil et son mode de fonctionnement
►localiser la machinerie et y placer, le cas échéant pendant toute la durée de l’intervention, un sapeur-pompier formé pour manœuvrer manuellement la cabine à la demande
►couper l’alimentation électrique
►s’efforcer d’entrer en contact avec les personnes, pour s’assurer de leur état et les rassurer si besoin
►s’assurer de la fermeture et du verrouillage effectif des portes palières pour prévenir tout risque supplémentaire de chute
►demander les moyens nécessaires, en particulier de désincarcération

19
Q

ACCIDENTS LIÉS AUX ASCENSEURS

En fin d’intervention il faut :

A

►s’assurer une dernière fois que les portes palières sont toutes fermées et verrouillées
►laisser l’installation hors service et ne surtout pas la remettre sous tension
►préciser à une personne qualifiée (représentant du syndic, propriétaire, concierge) la mise hors service de l’appareil et la nécessité de l’intervention d’un spécialiste

20
Q

SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES

Les risques :

A

►difficultés pour les intervenants terrestres d’effectuer les sauvetages et mises en sécurité
►survie brève liée aux conditions climatiques (victimes et sauveteurs)
►dispersion des victimes liée à la force du courant
►visibilité réduite et localisation difficile des victimes (période nocturne)
►incapacité des sauveteurs terrestres (courant, froid…)
►nombre de victimes potentiellement élevé et impossible à connaitre
►sur-attentat

21
Q

SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES

Les 3 premières actions à mener:

A

►sauvetage rapide de toutes victimes visibles (dans l’eau et sur l’embarcation menaçant de sombrer)
►prise en charge des victimes
►recherche des corps

22
Q

SAUVETAGES NAUTIQUES MULTIPLES

Les principes suivants doivent être respectés par le COS :

A

►localisation du sinistre (utilisation éventuel de la CTHE, des phares directionnels des engins)
►engagement immédiat des primo-sauveteurs avec un niveau de sécurité minimal : bouées, commande
►moyens de fortune : matelas immobilisateurs à dépression, barques, réquisition si nécessaire d’une embarcation, mise à l’eau de tous les radeaux de sauvetages des embarcations voisines du sinistre, etc.
►mise à l’eau des échelles portatives et déploiement des MEA vers la surface de l’eau
►sectorisation immédiate : secteur aquatique et terrestre selon le schéma prévu

23
Q

SAUVETAGE NAUTIQUE D’UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE

Les circonstances peuvent être liées à :

A

►un accident sportif ou de loisir
►un acte volontaire ou malveillant
►un véhicule tombé à l’eau
►une inondation

24
Q

SAUVETAGE NAUTIQUE D’UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE

Conduite à tenir

A

Si elle est éloignée de la rive, le COS décide, selon les circonstances :
►d’opérer à la nage, le sauveteur étant amarré
►d’utiliser une embarcation (barque, canot pneumatique)
►de faire intervenir les spécialistes en interventions aquatiques et/ou subaquatiques

Si la personne a coulé avant l’arrivée des spécialistes, les recherches peuvent être entreprises, en priorité à l’aplomb du point où la personne a disparu, puis en aval :
►par sondage à l’aide de la gaffe si les eaux sont peu profondes
►en apnée par un sauveteur amarré
►à l’aide des spécialistes cynotechniques

25
Q

SAUVETAGE NAUTIQUE D’UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE
Lorsque l’intervention nécessite l’emploi d’une embarcation, les mesures de sécurité suivantes doivent être respectées :

A

►n’engager que le personnel strictement nécessaire
►alléger autant que possible l’équipement individuel (casque, ceinturon, veste d’intervention)
►équiper si possible le personnel de gilets de sauvetage

26
Q

SAUVETAGE NAUTIQUE D’UNE PERSONNE MENACÉE DE NOYADE

Dans le cas d’un véhicule tombé à l’eau :

A

►faire préciser par témoin le nombre de personnes à bord
►plonger pour dégager les victimes prises dans le véhicule ou éventuellement éjectées aux abords
►rechercher en aval du point de chute les victimes qui auraient pu être entraînées par le courant

27
Q

ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

La MGO SR comprend :

A
►la sécurisation de l’intervention 
►la sécurisation du véhicule 
►l’abord de la (des) victime(s) 
►la recherche d'éventuelle(s) victime(s) éjectée(s) 
►la demande de moyens 
►la désincarcération 
►la cueillette et l’évacuation
28
Q

ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

La sécurisation de l’intervention comprend:

A

►le balisage : entrepris d’emblée par les premiers intervenants, il sera complété au fur et à mesure de l’arrivée des moyens de renforcement en fonction des risques en présence, du lieu et de la durée de l’intervention
►le port des EPI par les intervenants : manches longues, GHV, etc.
►la mise en place d’un moyen d’extinction : extincteur, lance, etc

29
Q

ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

Les 4 i :

A

Identifier :
►les risques liés au mode de propulsion du (des) véhicule(s) : hybride, électrique, GPL, GNV, etc. (reconnaissance, questionner le propriétaire, demander l’identification au CSO)
►les risques liés au chargement : TMD

Inspecter :
►l’intégrité des citernes, des réservoirs et/ou des packs batterie doit être contrôlée :
• toute fuite de gaz d’un réservoir ou de liquide d’une batterie de traction doit entrainer la demande de moyens NRBC
• si des produits dangereux se répandent, demander les moyens NRBC, et se référer à la MGO NRBC

Interdire :
►toute action sur les câbles de traction (généralement orange) des véhicules hybrides/électriques, les canalisations de gaz, les supers-condensateurs (STOP & START)

Intervenir :
►caler les roues, serrer le frein à main, sélecteur de vitesse en position «N», «P» ou au «point mort» pour les véhicules non automatiques
►ouvrir toutes les portes (coffre)
►effectuer l’arrimage du chargement du véhicule ou son déchargement
►sécuriser le véhicule : couper le contact et confier la clé aux forces de l’ordre, débrancher la (les) batterie(s) 12V
►pour les véhicules à énergie alternative : (phase réfléchie)
• pour les véhicules GNV : rechercher une vanne de barrage
• pour les véhicules électriques : en cas de choc violent sur le pack batterie, câbles orange au sol doutes sur la HT… : rechercher un organe de coupure électrique. (service PLUG). Toute action sur ce type de dispositif sera effectuée avec les EPI adaptés : visière baissée et à minima gants d’intervention secs. Le COS a toutefois toute latitude pour effectuer une demande de boite électro-secours pour l’utilisation des gants isolants
• le contrôle de la température des batteries de traction d’un véhicule électrique ou hybride sera entrepris dès que possible au moyen d’une caméra thermique ou d’un thermomètre infrarouge et poursuivi jusqu’à la fin de l’intervention
• une augmentation significative de la température d’un pack batterie, l’émanation de fumées ou l’apparition de bruits anormaux (crépitements, déclenchement des feux de détresse et avertisseurs sonore dans le cas des AUTOLIB) doivent être considérés comme signes annonciateurs d’un emballement thermique. Cela devra entraîner le dégagement d’urgence des victimes et le retrait des sauveteurs ainsi que la mise en œuvre de moyens hydrauliques conformément au BSP 305.2
• les fumées émises par une batterie de traction défectueuse sont inflammables et toxiques. Leur dispersion au moyen d’une lance et des contrôles d’explosibilité de l’atmosphère (dans et hors du véhicule) sont impératifs

30
Q

ACCIDENTS DE LA CIRCULATION

Les missions de la police :

A

►balisage en amont et en aval pour éviter le sur-accident
►régulation de la circulation routière
►assistance à personne et appui aux secours
►relevé des informations dans le cadre du traitement judiciaire de l’accident, notamment :
• l’identité des parties en cause (pouvant être considérées par les secours comme victimes)
• renseignements d’ordre administratif
• recueil des circonstances de l’accident par les différentes parties
• dépistage dans le cadre de la vérification de l’aptitude physique à la conduite d’un véhicule