Partiel 2 Flashcards
(32 cards)
Expliquer l’étiologie et la physiopathologie de la MPOC
inflammation chronique des voies respiratoires, du parenchyme
pulmonaire et des vaisseaux sanguins pulmonaires → perte élasticité des poumons, perte
de cils vibratiles, obstruction voies respiratoires → sécrétion excessive de mucus, œdème,
bronchospasme → destruction tissus pulmonaires et alvéolaires, perturbation des
mécanismes de défenses (tabac)
Distinguer la bronchite chronique de l’emphysème
-La bronchite chronique est une inflammation permanente des bronches
souvent accompagnée d’hypersécrétion de mucus qui rendent difficile le passage de l’air
jusqu’aux poumons.
-L’emphysème est l’élargissement anormal et
permanent des cavités distales des bronchioles terminales, accompagné d’une
destruction des parois alvéolaires → CO2 reste piégé dans les alvéoles lors de l’expiration
→ perturbation des échanges gazeux → acidose respiratoire, insuffisance respiratoire,
thorax en tonneau.
Nommer les manifestations cliniques et expliquez les manifestations cliniques de la
MPOC
Dyspnée : présence de mucus dans les bronches et emprisonnement de l’air dans les
alvéoles.
- Thorax en tonneau : air reste emprisonné dans les alvéoles
- Hypoxémie : faible taux d’oxygène dans le sang.
- Hypercapnie : apparaît lorsque la ventilation alvéolaire baisse ou ne parvient pas à
augmenter suffisamment en réponse à une augmentation de la production de
dioxyde de carbone.
- Toux productive chronique : matin.
- Bulles pulmonaires : compression tissu pulmonaire. Se forme lors rétention d’air et
destruction alvéole → pas efficace pour assurer échange gazeux, ne sont pas entouré
d’un lit capillaire adéquat.
- Cachexie : fonte du tissu adipeux et des muscles
- Respiration sifflante et oppression thoracique
- Perte de poids et anorexie
- Fatigue
- Phase expiratoire prolongée
- Position tripode
- Teint cyanosé
- ↓ bruits respiratoires et ronchis
Justifier les variations de l’hémoglobine, (polyglobulie et de l’anémie chronique) en lien
avec la MPOC
Polyglobulie : augmentation anormale de l’hémoglobine et du nombre des globules
rouges dans le sang. Hb : 200-240. Tente de compenser hypoxémie
Anémie chronique : (alimentation insuffisante) concentration Hb basse
Connaitre l’examen physique des voies respiratoires, l’inspection, la palpation
(amplitude respiratoire, mouvements symétriques) et l’auscultation pulmonaire
Inspection : tirage, symétrie… MPOC : thorax en tonneau; cyanose; position du
tripode; tirage
- Inspection : Toux, dyspnée, expectoration
- Palpation : palpation trachée, amplitude et symétrie cage thoracique avec mains.
MPOC : ↓ mouvements de la cage thoracique
Justifier la pertinence de prescrire de la Prednisone per os en dose décroissante.
Pour assurer le sevrage étant donné que si le sevrage n’a pas eu lieu, risque
d’insuffisance surrénale. Permet aux glandes surrénales de reprendre son activité
progressivement, car elles ont été moins stimuler à libérer du cortisol.
Justifier les résultats de l’auscultation pulmonaire dans un contexte de MPOC
Sibilance : obstruction, bronchospasmes
-Crépitants rudes : œdème
Décrire le test, la procédure et les particularités des examens paracliniques en lien avec
la MPOC
Exploration fonctionnelle pulmonaire/spirométrie : série de mesure des volumes et
capacités pulmonaires réalisés grâce à un spiromètre. Permet de déterminer l’efficacité des mouvements des poumons et de la paroi thoracique. Demandé lors de la toux,
hypoxémie, dyspnée.
Justifier le lien entre la surveillance de la glycémie et la prise des corticostéroïdes.
Les corticostéroïdes ont pour effet secondaire de faire ↑ la glycémie. En effet, ces
médicaments favorisent la fabrication de glucose au niveau de foie et ↓ la sensibilité des
cellules à l’insuline. Réversible
Justifier la respiration les lèvres pincées en lien avec la MPOC
prolonger l’expiration et donc, de prévenir l’affaissement bronchiques et la
rétention d’air.
Déterminer les recommandations afin d’optimiser les apports alimentaires chez les
MPOC
Se reposer 30 min avant repas -bronchodilatateur avant repas
éviter aliments bcp mastication (conservation énergie)
-Prendre plein de petits repas
-Opter pour aliments froids : moins l’impression de satiété, donc va manger plus.
- Éviter aliments reconnus pour provoquer des gaz
Nommer les complications de la MPOC
Insuffisance respiratoire aigue
Exacerbation
Anxiété et dépression
Nommer les causes, les manifestations, les traitements et les soins infirmiers en lien
avec l’exacerbation de la MPOC
Causes : survient au cours de l’évolution naturelle de la maladie.
Manifestation : changement soudain dans la dyspnée, toux ou les expectorations
habituelles, fatigue, insomnie, fièvre.
Traitements : à domicile ou hôpital. Bronchodilatateur et cortico, oxygénothérapie,
méthodes mécaniques non effractives.
Soins inf : évaluer changement soudain dans la dyspnée, toux ou les expectorations
habituelles.
Définir et nommer les causes et les manifestations en lien avec l’insuffisance
respiratoire aigüe
Causes : exacerbation du cœur pulmonaire et interruption de la prise de
bronchodilatateur/corticostéroïdes, hypoxémie, hypercapnie
Manifestations : dyspnée, généralement accompagnée d’une respiration accélérée et
superficielle, la peau peut paraître marbrée ou bleutée (cyanose), et d’autres organes,
comme le cœur et le cerveau, peuvent présenter une défaillance. BAN
Justifier la position tripode en lien avec l’insuffisance respiratoire aigüe (pencher le tronc vers l’avant)
Position pour réduire l’essoufflement. Favorise l’expansion pulmonaire.
Connaitre le lien entre la dépression/l’anxiété et la MPOC et nommer les soins
infirmiers associés
De nombreuses personnes atteintes d’une MPOC choisissent de réduire et même cesser leurs activités en raison de leur peur d’être essoufflées jusqu’au point d’étouffer. Moins vous en faites, moins vous êtes en forme, plus vous êtes fatigué(e), essoufflé(e) et anxieux(se). Ceci est le cycle de l’anxiété-essoufflement. Proposer exercices de respi
Expliquer les complications associées à l’oxygénothérapie
- narcose au dioxyde de carbone : l’accumulation de dioxyde de carbone est le principal
stimulant du centre respiratoire. Avec le temps, certains clients MPOC manifestent une
tolérance aux taux élevés de dioxyde de carbone. (Le centre respiratoire perd sa
sensibilité à l’élévation du taux de ce gaz) réflexe respiration… - infection en lien avec l’oxygénothérapie : les nébuliseurs chauffants entrainent le
risque le plus élevé. L’utilisation constante d’humidité favorise la prolifération
bactérienne, et le microorganisme infectieux le plus souvent responsable est P.
aeruginosa.
Connaitre les buts et les recommandations pour la pratique de l’activité physique
Entrainement membres supérieurs
améliore fonction motrice et réduit dyspnée.
Justifier les impacts des particularités de l’anatomie respiratoire chez les jeunes
enfants
Nourrisson: respire uniquement par le nez, car langue obstrue l’oropharynx.
- Voies nasales sont étroite et fragile qui est facilement obstrué par œdème et
congestion + résistance oxygène
- Rhino et oropharynx proche du larynx, infection se propage plus facilement.
- Amygdales palatines, larynx en forme entonnoir et la souplesse des anneaux
trachéaux ↑ difficulté à intuber.
- Trompe d’Eustache verticale et courte, structures plus rapprochées = otites plus
fréquentes.
- Petit diamètre trachée.
Nommer les éléments de l’évaluation de la fonction respiratoire
- Fréquence
- Amplitude
- Aisance (degré d’aisance, tirage, respiration difficile, sibilance)
- Rythme
- Signes d’infection
- Toux
- Cyanose
- Dlr thoracique
- Mucus nasal
- Halitose
- Emphysème
- BAN
Expliquer le BAN (battement des ailes du nez) et le tirage
BAN: signe de dyspnée sévère, plus rare chez les enfants de + 12 ans, mais peut être
présent chez personne atteint MPOC.
Tirage: Lorsqu'on utilise ses muscles accessoires, la pression négative créée par le
mouvement descendant du diaphragme entraîne un affaissement de la paroi thoracique
visible. Localisation: sous-costal, intercostal, supra-claviculaire, sous-sternal, supra-
sternal, généralisé. Signe de détresse respiratoire.
Définir la rhinopharyngite aiguë et la pharyngite et nommer les pathogènes
responsables
Rhinopharyngite: est une infection virale bénigne, fréquente chez l'adulte, en hiver. Elle
se caractérise par un écoulement du nez qui peut durer quelques jours, accompagné
éventuellement d'autres symptômes, équivaut à un rhume ordinaire. Pathogène:
rhinovirus, VRS, entérovirus, adénovirus, virus grippe et virus paragrippal.
Pharyngite: mal de gorge de cause virale ou bactérienne. 80-90% sont d’origine virale.
Pathogènes: SBHGA
Différencier les manifestations cliniques de la rhinopharyngite et la pharyngite
Rhinopharyngite(nez)
Rhinopharyngite: Congestion nasale ou rhinorrhée avec respiration buccale, fièvre, irritabilité, léger mal de gorge, toux, éternuements
Pharyngite: Dysphagie, anorexie, mal de gorge modéré, œdème et sensibilité des amygdales cervicaux