PEMS Flashcards
(18 cards)
Criticisme:
- Examen préalable de la connaissance est nécessaire à toute connaissance.
- La connaissance est soit un [médium], soit [un outil] qui permet de s’emparer de l’en-soi.
- Repose sur la présupposition que l’Absolu // Connaissance ⊃ Vrai // Faux.
Critique du criticisme [outil]
Si [outil de notre activité], alors modification de l’objet que nous tentons de connaître.
⊃ toute connaissance est non-vraie. -» absurde.
Critique de la tentative de rectifier criticisme [outil]
Corriger modification ⊃ connaître mod que conn apporte à l’objet.
Mais, conn ⊃ modifier l’objet.
Donc, pas de connaissance vraie possible.
Critique du criticisme [médium]
[médium] ⊃ objet que nous connaissons n’est pas le même que l’objet en-soi.
⊃ double vérité: Conn. vraie de l’objet ≠ vérité de l’objet-en soi. -» absurde.
Critique de la tentative de rectifier criticisme [médium]
Corriger la déformation ⊃ retirer le médium
Mais, la connaissance est le médium
Donc, le seul moyen d’enlever la déformation est de renoncer à connaître.
Solution Épistémologique d’Hegel
Toute connaissance est nécessairement vraie d’un pdv épistémologique.
MAIS
La connaissance n’est pas nécessairement vraie d’un point de vue ontologique. C’est la vérité onto qui se phénoménalise dans la connaissance.
Vérité épistémologique
- adéquation entre le sujet et l’objet
- Est déjà donnée selon Hegel
Vérité ontologique
- adéquation entre l’objet et son concept.
- Se phénoménalise dans la connaissance.
La conscience:
Sa double structure
Le critère de vérité
- Est du savoir
- Double structure: «La conscience, en effet, est d’une part conscience de l’objet, d’autre part conscience de soi-même : conscience de ce qui à ses yeux est le vrai, et conscience du savoir qu’elle en a.»
- Critère de vérité: Vu que la conscience est ces deux choses, elle est aussi la comparaison de ces deux choses.
Le désespoir:
La conscience de l’objet ne peut être feinte, on ne peut pas faire semblant de croire que ce qui nous croyons vrai est vrai. Ainsi, la conscience a nécessairement espoir en la vérité [onto] de l’objet. Mais, l’apparition phénoménale du savoir exige que la conscience se fasse violence, qu’elle se dé-sespère de la vérité [onto] de l’objet, qu’elle la nie pour s’élever vers la connaissance.
Mouvement dialectique de la conscience:
1) La conscience fait acte de distinction entre ce qu’elle pense être le vrai [en-soi] et le savoir de ce qu’elle pense être le vrai [pour-soi].
2) La conscience compare l’objet au savoir de l’objet.
- Si la conscience de l’objet et l’objet ne se correspondent pas, 2 choses en même temps -
I. Changement du savoir de l’objet
II. Changement de l’objet, qui n’existait qu’en rapport au savoir que la conscience en avait.
Négation déterminée:
La négation de l’objet 1 n’est pas purement négative en tant qu’elle implique aussi une position de quelque chose de plus ontologiquement exact, il y a donc une progression dans la phénomènalisation du savoir.
Résultat du mouvement dialectique de la conscience:
Apparition d’un nouvel objet, qui est la négation du premier (p.126).
Aufhebung
Abolir: nouvel objet nie l’ancien objet
Élever: par la négation de la négation, on s’élève à l’absolu
Conservation: on conserve une part de l’objet original en tant qu’il est nié
Les deux types de vérité
Ontologique: Concordance entre l’objet et son concept. (Qu’est-ce que qqc?)
Épistémologique: Concordance entre le sujet et l’objet. (Que puis-je connaître?)
Qu’est-ce que la certitude sensible?
Forme la plus pauvre ontologiquement de la conscience.
- savoir immédiat de immédiat
- JE saisit CECI dans sa singularité
Conditions initiales de la certitude sensible:
Ceci et ses modalités: Maintenant et Ici sont les critères de vérité
