Pratique d'examen 3 : Infections systémiques, zoonoses et physiopathologie Flashcards
Généré par ChatGPT (selon les ndc et objectifs) (32 cards)
Cas clinique 1 (1/4)
Un homme de 65 ans, hospitalisé pour une pneumonie, reçoit de la vancomycine IV. Trois jours plus tard, il développe une éruption cutanée rouge diffuse associée à des bouffées vasomotrices. Quel est le diagnostic le plus probable ?
A) Réaction allergique type anaphylaxie
B) Syndrome de l’homme rouge
C) Syndrome de Stevens-Johnson
D) Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse
- Patient : Homme, 65 ans, sous vancomycine IV
- Symptômes : Éruption rouge diffuse, bouffées vasomotrices après quelques jours
B) Syndrome de l’homme rouge
- Ce syndrome est causé par une libération excessive d’histamine due à une perfusion rapide de vancomycine. Il ne s’agit pas d’une vraie allergie.
- Mauvaises réponses :
o Anaphylaxie : Implique souvent un bronchospasme et une hypotension.
o Stevens-Johnson : Éruption bulleuse sévère, pas un rash diffus.
o Hypersensibilité médicamenteuse : Peut provoquer un rash, mais sans lien direct avec la vitesse de perfusion.
Cas clinique 1 (2/4)
Comment prévenir le syndrome de l’homme rouge lors d’une administration de vancomycine IV ?
A) Administrer un antihistaminique avant la perfusion
B) Augmenter la dose de vancomycine
C) Réduire la vitesse de perfusion
D) Remplacer par un autre antibiotique immédiatement
- Patient : Homme, 65 ans, sous vancomycine IV
- Symptômes : Éruption rouge diffuse, bouffées vasomotrices après quelques jours
C) Réduire la vitesse de perfusion
- Une perfusion plus lente (≥1 heure) diminue le risque de libération excessive d’histamine.
- Mauvaises réponses :
o Antihistaminiques : Peuvent aider mais ne remplacent pas la correction de la vitesse de perfusion.
o Augmenter la dose : Aggraverait les symptômes.
o Remplacement immédiat : Pas nécessaire sauf si réaction sévère
Cas clinique 1 (3/4)
Quel est le mécanisme d’action de la vancomycine ?
A) Inhibition de la topoisomérase
B) Inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne
C) Inhibition de la traduction protéique
D) Inhibition de la synthèse des acides nucléiques
- Patient : Homme, 65 ans, sous vancomycine IV
- Symptômes : Éruption rouge diffuse, bouffées vasomotrices après quelques jours
B) Inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne
- La vancomycine bloque la polymérisation du peptidoglycane en se fixant sur les précurseurs muramiques (D-Ala-D-Ala).
- Mauvaises réponses :
o Topoisomérase : Cible des fluoroquinolones.
o Traduction protéique : Ciblée par les aminoglycosides/macrolides.
o Synthèse des acides nucléiques : Ciblée par les quinolones et le métronidazole.
Cas clinique 1 (4/4)
Quel type de bactéries est principalement ciblé par la vancomycine ?
A) Gram-négatifs aérobies
B) Gram-positifs
C) Anaérobies stricts
D) Mycobactéries
- Patient : Homme, 65 ans, sous vancomycine IV
- Symptômes : Éruption rouge diffuse, bouffées vasomotrices après quelques jours
B) Gram-positifs
- La vancomycine est active sur Staphylococcus aureus (y compris MRSA), Streptococcus et Enterococcus sensibles.
- Mauvaises réponses :
o Gram-négatifs : La vancomycine ne traverse pas la membrane externe des Gram-négatifs.
o Anaérobies : Peu d’activité sauf contre Clostridioides difficile (voie orale).
o Mycobactéries : Résistantes à la vancomycine.
Cas clinique 2 (1/4)
Un patient de 40 ans avec une infection urinaire compliquée reçoit de la ciprofloxacine. Trois jours plus tard, il ressent des douleurs tendineuses au talon gauche. Quelle est la complication suspectée ?
A) Rhabdomyolyse
B) Tendinopathie induite par fluoroquinolones
C) Syndrome de Stevens-Johnson
D) Nephrotoxicité
- Patient : Homme, 40 ans, sous ciprofloxacine
- Symptômes : Douleurs tendineuses après 3 jours de traitement
B) Tendinopathie induite par fluoroquinolones
- Les fluoroquinolones augmentent le risque de rupture tendineuse, notamment au tendon d’Achille.
- Mauvaises réponses :
o Rhabdomyolyse : Myalgies diffuses, pas seulement tendineuses.
o Stevens-Johnson : Éruption cutanée sévère, pas de douleur tendineuse.
o Néphrotoxicité : Plus fréquente avec les aminoglycosides.
Cas clinique 2 (2/4)
Quel est le mécanisme d’action des fluoroquinolones ?
A) Inhibition de la topoisomérase II et IV
B) Inhibition de la synthèse des protéines
C) Inhibition de la paroi bactérienne
D) Inhibition de la synthèse de folates
- Patient : Homme, 40 ans, sous ciprofloxacine
- Symptômes : Douleurs tendineuses après 3 jours de traitement
A) Inhibition de la topoisomérase II et IV
- Les fluoroquinolones bloquent les enzymes responsables du surenroulement de l’ADN, inhibant ainsi la réplication bactérienne.
- Mauvaises réponses :
o Synthèse des protéines : Ciblée par les macrolides, aminoglycosides.
o Paroi bactérienne : Inhibée par β-lactamines et glycopeptides.
o Synthèse des folates : Ciblée par les sulfamides.
Cas clinique 2 (3/4)
Chez quels patients l’usage des fluoroquinolones doit-il être limité ?
A) Enfants et femmes enceintes
B) Patients atteints de tuberculose
C) Patients diabétiques sous insuline
D) Patients avec infection urinaire simple
- Patient : Homme, 40 ans, sous ciprofloxacine
- Symptômes : Douleurs tendineuses après 3 jours de traitement
A) Enfants et femmes enceintes
- Les fluoroquinolones peuvent altérer le cartilage de croissance, donc contre-indiquées chez l’enfant et la femme enceinte.
- Mauvaises réponses :
o Tuberculose : Certaines fluoroquinolones sont utilisées dans la tuberculose résistante.
o Diabétiques : Prudence en raison des risques d’hypo/hyperglycémie, mais pas une contre-indication absolue.
o Infection urinaire simple : Usage possible mais à réserver aux cas compliqués.
Cas clinique 2 (4/4)
Un patient sous fluoroquinolones se présente avec une confusion, des tremblements et des convulsions. Quelle est l’explication physiopathologique de ces symptômes ?
A) Blocage des récepteurs GABA
B) Déplétion en folates
C) Toxicité hépatique
D) Syndrome sérotoninergique
- Patient : Homme, 40 ans, sous ciprofloxacine
- Symptômes : Douleurs tendineuses après 3 jours de traitement
A) Blocage des récepteurs GABA
- Les fluoroquinolones inhibent la liaison du GABA à ses récepteurs, favorisant l’excitabilité neuronale et augmentant le risque de convulsions.
- Mauvaises réponses :
o Déplétion en folates : Associée aux sulfamides, pas aux fluoroquinolones.
o Toxicité hépatique : Peu fréquente avec les fluoroquinolones.
o Syndrome sérotoninergique : Lié aux ISRS et aux IMAO, pas aux fluoroquinolones.
Cas clinique 3 (1/4)
Un homme de 55 ans, immunosupprimé pour une greffe rénale, développe une candidose œsophagienne. Quel antifongique est recommandé en première intention ?
A) Fluconazole
B) Amphotéricine B
C) Caspofungine
D) Griséofulvine
- Patient : Homme 55 ans, greffé rénal, immunosupprimé
- Symptômes : Dysphagie, douleurs rétro-sternales, lésions blanches à l’endoscopie
A) Fluconazole
- Le fluconazole (per os ou IV) est le traitement de choix des candidoses œsophagiennes en première ligne.
- Mauvaises réponses :
o Amphotéricine B : Réservée aux formes sévères ou systémiques.
o Caspofungine : Alternative en cas de résistance ou d’échec du fluconazole.
o Griséofulvine : Actif contre les dermatophytes mais pas contre Candida.
Cas clinique 3 (2/4)
Quel est le mécanisme d’action des azolés (ex. fluconazole) ?
A) Inhibition de la synthèse de l’ergostérol
B) Inhibition de la synthèse de la paroi fongique
C) Rupture des microtubules
D) Blocage de la synthèse d’ADN
- Patient : Homme 55 ans, greffé rénal, immunosupprimé
- Symptômes : Dysphagie, douleurs rétro-sternales, lésions blanches à l’endoscopie
A) Inhibition de la synthèse de l’ergostérol
- Les azolés inhibent la 14α-déméthylase, enzyme clé de la biosynthèse de l’ergostérol, essentiel à la membrane fongique.
- Mauvaises réponses :
o Synthèse de la paroi fongique : Cible des échinocandines (caspofungine).
o Rupture des microtubules : Action de la griséofulvine.
o Blocage de l’ADN : Action des fluoroquinolones, pas des antifongiques.
Cas clinique 3 (3/4)
Quel est l’effet indésirable principal du fluconazole ?
A) Hépatotoxicité
B) Néphrotoxicité
C) Cytopénies
D) Neurotoxicité
- Patient : Homme 55 ans, greffé rénal, immunosupprimé
- Symptômes : Dysphagie, douleurs rétro-sternales, lésions blanches à l’endoscopie
A) Hépatotoxicité
- Le fluconazole peut provoquer une toxicité hépatique dose-dépendante, nécessitant une surveillance des enzymes hépatiques.
- Mauvaises réponses :
o Néphrotoxicité : Associée à l’amphotéricine B.
o Cytopénies : Plus fréquentes avec les chimiothérapies ou certains antiviraux.
o Neurotoxicité : Rare avec les azolés.
Cas clinique 3 (4/4)
Quel autre antifongique peut être utilisé en alternative au fluconazole pour traiter une candidose invasive ?
A) Caspofungine
B) Métronidazole
C) Clotrimazole
D) Isoniazide
- Patient : Homme 55 ans, greffé rénal, immunosupprimé
- Symptômes : Dysphagie, douleurs rétro-sternales, lésions blanches à l’endoscopie
A) Caspofungine
- La caspofungine, une échinocandine, est indiquée dans les candidoses invasives, notamment en cas de résistance aux azolés.
- Mauvaises réponses :
o Métronidazole : Antiparasitaire et antibactérien anaérobie.
o Clotrimazole : Antifongique topique, inefficace en systémique.
o Isoniazide : Traitement de la tuberculose, pas des mycoses.
Cas clinique 4 (1/4)
Un homme de 60 ans est traité pour une pneumonie à Pneumocystis jirovecii. Quel est le traitement de première intention ?
A) Triméthoprime-sulfaméthoxazole (TMP-SMX)
B) Voriconazole
C) Amphotéricine B
D) Fluconazole
- Patient : Homme 60 ans, pneumonie opportuniste
- Imagerie : Infiltrats interstitiels bilatéraux
A) Triméthoprime-sulfaméthoxazole (TMP-SMX)
- TMP-SMX est le traitement de choix pour Pneumocystis jirovecii, souvent chez les patients immunodéprimés.
- Mauvaises réponses :
o Voriconazole : Actif contre les aspergilloses, pas contre P. jirovecii.
o Amphotéricine B : Inefficace contre P. jirovecii.
o Fluconazole : Actif contre Candida mais pas P. jirovecii.
Cas clinique 4 (2/4)
Quel est le principal effet indésirable du TMP-SMX ?
A) Hyperkaliémie
B) Neuropathie périphérique
C) Hypoglycémie
D) Insuffisance cardiaque
- Patient : Homme 60 ans, pneumonie opportuniste
- Imagerie : Infiltrats interstitiels bilatéraux
A) Hyperkaliémie
- TMP-SMX inhibe la réabsorption rénale du potassium, entraînant une hyperkaliémie, surtout chez les patients insuffisants rénaux.
- Mauvaises réponses :
o Neuropathie : Effet secondaire des INH (isoniazide).
o Hypoglycémie : Associée aux sulfamides hypoglycémiants.
o Insuffisance cardiaque : Non associée directement au TMP-SMX
Cas clinique 4 (3/4)
Quel est le mécanisme d’action du TMP-SMX ?
A) Inhibition de la synthèse des folates
B) Inhibition de la topoisomérase
C) Inhibition de la transcription
D) Blocage de la paroi bactérienne
- Patient : Homme 60 ans, pneumonie opportuniste
- Imagerie : Infiltrats interstitiels bilatéraux
A) Inhibition de la synthèse des folates
TMP-SMX bloque la synthèse d’acide folique, essentiel à la croissance bactérienne. Mauvaises réponses : Topoisomérase : Cible des fluoroquinolones. Transcription : Cible de la rifampicine. Paroi bactérienne : Cible des β-lactamines.
Cas clinique 4 (4/4)
Chez quel type de patient une prophylaxie par TMP-SMX est-elle recommandée ?
A) Patients VIH avec CD4 < 200/mm³
B) Patients sous statines
C) Patients hypertendus
D) Femmes enceintes
- Patient : Homme 60 ans, pneumonie opportuniste
- Imagerie : Infiltrats interstitiels bilatéraux
A) Patients VIH avec CD4 < 200/mm³
Indiquée en prévention de la pneumocystose.
Cas clinique 5 (1/4)
Quelle est la complication suspectée chez un patient de 72 ans sous gentamicine qui se plaint d’acouphènes et d’une diminution de l’audition bilatérale ?
A) Ototoxicité
B) Insuffisance rénale aiguë
C) Syndrome sérotoninergique
D) Myasthénie grave
- Patient : Homme 72 ans, sous gentamicine pour septicémie
- Symptômes : Acouphènes, hypoacousie bilatérale
A) Ototoxicité
- Les aminoglycosides (ex. gentamicine) peuvent provoquer une toxicité cochléaire et vestibulaire irréversible.
- Mauvaises réponses :
o Insuffisance rénale aiguë : Possible avec la gentamicine, mais ici, les symptômes sont auditifs.
o Syndrome sérotoninergique : Associé aux ISRS, pas aux aminoglycosides.
o Myasthénie grave : Peut être aggravée par la gentamicine mais ne provoque pas d’acouphènes.
Cas clinique 5 (2/4)
Quel est le mécanisme d’action des aminoglycosides comme la gentamicine ?
A) Inhibition de la synthèse des protéines bactériennes (30S)
B) Inhibition de la topoisomérase II
C) Inhibition de la synthèse de la paroi bactérienne
D) Blocage des ribosomes 50S
- Patient : Homme 72 ans, sous gentamicine pour septicémie
- Symptômes : Acouphènes, hypoacousie bilatérale
A) Inhibition de la synthèse des protéines bactériennes (30S)
- Les aminoglycosides se lient à la sous-unité 30S du ribosome bactérien, empêchant la traduction.
- Mauvaises réponses :
o Topoisomérase II : Ciblée par les fluoroquinolones.
o Paroi bactérienne : Cible des β-lactamines.
o Ribosome 50S : Ciblé par les macrolides et chloramphénicol.
Même patient que Cas clinique 5 (1/4)
Cas clinique 5 (3/4)
Quel paramètre doit être surveillé régulièrement chez un patient sous aminoglycosides ?
A) Créatinine et clairance rénale
B) Transaminases hépatiques
C) Numération plaquettaire
D) Temps de coagulation
- Patient : Homme 72 ans, sous gentamicine pour septicémie
- Symptômes : Acouphènes, hypoacousie bilatérale
A) Créatinine et clairance rénale
- Les aminoglycosides sont néphrotoxiques, nécessitant une surveillance de la fonction rénale.
- Mauvaises réponses :
o Transaminases : Surveillance pour hépatotoxicité (ex. rifampicine, antifongiques azolés).
o Numération plaquettaire : À surveiller avec la vancomycine (rare thrombopénie).
o Temps de coagulation : Pas impacté par les aminoglycosides.
Cas clinique 5 (4/4)
Dans quel contexte clinique les aminoglycosides sont-ils contre-indiqués ?
A) Insuffisance rénale sévère
B) Pneumonie atypique
C) Infection à Clostridioides difficile
D) Méningite bactérienne
- Patient : Homme 72 ans, sous gentamicine pour septicémie
- Symptômes : Acouphènes, hypoacousie bilatérale
A) Insuffisance rénale sévère
- Les aminoglycosides s’accumulent en cas d’insuffisance rénale, augmentant le risque de toxicité.
- Mauvaises réponses :
o Pneumonie atypique : Mauvaise indication mais pas contre-indiqué formellement.
o Infection à C. difficile : Nécessite un traitement oral (ex. vancomycine), mais les aminoglycosides ne sont pas utilisés.
o Méningite bactérienne : Peu efficaces car mauvaise pénétration dans le LCR.
Cas clinique 6 (1/4)
Quelle est la cause la plus probable des fourmillements dans les extrémités d’un patient de 45 ans sous traitement antituberculeux ?
A) Neuropathie périphérique induite par isoniazide
B) Atteinte hépatique
C) Toxicité vestibulaire
D) Hypersensibilité médicamenteuse
- Patient : Homme 45 ans, sous traitement antituberculeux
- Symptôme : Fourmillements dans les extrémités
A) Neuropathie périphérique induite par isoniazide
- L’isoniazide interfère avec le métabolisme de la vitamine B6, entraînant une neuropathie périphérique.
- Mauvaises réponses :
o Atteinte hépatique : Fréquente avec la rifampicine et le pyrazinamide mais n’explique pas les paresthésies.
o Toxicité vestibulaire : Effet secondaire de l’éthambutol, causant plus souvent une atteinte visuelle.
o Hypersensibilité : Peut provoquer des éruptions cutanées mais pas de neuropathie.
Cas clinique 6 (2/4)
Comment prévenir la neuropathie périphérique induite par l’isoniazide ?
A) Supplémentation en pyridoxine (vitamine B6)
B) Réduction de la dose de rifampicine
C) Surveillance hépatique régulière
D) Association avec un corticoïde
- Patient : Homme 45 ans, sous traitement antituberculeux
- Symptôme : Fourmillements dans les extrémités
A) Supplémentation en pyridoxine (vitamine B6)
- La vitamine B6 (pyridoxine) est administrée systématiquement avec l’isoniazide pour prévenir la neuropathie périphérique.
- Mauvaises réponses :
o Réduction de la rifampicine : Inefficace sur la neuropathie.
o Surveillance hépatique : Indiquée mais sans impact sur la neuropathie.
o Corticoïdes : Pas utilisés pour cette complication.
Cas clinique 6 (3/4)
Quel est le mécanisme d’action de l’isoniazide ?
A) Inhibition de la synthèse de l’acide mycolique
B) Inhibition de la transcription de l’ARN
C) Blocage de la division cellulaire
D) Rupture de la membrane bactérienne
- Patient : Homme 45 ans, sous traitement antituberculeux
- Symptôme : Fourmillements dans les extrémités
A) Inhibition de la synthèse de l’acide mycolique
- L’isoniazide inhibe la synthèse de l’acide mycolique, essentiel à la paroi de Mycobacterium tuberculosis.
- Mauvaises réponses :
o Transcription de l’ARN : Cible de la rifampicine.
o Division cellulaire : Ciblée par certains agents anticancéreux, pas par l’isoniazide.
o Rupture de la membrane : Mécanisme de la daptomycine, pas de l’isoniazide.
Cas clinique 6 (4/4)
Quel effet secondaire grave de l’isoniazide nécessite un suivi régulier ?
A) Hépatotoxicité
B) Néphrotoxicité
C) Insuffisance cardiaque
D) Dépression respiratoire
- Patient : Homme 45 ans, sous traitement antituberculeux
- Symptôme : Fourmillements dans les extrémités
A) Hépatotoxicité
- L’isoniazide peut provoquer une hépatite médicamenteuse, nécessitant une surveillance des enzymes hépatiques.
- Mauvaises réponses :
o Néphrotoxicité : Pas un effet majeur de l’isoniazide.
o Insuffisance cardiaque et dépression respiratoire : Aucun lien avec ce médicament.