PRÉPARATION NUTRITIONNELLE EN CONTEXTE DE COMPÉTITION Flashcards
(80 cards)
2 options de protocoles théoriques carb load
- Le protocole doit être débuté 36 à 48 heures avant la compétition.
▪ Entraînement réduit ou repos (selon le protocole d’entraînement de l’athlète) + apport élevé en CHO : 10 à 12 g/kg BW/j * faibles en fibres, résidus et FODMAP - Le protocole doit être débuté 3 jours avant la compétition.
▪ JOUR -3 : Entraînement (selon le protocole d’entraînement de l’athlète) +
apport alimentaire faible en CHO (< 20% de l’apport énergétique total).
▪ JOUR -2 À -1 : Entraînement réduit ou repos (selon le protocole d’entraînement de l’athlète) + apport élevé en CHO : 8 à 10 g/kg BW/j
* faibles en fibres, résidus et FODMAP
Le protocole a pour effet d’augmenter l’activité de la
?? (enzyme impliquée dans la glycogénèse) et
donc d’augmenter substantiellement la capacité de
glycogénèse d’environ ?-? % !
GLYCOGÈNE SYNTHASE
60 - 75 %
La surcompensation en glycogène augmente les réserves de glycogène musculaire intramyofibrillaire, intermyofibrillaire et subsarcolemmal, mais prioriserait l’utilisation du glycogène ?* en début d’effort. pourquoi ?
subsarcolemmal car c’est le plus proche des mitochondries
Ceci aurait pour effet d’épargner un peu plus
longtemps les réserves intramyofibrillaires,
dont la diminution est la plus étroitement
associée à l’apparition de la fatigue
périphérique à l’effort (Jensen, 2020).
La surcompensation en glycogène musculaire retarderait l’apparition de la fatigue périphérique et permettrait de prolonger d’environ ?% la durée
d’un exercice à intensité fixe; ce qui pourrait se traduire en une amélioration de la performance sur
une distance ou charge de travail donnée de ?-?% !
Une telle intervention apporterait une
amélioration substantielle pour la
plupart des épreuves d’endurance et
d’ultra-endurance telles que le
marathon, triathlon, cyclisme de longue
distance, ski de fond, etc.
20
2-3% !
désavantage potentiel du carb load et ds quels types de sports ?
Mais, les études
actuelles suggèrent que les avantages de la surcompensation en glycogène sur la performance sportive en endurance surpassent les désavantages associés à la prise de poids corporel qui en découlent.
▪ ↑ 1-2 kg du poids corporel (~ 2-3% BW) en raison de l’eau intracellulaire mise en réserve avec le glycogène musculaire (3 g d’eau par g de glycogène) à considérer pour les sports gravitationnels
(ex. cyclisme ou course avec des élévations de terrain).
Pourquoi la digestion et l’absorption des
nutriments est-elle affectée à l’effort ?
Nous avons environ 5L de sang qui circule dans notre
organisme afin de distribuer l’oxygène et les nutriments.
AU REPOS , beaucoup de sang oxygéné est envoyé aux
organes (surtout au SNC, au foie et aux reins) et au système
digestif.
À L’EFFORT , quest-ce qui se passe ?…
les besoins en oxygène des muscles pour soutenir le
métabolisme oxydatif sont très élevés, faisant en sorte qu’une grande partie du sang sera redistribué aux muscles dont une grande partie du sang destiné au système digestif. Ainsi, la digestion des nutriments est fortement diminuée à l’effort, ce qui influence les recommandations nutritionnelles en lien avec l’apport
alimentaire quelques heures avant et pendant l’effort pour éviter la DÉTRESSE GASTRO-INTESTINALE !
Les recommandations pour les sports de courte durée sont :
Entraînement réduit ou repos pour 24-36h (les réserves de glycogène retournent aux valeurs normales en 24h) + un apport en CHO de??
7 à 10 g/kg BW/j .
est-ce que lindice glycérique influence la perforance ?
l’indice glycémique des
CHO consommé avant l’effort n’influence pas la performance sportive.
combien de g/kg poids CHO ? selon hr restant avant compétition ?
1h : 1 g/kg
2h : 2 g/kg
3h : 3 g/kg
* distribué sur le total d’heures
et non par heure.
Hydratation :
RECOMMANDATION GÉNÉRALE : bolus de ?-?mL/kg BW de fluides 4 heures avant l’effort.
Si la couleur de l’urine est foncée (après ~2h), consommer ?-? mL/kg BW de fluides dans les 2 heures restantes. Si les athlètes ont soif, il est conseillé de boire davantage.
5 à 7
3 à 5 ml / kg dans les 2 heures restantes. Si les athlètes ont soif, il est conseillé de boire davantage.
pourquoi on voudrait prendre 300-400 ml juste avant évènement ?
IMMÉDIATEMENT AVANT L’ÉPREUVE : Bolus de 300-400 mL de fluides peut aider à préparer l’estomac (étirement de la musculeuse) pour le grand volume de fluides qui sera consommé durant l’évènement.
< 60 minutes, intensité élevée : Rince-bouche en CHO seulement,
apport en CHO non nécessaire.
parce que on a assez de glycogène ad environ 90 min. pas d’avantage, car on va quand même utiliser le glycogène en prio car c’est celui qui est déjà dans les muscles.
se rincer la bouche avec une
solution sucrée (concentration de
6% en glucides) durant 5-10 sec
sans avaler, à intervalle d’environ
5 minutes, a pour effet de
diminuer la perception de l’effort
(effet au niveau du SNC – mécanisme
non clairement élucider à ce jour), ce
qui a résulté en une augmentation
de 3% de la performance , comment cest poosible ?
l’effort te parrait moins difficile, car le gout du sucre envoie des signaux au cerveau qui active des zones de récompense, qui augmente la sensation de plaisir / diminu la perception de l’effort.
< 1h15 à 2h, intensité modérée à élevée : entre ?-?g/h.
2h à 2h30, intensité modérée à élevée : ? g/h
30-60 g / h
60 g/h
≥ 2h30 et plus, intensité modérée à élevée : ? g/h , MTC seulement
60
≥ 3h00 et plus, intensité modérée à élevée : > ? g/h *
, MTC seulement
90
LA CONSOMMATION ALIMENTAIRE DE CHO À L’EFFORT NE
PRÉVIENT PAS LA DÉPLÉTION DES RÉSERVES DE GLYCOGÈNE .
La consommation de CHO
exogènes sert à quoi ?
La consommation de CHO
exogènes sert à maintenir un
taux d’oxydation élevé des
CHO à l’effort, ce qui RETARDE
le point de croisement où la
disponibilité du glucose
endogène (glycogène) devient
limitante, permettant ainsi de
maintenir plus longtemps
l’intensité de l’exercice avant la
déplétion des réserves de
glycogène musculaire (↓
performance sportive).
La capacité maximale totale des deux transporteurs du glucose (SGLT1 & GLUT2), lorsque combinés, n’a pas encore été établie,
MAIS nous savons que le SGLT1 à un taux d’absorption maximal de ? g/min de glucose (donc ?g/h) .
2g / min , donc 60 g / h
Au-delà de 1 g/min de Glucose, quest-ce qui se passe ?
Au-delà de 1 g/min, le SGLT1 devient saturé et le glucose excédentaire consommé ne sera donc PAS absorbé dans l’entérocyte, faisant en sorte qu’il demeure dans l’intestin et risque d’occasionner une diarrhée osmotique (en plus de ne pas pouvoir être
oxyder pour produire de l’ATP) !
Les GLUCIDES À TRANSPORTEURS
MULTIPLES (MTC) font référence à …
des
suppléments (ex. gels, jujubes, barres, boissons)
qui contiennent différents types de
glucides, c’est-à-dire qui ne sont pas
uniquement composé de glucose…
ration malto : fructose ?
0:8 malto - 1 fructose
En combinant différents types de glucides, soit le glucose
(ou maltodextrine *) : fructose en ratio de 1 : 0.8 ** quest-ce quon arrive à faire ?
augmenter l’absorption intestinale des
glucides au-dessus de la capacité maximale du SGLT1 de
1 g/min (60 g/h), puisque le fructose utilise un transporteur qui lui est spécifique. (GLUT 5)
Ceci fait en sorte qu’à un apport en MTC 1 : 0.8
de 90 g/h → 60 g/h sera obtenu sous la forme
de glucose (ou maltodextrine) pour saturer les
transporteurs SGLT1 + 30 g/h de glucides
additionnels sera obtenu sous la forme de
fructose qui utilise les transporteurs GLUT5.
ENTRAÎNER SON INTESTIN.
Qu’est-ce que ça veut dire ?
CHO et FLUIDES
▪ Augmenter graduellement la dose de CHO à l’effort sur une période de > 3 semaines jusqu’à l’atteinte de 90 g/h ou 100-120 g/h. → augmente …
▪ Entraînement avec large volume de fluides → augmente …
–> augmente l’expression et l’activité des transporteurs SGLT1
▪ Entraînement avec large volume de fluides → augmente le confort intestinal et la tolérance des CHO à l’effort
À l’effort, une grande partie du sang est redirigé aux muscles
afin de combler les besoins énergétiques, mais aussi à la
circulation périphérique, plus précisément à la surface de la
peau.
Pourquoi ?
Pour la THERMORÉGULATION !
La synthèse élevée d’ATP à l’effort a pour effet de libérer
beaucoup d’énergie sous la forme de CHALEUR, augmentant
ainsi notre température centrale.
PREMIÈRE LOI DE LA THERMODYNAMIQUE :
L’énergie ne peut être ni créée ni détruite, elle est
transférée d’un milieu à un autre.