Principes de physique et technique radiographique Flashcards Preview

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Flashcards in Principes de physique et technique radiographique Deck (78)
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1
Q

Définir radiation et distinguer les deux catégories de radiation utilisées en imagerie médicale.

A

Toute forme d’énergie pouvant se déplacer.

2 catégories: électromagnétique (EM) et corpusculaire

2
Q

Différencier les caractéristiques de la radiation électromagnétique et celles de la radiation corpusculaire.

A

EM:

  • Absence de masse et de charge
  • Peut se propager dans le vide à une vitesse constante, toujours en ligne droite
  • N’est pas affectée par les champs électriques ou magnétiques

Corpusculaire:

  • Possède une masse et généralement une charge aussi
  • Vitesse non constante (perd de la vitesse en perdant de l’énergie via interactions avec milieu ou autres particules)
3
Q

Donnez des exemples de rayons EM et de rayons corpusculaires.

A

EM: rayons X et rayons gamma, lumière, ondes de télévision et de micro-ondes

Corpusculaires: électrons, protons, neutrons, particules alpha

4
Q

Vrai ou faux: La longueur d’onde d’un rayon électromagnétique est directement proportionnel à son énergie.

A

FAUX: inversement proportionnel

Par exemple, le rayon X possède une très courte longueur d’onde (nanomètre), mais a suffisamment d’énergie pour pénétrer (kilovolt).

5
Q

Décrire la cathode et son rôle dans le tube à rayons X.

A

Description: Pôle négatif du tube cathodique. Composée d’un filament et d’une coupe de focus.

Rôles:

1) Source d’électrons
2) Diriger le faisceau d’électron vers l’anode

6
Q

Décrire plus en détails les deux composantes de la cathode, soit le filament ainsi que la coupe de focus.

A

Filament: fil en alliage de tungstène très mince. Il est chauffé par un courant électrique, ce qui créer de chaleur qui donne de l’énergie aux électrons du filament, qui sont ensuite libérés.

Coupe de focus: fabriqué en nickel, les filaments reposent à l’intérieur de celle-ci. Sert à limiter l’étendue du nuage d’électrons et donc à créer un faisceau dirigé d’électrons.

7
Q

À quoi servent les deux calibres de filaments que l’on trouve dans la plupart des cathodes?

A

Gros: plus résistant à la chaleur mais moins précis et sert de de gros point focal. On s’en sert lors d’exposition élevée.

Petit: Sert de petit point focal. On s’en sert lorsque qu’on vise un détail radiographique plus précis.

8
Q

Décrire l’anode et son rôle dans le tube à rayons X.

A

C’est le pôle positif, vers lequel les électrons provenant de la cathode sont attirés. Est composé de tungstène.

9
Q

Différencier les deux types d’anodes existantes.

A

1) Stationnaire; Tout simplement une plaque de tungstène. Puisque les électrons arrivent toutes au même point, ce. type d’anode est moins résistant à la chaleur et ne peut pas subir des grandes expositions.
2) Rotative; Disque tournant à très haute vitesse lors de l’exposition. Ainsi, il y a une distribution de chaleur sur une plus grande surface et de plus grandes expositions peuvent être réalisées.

10
Q

Décrire l’enveloppe du tube cathodique.

A

Enveloppe qui constitue une boîte métallique plombée, immergée dans l’huile minérale, qui sert de matériel isolant.

11
Q

À quoi sert le filtre, mince lame d’aluminium placé dans le trajet du faisceau radiographique?

A

Sert à absorber les rayons X de très basse énergie qui ne se rendraient pas au travers du patient, et qui seraient donc sans utilité diagnostique mais ajouterait à la dose de radiation du patient.

12
Q

Décrire les étapes générales de formation des rayons X.

A

1) Chauffer la cathode pour créer un petit nuage d’électrons
2) Grâce à câbles électriques à très haut voltage, créer une différence de potentiel électrique entre la cathode et l’anode. (Cathode négative et anode positive)
3) Les électrons sont ainsi attirés vers l’anode. Leur vitesse va être directement proportionnel à la différence de potentiel électrique, qui pourra être modifiée à l’aide du kVp.
4) Les électrons interagissent avec les atomes de tungstène de l’anode.
5) L’énergie cinétique des électrons est alors transformée en énergie électromagnétique qui forme les rayons X.

13
Q

Décrire les deux types d’interaction qui surviennent entre les électrons et les atomes de tungstène de l’anode, menant à la formation de rayons X.

A

1) Interactions de freinage: Électrons (charges négatives) sont tout simplement déviés par le noyau de l’atome de tungstène (charge positive, ralentissent et perdent ainsi de l’énergie sous forme de rayons X.
2) Interactions de radiation caractéristique: Électrons provenant de la cathode ont assez d’énergie pour éjecter un électron appartenant à une orbite rapprochée du noyau de l’atome de tungstène, créant ainsi un vide dans l’orbite. Pour contrer ce vide, un électron d’une orbite plus périphérique doit perdre une quantité d’énergie caractéristique sous forme de rayons X.

14
Q

Laquelle des interactions électrons-atomes de tungstène de l’anode créer la majorité des rayons X?

A

Interaction de freinage

15
Q

Vrai ou faux: Les rayons X ont pour effet de noircir une image radiographique.

A

VRAI!!!

16
Q

Distinguer sous-exposition et surexposition en ce qui concerne la luminosité de la radio.

A
Sous-exposition = radiographie trop claire
Surexposition = radiographie trop foncée 

(analogie biscuits au four)

17
Q

Le ______ et l’ _______ des rayons X déterminent l’exposition. On peut considérer celle-ci comme étant le _____.

A

Nombre, énergie, signal

18
Q

Grâce à la radiographie numérique, beaucoup d’erreurs humaines sont compensées. Expliquer ce qui se produira lors de sous-exposition et de surexposition dans ce cas.

A

Sous-exposition = signal insuffisant, l’image manquera de détail et il n’y a pas assez de rayons X pour bien délimiter le contour des structures.

Surexposition = signal trop fort, sature certaines structures plus minces qui seront complètement noire sur l’image radiographique.

19
Q

Quels sont les paramètres qu’on doit ajuster sur l’appareil pour créer une exposition radiographique appropriée?

A

kVp, mA, s

20
Q

Définir ce qu’est le kVp (kilovoltage peak).

A

Ce paramètre ajuste la différence de potentiel entre la cathode et l’anode, donc la vitesse et l’énergie des électrons provenant de la cathode. Ceci est directement proportionnel à l’énergie des rayons X qui seront produits.

  • Plus le kVp est élevé, plus les électrons auront une grande énergie, plus les rayons X seront élevés et plus ils pénétreront dans le corps de l’animal.
21
Q

Définir ce qu’est le mA (intensié/miliampérage).

A

Ce paramètre ajuste le nombre d’électrons qui bombarderont l’anode, donc le nombre de rayons X à l’intérieur du faisceau.

  • Plus le mA est élevé, plus y aura de rayons X et mieux seront délimiter le contour des structures.
22
Q

Définir ce qu’est le s (secondes).

A

Un temps plus long indique une exposition plus longue et donc un plus grand nombre de rayons X envoyés à l’image. !! Attention !! : si animal en mouvement, un temps d’exposition long = image floue.

  • On combine souvent le mA et le s donc le temps est aussi en partie responsable du nombre d’électrons qui bombardent l’anode.
23
Q

En quoi consiste une charte d’exposition?

A

Un tableau indiquant le kVp, le mA et le temps nécessaire pour une exposition appropriée d’une région donnée du corps de l’animal, en tenant compte de l’épaisseur de celui-ci.

24
Q

Quels sont les éléments essentiels à respecter en utilisant une charte d’exposition?

A
  • La région (thorax, abdomen, extrémités…)
  • L’épaisseur de la région (à mesurer avec animal en position et bien étiré)
  • La distance entre le tube et la cassette (film-cassette)
  • L’emploi d’une grille ou non
  • La vitesse de la cassette/écran
  • La taille du point focal (s’il y en a un)
25
Q

Quelles sont les 3 types d’interactions entre les rayons X et le patient?

A
  • Transmission
  • Absorption
  • Radiations secondaires
26
Q

Décrire ce qu’est la transmission.

A

Absence d’interaction entre le rayon X et le patient: le rayon X passe tout droit et frappe l’image, laissant sa trace sous forme d’un petit point (pixel numérique) noir.

27
Q

Décrire ce qu’est l’absorption.

A

Absorption complète du rayon X par les atomes du patient par une réaction photoélectrique: l’énergie du rayon X est complètement transmise à un électron orbital d’un atome du patient et ne se rend pas à l’image, donc le rayon X n’a aucun effet sur l’image = point blanc.

*** Survient dans les matériaux avec un nombre atomique élevé ; tissus minéralisés/calcium, milieu de contraste/baryum,iode, plomb. C’est pour cette raison que les os apparaissent blancs à la radiographie et sont bien visibles.

28
Q

Vrai ou faux: L’absorption a plus facilement lieu lors d’un kVp élevé.

A

FAUX: bas kVp

29
Q

Décrire ce que sont les radiations secondaires.

A

Interaction la plus courante mais aussi la plus néfaste!!! Simplement un changement de direction lorsque le rayon X frappe un électron orbital périphérique d’un atome du patient. Comme lors de l’interaction photoélectrique de l’absorption, l’atome est ensuite ionisé et cause potentiellement des dommages.

30
Q

Quels sont les deux problèmes pratiques liés aux radiations secondaires?

A

1) Le rayon X ne se rend pas au fil, sort du patient dans n’importe quelle direction et peut atteindre/irradier les gens dans la salle.
2) Le rayon X se rend au film, mais pas à l’endroit visé puisque sa trajectoire est aléatoire. L’image peut donc être détérioriée.

31
Q

Nommez deux façons de limiter les effets secondaires des radiations secondaires.

A

Collimation et grille anti-diffusante

32
Q

Décrire les 3 facteurs majeurs dont la proportion des 3 différentes interactions rayons X-patient dépendent.

A

1) Composition atomique du patient: Plus le patient est composé d’un matériel avec nombre atomique élevé, plus il y aura d’absorption.
2) Épaisseur du tissu à traverser: Plus le tissu à traverser est épais, plus il y a de chances que les électrons entrent en collision avec un atome donc plus y aura d’absorption et de radiations secondaires.
3) Densité physique du patient: Plus le patient est dense, plus il y a de chances que les électrons entrent en collision avec un atome donc plus y aura d’absorption et de radiations secondaires.

33
Q

Décrire ce qu’est le point focal.

A

Surface de l’anode qui est bombardée par les électrons lors de l’exposition. Plus le point focal est petit, plus le faisceau de rayons X donnera un meilleur détail des structures radiographiées.

**Rappel: petit filament = petit point focal. On va l’utiliser lorsqu’on veut beaucoup de détail, comme lors de radio myoarthro.

34
Q

Décrire ce qu’est un collimateur.

A

Plaque de plomb qui sert à limiter le faisceau radiographique primaire à sa sortie du tube et donc à limiter la région anatomique radiographiée. C’est TRÈS important pour éventuellement limiter le nombre de radiations secondaires produites (et diminuer la détériorations de l’image + radiations du personnel).

35
Q

Décrire ce qu’est une grille anti diffusante. Dans quelle situation l’utilise-t-on et selon quelle condition?

A

Composée de fines lamelles verticales de plomb, la grille absorbe les rayons X secondaires produits lorsque le faisceau primaire a interagi avec le patient. Cela évite que des rayons secondaire avec des angles aléatoires ne se rendent au film, avec aucune utilité.

On utilise normalement la grille anti diffusante lorsque l’épaisseur du patient excède 10 cm. Il faut alors quadrupler le mAs (si on passe de sans grille à avec grille).

36
Q

Vrai ou faux: Lorsqu’on utilise une grille, il est important de bien l’aligner avec le faisceau primaire, à une distance adéquate. Par contre, il n’y a pas de sens d’utilisation à la grille. On peut la placer d’un côté ou de l’autre.

A

FAUX: Il ne faut pas placer à l’envers!!!

37
Q

Vrai ou faux: Autant dans les systèmes numérique que conventionnel, le tube radiogène et l’ensemble de l’équipement émetteur de rayons X sont identiques. Ce qui diffère est dans le captage de l’image.

A

VRAI

38
Q

Les radiographies sont un document médicolégal qui doit être gardé au moins _______ suivant le dernier rendez-vous médical du patient. Le standard est de les conserver sous le format ______.

A

5 ans, DICOM.

39
Q

Quels sont les avantages et inconvénients de la radiographie numérique par rapport à la radiographie conventionnelle?

A

Avantages:

  • Manipuler le contraste et la luminosité après avoir pris la radio grâce au logiciel sur l’ordinateur
  • Sauver l’étape de traitement du film et les erreurs qui y sont associées
  • Archivage est plus facile, prend moins d’espace physique et est plus résistant.

Inconvénients:
- Nécessité de se munir de logiciels et d’écrans d’ordinateurs à haute résolution (!!! pas un écran standard)

40
Q

Distinguer les systèmes CR (computed radiography) et DR (digital radiography) dans la radiographie numérique.

A

CR: Il y a un écran détecteur phospholuminescent à l’intérieur d’une cassette. Cet écran est composé de cristaux de phosphores qui deviennent énergisés quand il sont exposés à des rayons X; image radiographique latente ou potentielle. L’écran garde l’image radiographique latente jusqu’à ce qu’elle soit lue par un laser, qui envoie l’image sous forme de signal numérique à un ordinateur.

DR: Le signal de l’image est envoyé directement à l’ordinateur, sans avoir à être lu par un laser.

41
Q

Distinguer les systèmes DR à écran plat et à DCC.

A

Écran plat: conversion directe du signal des rayons X en signal numérique

DCC: Rayons x doivent d’abord être convertis en lumière. Conversion dite indirecte.

42
Q

Qu’est-ce que la résolution spatiale?

A

Nombre de pixels qui composent l’image ou la capacité de distinguer deux structures adjacentes. Plus la résolution est haute, plus la qualité de l’image est bonne!!

43
Q

Décrire les étapes pour évaluer la qualité d’une radiographie numérique.

A

1) Erreur d’exposition? vérifier zones sous-exposées ou surexposés
2) Détail: vérifier la netteté des rebords des structures. Flou peut être causé par le mouvement de l’animal ou une distance trop grande entre la cassette et l’animal. Gros point focal diminue le détail tandis que collimation + grille anti-diffusante l’améliore.
3) Présence d’artéfacts ? objets dans le faisceau principal ou double exposition par exemple

44
Q

Pourquoi les rayons X peuvent-ils être dangereux?

A

Ils ont l’énergie suffisante pour arracher les électrons des atomes d’une molécule (lors des interactions comme absorption par exemple) et donc d’ioniser ces molécules.

Dans n’importe quelle molécule du corps, cause des dommages cellulaires locaux. Dans des molécules de L’ADN, peut causer des mutations.

45
Q

Nommer 4 facteurs qui affectent le degré de dommage tissulaire crée par la radiation.

A
  • Vitesse de multiplication (mitose) des cellules du tissu irradié
  • Étendue de la région irradiée
  • Dose de la radiation
  • Type de radiation
46
Q

Décrire la radiosensibilité des tissus suivants:

1) Cristallin, spermatozoïdes, oesophage, rectum
2) Nerf, muscles
3) Érythroblastes, cellules souches de la peau/membranes muqueuses/cryptes intestinales, testicules et ovaires
4) Foie,reins,poumons,thyroïde,autres organes

A

Élevée = Érythroblastes, cellules souches de la peau/membranes muqueuses/cryptes intestinales, testicules et ovaires

Modérément élevée = Cristallin, spermatozoïdes, oesophage, rectum

Modérément basse = Foie,reins,poumons,thyroïde,autres organes

Basse = Nerf, muscles

47
Q

Distinguer les deux types d’effets causés par les radiations et donnez des exemples pour chaque type.

A

1) Effets stochastiques:
déf = effets dont la probabilité d’occurence augmente avec le degré d’exposition. Donc; plus on est exposé, plus les chances de subir ces effets augmentent, mais on ne pourrait jamais les avoir non plus. C’est comme la loterie.
ex = mutations causant des difformités génétiques ou le cancer

2) Effets déterministiques:
déf = effets dont la sévérité augmente avec le degré d’exposition. Il existe un seuil minimum de radiation pour voir ces effets apparaître et ils se manifestent sur les lignées cellulaires plus radiosensibles.

ex =

1) sur le corps entier, en ordre croissant d’augmentation de dose ; leucopénie, diarrhée, mort rapide avec atteinte du système cardiovasc.
2) localisé; cataracte, érythème, dermatite sévère, stérilité permanente mâle et femelle

48
Q

Vrai ou faux: Grâce au principe ALARA et aux techniques de radioprotection, il est possible d’éliminer les effets stochastiques.

A

FAUX, on peut les réduire le plus possible seulement

49
Q

Décrire l’impact de la radiation sur un foetus selon le stade du développement de celui-ci.

A
Phase germinale = résorption du foetus
Phase embryonnaire (surtout entre 30-70 jours) = malformations qui peuvent être mortelles ou non, telle que l'absence d'une membrane ou d'un organe 
Phase de croissance foetale = retards de croissance et de développement (incluant mental), tels que la microcéphalie et un poids corporel réduit à la naissance. Les chances de leucémie durant l'enfance sont augmentés si radiation durant dernier trimestre.
50
Q

Distinguer le principe d’exposition de celui d’absorption.

A

Exposition = mesure de la radiation (Coulomb (C)/kg d’air) qui est envoyée par le tube à rayons X

Absorption = mesure de l’énergie déposée dans un tissu suite à une exposition (Gray (Gy) = 1 Joule dans 1 Kg)

** Absorption corrigée multiplie absorption par un facteur de correction selon le type de radiation et est calculée en Sievert (Sv)

51
Q

Quelles sont les limites annuelles de dose occupationnelle et non-occupationnelle?

A
Occupationnelle = 20 mSv/année 
Non-occupationnelle = 1 mSv/année
52
Q

Les principes ALARA signifient….

A

As Low As Reasonably Achievable

53
Q

Quels sont les 3 éléments principaux afin de respecter les principes ALARA et de diminuer son exposition à la radiation?

A

1) Temps ; minimiser la durée pendant laquelle on est exposée et surtout le nombre d’expositions qu’on doit faire
2) Distance ; Augmenter le plus possible la distance entre nous et la source de radiation. Se souvenir de la règle de l’inverse carré.
3) Barrières ; Que ce soit les murs, la collimation ou l’habit de protection

54
Q

Quels moyens prendre pour diminuer le temps d’exposition à la radiation?

A
  • Charte de technique radiographique bien ajusté + minimiser l’erreur humaine = moins de reprises radiographiques à faire!
  • Minimiser le nombre d’individus dans la salle à l’aide de contention non-manuelle
  • Système écran/film plus rapide avec appareil efficace
55
Q

Quels moyens sont utilisés pour augmenter la distance entre nous et la source de radiation chez les petits animaux? et chez les grands animaux?

A

PA : contention non-manuelle de l’animal par une sédation ou anesthésie

GA: porte-cassette

56
Q

Décrire la règle de l’inverse carré.

A

En doublant la distance de la source de radiation, notre exposition est diminuée par 4.

57
Q

Décrire l’habit de protection pour les personnes dans la salle avec l’animal lors de la prise de radiographie.

A
  • Tablier de plomb
  • Gants plombés
  • Cache-thyroïdes

ATTENTION: protègent des radiations secondaires suelement, pas du faisceau principal !

58
Q

Qu’est-ce qu’un dosimètre? Quelle réglementation y est relié?

A

Petit étui de plastique contenant un morceau de film. On le porte à la taille en dessous du tablier.

  • Contrôlé 4 fois par année par Santé Canada, le film est développé et son opacité correspond au taux d’exposition
59
Q

Quelles sont les règles en suivre en tant que médecin vétérinaire en ce qui concerne la radioprotection?

A
  • Normes minimales d’exercice de l’OMVQ
  • Recommandations de radioprotection en médecine vétérinaire de Santé Canada

En bref: Le vet propriétaire est responsable du bon fonctionnement de l’appareil et de sa conformité, de l’utilisation de l’appareil dans un appareil adéquat, de la disponibilité de matériel de protection et de collimateur, de la tenue des dossiers de dosimétrie, d’une charte technique appropriée pour l’appareil et de l’utilisation de l’appareil par du personnel compétant pour cette tâche, entre autres.

60
Q

Vrai ou faux: La contention de l’animal lors de la prise de radiographie est un déterminant majeur pour la qualité des prises.

A

VRAI: car assure un positionnement précis

61
Q

Quels éléments doivent être identifiés sur un film (pour être légal !! ) ?

A
  • Le numéro de dossier
  • Le nom de l’animal
  • Le nom du propriétaire
  • La date
  • La clinique ou le vétérinaire
  • La droite ou gauche
62
Q

Vrai ou faux: Si vous avez oublié de faire l’identification du film avant le développement, ce n’est pas la fin du monde! Un ptit bout de scotch tape pis un sharpie et c’est réglé!

A

FAUX : ce n’est pas la fin du monde, mais ce n’est pas légal. Identification AVANT le développement!!!!

63
Q

Un examen radiographique minimal doit comporter _____ projections à 90 degrés.

A

2 !!!

64
Q

Décrire les projections habituellement utilisées chez les petits animaux, chez qui le faisceau reste normalement vertical.

A

1) Ventrodorsale ; animal en décubitus dorsal, le faisceau atteint l’aspect ventral en premier puis ressort à l’aspect dorsal et atteint la cassette.
2) Dorsoventrale ; animal en décubitus ventral, puis phénomène inverse à ventrodorsale.
3) Latérolatérale droite (aka latérale droite) ; animal en décubitus côté droit, le faisceau passe par le côté gauche, puis le côté droit et atteint la cassette.
4) Latérolatérale gauche (aka latérale gauche) ; animal en décubitus côté gauche, on connait la suite

65
Q

Décrire les projections fréquemment utilisées chez les grands animaux pour les radio des membres et articulations. Souvenons nous que le faisceau est alors horizontal puisque l’animal est debout!

A

1) Dorsopalmaire ou dosoplantaire ; animal debout, le faisceau passe de l’aspect dorsal à l’aspect palmaire/plantaire avant d’atteindre la cassette. Évaluation des aspects latéral et médial, alors que les aspects dorsal et palmaire/plantaire sont superposés.
2) Latéromédiale (latérale) ; animal debout, le faisceau passe de l’aspect latéral à l’aspect médial avant d’atteindre la cassette. Évaluation des aspects dorsal et palmaire/plantaire, alors que les aspects latéral et médial sont superposés.
3) Dorso45latérale-palmaromédiale ou dorsolatérale oblique ou DLPMO ; animal debout, le faisceau passe de l’aspect dorsolatérale à l’aspect palmaro/plantaromédial avant d’atteindre la cassette. Évaluation des aspects dorsomédial et palmaro/plantarolatéral du membre
4) Dorso45médiale-palmarolatérale ou dorsomédiale oblique ou DMPLO ; animal debout, le faisceau passe de l’aspect dorsomédial à l’aspect palmaro/plantarolatérale avant d’atteindre la cassette. Évaluation des aspects dorsolatéral et palmaro/plantaromédial du membre.

66
Q

Quelles sont les 5 opacités radiographiques? Donnez des exemples pour chaque.

A

1) Air = NOIR ; air autour du patient, trachée, poumons, gaz intestinal, emphysème sous-cutané…
2) Gras = GRIS FONCÉ ; abdominal (gras falciforme, gras rétropéritonéal…), coussinet adipeux du genou, médiastin…
3) Tissus mous/liquides = GRIS ; coeur, vaisseaux, muscles, foie, vessie, rate, intestin rempli de liquide, oedème pulmonaire, métastases…
4) Os/minéralisation = GRIS TRÈS PÂLE ; squelette, certains calculs rénaux et vésicaux, minéralisation dystrophique…
5) Métaux = BLANC ; corps étranger métallique, baryum et milieu de contraste iodé, marqueurs plombés, gants plombés

67
Q

Une structure plus épaisse ou plusieurs structures superposées de la même opacité auront une apparence….

A

plus radio-opaque

68
Q

Expliquez le phénomène de superposition à l’aide de l’exemple d’une radiographie thoracique.

A

À la radio thoracique, lorsqu’on regarde le coeur, c’est le résultat de la superposition de la paroi thoracique, des côtes, du poumon, du gras péricardique et du coeur.

69
Q

Donnez des exemples de superposition à la radiographie.

A
  • À la radio thoracique, lorsqu’on regarde le coeur, c’est le résultat de la superposition de la paroi thoracique, des côtes, du poumon, du gras péricardique et du coeur.
  • Les anses intestinales superposés vont parfois rendre difficile l’identification de corps étrangers.
  • Les vaisseaux et côtes superposés aux poumons vont parfois rendre difficile l’identification des nodules pulmonaires.
70
Q

Définir l’effet de silhouette.

A

Aussi appelée effacement des rebords; résultat de l’incapacité à différencier les rebords propres de deux structures différentes qui ont la même opacité.

71
Q

Donnez des exemples d’effet de silhouette à la radiographie.

A
  • Artères coronaires à l’intérieur du coeur ne sont pas visibles puisque les vaisseaux et le coeur ont la même opacité (tissu mou)
  • Lors d’accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale ou péritonéale, on ne distingue plus le contour du coeur ou des organes abdominaux.
72
Q

Décrire le phénomène de magnification et donner des exemples.

A

Magnification = phénomène radiographique qui se traduit par le fait que la grandeur de la structure radiographiée augmente toujours et n’est pas la taille réelle. La magnification est accentuée plus on éloigne la cassette de la structure à radiographier. Puis, plus on éloigne la cassette, plus les contours de la structure deviennent flous.

Exemples:

  • Très important d’en tenir compte lorsqu’on veut estimer la taille d’un implant orthopédique sur une radio
  • GA: toujours approcher la cassette le plus près possible du membre pour minimiser la magnification
73
Q

Décrire le phénomène de distorsion et donnez des exemples.

A

Survient lorsqu’une structure est placée de façon angulée relative au faisceau radiographique et à la cassette. La magnification est alors inégale et les contours réels de la structures sont déformés, avec une apparence différence de celle attendue

Exemples:

  • Lors de la radio du bassin, si un fémur n’est pas complètement étiré, il prendre une apparence pus courte et plus large que l’autre fémur alors que ces 2 os sont de dimensions similaires.
  • La largeur des espaces intervertébraux peut aussi être distortionnée selon si ces derniers sont placés au centre ou en périphérie de l’image radiographique.
74
Q

Qu’est-ce qu’une ligne de Mach? Donner des exemples.

A
  • Lorsqu’il y a une différence d’opacité ou de contraste entre deux structures, notre cerveau a le réflexe de voir un trait net délimitant le contour de ces structures. Ce trait s’appelle ligne de Mach.

Exemples:
- Superposition radius/ulna ou superposition métacarpiens qui donnent l’impression d’un trait de fracture

75
Q

Quels sont les 7 signes de Roentgen, utilisés pour décrire précisément et dans les détails une lésion radiographique?

A

1) Taille ; subjectif (petit, augmenté, diminué..) ou objectif (cm)
2) Forme ; sphérique, ovoïde, tubulaire, linéaire…
3) Contour et définition ; bien défini, irrégulier, spiculé…
4) Nombre ; un, deux, plusieurs…
5) Opacité ; air, gras, tissu mou/liquide, minéral, métal…
6) Localisation/distribution ; crânial, caudal, dorsal, ventrale, droite, gauche, généralisée, multifocale, localisée…
7) Sévérité ; léger, modéré, sévère/marqué …

76
Q

Donnez un exemple d’utilité pour chacun des signes de Roentgen.

A

1) Taille ; veines pulmonaires augmentés? signe de congestion
2) Forme ; Distinguer anse intestinale normale (tubulaire) de la présence de gaz dans un corps étranger (sphérique)
3) Contour et définition ; différencier une lésion osseuse agressive (spiculée) d’une lésion bénigne (lisse)
4) Nombre ; savoir combien de calculs urétraux enlever à la cystotomie
5) Opacité ; voir minéralisation à l’intérieur de la prostate = signe de néoplasme
6) Localisation/distribution ; différencier pathologie alvéolaire d’une pathologie bronchique donc une pneumonie d’une bronchite
7) Sévérité ; différencier un iléus paralytique (distension intestinale légère) d’une obstruction mécanique (distension sévère)

77
Q

Décrire brièvement les 4 étapes de l’approche systématique à appliquer lors d’interprétation radiographique afin d’être optimal.

A

1) Optimisez les conditions de visionnement ; radiographie sur film suspendue sur un négatoscope, avec lumière forte sur régions plus noires et lumières environnantes éteintes / radiographie numérique sur écran d’ordinateur approprié
2) Critiquez la qualité radiographique ; deux vues à 90 degrés positionnées de façon appropriée, pas sur ni sous-exposées, sans artéfact majeur! Si qualité jugée suboptimale pour poser un diagnostic fiable, reprise!!
3) Faites votre description radiographique (argumentaire radiographique) ; évaluer radiographie au complet, toutes les vues et comparer avec autres examens radiographiques antérieures du même patient. Y aller de façon systématique, crânial à caudal, dorsal à ventral, périphérie au centre, whatever.
4) Posez un diagnostic radiographique (hypothèse radiographique) ; ressortir l’anomalie la plus importante ainsi que les aspects les plus importants de chaque anomalie présente
5) Intégrez votre diagnostic radiographique aux autres informations pertinentes (diagnostic clinique) ; anamnèse + examen physique + radio, se baser sur nos Ddx pour prévoir prochaine étape diagnostic ou traitement
6) Élaborer votre plan diagnostic et/ou de traitement

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Q

L’acronyme Vitamin D pour considérer l’ensemble des Ddx:

A

V asculaire/ischémique
I nfectieux, inflammatoire, immunitaire, idiopathique, inherited (héréditaire, congénital)
T raumatique, toxique
A utoimmunitaire
M étabolique
I nfectieux, inflammatoire, immunitaire, idiopathique, inherited (héréditaire, congénital)
N éoplasique

D rogue (pharmaceutique), dégénératif