Probabilités Flashcards
(62 cards)
Quelles sont les 3 approches probabilistes ?
- Théorique (calculer une probabilité).
- Fréquentielle (observer une fréquence relative).
- Subjective (exprimer une opinion probabiliste).
Vrai ou faux, selon la loi des grands nombres, plus que je réalise des essaies avec piles et faces, moins que la compilation des résultats (piles ou face) se rapprochera de 50%, mais le résultat sera que un des résultats c’est plus démarqués.
Faux
Vrai ou faux : Les approches théorique, fréquentielle et subjective des probabilités sont complémentaires?
Vrai, même si elles sont rarement abordées dans leur multiplicité.
Un enseignement-apprentissage des probabilités combinant les approches théorique et fréquentielle offre aux élèves…
- Le potentiel d’amener à développer des intuitions probabilistes appropriées.
- À éviter certaines conceptions probabilistes.
Vrai ou faux, si l’on lance un dé équilibré un grand nombre de fois, la moyenne des résultats tendra à se rapprocher de 3,5, qui est l’espérance théorique (la moyenne des faces possibles). Plus le nombre de lancers augmente, plus la moyenne observée sera proche de cette valeur
Vrai
Nommez les 5 caractéristiques de l’approche théorique.
- C’est l’approche classique.
- Elle inclut notamment des tâches de vocabulaire et de dénombrement des cas possibles.
- Les probabilités y sont déterminées par le calcul du rapport entre le nombre de cas favorables et le nombre de cas possibles d’un événement lorsque tous les cas sont jugés équiprobables.
- Pour exprimer le résultat émergeant de ce type de calcul, on a généralement recours à l’écriture fractionnaire.
- Probabilté = nbr cas favorables / nbr cas possibles.
Nommez les 3 caractéristiques de l’approche fréquentielle.
- C’est une approche (moins fréquemment abordée) qui vise à mesurer la fréquence relative d’un événement particulier par rapport à une classe de référence.
- Cette approche implique la réalisation d’essais et indique une fréquence absolue (soit un nombre naturel, appelé aussi effectif) ou relative (soit un nombre décimal ou un pourcentage, en se référant au tout).
- Une probabilité y est dégagée à travers la répétition d’un évènement dont on observe la fréquence relative se stabiliser à la suite d’une série de données compilées.
La variabilité
Dans le cadre des probabilités, la loi de la variabilité se réfère à la manière dont les résultats d’une expérience aléatoire se dispersent autour d’une valeur centrale, généralement la moyenne ou l’espérance. Autrement dit, elle explique que les résultats d’un événement aléatoire ne seront pas toujours égaux, mais varieront de manière prévisible, suivant une certaine distribution.
Nommez les 4 caractéristiques de l’approche subjective.
- C’est l’approche la moins fréquemment abordée.
- Elle amène à évaluer la force d’une croyance à travers une analyse intuitive de l’information dont il dispose.
- Elle passe par l’expression d’une opinion probabiliste.
- Cette approche des probabilités permet d’évaluer la mesure de certitude associée à certains événements
personnels (par exemple la réussite d’un examen ou d’une épreuve physique) ; sociaux (par exemple l’issue d’un scrutin, d’un match ou d’un film) ;
scientifiques (par exemple la météorologie).
Vrai ou faux, Vous lancez un dé équilibré 5 fois. Vous pourriez obtenir les résultats suivants : 2, 5, 3, 6, 4. Ces résultats varient autour de la moyenne (qui est 3,5), mais chaque lancer donne un résultat différent
Vrai, la loi de la variabilité explique que, même si la moyenne théorique est 3,5, les résultats individuels vont fluctuer autour de cette valeur, ce qui montre la variabilité des résultats.
Des allers-retours et des combinaisons entre les approches probabilistes sont possibles. Ces combinaisons permettent d’adopter un regard complémentaire pour approcher, lorsque le contexte le permet, la probabilité associée à un ou des évènements.
Nommez les combinaisons possibles entre les 3 approches.
- Les approches théorique et fréquentielle.
- Les approches théorique et subjective.
- Les approches subjective et fréquentielle.
- Les approches théorique, fréquentielle et subjective.
Comment réduire l’incertitude dans la probabilité fréquentielle et théorique?
La réalisation d’un nombre suffisant d’essais permet de faire le rapprochement entre la «probabilité fréquentielle» et la «probabilité théorique», puisque les principes de la loi des grands nombres supposent que la variabilité des données aura tendance à être plus petite dans un grand échantillon.
Toutefois, ce n’est que la réalisation d’une infinité d’essais qui permettrait de rendre égales la «probabilité fréquentielle» et la «probabilité théorique».
L’augmentation du nombre d’essais jusqu’à une quantité suffisante (mais inférieure à l’infini) permet d’élever le niveau de certitude associé à une hypothèse qui peut être énoncée au regard des probabilités théoriques.
Nommez les 4 étapes qui mènent l’approche fréquentielle vers l’approche théorique.
- Faire systématiquement des essais en reproduisant une expérience aléatoire.
- Observer une fréquence dans les résultats.
- Atteindre un nombre suffisant d’essais.
- Poser une hypothèse sur la probabilité théorique de voir l’évènement survenir.
L’enseignement-apprentissage des probabilités devrait être basé sur quoi? Pourquoi?
Une articulation des trois approches probabilistes. Ces approches, qui présentent des particularités complémentaires, peuvent être présentées en juxtaposition ou en superposition aux élèves. Encore une fois, plutôt que de privilégier une avenue plutôt qu’une autre, c’est le développement d’une flexibilité dans le recours à ces approches probabilistes qu’il s’agit de viser avec les élèves!
Comment est-ce qu’on formule une hypothèse en probabilité? C’est quoi que ça signifie?
Formuler une hypothèse signifie de proposer une idée de base que l’on considère comme vraie avant de tester les résultats.
Que sont les conceptions probabilistes ?
- Elles sont des constructions mentales élaborées à partir de l’interaction entre les connaissances antérieures et une nouvelle expérience chez une personne.
- Elles persistent dans le temps et reviennent comme
de la mauvaise herbe.
Vrai ou faux + nommez la conception.
Rose a 10 ans. Dans sa boite, il y a 40 billes blanches et 20 billes noires. César, qui a 8 ans, a dans sa boite 30 billes blanches et 15 billes noires. Chacun d’eux tire une bille de sa boite, sans regarder. César affirme que Rose a plus de chance de piger une bille blanche parce qu’elle est plus vieille, et que par conséquent elle est la plus habile des deux.
Faux.
La conception liée à la chance et la qualité du joueur. Une telle personne a tendance à assigner un rôle, dans les évènements aléatoires, aux qualités personnelles des joueurs (par exemple, son intelligence, son habileté, son âge, etc.), malgré le fait qu’objectivement, de tels effets n’existent pas.
Imaginons que quelqu’un roule 2 dés simultanément. Laquelle des deux possibilités suivantes est la plus probable : obtenir un 5 et un 6 ou obtenir un 6 et un 6?
A) 6 et 6 et 5 et 6 ont la même probabilité de survenir;
B) 6 et 6 a une plus grande probabilité de survenir;
C) 5 et 6 a une plus grande probabilité de survenir.
Nommez la conception.
La bonne réponse : C
La conception liée à la confusion entre des évènements simples et composés. Choisir A implique cette conception. Cette conception, souvent présente dans le cas de suites d’évènements particuliers où l’ordre des résultats a une importance, fait croire à l’idée que les deux combinaisons d’évènements ont une même probabilité de se produire. Il existe en somme 2 principaux types d’interprétations d’un raisonnement inscrit dans cette conception : Les deux évènements sont l’effet du hasard et, en conséquence, il n’y a aucune raison d’accorder une plus grande probabilité à l’un de ces évènements qu’à l’autre. Les résultats 5 et 6 sont équiprobables et donc toutes les combinaisons de deux nombres possibles présentent la même probabilité.
Donne un exemple d’une hypothèse.
Exemple: “La pièce est équilibrée, donc la probabilité d’obtenir face est de 50 %.”
Comment réalisons-nous les essaies?
On réalise les essaie en réalisant la tâche (lancé pièce ou dé). Pour ce faire, vous devez lancer l’objet en utilisant des conditions équivalentes d’un essai à l’autre. Et vous ne devez pas tricher (en essayant d’obtenir une position)!
Pour garder des traces des résultats de vos essais, vous pourriez vous faire un tableau de compilation comme celui-ci sur une feuille.
Vrai ou faux + nommez la conception.
Lorsqu’elle participe à une loterie, Amélie choisit des nombres consécutifs comme 1, 2, 3, 4, 5 et 6. Véronique déclare que les chances d’obtenir 6 nombres consécutifs sont plus petites que les chances d’obtenir une quelconque séquence aléatoire de 6 nombres. Cette dernière affirme que la loterie est un jeu de hasard et qu’on ne peut obtenir des nombres consécutifs.
Faux.
La conception de représentativité. Véronique présente cette conception. Une telle personne a tendance à estimer les possibilités d’un évènement en fonction du degré de similitude de ses caractéristiques essentielles avec celles de la population parente ou, encore, en s’appuyant sur les faits saillants de la procédure par laquelle cet évènement a été généré et sur la façon dont celui-ci reflète ces faits saillants.
Daniel rêve de devenir médecin. Il aime aider les gens. Quand il était au secondaire, il était volontaire pour la Croix rouge. Il a fait de brillantes études et il a servi dans l’armée en tant qu’assistant médical. À la fin de son service militaire, Daniel s’est inscrit à l’université. Qu’est-ce qui semble le plus probable ?
A) Daniel est un étudiant à l’école de médecine ?
B) Daniel est un étudiant ?
Nommez la conception.
Bonne réponse : B
La conception liée à l’erreur de conjonction. Choisir A implique cette conception. Avec cette conception, la probabilité d’un évènement en interaction simultanée avec un autre évènement apparait, sous certaines conditions, plus probable que la probabilité de voir survenir le même évènement, mais individuellement. Pourtant, en probabilités, la possibilité d’occurrence simultanée de deux évènements distincts est moins probable que la chance d’apparition d’un seul de ces deux évènements.
Quel sont les étapes de réalisation d’un évènement probabiliste?
- Hypothèse
- Réalisation des essaies
- Interprétation des résultats
Vrai ou faux + nommez la conception.
Lorsqu’on lance une pièce de monnaie, il y a deux résultats possibles : soit pile, soit face. Alexandre a lancé une pièce trois fois, et à chaque coup le côté face est sorti. Alexandre veut lancer la pièce encore une fois et il croit que la pièce est rendue à donner un pile.
Faux.
La conception liée aux effets trompeurs de la recension. Alexandre présente cette conception. Cette conception est en lien avec l’indépendance des évènements ou des probabilités. Elle est basée sur la nécessité d’une équilibration entre les fréquences des différents résultats possibles à travers des essais. Une telle personne a tendance à croire que la fréquence des évènements d’une expérience aléatoire a une influence à long terme sur la probabilité d’obtenir un résultat particulier. Dans le cas présent, on parlerait des effets positif (face) ou négatif (pile) de la recension.