Problème 03 - Troubles somatiques Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un conflit inconscient?

A

Opposition inconsciente entre le surmoi et le ça qui crée de l’anxiété; on utilise les mécanismes de défense pour diminuer cette anxiété.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un bénéfice primaire?

A

Le soulagement direct de l’anxiété par un mécanisme de défense, qui permet de maintenir le conflit interne hors de la conscience.

Par ex. les symptômes du trouble de conversion.

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3
Q

Qu’est-ce qu’un bénéfice secondaire?

A

Avantages externes et circonstanciels tirés de la maladie comme le repos, les cadeaux, l’attention personnelle.

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4
Q

Qu’est-ce que la belle indifférence?

A

État d’insouciance dans lequel le patient ne se sent pas concerné par rapport à ses symptômes ou une maladie grave.

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5
Q

Qu’est-ce que l’alexithymie?

A

Ces patients ne savent pas qu’ils ressentent des émotions, ne sont pas capables de les identifier ou de les exprimer par des mots, de les verbaliser.

Souvent, les plaintes somatiques constituent l’unique façon de communiquer (inconsciemment) leur état émotionnel.

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6
Q

Quelles sont les caractéristiques des troubles qui se retrouvent dans la catégorie des :

  • Trouble de symptômes somatiques et troubles associés autrement spécifiés
  • Trouble de symptômes somatiques et troubles associés non spécifiés
A

Symptômes caractérisés par :

  • un ou plusieurs symptômes physiques inexpliqués qui durent depuis au moins six mois
  • qui sont sous le seuil pour un diagnostic de trouble de symptômes somatiques
  • qui ne correspondent à aucun des autres troubles somatiques
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7
Q

Quels sont les critères diagnostiques pour le trouble de symptômes somatiques?

A

Présence d’un ou de plusieurs symptômes somatiques pénibles ou qui résultent en une perturbation significative dans la vie quotidienne.

Génèrent des pensées ou comportements excessifs, qui se manifestent par (au moins un) :

  1. Pensées persistantes et disproportionnées à propos de la sévérité d’un symptôme.
  2. Niveau élevé d’anxiété à propos de la santé ou des symptômes.
  3. Énergie et temps consacrés aux symptômes ou à la santé sont excessifs.

Bien qu’un symptôme somatique n’est pas nécessairement présent continuellement, l’état symptomatique est persistant (plus de six mois)

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8
Q

Quelles sont les spécifications à faire lors du diagnostic d’un trouble de symptômes somatiques?

A

Il faut spécifier si :

  • Avec douleur prédominante : symptômes somatiques impliquent principalement de la douleur.
  • Persistant : symptômes sévères et longue durée.

Il faut préciser la sévérité actuelle :

  • Léger : un seul des symptômes du deuxième critère est présent.
  • Modéré : deux ou plus des symptômes du deuxième critère sont présents.
  • Sévère : deux ou plus des symptômes du deuxième critère sont présents avec plaintes multiples.
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9
Q

Quelles sont les caractéristiques que l’on retrouve fréquemment chez les gens atteints d’un trouble de symptômes somatiques?

A

Les préoccupations concernant leur santé supplantent toutes les autres (famille et travail). Les plaintes peuvent impliquer de multiples systèmes en même temps et il peut y avoir de la migration de symptômes.

Les gens atteints investissent de l’énergie et du temps dans leurs symptômes :

  • Se magasinent un médecin.
  • Visites fréquentes à l’urgence et séjours à l’hôpital.
  • Procédures médicales pas nécessaires.

Souvent caractérisés par :

  • Symptômes récurrents, sans preuve objective provenant d’un laboratoire.
  • Sentiment d’avoir été malade toute sa vie, l’historique médical est compliqué et long.
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10
Q

Quelles sont les hypothèses étiologiques du trouble de symptômes somatiques? Notamment …

  • Seuil de tolérance
  • Sociale
  • Théorie psycho-dynamique
  • Mécanisme de défense
A

Les gens atteints d’un trouble de symptômes somatiques ont un seuil de tolérance très bas pour l’inconfort physique et interprètent mal ces signes à cause de schémas cognitifs incorrects.

Hypothèse de l’apprentissage social : les symptômes permettent à une personne qui vit de graves problèmes d’échapper à ses obligations habituelles.

Théorie psycho-dynamique : des pensées hostiles envers d’autres sont transférées en plaintes physiques.

Ce trouble est aussi une façon de se défendre contre la culpabilité : symptômes somatiques deviennent des méthodes de punition.

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11
Q

Quel est le diagnostic différentiel du trouble de symptômes somatiques?

A
  • Condition médicale réelle
  • Trouble de la panique
  • Dépression majeure
  • Schizophrénie
  • Trouble d’anxiété d’avoir une maladie
  • Trouble de conversion
  • Trouble factice
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12
Q

Quelle est la prévalence du trouble de symptômes somatiques?

A
  • 5 à 7% dans la population générale
  • Plus élevée chez les femmes que les hommes
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13
Q

Quelle est l’évolution (et les comorbidités) du trouble de symptômes somatiques?

A

Préoccupation par rapport à des symptômes médicaux commence tôt (dans la vingtaine) et peut durer des années ou même des décennies.

Il s’agit d’un trouble chronique dont les possibilités de rémission sont faibles. Les épisodes durent de quelques mois à plusieurs années et peuvent être déclenchés par des facteurs psychosociaux.

80% des patients : dépression majeure ou un autre trouble anxieux coexistant.

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14
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble d’anxiété d’avoir une maladie?

A

Préoccupation centrée sur la crainte d’être atteint d’une maladie grave.

Les symptômes somatiques ne sont pas présents ou sont d’une intensité légère. Si une autre condition médicale est présente ou s’il y a un risque réel, la préoccupation est clairement excessive.

Haut niveau d’anxiété à propos de la santé (individu facilement alarmé par son état de santé).

L’individu effectue des comportements excessifs reliés à ses craintes (vérifications répétitives de son corps) ou montre un évitement inadapté (des hôpitaux).

La préoccupation par rapport à la maladie dure depuis au moins six mois, mais la maladie spécifique qui inquiète l’individu peut changer

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15
Q

Quelles sont les spécifications à faire lors du diagnostic d’un trouble d’anxiété d’avoir une maladie?

A

Il faut spécifier si de type :

  • Recherche de soins
  • Évitement des soins
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16
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques des gens atteints du trouble d’anxiété d’avoir une maladie?

A

Les individus ont tendance à ne pas être rassurés par des tests médicaux négatifs (souvent pas nécessaires) et leurs inquiétudes tendent à frustrer les autres membres de la famille

Si un symptôme est réellement présent, il s’agit souvent d’une sensation physiologique normale.

Les gens atteints sont habituellement très vigilants concernant leur santé :

  • Scrutent leur corps à la recherche de signes
  • Exagèrent chaque douleur
  • Regardent sur Internet pour trouver les pires maladies qui correspondent à leurs symptômes

Souvent, ils se magasinent un médecin.

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17
Q

Quelles sont les hypothèses étiologiques du trouble d’anxiété d’avoir une maladie?

A

Similaires à celles du trouble de symptômes somatiques, ce qui inclut :

  • Seuil de tolérance bas
  • Hypothèse de l’apprentissage social
  • Théorie psycho-dynamique
  • Défense contre la culpabilité

Un proche qui meurt d’une maladie spécifique peut devenir un stimulus pour la peur de développer cette maladie.

Le trouble peut aussi être le symbole de conflits inconscients qui sont reflétés dans le type de maladies craintes par le patient.

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18
Q

Quel est le diagnostic différentiel du trouble d’anxiété d’avoir une maladie?

A
  • Vraies conditions médicales
  • Troubles de l’anxiété ou de l’humeur
  • Trouble obsessif-compulsif
  • Trouble de panique
  • Schizophrénie
  • Autres troubles somatiques
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19
Q

Quels troubles (comorbidités) peuvent induire un trouble d’anxiété d’avoir une maladie?

A

Le trouble d’anxiété d’avoir une maladie peut être causé par :

  • Schizophrénie
  • Dépression majeure
  • Trouble de somatisation
  • Anxiété

… ou en réponse à des symptômes nouveaux ou non expliqués.

Le pronostic est alors meilleur (on peut traiter le trouble primaire).

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20
Q

Quelle est l’évolution habituelle du trouble d’anxiété d’avoir une maladie?

A
  • Ils débutent au début ou au milieu de l’âge adulte.
  • Sont chroniques ou caractérisés par des épisodes de rémissions et de rechutes.
  • Chez les adultes plus vieux : anxiété reliée à la perte de mémoire.

À mesure que le trouble évolue, les patients risquent de développer des frustrations ou un abus de substances.

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21
Q

Quels sont les critères diagnostiques pour le trouble de conversion?

A

Présence d’un ou plusieurs symptômes d’une altération des fonctions motrices et sensorielles volontaires.

Les trouvailles cliniques démontrent une incompatibilité entre les symptômes et les conditions médicales ou neurologiques reconnues.

22
Q

Quelles sont les spécifications à faire lors du diagnostic d’un trouble de conversion?

A

Il faut spécifier le type de symptômes :

  • Avec faiblesse et paralysie
  • Avec mouvements anormaux (tremblements)
  • Avec symptômes d’avalement
  • Avec symptômes au niveau du langage
  • Avec symptômes épileptiques ou convulsions
  • Avec anesthésie ou perte sensitive
  • Avec symptômes sensoriels particuliers (visuel, olfactif ou trouble de l’audition)
  • Mixte

Il faut également spécifier si :

  • Épisode aigu ou persistant (six mois ou plus)
  • Présence d’un stresseur psychologique ou non
23
Q

Quelles sont les caractéristiques cliniques des patients atteints d’un trouble de conversion?

A

Les symptômes habituels incluent : paralysie, mouvements anormaux, incapacité à parler, aveuglement, surdité, pseudo-convulsions.

Les patients imitent les symptômes :

  • basés sur leurs expériences antérieures
  • basés sur les symptômes qu’ont pu présenter des personnes importantes de leur vie
  • basés sur leur conception de la maladie

Certains phénomènes accompagnent souvent ce trouble : belle indifférence, bénéfice primaire et bénéfice secondaire, symptômes dissociatifs.

24
Q

Quelles sont les hypothèses étiologiques du trouble de conversion?

  • Facteurs psychanalytiques
  • Facteurs biologiques
  • Facteurs d’apprentissage
A

Facteurs psychanalytiques : symptôme somatique représente la tentative de résolution symbolique d’un conflit psychique inconscient, en réduisant l’anxiété et en permettant de maintenir le maintenir hors de la conscience.

Facteurs biologiques : les symptômes de conversion surviennent souvent chez les gens avec des lésions au cerveau et des désordres cérébraux coexistant ou passés.

Facteurs d’apprentissage : un symptôme de conversion peut être un comportement appris et conditionné (manière de faire face à une situation difficile)

25
Q

Quel est le diagnostic différentiel des troubles de conversion?

A
  • Autres maladies neurologiques (à présentation atypique)
  • Trouble de l’humeur (dépression)
  • Trouble de l’anxiété
  • Schizophrénie
  • Dysfonction sexuelle
  • Autres troubles somatiques
26
Q

Quelle est l’évolution habituelle des troubles de conversion?

A

Les symptômes de conversion sont assez communs dans les hôpitaux et les cliniques médicales et surviennent surtout chez les femmes.

Le trouble commence souvent à la fin de l’enfance ou au début de l’âge adulte.

La plupart des symptômes de conversion sont transitoires et disparaissent généralement après une hospitalisation de deux semaines. Plus les symptômes sont présents depuis longtemps, moins les chances de rémission complète sont bonnes.

27
Q

Quelles sont les comorbidités fréquentes associées au trouble de conversion?

A

Les troubles dépressifs, d’anxiété, de somatisation et de personnalité (surtout de type histrionique et passif-dépendant).

28
Q

Quels sont les critères diagnostiques pour les facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales?

A

Un symptôme médical (autre qu’un trouble mental) est présent.

Les facteurs psychologiques ou comportementaux affectent de façon négative la condition médicale par l’une des manières suivantes :

  1. Les facteurs ont influencé le développement de la condition médicale (association temporelle entre les facteurs psychologiques et l’évolution de la condition médicale).
  2. Les facteurs interfèrent avec le traitement de la condition (mauvaise adhérence).
  3. Les facteurs constituent un risque additionnel pour la santé de l’individu.
  4. Les facteurs influencent la pathophysiologie sous-jacente, en précipitant ou en exacerbant les symptômes.
29
Q

Quelles sont les spécifications à faire lors du diagnostic des facteurs psychologiques influençant d’autres affections médicales?

A

Il faut spécifier la sévérité :

  • Légère : risque médical augmenté.
  • Modérée : aggravation d’une condition médicale.
  • Sévère : résulte en une hospitalisation médicale.
  • Extrême : risque sévère pour la vie de l’individu.
30
Q

Quels sont les facteurs psychologiques ou comportementaux qui influencent habituellement d’autres conditions médicales?

A
  • Détresse psychologique
  • Modèles d’interactions interpersonnelles
  • Mécanismes de coping
  • Comportements inadaptés (déni des symptômes, mauvaise adhérence aux recommandations médicales)

Exemples communs :

  • Personne avec anxiété qui exacerbe son asthme
  • Déni du besoin de traitement pour une douleur aiguë à la poitrine
31
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble factice? Et les spécifications à faire?

A

Falsification consciente de symptômes physiques ou psychologiques, ou induction d’une blessure ou d’une maladie, associée avec une tromperie identifiée.

L’individu se présente lui-même aux autres comme étant malade, handicapé ou blessé.

Le comportement trompeur est évident même en l’absence de récompenses externes évidentes.

Le trouble factice peut aussi être imposé sur une autre personne (un parent induit ou simule la maladie chez son enfant).

À spécifier :

  • Simple épisode
  • Épisode récurrent (deux ou plus)
32
Q

Quelles sont les stratégies et méthodes employées par les gens atteints d’un trouble factice pour simuler une maladie physique?

A
  1. Ils disent avoir des symptômes qui suggèrent une maladie, mais ne les ont pas.
  2. Ils produisent une fausse évidence d’une maladie.
  3. Ils produisent intentionnellement les symptômes d’une maladie.

Plusieurs méthodes sont utilisées, par exemple :

  • Injection ou ingestion d’une substance contaminée
  • Utilisatio clandestine de médicaments
  • Manipulation des thermomètres
  • Falsification de l’historique médical
33
Q

Quelles sont les hypothèses étiologiques du trouble factice?

A

Souvent, les patients atteints du trouble factice ont souffert dans leur enfance d’abus ou de déprivation émotionnelle. Ils ont connu le sentiment d’être soigné et aimé par le personnel médical et ils veulent recréer cette situation.

Les patients qui cherchent à être traités par des procédures douloureuses peuvent avoir des traits masochistes dans laquelle la douleur sert de punition.

Les patients qui font semblant d’avoir une maladie psychiatrique peuvent avoir un proche qui a été hospitalisé avec la maladie qu’ils simulent.

34
Q

Quel est le diagnostic différentiel des troubles factices?

A
  • Troubles de personnalité (antisociale et histrionique)
  • Schizophrénie
  • Simulation
  • Abus de substance
  • Autres troubles somatiques
35
Q

Quelle est l’évolution habituelle du trouble factice?

A

Le trouble factice commence tôt à l’âge adulte et se développe surtout chez les femmes qui :

  • ont eu une expérience d’hospitalisation
  • sont atteintes d’un trouble de personnalité

Le trouble factice peut devenir chronique et incapacitant : à mesure que le trouble s’aggrave, les hospitalisations répétées deviennent incompatibles avec le travail ou les relations interpersonnelles (le pronostic est alors pauvre).

36
Q

Quels sont les indices cliniques qui peuvent mener au diagnostic d’un trouble factice?

A
  • Une histoire médicale longue qui ne correspond pas à l’apparence générale du patient.
  • Une présentation clinique trop « by the book ».
  • Un vocabulaire médical sophistiqué.
  • La demande de médication ou de traitements spécifiques.
37
Q

Qu’est-ce que la simulation? Quels indices suggèrent une simulation chez un patient?

A

Production intentionnelle de symptômes physiques ou physiologiques faux ou grossièrement exagérés motivée par des bénéfices externes (par ex. éviter le travail, obtenir une compensation financière).

Les indices suivants suggèrent une simulation :

  • Contradiction entre ce que le patient dit avoir et les résultats des tests.
  • Peu de coopération durant l’évaluation diagnostic et non-compliance au traitement.
  • Présence d’une personnalité antisociale.
  • Symptômes vagues, subjectifs et invérifiables
38
Q

Est-ce qu’il est efficace d’investiguer de manière exhaustive les symptômes des patients présentant un trouble de symptômes somatiques?

A

Une investigation trop poussée a pour conséquence :

  • d’encourager le patient dans son comportement de demande d’aide
  • de causer des évaluations diagnostiques, des procédures médicales et des prescriptions de médicaments non-nécessaires
  • de générer des risques iatrogéniques
39
Q

Quelle est l’attitude générale que le médecin doit adopter face à un patient présentant un trouble de symptômes somatiques?

A

Le médecin doit :

  • Reconnaître que la souffrance du patient est véritable (bien les écouter, poser des questions) et promouvoir une relation d’empathie.
  • Planifier des visites régulières.
  • Ne pas garder le focus sur les symptômes somatiques.
  • Donner une explication aux patients pour leurs symptômes.
40
Q

Quels sont les trois principes de l’approche bio-psycho-sociale, recommandée pour les gens souffrant d’un trouble somatique?

A
  • Créer un sentiment de compréhension : histoire complète de la douleur, facteurs familiaux et sociaux, croyances, examen physique minutieux.
  • Prendre en considération les aspects psychosociaux : bilan des données physiques et reconnaître avec empathie la réalité de la douleur et du symptôme.
  • Faire un lien : donner une explication au malade pour donner un sens à ses malaises.
41
Q

Quelles thérapies sont utilisées pour traiter le trouble de symptômes somatiques?

A
  • Psychothérapie de groupe : leur donne le support social et les interactions sociales qui semblent réduire leur anxiété.
  • Psychothérapie individuelle d’insight, thérapie comportementale, thérapie cognitive et hypnose.
42
Q

Quelles** thérapies **sont utilisées pour traiter le trouble d’anxiété d’avoir une maladie?

A

Les mêmes que pour les troubles de symptômes somatiques.

Psychothérapie individuelle : éducation à propos de l’attitude envers la maladie et de la perception sélective des symptômes.

Thérapie cognitivo-comportementale : aide à corriger les fausses croyances à propos des maladies et à contrer la tendance des patients à chercher de l’aide inappropriée.

43
Q

Quel est l’élément le plus important de la thérapie pour traiter un trouble de conversion?

A

Comme la résolution est souvent spontanée : une relation avec un médecin attentionné et confiant, qui va rassurer, supporter et tenter de résoudre les éléments de stress.

44
Q

Est-ce qu’il faut confronter les patients atteints d’un trouble de conversion? Qu’est-ce qu’on peut faire à la place?

A

Il ne faut pas leur dire que leurs symptômes sont imaginaires : cela les empire.

Le médecin peut les écouter parler de leurs problèmes (thérapie de support) et proposer un traitement comme physiothérapie.

45
Q

Les approches psychodynamiques ou comportementales sont aussi utilisées dans le traitement des troubles de conversion. Comment?

A

Approche psychodynamique : les patients explorent leurs conflits intrapsychiques et le symbolisme de leurs symptômes.

Thérapie comportementale : le patient est placé dans un lit (repos total). À mesure qu’il s’améliore, il a davantage le droit de sortir du lit, jusqu’à rémission complète.

46
Q

Quelle intervention est efficace en présence d’un trouble factice?

A

Aucune thérapie psychiatrique n’a été reconnue comme efficace.

Avec le psychiatre, il faut confronter le patient d’une manière non-menaçante : la plupart s’améliore après la confrontation.

47
Q

Est-ce que la pharmacothérapie est utilisée pour traiter les troubles de symptômes somatiques?

A

Non, à moins qu’il y ait un autre syndrome psychiatrique connu pour répondre à la médication.

48
Q

Quels sont les avantages et désavantages d’une hospitalisation pour les patients atteints de ces troubles?

A

Avantages :

  • Met le patient à distance de son environnement habituel.
  • Permet plusieurs modalités de traitements : thérapies diverses, programmes de modification comportementale (contrôle de la douleur).

Désavantages :

  • Bénéfices secondaires.
  • Exposition aux infections nosocomiales potentielles.
49
Q

Quelles sont les indications pour la relaxation et l’hypnothérapie?

A

Relaxation : pour le trouble de conversion, la relaxation permet de découvrir un moyen de mieux gérer le stress pour éviter l’apparition de symptômes.

Hypnothérapie (hypnose anxiolytique) : se fait pour trouble de conversion, trouble d’anxiété d’avoir une maladie, trouble douloureux.

50
Q

Qu’est-ce que la médecine psychosomatique?

A

C’est l’étude, le diagnostic et le traitement des troubles somatiques dont la genèse est liée à des facteurs psychiques.

Reconnaît que les facteurs psychologiques sont importants dans le développement de toute maladie.

51
Q

Quels sont les trois principes fondamentaux de la médecine psychosomatique?

A
  • Psychanalytique : expression symbolique d’un conflit inconscient réprimé.
  • Psychophysiologiques : adaptation pathologique au stress.
  • Socioculturels : importance de la culture (apprentissage comportemental).