Psycho Flashcards
(15 cards)
Qu’est ce que l’auto-efficacité?
La confiance de l’individu dans ces capacités de contrôler ses pensées, sentiments et actions et donc d’influencer un résultats.
Qu’est ce qui influence l’auto-efficacité?
- la performance actuelle.
- les émotions (intérêt).
- les choix de comportement.
- la quantité d’effort et de persévérance lors d’une activité.
Qu’est ce que l’efficacité de soi selon Bandura (1977)
la croyance qu’on peut exécuter ce qui est nécessaire pour atteindre un but, c’est-à-dire la croyance d’avoir le contrôle.
Bandura fait la distinction entre deux types d’attentes, lesquelles?
- Les attentes par rapport aux résultats : attentes qu’un certain comportement conduit à certaines conséquences –> « outcome expectancy ».
- Les attentes par rapport à sa propre efficacité : croyance qu’on peut effectuer un comportement avec succès –> « efficacy expectancy » ou « self-efficacy ».
Quelles sont les sources de l’auto-efficacité? (4)
Les individus utilisent 4 sources d’information pour estimer leur efficacité par rapport à une tâche spécifique :
- Performance dans le passé.
- Feedback vicariant – observation des autres.
- Persuasion verbale (il y a plusieurs formes, par les autres, par soi-même, « self-talk », c’est plus facile si on se parle au 2ème au singulier).
- Feedback physiologique (il y a des gens qui sont plus sensibles aux informations, ils ont par exemple de l’anxiété, alors que d’autres non).
Quels sont les 3 dimensions de l’auto-efficacité?
Les 3 dimensions de l’auto-efficacité :
- L’ampleur (« magnitude ») : des individus avec un sentiment d’efficacité élevé s’attendent à réussir même si la tâche est difficile.
- La généralité : l’attente avec une généralité élevée n’est pas limitée par un contexte spécifique.
- La force : les attentes avec une force élevée sont moins affectées par des expériences négatives.
Qu’est ce que les attentes par rapport à sa propre efficacité déterminent?
- le choix du comportement.
- la persistance du comportement.
- l’effet mobilisé.
Selon Meyer (1973), quel standards les individus utilisent comme sources d’information?
- Le standard social : comparaison avec les autres.
- Le standard personnel ou temporel : comparaison avec son propre niveau de performance antérieur.
On peut entrainer les individus aux capacités basses à utiliser le standard personnel pour l’auto-évaluation –> amélioration du concept des capacités (Meyer, 1986).
Expliquer l’étude de Cervone et Peake (1986) étude 1
Hypothèse : les jugements de l’efficacité de soi sont influencés par des heuristiques de jugement –> « ancre et ajustement » (anchor and adjustment).
Déroulement : les participants doivent travailler pendant maximum 15 minutes, sur deux tâches : des anagrammes et des graphiques. Pour chaque tâche il y a maximum 20 essais. La 2ème partie consiste en des problèmes qu’on ne peut pas résoudre.
Après chaque essai, on indique si l’on veut continuer ou changer pour l’autre tâche. Avant de commencer les tâches on tire au sort un chiffre et on remplit un questionnaire avec quelques jugements. Manipulation : le chiffre tiré au sort est 4 (ancrage bas) ou 18 (ancrage élevé). On indique si l’on croit pouvoir résoudre =/> que 4 vs 18 essais.
On mesure le nombre d’essais qu’on croit pouvoir résoudre et la persistance (nombre d’essais jusqu’à ce qu’on change pour l’autre tâche) lors de la 1ère tâche.
Résultats :
-avec un ancrage bas, le niveau d’auto-efficacité est bas aussi ; avec un ancrage haut, le niveau d’auto-efficacité est haut aussi. On pense résoudre le nombre d’essais en corrélation avec l’ancrage.
-Concernant la persistance lors d’une tâche, plus l’ancrage est bas, moins il y a de persistance.
Expliquer l’étude de Cervone et Peake (1986) étude 2
Réplication de l’étude avec un échantillon scolaire (« junior high school ») afin de pouvoir généraliser les résultats.
Les manipulations et les mesures sont les mêmes que dans la 1ère étude qui avait comme participants des étudiants universitaires.
Résultats : comme dans la 1ère étude, l’ancrage détermine le niveau de l’efficacité de soi (le niveau d’aspiration) et la persistance lors de la 1ère tâche.
Expliquer l’étude de Latham et al (2017)
Hypothèse : on peut amorcer la définition des standards de performance (buts) et la performance implicitement.
Manipulation : au cours d’un « filler task », présentation d’une photo d’un athlète d’haltérophilie qui essaie de pousser 20 livres (facile) vs 400 livres (difficile). Mesure :
1) Indication combien d’arguments favorables pour la haute éducation on pourra générer au cours de 10 minutes.
2) Nombre d’arguments générés.
Résultats : le nombre d’arguments prédits et générés augmente avec la difficulté du but amorcé.
Expliquer l’étude de Damisch et al (2010)
Hypothèse : la superstition peut améliorer la performance par son effet sur l’auto-efficacité.
Manipulation : les participants apportent un porte-bonheur personnel vs rien au labo et travaillent sur une tâche d’anagramme (former des mots sur la base d’une série de lettres).
Mesures : l’auto-efficacité, le but auto-défini, la persistance, la performance.
Résultats : le porte-bonheur améliore la performance, le sentiment de l’auto-efficacité, le niveau du but défini et la persistance.
Médiation de l’effet du porte-bonheur sur la performance par l’auto-efficacité et de l’effet de l’auto-efficacité sur la performance par le but défini et la persistance.
Expliquer l’étude de Silvia(2002)
Hypothèse : contrairement à Bandura, l’intérêt est maximal si l’efficacité de soi est modérée plutôt qu’élevée.
Les participants jouent aux fléchettes. Après quelques essais, l’efficacité de soi est manipulée au moyen de la difficulté de la tâche. Manipulation de la distance par rapport à la cible :
-facile (1m).
-modéré (2.4 m).
-difficile (5.4m).
Mesures : avant de faire la tâche on indique la difficulté et la confiance subjective (c’est-à-dire l’efficacité de soi).
un questionnaire sur l’intérêt pour la tâche est administré après la performance.
Résultats : confirmation de l’hypothèse. L’intérêt et la confiance subjective chutent avec la difficulté élevée.
Expliquer la capacité et l’effort par Wright (1998)
La croyance à une capacité par rapport à une tâche modère le niveau de difficulté subjective. Contrairement à Bandura, une capacité peu élevée peut entrainer un niveau d’effort élevé. Pour un individu ayant une capacité limitée, chaque niveau de difficulté objective semble plus élevé que pour un individu ayant une capacité élevée.
Il y a une relation compensatoire entre la capacité et l’effort (Heider, 1958 ; Kukla, 1972) : l’effort peut compenser la capacité jusqu’à ce que la difficulté semble trop élevée –> désengagement.
Expliquer l’étude de Wright et al (1934)
Des participants indiquent leur capacités en mathématiques –> formation de deux groupes (capacités basses vs élevées).
Puis on peut éviter un bruit désagréable en réussissant des tâches mathématiques.
Manipulation de la difficulté par le taux de réussite des autres participants :
-facile (95% réussissent).
-difficile (5% réussissent).
-très difficile (1% réussissent).
Mesure : réactivité cardiovasculaire (pression sanguine systolique) juste avant la performance).
Résultats : si la tâche est très difficile, Bandura a raison, ceux qui ont des hautes capacités vont mobiliser plus d’efforts que ceux qui ont des basses capacités, mais si la tâche est facile, ou modérément difficile, ceux qui ont des capacités hautes vont faire moins d’effort.
Remarque : à l’adolescence, on correspond plus aux stéréotypes de genre (les garçons sont bons en maths, et les filles en langues) donc on pense par anticipation que les tâches sont difficiles.