Questions examen de mi-session Flashcards

1
Q

De 1-2 ans, quels sont les drapeaux rouges/indicateurs d’un problème important ?

A

Ne babille pas
Ne réagit pas aux sons
N’a pas de réaction

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2
Q

De 2-3 ans, quels sont les drapeaux rouges/indicateurs d’un problème important ?

A

Pas de premiers mots
Pas d’intention de communication
Pas d’interaction
Peu ou pas de réaction au langage oral

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3
Q

De 3-4 ans, quels sont les drapeaux rouges/indicateurs d’un problème important ?

A

Pas de production de sons/mots
Ne combine pas de mots ou produit des énoncés de 2 mots seulement
N’est pas intelligible pour des proches
Ne comprend pas les consignes simples

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4
Q

De 4-5 ans, quels sont les drapeaux rouges/indicateurs d’un problème important ?

A

Combinaison de 3 mots maximum
Pas de phrases simples
Pas intelligible pour des personnes non familières
Pas 50-75% intelligible pour les parents
Interaction altérée
Ne comprend pas le langage/Ne traite pas le langage verbal assez rapidement

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5
Q

Quelles sont les étapes de la démarche d’évaluation?

A
  1. Préparation à l’évaluation
  2. Évaluation formelle et informelle
  3. Analyse des données
  4. Interprétation des résultats
  5. Prise de décision clinique/conclusion orthophonique
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6
Q

Est-ce que le retard de vocabulaire expressif à 24 mois, à lui seul, constitue un risque de difficulté langagière persistante ?

A

Non, il doit être accompagné d’un autre élément pour être considérer comme à risque, soit des antécédents familiaux de difficultés, des difficultés de compréhension, des facteurs de risque sur le plan de l’environnement (famille défavorisée, stimulation pas optimale, etc).

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7
Q

Que doit-on vérifier (protocole) lorsqu’on a une demande d’évaluation d’un enfant de 24 mois qui présente un retard de vocabulaire expressif ?

A

On va faire vérifier l’audition, si tout est beau -> On va vérifier sa compréhension et les facteurs de vulnérabilité socio-économique. Si ces éléments sont problématiques, on va planifier une intervention dans une approche de coaching.

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8
Q

Lorsqu’on évalue un enfant de 0-3 ans, quels principes doit-on prendre en compte ?

A

Les parents/adultes significatifs doivent être pris en compte
L’information doit provenir de plusieurs sources et contextes
Les tâches/paramètres doivent être pertinents et familiers pour l’enfant.
L’évaluation doit être appropriée sur le plan culturel et linguistique.

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9
Q

Comment savoir si un outil de dépistage est de qualité ?

A

Sensibilité + spécificité
Il devrait identifier la plupart, voire toutes les personnes atteintes du problème cible (sensibilité)
Il devrait exclure une proportion considérable de ceux qui ne sont pas atteints (spécificité)

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10
Q

Quelles sont les étapes de la démarche d’intervention en orthophonie ?

A
  1. Établir les objectifs
  2. Préparer l’intervention
  3. Mettre en oeuvre l’intervention
  4. Documenter l’intervention
  5. Planifier la prochaine étape
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11
Q

Quel est le point de départ de l’évaluation ?

A

La demande de service
*Provient généralement des parents chez les enfants de moins de 5 ans
Il faut amener les parents à préciser leur question/préoccupation

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12
Q

Quelles sont les rôles de l’orthophoniste en petite enfance ?

A

Prévention
Évaluation
Intervention
Soutien/rôle de consultant auprès du service de garde
Promotion de la santé

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13
Q

Qu’est-ce que l’intervention précoce?

A

C’est un ensemble de services mis en place en partenariat avec les familles dans le but de soutenir le dév. de l’enfant dont celui-ci est à risque en raison de facteurs biologiques ou environnementaux

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14
Q

Quels sont les principes de l’intervention précoce ?

A

L’intervention doit être:
- Centrée sur la famille (sensible à la culture + langue)

  • Faite dans des environnements naturels
  • En partenariat avec la famille et l’enfant.
  • Appuyées par les recherches.
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15
Q

Quels sont les fondements théoriques importants en lien avec l’intervention précoce ?

A
  1. Conception écologique du développement humain
  2. Interdépendance des sphères de développement et interdépendance des composantes du langage
  3. Le développement est dynamique
  4. L’appropriation (empowerment) des familles
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16
Q

Qu’est-ce que la conception écologique du développement humain ?

A

La compétence de l’enfant est le résultat des interactions entre la biologie et la société
*modèle qui évolue dans le temps

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17
Q

Qu’est-ce que l’interdépendance des sphères de développement et interdépendance des composantes du langage ?

A

L’enfant est un être intégré et le fonctionnement de chacune des sphères de dév. dépend des autres sphères.

L’enfant apprend à communiquer de façon holistique (global) pour interagir/socialiser ou pour obtenir une réponse à ses besoins

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18
Q

Qu’est-ce que signifie “le développement est dynamique” ?

A

Développement = changement
Les habiletés de communication de l’enfant sont en constante évolution
*Important de porter attention au potentiel de changement (zone stimulable)

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19
Q

Qu’est-ce que l’appropriation (empowerment) des familles ?

A

Aider les familles à identifier et rencontrer des buts qu’elles se sont elles-mêmes fixer.

Soutenir les familles pour qu’elles reconnaissent leurs propres ressources, forces et besoins

But: redistribuer le pouvoir aux familles

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20
Q

Quelles sont les 3 conditions à l’appropriation (empowerment) des familles ?

A
  1. Relation d’aide : parents sont considérés compétences ou en devenir
  2. Création d’expériences : pour faire apparaître les comportements compétents
  3. Le changement de comportement doit être attribuable à ses propres actions
    Comment faire ? -> coaching
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21
Q

Quel est le but visé par les actions en petite enfance (intervention précoce)?

A

Une entrée à la maternelle réussie
Optimiser le développement de l’enfant

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22
Q

Pourquoi privilégier l’intervention indirecte (coaching) ?

A

Permet de soutenir le parent afin qu’il améliore la qualité de la stimulation langagière (ajustée au niveau de dév./besoins) qu’il offre à son enfant. Ainsi, la stimulation est offerte dans des moments où l’enfant est disponible (contextes naturels: routines), on a une plus grande fréquence et une meilleure qualité ce qui permet de modifier des comportements chez l’enfant.

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23
Q

Quelles sont les 3 cibles générales d’intervention chez les 0 à 3 ans ?

A
  1. Intentionnalité
  2. Productions verbales de 1 mot
  3. Combinaisons de mots
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24
Q

Quoi faire principalement pour atteindre ces 3 cibles chez les 0 à 3 ans ?

A
  • Avoir des interactions naturelles et à une fréquence régulière
  • Varier le langage
  • Former les parents, utiliser les routines
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25
Q

Qu’est-ce que la zone proximale de développement ?

A

C’est la distance entre ce que l’enfant peut faire seul de façon indépendante et son niveau de performance potentiel.

Ce que l’enfant est prêt à apprendre avec l’aide de l’adulte compétent.

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26
Q

Quels sont les critères pour établir la priorité des objectifs d’intervention en lien avec la ZPD ?

A
  1. Habiletés en émergence
  2. Habiletés rarement utilisées, mais comprises
  3. Habiletés non observées et non utilisées et non comprises
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27
Q

Qu’est-ce que le coaching ?

A

C’est une stratégie visant l’apprentissage de l’adulte dans laquelle le coach encourage les capacités du coaché à réfléchir sur ses actions (dans le but de déterminer leur efficacité et développer un plan pour préciser/utiliser ces actions dans les situations immédiates ou futures)

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28
Q

Quelles sont les 5 caractéristiques clés (étapes) du coaching)

A

Observation: on observe/parent nous observe
Action: le parent essaie stratégie
Réflexion: amener parent à réfléchir
Rétroaction: donner des infos/moyens/observation
Planification conjointe: plan de ce qui est attendu/choisir routine

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29
Q

Qu’est-ce qui facilite le coaching ?

A

Travailler en équipe interdisciplinaire
Développer un lien de confiance avec le parent
Impliquer le parent à chacune des étapes du suivi

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30
Q

Quelles sont les obstacles du coaching ?

A

Prendre le temps de discuter avec le parent en présence de l’enfant
Agir dans l’urgence
Collaborer avec des parents qui ont des limitations sur le plan cognitif ou affectif

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31
Q

Quels sont les bénéfices du coaching?

A

Favorise l’utilisation de nouvelles habiletés
Assure l’amélioration des habiletés acquises et leurs transferts à d’autres contextes
Renforce le parent dans le rôle d’expert de son enfant

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32
Q

Qu’est-ce que l’approche Hanen ?

A

Créer des programmes d’intervention dans lesquels les parents apprennent
à promouvoir le dév. du langage

Approche centrée sur l’enfant et sa famille, naturaliste (saisir les opportunités du quotidien: jeu, routine, lecture, musique) et dans laquelle le parent joue un rôle actif (coaché les parents pour qu’ils changent leurs habitudes)

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33
Q

Quelles sont les stratégies suggérées par l’approche Hanen ?

A

Laisser l’enfant prendre l’initiative

Suivre l’exemple de l’enfant

Proposer des tours de rôle afin d’assurer une interaction

Techniques de stimulation

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34
Q

Quels sont les 3 éléments essentiels lors de l’évaluation en orthophonie pour le 0-3 ans ?

A
  1. Collecter les informations (anamnèse)
    -> priorité des parents
    -> qu’est-ce que le parent sait et fait déjà ?
    -> comprendre les routines, le jeu et dynamique familiale
    -> identifier habitudes parents/enfant lors du jeu
  2. Établir une baseline (niveau de base)
    -> où se situe le parent et l’enfant ? façon d’interagir, motivation, plaisir, style parentale, style de jeu de l’enfant
  3. Fixer des objectifs et des stratégies
    -> Qu’est-ce que l’enfant/parent fait déjà ? Qu’elle sera la prochaine étape? Quel est l’intérêt/plaisir de l’enfant ?
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35
Q

De quoi a-t-on besoin pour changer une habitude ?

A

De connaissances
D’habiletés
De motivation

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36
Q

Pourquoi les routines sont des bons moments pour la stimulation du langage ?
*celles où l’enfant participe bien

A

Parce que les routines sont répétitives, prédictibles et compréhensibles pour l’enfant. C’est facile pour lui, parce qu’il les connaît déjà. Ainsi, comme c’est connu et que l’enfant participe bien, il sera plus facile d’intégrer la stimulation du langage de manière naturelle et efficace.

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37
Q

Quels sont les 4 styles possible du parent dans le jeu ?

A
  1. Directeur/Tester: dirige, pose questions, enseigne
  2. Cheerleader: fait à la place de l’enfant
  3. Observateur: ne joue pas vraiment
  4. Partenaire: construit sur ce que l’enfant fait
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38
Q

Quels sont les 4 styles/habiletés de jeu de l’enfant à la maison ?

A
  1. Jeu interactif: pas d’objet impliqué, jeu coucou, tag, cachette
  2. Jeu exploratoire: enfant manipule objet
  3. Jeu fonctionnel: joue avec les objets selon leur fonction
  4. Jeu de faire semblant: recrée des scénarios du monde (utilise les objets d’une autre façon)
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39
Q

Quels sont les styles d’éducatrice dans le jeu/interaction ?

A
  1. Metteur en scène: contrôle enfant et activité
  2. Chronomètre: respecte l’horaire
  3. L’amuseuse: amusante, mais domine l’activité
  4. Spectatrice silencieuse: près des enfants, mais ne participe pas
  5. Toute-prévenante: propose de l’aide avant qu’elle soit demandé
  6. Meneuse de claque: encourage beaucoup
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40
Q

Quels sont les avantages du coaching en télépratique ?

A

Permet une plus grande flexibilité d’horaire
Diminue le temps de déplacement
Favorise l’assiduité aux rendez-vous
Favoriser l’implication parentale
Accès à l’environnement de l’enfant
Meilleure compréhension de la dynamique familiale, de l’environnement, de l’accès au matériel

41
Q

Quels sont les inconvénients du coaching en télépratique ?

A

Accès plus difficile dans certains milieux
Possiblement plus difficile à utiliser avec les enfants ayant des troubles d’attention ou de comportement
Permet difficilement la modalité de groupe
Balises professionnelles à considérer (confidentialité, sécurité des données, etc.)

42
Q

Quelle est la prévalence du TDL ?

A

7%, 2 par classe de maternelle

43
Q

Quel est l’écart-type pour être considéré sous les normes ?

A

-1,25

44
Q

Quelle est l’hypothèse le plus plausible en lien avec le TDL ?

A

attribuable à une cause génétique de type probabiliste

45
Q

Quels sont les 4 critères diagnostiques du TDL ?

A
  1. Difficultés marquées à apprendre et à maîtriser le langage (présentes depuis la naissance)
  2. Sans cause médicale sous-jacente
  3. Persistances
  4. Suffisamment sévères pour entraîner des impacts fonctionnels
46
Q

Est-ce que la dysarthrie, dyspraxie, le trouble de l’articulation et les TOMS font parties du TDL ?

A

Non, car ils ont des impacts moteurs, ces troubles ne font donc pas parti du TDL

47
Q

Quelles étaient les 4 critères du SLI debate ?

A
  • Caractéristiques du langage (difficultés marquées)
  • Impact sur la communication fonctionnelle et la participation sociale
    Primauté (pas expliqué par autre trouble)
    Trajectoire du langage (persistance)
48
Q

En quelle année et à partir de quel projet le consensus sur le nom du trouble développemental du langage a été fait ?

A

2017 avec CATALISE

49
Q

À quel âge est-il recommandé de conclure à un TDL et pourquoi ?

A

4 ans, car avant ça le langage est encore en développement et les difficultés ne sont pas suffisamment persistances dans le temps

50
Q

Quels sont les drapeaux rouges/indicateurs d’un risque de TDL à 1 an ?

A

Pas de réaction aux sons
Pas de babillage
Difficulté alimentation
Pas d’imitation
Peu de gestes

51
Q

Quels sont les drapeaux rouges/indicateurs d’un risque de TDL à 2 ans ?

A

Peu de tentatives de communication que ce soit par des mots ou des gestes
Absence des premiers mots
Difficulté à suivre les consignes simples
Ne répond pas à “non” de façon constante

52
Q

Quels sont les drapeaux rouges/indicateurs d’un risque de TDL à 3 ans ?

A

Peu de verbalisation
Parole est inintelligible
Comprend peu les questions simples
A de la difficulté à nommer des objets
Démontre de la frustration face à la communication

53
Q

Pour un enfant avec un TDL, quelles sont généralement les difficultés sur le plan de la compréhension ?

A

Vocabulaire
Concepts
Phrases longues et complexes
Inférences
Liens

54
Q

Pour un enfant avec un TDL, quelles sont généralement les difficultés sur le plan de l’expression ?

A

Exprimer leurs idées
Trouver les mots
Produire des phrases complexes
Adapter leurs discours

55
Q

Pour un enfant avec un TDL, quelles sont généralement les difficultés sur le plan de la pragmatique ?

A

Jugement et perception
Tenir compte de l’autre
Relations sociales
Habiletés de conversation
Adapter sa communication

56
Q

Pour un enfant avec un TDL, quelles sont généralement les difficultés sur le plan du langage écrit ?

A

Décoder
Comprendre
Orthographe
Exprimer ses idées

57
Q

Quelle est le modèle à préconiser pour l’intervention auprès d’un enfant ayant un TDL ?

A

Le modèle de réponse à l’intervention (RAI)

58
Q

Au plan fonctionnel, le langage est essentiel pour quoi ?

A

La réussite scolaire
Les relations interpersonnelles
Les interactions de la vie quotidienne

59
Q

Les exigences langagières augmentent avec l’âge pour…

A

la conversation
les phrases
le discours
la compréhension du langage plus abstrait

60
Q

Quelles sont les problématiques souvent associées au TDL ?

A

Difficultés cognitives (mémoire, attention auditive, abstraction, généralisation)
Difficulté d’organisation spatio-temporelle
Difficultés en lien avec les fonctions exécutives (surtout MdeT phono, inhibition)
Déficit procédural ?

61
Q

Quels sont les éléments particulièrement difficiles à maîtriser pour les enfants ayant un TDL ?

A

Ordre des mots qui sont inhabituels (ex: déplacement du verbe devant le sujet)
Manipulations grammaticales complexes (temps, personne, nombre dans la conjugaison)
Manipulations utilisées de façon sélective (marqueurs optionnels)

62
Q

Pour évaluer, on met en place des procédures pour répondre à nos questions, quelles sont-elles ?

A

Procédures statiques (prendre une photo): outils normés/critériés, questionnaire
Procédures dynamiques: stimulabilité, tester-enseigner-retester, demander à l’enfant d’expliquer ses stratégies

63
Q

Quoi mettre dans une conclusion orthophonique ?

A

Prise de décision au sujet de la présence ou de l’absence d’un problème qui prend en compte

Connaissances des comportements langagiers attendus en développement normal

Prise en compte de la progression des habiletés

Connaissances au sujet de la variabilité interindividuelle

Connaissances des profils de difficultés ou de troubles de la parole et du langage

64
Q

De 0-3 ans, l’approche d’intervention est davantage…

A

centrée sur l’enfant

65
Q

De 3-5 ans, l’approche d’intervention est davantage…

A

dirigée par le clinicien

66
Q

De 0-3 ans, l’évaluation est davantage…

A

critériée

67
Q

De 3-5 ans, l’évaluation est davantage…

A

à partir d’outils normés

68
Q

De 0-3 ans, l’évaluation se fait à partir…

A

d’observations en contexte naturel + grille d’observation où les comportements attendus sont cochés

69
Q

De 3-5 ans, l’évaluation se fait à partir…

A

de tâches structurées par l’adulte
Il y a des items pré-déterminés auxquels l’enfant doit répondre
Comparaison à des normes lorsque possible

70
Q

Pourquoi évaluer la morphosyntaxe?

A

Parce qu’un déficit grammatical est un indicateur important de trouble développemental du langage

71
Q

Quelles sont les manifestations cliniques sur le plan de la morpho-syntaxe, plus spécifiquement le volet expressif ?

A
  • Les clitiques
  • La diversité lexicale
  • La maîtrise de la conjugaison des verbes
  • Une LMÉ inférieure
72
Q

Quelles sont les manifestations cliniques sur le plan de la morpho-syntaxe, plus spécifiquement le volet réceptif ?

A

Compréhension plus faible pour
- Phrases longues
- Phrases complexes

73
Q

Quelles sont les questions à se poser lors de l’évaluation des aspects réceptifs en lien avec la morphosyntaxe ?

A

L’enfant…
- Porte-t-il attention à l’ordre des mots pour interpréter des phrases?
- Interprète-t-il correctement des situations peu probables?

Comprend-il…
- une variété de classes de mots (noms, verbes, adjectifs, articles, prépositions, pronoms, adverbes)
- des phrases : au présent, passé, futur?
- des phrases contenant des prépositions?

Distingue-t-il le masculin du féminin, le singulier du pluriel?

Comprend-il:
- Des phrases simples?
- Des phrases négatives?
- Des phrases complexes de divers types? Ex. passives? Comportant un élément qui a subi un mouvement syntaxique?

74
Q

Quelles sont les questions à se poser lors de l’évaluation des aspects expressifs en lien avec la morphosyntaxe ?

A

Quelle est la longueur des énoncés produits?

Quels types d’énoncés sont produits?
- Phases simples (SVC)
- Phases complexes (relatives; coordonnées; subordonnées)
- Phrases passives

Quels sont les constituants des énoncés?
- variété de classes de mots (noms, verbes, adjectifs, articles, prép., pronoms, adverbes, etc…)
- flexion verbale
- adéquation des accords grammaticaux : masc./fém., singulier/pluriel

Y a-t-il des erreurs ou des omissions remarquables? Si oui, quelles
sont-elles?
Ex. omission des pronoms sujet, verbes non-conjugués

75
Q

Quelles tâches pour évaluer le volet réceptif pour la morphosyntaxe ?

A

CELF
1. Enfant a devant lui un choix d’images
2. Évaluateur produit un énoncé
3. Enfant pointe l’image qui correspond.

Reynell ou Preschool language scales
1. Enfant a devant lui des figurines et accessoires pour un jeu symbolique (ex. une maisonnette)
2. Évaluateur produit un énoncé
3. Enfant manipule les jouets pour démontrer qu’il a compris.

Chez les moins de 5 ans, l’approche la plus fréquente: analyse d’un échantillon de langage des énoncés produits par l’enfant

76
Q

Pourquoi évaluer le lexique/sémantique?

A

Parce que le vocabulaire expressif et réceptif joue un rôle important dans l’habiletés à faire des inférences.

Parce que les habiletés sémantiques serait un prédicteur des habiletés en compréhension du langage écrit.

Parce que les difficultés de compréhension pourraient avoir un impact sur les compétences sociales

77
Q

Quelles sont les manifestations cliniques (difficultés) en lien avec le lexique/sémantique pour les aspects réceptifs?

A

Les concepts de base (spatiaux, temporaux, quantité, couleurs, etc.);
- Les mots abstraits;
- Les énoncés idiomatiques (ex: se placer en rang d’oignon)
- Résoudre des devinettes
- Utiliser les indices contextuels pour soutenir la compréhension
- Besoin d’être davantage exposés à un mot pour le comprendre
- + de difficultés en contexte spontané qu’en contexte structuré

78
Q

Quelles sont les manifestations cliniques (difficultés) en lien avec le lexique/sémantique pour les aspects expressifs?

A

Faible lexique (quantité et qualité)
- Utilisation de termes génériques (ex.: Veux ça, met là, une affaire,…)
- Utilisation des mêmes mots fréquents ++, absence de variété́

79
Q

Quelles informations cherche-t-on à obtenir pour l’évaluation du lexique/sémantique?

A
  • Connaît-il/comprend-il des mots variés (noms, verbes, adjectifs, etc.) ?
  • Utilise-t-il des mots variés (noms, verbes, adjectifs, etc.)?
  • Comprend-il et exprime-t-il des relations sémantiques entourant les objets et les évènements?
  • Comprend-il des ambiguïtés lexicales et des mots avec plusieurs sens?
80
Q

Quel test normé peut-on faire pour évaluer le vocabulaire réceptif ?

A

ÉVIP

81
Q

Quel test normé peut-on utilisé pour évaluer le vocabulaire expressif ?

A

CELF

82
Q

Pourquoi évaluer la pragmatique ?

A

Parce qu’elle est essentielle à documenter afin de savoir si l’enfant utilise le langage adéquatement ou non.

Aussi, la pragmatique influence la participation sociale et les expériences précoces de socialisation

83
Q

Quelles manifestations cliniques (difficultés) en lien avec la pragmatique peut-on observer ?

A

Contact visuel souvent fuyant/absent

N’amorcent pas suffisamment (ou trop)

Difficultés à proposer/maintenir un sujet de conversation

Difficultés à reconnaître les bris de communication

Difficultés avec l’usage référentiel -> un enfant qui utilise mal les référents (toi, moi, il)

Difficultés à ajuster le langage en fonction des caractéristiques de l’interlocuteur

Difficultés à estimer la connaissance que l’interlocuteur peut avoir du sujet de conversation

Difficultés à « se mettre dans la peau de l’autre »

Contribution réduite à la conversation

Utilisation fréquente d’énoncés du

84
Q

Quelles informations cherche-t-on à obtenir pour l’évaluation la pragmatique?

A

Vérifier si les habiletés pragmatiques sont adéquates ou non.

Décrire les éléments de base à la communication (intérêt, contact visuel)

Décrire la diversité des intentions de communication (amorces; réponses)

Décrire l’ajustement au contexte social
S’il y a des difficultés, vérifier si c’est la composante la plus atteinte.
Identifier les contextes pragmatiques dans lesquels les formes à promouvoir seront pratiquées.

85
Q

Quel test peut-on utilisé pour évaluer la pragmatique?

A

Test: Le “Language Use Inventory” en français et le jeu du village

Tâche informelle:
Observation en contexte naturel / Analyse conversationnelle

86
Q

Pourquoi évaluer le discours?

A

Parce que c’est une habileté importante au cours du cheminement académique

Dès la période préscolaire, les enfants sont appelés à comprendre des récits et à raconteur ou à expliquer.

87
Q

Quelles informations cherche-t-on à obtenir lors de l’évaluation du discours ?

A

Décrire les caractéristiques du discours :
- Pour chaque type de discours: narratif, conversationnel, etc…
- Cohérence/cohésion du discours

Documenter les éléments tels que les tours de parole, le maintien du sujet, la cohérence, les bris de communication, l’organisation)

88
Q

Quel outil normé peut-on utilisé pour évaluer le discours ?

A

ENNI

89
Q

Quelle tâche informelle peut-on utiliser pour évaluer le discours ?

A

Rappel de récit
Rappel d’événements

90
Q

Pourquoi évaluer les inférences?

A

Parce que les habiletés inférentielles ont un rôle crucial en compréhension de lecture (habileté prédictive) à l’âge scolaire -> pertinent de le vérifier lorsque l’enfant entre en maternelle ou 1re année

91
Q

À quelle âge les habiletés inférentielles commencent-elles à se développer ?

A

Vers 2 ans et demi

92
Q

Quelles informations cherche-t-on à obtenir lors de l’évaluation des inférences ?

A

L’enfant est-il capable de présenter des réflexions sur le langage ? De faire des inférences ?

On est dans une visée préventive (ces habiletés favorisent les apprentissages scolaires, la compréhension de texte…)

93
Q

Quel outil standardisé peut-on utiliser pour évaluer les inférences ?

A

ÉCIR

94
Q

Quelle tâche informelle peut-on faire pour évaluer les inférences ?

A

lecture partagée

95
Q

Pourquoi évaluer la pré-littératie ?

A

Parce que ce sont des habiletés fortement liées à la réussite scolaire

96
Q

Pourquoi évaluer la métalinguistique ?

A

Parce qu’elle facilite la généralisation des connaissances langagières à de nouvelles acquisitions (ex: sens d’un nouveau mot/expression/phrase)

97
Q

Quelles informations cherche-t-on à obtenir lors de l’évaluation de la pré-littératie et la métalinguistique?

A

Vérifier la présence de prédicteurs de la lecture et de l’écriture
- Habiletés de langage oral (grammaire, vocabulaire, compréhension, habiletés narratives).
- Conscience de l’écrit (fonctions du langage écrit; conventions livresques; émergence de la sensibilité à l’orthographe)
- Émergence de la conscience phonologique
- Mémoire phonologique à court terme

Vérifier la présence de facteurs favorisant l’émergence de la lecture/écriture
- La motivation face à la littératie: engagement de l’enfant dans les tâches de littératie
- La littératie familiale: quantité/qualité de la lecture partagée
- Intérêt et engagement du parent dans les activités de littératie
- Disponibilité du matériel lié à la littératie

*visée préventive

98
Q

Quelle tâche informelle peut-on utiliser pour évaluer la métalinguistique

A
  • Demander des déf. de mots / syno. /anto.
  • Trouver des intrus / justifier des regroup. d’objets ou de mots
  • Faire/comprendre des devinettes
  • Trouver des absurdités
  • Trouver des mots de la même famille sémantique ou morphologique
  • Faire de
99
Q

Est-ce que la pragmatique, le discours, les inférences, la métalinguistique et la pré-littératie sont le motif principal de consultation ?

A

Non, c’est rare, mais ce sont des habiletés pouvant jouer un rôle crucial dans le dév. langagier, social et dans la réussite éducative.

L’évaluation approfondie de ces habiletés dépend de l’âge, du motif de consultation, du contexte, du mandat, etc.