Questions pour l'oral Partie 1 Flashcards

1
Q

1 A) La fonction respiratoire subit 4 changements lors de la parole. Lesquels ?

A

La prise d’air : Lors de la parole, nez ET la bouche alors que la respiration seul le nez est utilisé.

Le rapport entre la durée de l’inspiration et de l’expiration: 10% vs 40% du temps pour l’inspiration

Le volume d’air inhalé par cycle: 10 % de la capacité vitale alors que pour la parole, ce volume d’air va être variable entre 20-25% et dépend des paramètres linguistiques.

L’activité musculaire pour l’expiration: active lors de la parole vs inactive

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2
Q

1 B) Comment la fonction respiratoire évolue-t-elle au cours de la vie et quelles conséquences peut-on observer sur la production de parole ?

A

La fonction respiratoire évolue suite aux changements structurels et fonctionnels du système respiratoire.

Les bébés ont une petite cage thoracique et de petits poumons ce qui réduit leurs capacités vitales.

Les enfants vont commencer à utiliser une grande capacité pulmonaire et terminent leurs énoncés avec un volume pulmonaire proportionnellement plus faible. Ils produisent même plus d’efforts que les adultes mais sont moins efficaces.

C’est à partir de l’adolescence et du début de l’âge adulte: une meilleure production de parole.

En vieillissant, une diminution de tous les paramètres de volume et de capacité pulmonaire apparaît progressivement due à/aux
- La calcification des cartilages
- Changement de la forme de la cage thoracique
- La diminution de la force musculaire respiratoire
- La diminution de la capillarité des vaisseaux sanguins des poumons

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3
Q

1 C) ) En quoi ces différents changements (a et b) permettent-ils d’éclairer le fait qu’un contrôle approprié
de la fonction respiratoire est indispensable à la production de parole

A

Un contrôle de la fonction respiratoire semble indispensable à la production de la parole étant donné que pour produire des sons, nous avons besoin d’un certain volume d’air dépendant de ces derniers. Le contrôle est ici
dans la nécessité de reprendre son souffle, au bon moment et de prendre assez d’air pour d’être capable
d’expirer suffisamment longtemps afin de produire plusieurs syllabes à la suite. C’est pourquoi le volume d’air
entrant en inspirant par le nez et la bouche est indispensable afin d’obtenir un plus grand volume d’air en un
temps plus bref sans causer une trop longue coupure

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4
Q

2A) En commentant la figure ci-dessous, expliquez la théorie myoélastique de la phonation

A

La théorie myoélastique de la phonation décrit le cycle vibratoire en termes de force aérodynamique, actions musculaires et propriétés élastiques du larynx.

On peut d’abord observer que les cordes vocales sont en adduction et donc se joignent l’une à l’autre, c’est la première commande.

Ensuite, lors de la deuxième commande, il y a une pression d’air sur les cordes vocales lors de la phase d’expiration et les cordes vocales vont se mettre en abduction et s’ouvrir.

On pourra alors constater le phénomène de Bernoulli c’est-à-dire la tendance de deux tissus élastiques relativement proches à se rapprocher lorsque de l’air souffle dessus.

Enfin, sur les dernières figures les CV reviennent à leur état initial d’adduction mais cela uniquement en cas de phonation.

Ce cycle va se répéter 100 à 200 fois par seconde lors de la phonation. (

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5
Q

2B) Comment appelle-t-on l’onde sonore ainsi produite ? Décrivez-en la composition. ( quels éléments la
composent, et qu’ont-ils en commun ?)

A

L’onde produite par les CV est le ton laryngé, une onde quasi-périodique complexe. C’est l’addition de N ondes acoustiques simples qu’on appelle harmoniques.

Ce sont des ondes qui ont des fréquences qui sont des multiples de la fréquence de la 1ère harmonique (F0).

La fréquence fondamentale est reliée à l’impression subjective de la hauteur du son, sa note grave ou aigue et elle détermine l’espacement entre les harmoniques (voix riches vs flûtée).

Le ton laryngé n’est pas d’une périodicité parfaite. Il y a des légères variations d’amplitude mesuré par un indice appelé Shimmer et de légères variations de fréquence indiqué par le Jitter.

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6
Q

3A) En commentant la figure, expliquez la théorie « source-filtre » de la production de la parole dans le
cas des voyelles.

A

La théorie source-filtre permet de modéliser ce qui se passe dans les sons de la paroles. Les sons de la parole sont fonction d’une source sonore, le ton laryngé, qui est filtrée par le conduit, le système supra-laryngé.

Dans le cas des voyelles, le ton laryngé est filtré par l’ensemble des cavités supra-glottique qui forment le système résonateur. Elle va ensuite soit se conserver et amplifier sa fréquence soit éliminer certaines caractéristiques.

Commentaire sur l’image : on entend des sons mais d’abord on entend leur source (image de gauche), puis on leur applique un filtre (image du milieu) pour ne laisser passer que certaines fréquences. On a donc un son final différent de celui de la source (image de droite). On pourrait appliquer un autre filtre sur cette même source, ce qui créerait un son différent.

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7
Q

3B) Qu’est-ce qu’un formant ? Désignez les formants sur la figure.

A

Les formants d’une voyelle sont les zones fréquentielles dont l’énergie est renforcée par l’action de filtrage des résonateurs supra-laryngés.

Ils sont associés en perception au timbre de la voyelle et au niveau de l’articulation, ils sont associés à la configuration générale de conduit vocal supra-laryngé.

Deux ou trois formants permettent de caractériser les voyelles du français

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8
Q

3C) Que cela signifie-t-il au niveau perceptif si deux voyelles produites par un même individu ont des
formants fondamentalement différents

A

Cela signifiera que ce sont deux voyelles différentes l’une de l’autre. Cela sera dû à l’arrondissement de nos lèvres. Lorsque nos lèvres s’arrondissent, ça aura un impact sur nos formants car le conduit vocal s’allonge ce qui aura pour effet de diminuer les fréquences formantiques.

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9
Q

3D) Quel est le lien entre les formants d’une voyelle et son articulation ? (Donnez au moins un exemple
précis)

A

Les formants sont associés à la configuration générale du conduit vocal supra-laryngé.

Il y a un lien fort entre l’acoustique est l’articulatoire tel que en première approximation le formant 2 est relié au lieu d’articulation, le F1 à l’aperture de la voyelle et le F3 à configuration des lèvres pour les voyelles antérieures.

Par exemple, la position des lèvres, caractérisée par l’étirement ou l’arrondissement de celles-ci, ont un impact sur les formants. Si on prend les formants au niveau de l’étiré et puis que l’on arrondit, les 3 formants vont diminuer. Car en arrondissant, on allonge le conduit vocal qui aura pour effet de diminuer les fréquences
formantiques

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10
Q

4B) En faisant notamment référence à la notion de « processus phonologiques simplificateurs »,
expliquez en quoi ces troubles doivent s’apprécier par rapport à l’âge et à la langue de l’enfant

A

Les éventuels troubles articulatoires ou phonologiques doivent s’apprécier par rapport à l’âge et à la langue de l’enfant car les consonnes et les voyelles ne sont pas toutes acquises au même moment et donc au même âge.

Les PPS vont permettre à l’enfant de produire des sons de manière simplifiée et non adéquate, ils sont tout à fait normaux pour les enfants de 1,5 à 4 ans et sont typique d’un développement phonologique normal.

Au-delà de 5 ans, s’il y a une variété de PPS qui persistent alors il y a trouble et l’enfant devra être pris en charge.

Les PPS structurels peuvent mener à un retard de parole et à des problèmes d’écriture car la forme phonologique des mots ne serait pas aboutie, les graphèmes découlent en partie des phonèmes et nous en avons besoin pour écrire.

Les PPS de substitution peuvent amener à des erreurs de production en modifiant une nasalisation, fermeture,
etc

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11
Q

5A) Quels sont les quatre paramètres permettant de classer et décrire les voyelles du français ?

A
  • L’aperture
  • Le lieu d’articulation
  • L’arrondissement des lèvres
  • La nasalité
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12
Q

5C) une série de voyelles est moins fréquente dans les langues du monde, laquelle et pourquoi ? De façon plus globale, quelles
contraintes président à la structuration des systèmes sonores

A

La série de voyelles antérieures arrondies est moins fréquente dans les langues du monde.

Les contraintes aérodynamiques, acoustiques et articulatoires sur la production des sons expliquent pourquoi certaines classes de sons et certaines associations de sons sont plus fréquentes que d’autres et les raisons pour lesquelles les systèmes phonologiques ont les formes que l’on peut observer. De plus, les contraintes sur la perception des sons jouent également un rôle dans la formation et sur la forme des systèmes sonores

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13
Q

6A) Expliquez en quoi on peut décrire et classer les voyelles du français sur la base d’un petit nombre de descripteurs

A

Les voyelles sont caractérisées par 4 descripteurs : l’aperture, le lieu d’articulation, l’arrondissement des lèvres et la nasalité. Grâce à ces différentes caractéristiques, nous pouvons placer les différentes voyelles sur un graphique tel qu’ici illustré à gauche. Nous sommes ici dans une description articulatoire.

Dans d’autres langues, les descripteurs ne sont pas identiques par exemple le timing en anglais pour les diphtongues et les triphtongues est important. On peut également retrouver différents filtres comme la rhotacisation, l’advanced tongue root ou la pharyngalisation dans certaines langues. Il peut également avoir la source qui varie ou le voisement.

Il n’y a pas toutes ces variabilités en français ce qui fait que l’on peut classer les voyelles avec un plus petit nombre de descripteur.

Sur le schéma on peut observer à gauche les voyelles placés en fonction de l’aperture (vertical) et de leur lieu d’articulation (horizontal). À droite, les flèches représentent les formants 1 (vertical) et 2 (horizontal)

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14
Q

6B) Précisez les liens entre les phases acoustique et articulatoire lors de la production des voyelles

A

Lien fort entre l’acoustique et l’articulatoire tel qu’en première approximation, le formant 2 est relié au lieu d’articulation de la voyelle et le formant 1 est lié à l’aperture de la voyelle. Donc des
variations d’aperture entre un I et un A se manifestent principalement par des différences de valeurs du 1er formant (axe vertical) et des variations de lieu d’articulation antérieur postérieur sont reliés à des variations de formant 2 (axe horizontal).

C’est normal qu’il y ait ce lien étant donné que la configuration des cavités supra-laryngés détermine les propriétés des filtres. Les formants sont des résumés des zones particulièrement saillantes dans les zones de filtrage.

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15
Q

7A) Citez et expliquez brièvement les cinq paramètres principaux permettant de classer et décrire les consonnes des langues du monde

A

Le type d’obstruction : C’est le type d’obstacle qui donne lieu au niveau acoustique à la source du son. (occlusives, trilles, fricatives, approximantes)

  • Le lieu de l’obstruction : détermine la forme des cavités supra-glottiques et donc des propriétés acoustiques du résonateur.
  • Le voisement : est l’action des CV et est de type secondaire lors de la production des consonnes, elles peuvent être formées avec tous les ajustements laryngés : non-voisées, voisées, breathy et creaky
  • La source d’énergie : en français, la source c’est le flux d’air expiré mais dans d’autres langues, on utilise d’autres sources pour produire des consonnes (les éjectives, implosives, clicks)
  • Les cavités : nasale ou bucale
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16
Q

7C) Quels sont les deux paramètres les plus importants. Décrivez-les en détail. Vous pouvez vous aider du
tableau pour illustrer votre réponse

A

Les paramètres les plus importants sont les types et lieu d’obstruction lors de la production de la consonne.

Le type d’obstruction donne lieu au niveau acoustiques à la source du son. On retrouve
- les occlusives : accumulation d’air, silence + bruit impulsionnel
- les trilles : vibration d’un articulateur mou (apex ou luette) contre un articulateur rigide
- les approximantes : n’ont pas de réelle obstruction, comparable aux voyelles.

Le lieu d’obstruction caractérise la forme des cavités supra-glottiques et donc des propriétés acoustiques du résonateur. Il détermine les propriétés de résonance, la configuration des résonateurs et donc du timbre associé.

Pour qu’il y ait obstacle, il faut une fermeture totale ou quasi-totale et donc les structures mobiles vont bouger.
On retrouve alors des articulateurs passifs et actifs.

17
Q

8A) Quelles consonnes regroupent la catégorie des sonorantes ?

A

Les consonnes sonorantes sont définies sur base acoustique. Elles regroupent les consonnes nasales, approximantes et latérales. Ces consonnes se rapprochent des voyelles, phonétiquement parlant car elles ont des structures formantiques mais elles fonctionnent phonologiquement comme des consonnes.

18
Q

8B) Décrivez en détail leur production à l’aide des paramètres vus pour décrire et classer les consonnes du français. Sonorantes

A

La source principale est le voisement, on ne trouve pas d’autre obstruction dans le conduit.

Le filtre est posé par le conduit vocal supra-laryngé donnant lieu à une structure formantique.

Le lieu d’articulation dépend de chaque lettre, exemple : M bilibiale, N dentale.

La cavité, nasale ou buccale.

Les sonorantes sont, parmi les consonnes, celles qui peuvent le plus facilement être vocalisées et devenir le sommet de la syllabe, d’où leur nom issu du latin « sonans » = qui résonne.

Leur production implique une grande intensité énergétique, renforcée par leur caractère continu et par le fait que les sonantes sont le plus souvent voisées.

19
Q

8C) Comment peut-on caractériser les sonorantes du point de vue phonétique et du point de vue phonologie ?

A

Phonétiquement, ces consonnes sont plus proches des voyelles que des consonnes car le filtre est posé par le conduit supra-laryngé donnant lieu à une structure formantique.

Elles fonctionnent phonologiquement comme des voyelles (noyau syllabique) dans certaines langues tel que le mot people en anglais mais sont considérées comme des consonnes

20
Q

9A) Définissez le phénomène de coarticulation dans la production des sons de la parole

A

La coarticulation est le chevauchement et l’interaction des différents gestes articulatoires au cours de la production de segments phonétiques successifs. Nous n’avons pas l’articulation d’un son en particulier et puis articuler le son suivant, les sons sont articulés de façon relativement conjointe pour que la parole soit plus dynamique et continue.

Il en résulte que la configuration du conduit vocal à un instant x donné peut être mise en relation avec les caractéristiques de plusieurs segments phonétiques différents.

À l’inverse, chaque segment peut en fait être matérialisé par des indices acoustiques répartis en différents
points ou moments du signal de parole.

21
Q

9B) Présentez en détail le cas illustré par la figure.

A

On a ici la consonne /d/ dans 3 contextes vocaliques différents /idi/, /ada/ et /udu/. En dessous, la position de la langue des voyelles est illustré et au-dessus la forme de la langue lors de la prononciation de la consonne /d/.

Dans les 3 cas, on observe la consonne /d/ qui est une occlusive voisée avec le même lieu d’articulation alvéodental. La fermeture totale du conduit dans la région alvéo-dentale est identique dans les 3 cas.

La langue change de position et cela influe sur l’ensemble de la configuration des cavités buccale et pharyngale. Ces modifications apportent des changement au niveau du timbre. On observe ici que la forme de la langue est vraiment différente en fonction du contexte de production de la consonne. Elle est semblable à l’emplacement de la voyelle qui précédait et qui suit.

Les articulateurs se mettent donc déjà en place pour le son suivant et cette coarticulation va permettre une parole continue. La position de la langue pour la voyelle commence bien avant la production de la voyelle proprement dite, au début même de la production de la consonne. Le voisinage phonologique joue un rôle important dans la réalisation des phonèmes

22
Q

10 A) Qu’est-ce qu’une syllabe ? Décrivez la syllabe du point de vue physiologique, acoustico-perceptif et linguistique

A

Une syllabe est généralement composée d’un noyau vocalique obligatoire, entouré éventuellement de consonnes. Elle peut être considérée comme une unité de battement rythmique dans la parole.

D’un point de vue physiologique:
La syllabe est une unité de production de la parole qui est caractérisée par une ouverture et une fermeture relative du conduit vocal. Elle est formée par la combinaison de différents éléments articulatoires tels que les consonnes et les voyelles. La production d’une syllabe implique généralement une coordination complexe des organes vocaux, notamment la langue, les lèvres, les cordes vocales, etc.

D’un point de vue acoustico-perceptif:
la syllabe est formée autour d’une voyelle autour de laquelle peuvent se regrouper des consonnes. Il y a dans une séquence autant de syllabe qu’il y a de pics de sonorité, de proéminence acoustique.

En linguistique:
La syllabe est une unité de base de la structure des mots dans une langue donnée. Elle est utilisée pour décrire et segmenter les mots en unités phonologiques plus petites. Dans certaines langues, une syllabe est composée d’une seule voyelle (V) ou d’une consonne précédant une voyelle (CV). des structures plus complexes sont possibles, avec des combinaisons de consonnes avant ou après la voyelle (CCV, CVC, etc.) (p. ex. CCVCC, CVVC).

23
Q

10 B) Quel rôle joue la syllabe en production de parole, en perception de parole et au niveau de l’acquisition du langage oral chez l’enfant ?

A

En production de la parole : la syllabe permet planification articulation dans la syllabe et permet aussi l’organisation temporellement de la parole. Les syllabes aident à réguler le débit et le rythme de la parole, en fournissant des unités cohérentes qui facilitent la planification et l’exécution des mouvements articulatoires.

En perception de la parole :
-Les syllabes aident à la segmentation de la parole en unités distinctes, facilitant ainsi la compréhension et l’interprétation du discours.
-La reconnaissance des mots dans la parole dépend souvent des patrons syllabiques. Les enfants et les adultes utilisent fréquemment les contours syllabiques pour identifier et différencier les mots lors de la compréhension de la parole.

La syllabe a aussi un rôle déterminant dans l’acquisition du langage :
Développement phonologique : Au début de l’acquisition du langage, les enfants commencent par produire des séquences de syllabes, telles que les réduplications (“dada”) et les séquences consonne-voyelle (CV) (“ba”, “ma”). Les syllabes constituent les premières unités sonores que les enfants manipulent et combinent pour former des mots.

Les enfants développent une sensibilité aux syllabes dès le plus jeune âge. Ils sont capables de détecter les frontières syllabiques et de reconnaître les patrons syllabiques réguliers de leur langue maternelle. Cette sensibilité syllabique contribue à l’acquisition de la phonologie et à la reconnaissance des mots.

24
Q

11A) Qu’est-ce que la prosodie ? Quelles fonctions remplit-elle dans la communication parlée

A

De façon informelle, la prosodie est la ‘musique’ de la langue, sa mélodie (succession des notes hautes et basses) et son rythme (succession des temps forts, faibles)

La prosodie concerne les phénomènes sonores dont le domaine est supra-segmental : l’accent, les tons, l’intonation, la durée, le tempo, les pauses, le rythme, …

La prosodie a diverses fonctions :
- segmenter et structurer un message linguistique -> fonction démarcative, organisatrice, culminative d’un énoncé. Donc on peut focaliser sur un aspect du discours grâce à la prosodie.
- exprimer une attitude et des émotions, styles de parole -> fonction indicielle
- donner des infos sur le sexe, l’âge, la région, … du locuteur -> fonction paralinguistique
- Gérer l’interaction (les tours de parole, la pragmatique