Reconnaitre les mots écrits Flashcards

1
Q

Quelle partie de l’oeil capte les lettres avec suffisamment de détails pour les reconnaitre?

A

La fovéa

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Q

Vrai ou faux: Seule la fovéa capte les lettres avec suffisamment de détails pour les reconnaitre.

A

Vrai

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3
Q

Qu’arrive-t-il sans les détails donnés par la fovéa?

A

Sans ces détails, la lecture est extrêmement difficile voire quasi impossible.

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4
Q

Qu’est-ce qui explique le fait que nous bougeons continuellement les yeux pendant que nous lisons?

A

L’étroitesse de la fovéa

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Q

Qu’explique l’étroitesse de la fovéa?

A

Elle explique pourquoi nous bougeons continuellement les yeux (au rythme de 4-5 saccades par sec.) pendant que nous lisons.

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6
Q

De quelle façon le cerveau prépare les saccades oculaires?

A

Lorsqu’il prépare les saccades oculaires, notre cerveau adapte la distance parcourue par l’oeil à la taille des caractères.

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7
Q

De combien de lettres nos yeux avancent à chaque saccade?

A

7 à 9 lettres à chaque saccade

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8
Q

Pourquoi est-ce que nos yeux avancent de 7 à 9 lettres à chaque saccade?

A

7 à 9 lettres correspond au nombre de lettres que nous pouvons traiter sans bouger les yeux.

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9
Q

De quoi dépend le nombre de caractères traité par chaque saccade?

A
  • Le nombre de caractère qu’on peut sauter correspond au niveau de difficulté ou de littératie du texte… on fait plus d’inférences sur les thèmes qu’on connait ou des livres qu’on a déjà lu
  • Correspond aussi à la fréquence des mots… on va traiter plus de caractères pour un mot que l’on connait et on traite moins de lettre lorsque c’est un mot moins fréquent
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10
Q

Vrai ou faux: Ça prend autant de temps lire un mot connu qu’un mot inventé.

A

Faux.

Si les mots sont connus, on peut extraire plus de lettres vs avec des mots inventés, il faut les lire en entiers, on ne peut pas les inférer.

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11
Q

Expliquez la méthode de la fenêtre mobile.

A

Dès que le regard bouge, l’ordinateur rafraichit l’écran afin de toujours présenter les lettres adéquates à l’endroit où l’on regarde et des “x” partout ailleurs.

La présence des x est indétectable à partir de la 5e lettre à gauche et de la 15e lettre à droite (asymétrie inversée en hébreux).

Cela révèle donc une importante cécité périphérique pour la lecture chez l’humain.

Les études récentes tendent même à montrer que le nombre de lettres perçues est inférieur à ce que démontré par ces auteurs.

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12
Q

Que révèle la méthode de la fenêtre mobile?

A

Cela révèle donc une importante cécité périphérique pour la lecture chez l’humain.

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13
Q

À partir d’où les x ne sont plus visibles dans la méthode de la fenêtre mobile?

A

La présence de x est indétectable à partir de la 5e lettre à gauche et de la 15e lettre à droite (asymétrie inversée en hébreux)

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14
Q

Pourquoi le texte qu’on lit influence nos saccades oculaires?

A

Ce qu’on lit va nous donner des indices sur le texte qui s’en vient (si le texte semble complexe, la saccade oculaire sera plus courte, si ce texte semble facile, on fera de plus grandes saccades/on traite plus de caractères)

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15
Q

Qu’est-ce qui limite notre vitesse de lecture?

A

C’est la lenteur des mouvements oculaire qui limite notre vitesse de lecture à 400 mots/min chez les meilleurs.

Programmé et faire la saccade oculaire prend environ 200 ms et cela limite notre vitesse de lecture.

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16
Q

Autre que la lenteur de nos mouvements oculaires, qu’est-ce qui affecte notre vitesse de lecture?

A

La vitesse de lecture dépend de notre expertise à propos du sujet. Lorsqu’on connaît bien le sujet, on va lire « moins » (car on saute plus de caractères et on fait plus d’inférences).

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17
Q

Quelle est la limite de notre vitesse de lecture normale vs en présentation sérielle rapide?

A

Pour les meilleurs lecteurs, 400 mots/min en lecture normale et jusqu’à 1600 mots/min en présentation sérielle rapide.

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18
Q

Pourquoi sommes-nous plus rapides en présentation sérielle rapide?

A

Puisque les mots apparaissent au même endroit, donc nous n’avons pas besoin de bouger les yeux.

Ce n’est pas agréable de lire comme ça, mais on comprend le texte et les mots présentés.

Encore une fois, notre vitesse dépend de l’expérience avec le texte lu.

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19
Q

Pourquoi certaines personnes lisent plus vite que d’autres?

A
  • Lire beaucoup/souvent (la pratique qu’ils ont eu)
  • Lien avec le QI… souvent effet bidirectionnel
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20
Q

Quelle est une des causes des troubles de lecture chez les enfants?

A

Le manque d’exposition à la lecture

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21
Q

Quelles sont les tâches de lecture?

A
  • Tâche de dénomination
  • Tâche de décision lexicale
  • Tâche de décision sémantique
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22
Q

Expliquez la tâche de dénomination.

A
  • Présentation de mots isolés qui limite l’impact de l’expertise
  • On sait d’avance à quel point les mots sont fréquents ou rares, donc on peut prévoir quels mots seront plus difficile à lire
  • La rareté est le paramètre le plus important pour savoir si le mot est facile à lire
  • Lire à voix haute un mot présenté
  • On observe: taux de bonnes/mauvaises réponse ainsi que le temps de réponse
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23
Q

Pourquoi fait-on souvent les tâches de lecture avec des mots isolés?

A
  • Limiter l’impact de l’expertise
  • On sait d’avance à quel point les mots sont fréquents ou rares, donc on peut prévoir quels mots seront plus difficile à lire
  • La rareté est le paramètre le plus important pour savoir si le mot est facile à lire
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24
Q

Quel paramètre est le plus important et permet de prédire les capacités en lecture?

A

Le paramètre le plus important est la pratique ou le nombre de choses lues.

Il y a aussi une corrélation avec le QI, mais … les enfants avec un haut QI viennent. souvent de milieux qui favorisent la lecture…

Les retards de développement en lecture sont souvent lié au manque d’exposition.

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25
Q

Expliquez la tâche de décision lexicale.

A
  • Présentation d’une suite de lettre à une personne (abcde, pomme, hjkloi)
  • On lui demande si c’est un mot qui existe dans son lexique, soit est-ce qu’elle reconnait le mot

On peut avoir un trouble de langage et peu de difficultés lexicales, cela peut indiquer ce que les intervenants devraient travailler avec la personne

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26
Q

Si une personne n’a aucun problème avec la tâche lexicale, qu’est-il possible de conclure?

A

On peut avoir un trouble de langage et peu de difficultés lexicales, cela peut indiquer ce que les intervenants devraient travailler avec la personne

Il serait donc possible qu’elle ait un trouble de langage

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27
Q

Expliquez la tâche de décision sémantique.

A
  • Présentation de mots
  • On demande à la personne si c’est un objet qui se trouve dans la maison ou à l’extérieur (ex: avion, frigo)
  • On mesure le temps de réaction et le taux d’erreur
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28
Q

Qu’est-ce que l’effet de longueur de mots?

A

Plus le mot est long, plus le temps de réponse est long.

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29
Q

Expliquez l’étude de Weekes (1997) sur l’effet de longueur de mots/pseudo-mots.

A
  • Tâche de dénomination
  • Mesure du temps de réaction selon le nombre de lettre dans le mot
  • Plus le mot est fréquent, plus c’est facile à lire puisqu’on peut lire toute les lettres simultanément vs pour les pseudo-mot c’est presque impossible de lire simultanément
  • Il y a un effet de longueur de mot, mais léger, sauf pour les pseudo-mots
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30
Q

Comment est-ce que l’effet de longueur de mots est influencée par la fréquence et les pseudo-mots?

A
  • Les mots fréquents sont moins affectés par l’effet de longueur de mots
  • Les mots peu fréquents sont affectés par l’effet de longueur de mots
  • Les pseudo-mots sont très affectés par l’effet de longueur de mots
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31
Q

Expliquez l’étude de Zoccolotti et al. (2005) sur l’effet de longueur de mots des enfants normaux et dyslexiques.

A

On voit que l’effet de longueur de mot disparait ou tend à diminuer au fur et à mesure que l’enfant apprend à lire, sauf pour les gens dyslexiques.

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32
Q

Comment l’effet de longueur de mots varie selon le niveau scolaire? Qu’est-ce que cela nous montre?

A

L’effet de longueur de mots s’atténue plus le niveau scolaire avance, car plus il se pratique à lire (sauf pour les dyslexiques qui sont toujours équivalent au niveau de première année).

Montre clairement que l’effet de longueur de mot diminue avec la pratique et est diagnostic pour la dyslexie développementale.

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33
Q

Qu’est-ce qui est diagnostic pour la dyslexie?

A

L’effet de longueur de mot

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34
Q

Expliquez l’étude de Estes & Brunn (1987) sur l’effet de supériorité des mots.

A

On est meilleur pour reconnaître une lettre à l’intérieur d’un mot (la personne doit connaître le mot) qu’une lettre seule.

Parce que le cerveau a des connaissances qui nous aident à reconnaître les lettres (topdown).

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35
Q

Expliquez la lecture (et écriture) en miroir.

A

C’est dû au fait que la lecture ou l’écriture est le seul moment ou le cerveau doit discriminer la gauche et la droite (haut/bas). Le système visuel doit pouvoir reconnaitre les choses peu importe leur orientation (vélo, visage, téléphone), sauf pour la lecture.

Les enfants passent souvent pas une phase où ils écrivent en miroir puisqu’ils perçoivent cela comme la même chose.

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36
Q

Chez qui est-ce que la lecture et l’écriture en miroir est plus fréquente?

A

C’est plus fréquent chez les gauchers.

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37
Q

Vrai ou faux : l’écriture et la lecture en miroir est commune chez les enfants et on ne doit pas s’en inquiéter.

A

Vrai. Les enfants peuvent avoir des passes miroir, MAIS, ça doit disparaître (si ça ne disparaît pas, ça devient un problème).

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38
Q

Comment peut-on aider les enfants avec l’effet miroir?

A

On prend certaines lettres comme le b ou le d et on les met dans des couleurs différentes pour que l’enfant les reconnaissent mieux en lisant. Après quelques heures, l’enfant reconnait mieux les mots.

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39
Q

Quelle(s) région(s) du cerveau est(sont) impliquée(s) en reconnaissance visuelle des mots?

A

VWFA (équivalent du FFA, mais à gauche)

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40
Q

Qu’est-ce que le modèle résumé des modules cérébraux impliqués dans la lecture?

A

Il y aurait 3 modules cérébraux:
- Phonologique (son associé)
- Sémantique (sens du mot)
- Lexical (reconnaissance des mots écrits)

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41
Q

Selon l’étude de Peterson et al., qu’est-ce que la reconnaissance visuelle?

A

Reconnaissance visuelle = [Regarder passivement un mot] - [Regarder passivement une croix de fixation]

(activation)

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42
Q

Quel est le problème avec l’étude de Peterson et al.? Pourquoi est-ce que ce problème fait que les résultats sont plus impressionnants?

A

Il est impossible de regarder passivement un mot, donc c’est impressionnant que malgré les limites méthodologiques, ça prouve qu’il y a tout de même ces trois régions importantes

Malgré que sa méthode soit mauvaise scientifiquement, ces régions cérébrales sont tellement puissantes, que même si ta recherche est mid, tu vas finir par les trouver.

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43
Q

Quelles sont les trois aires impliquées dans la reconnaissance visuelle des mots?

A
  • Gyrus frontal inférieur gauche
  • Aires motrices
  • Jonction occipito-temporale
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44
Q

Quelle région sert à reconnaître visuellement les mots?

A

Jonction occipito-temporale

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45
Q

Quelle région sert à prononcer les mots?

A

Aires motrices

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46
Q

Quelle région sert à traiter le sens des mots?

A

Gyrus frontal inférieur gauche

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47
Q

Comment est-ce que Peterson et al. ont déterminé les régions associées?

A

Par TEP

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48
Q

Vrai ou faux : La reconnaissance des mots commence sur la rétine.

A

Faux.

Cohen et al. présentent à des participants normaux des mots dans l’hémichamp visuel droit ou gauche.

La même région est activée quand c’est présenté à gauche ou à droite (IRMf), donc ça prouve que ce n’est pas rétinotopique.

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49
Q

Expliquez la tâche en IRMf de Cohen et al. (2000).

A

Ces auteurs présentent à des participants normaux des mots dans l’hémichamp visuel droit ou gauche. On cherche une région qui n’est pas rétinotopique, donc on présente dans les deux champs.

La même région est activée quand c’est présenté à gauche ou à droite (IRMf), donc ça prouve que ce n’est pas rétinotopique.

50
Q

Expliquez la tâche en ERP de Cohen et al. (2000).

A

Même tâche qu’en IRMf, mais en ERP.

L’hémisphère droit et gauche envoient vers le VWFA. C’est plus lent lorsque c’est présenté à gauche (traité du côté droit), puisqu’il doit y avoir un transfert interhémisphérique qui implique plus de neurones et donc un message plus brouillé.

51
Q

En ERP, on remarque que l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit sont stimulés de la même manière. Qu’est-ce que cela prouve?

A

Montre clairement que le VWFA reçoit des inputs visuels provenant des deux hémisphères.

52
Q

Bien que le VWFA reçoit des inputs des deux hémisphères, on remarque que le temps de réaction est plus lent quand ça vient de l’hémichamp gauche (200 ms vs 18 ms). Pourquoi?

A

Plus long car il doit y avoir un transfert hémisphérique.

53
Q

Vrai ou faux : La lecture serait moins efficace lorsque provenant de l’hémichamp gauche.

A

Vrai.

Car, il doit y avoir un transfert hémisphérique, donc il y a plus de neurones impliquées = plus de risque de brouiller le message, donc la lecture est moins efficace (plus de bruit, car les neurones jouent au téléphone).

54
Q

Il est possible dans l’étude de Cohen et al. (2000) que l’activité du VWFA ne soit pas due aux propriétés visuo-linguistiques des mots mais uniquement au manque de contrôle pour les propriétés visuelles. Donc fait un paradigme similaire, mais avec des contrôles pour les mots, i.e. des non-mots (des suites de consonnes) et des checkerboards. Que remarque-t-on?

A

On obtient les mêmes résultats en IRMF, peu importe comment c’est présenté. On remarque que VWFA est autant activé pour les deux hémisphères et qu’il est plus activé pour les mots qu’il connaît que pour les non-mots.

55
Q

Quelle est la problématique de l’étude de Cohen et al. (2000) et que feront-ils pour y remédier?

A
  • Il est possible dans l’étude de Cohen et al. (2000) que l’activité du VWFA ne soit pas due aux propriétés visuo-linguistiques des mots, mais uniquement au manque de contrôle pour les propriétés visuelles.
  • Paradigme similaire, mais avec des contrôles pour les mots, i.e. des non-mots (des suites de consonnes) et des checkerboards.
  • On remarque que peu importe la tâche, ça donne la même affaire. La VWFA est plus forte pour les mots dans l’hémichamp gauche et pour les mots connus vs les mots sans signification que le cerveau ne connait pas.
56
Q

Quelles sont les interprétations des études de Cohen et al. (2000)?

A
  • Montrent clairement que la localisation du VWFA est aisément réplicable d’une étude à l’autre et d’un participant à l’autre.
  • Montrent que ce n’était pas dû à un manque de contrôle par une tâche visuelle.
57
Q

Expliquez l’étude de Dehaene et al. (2004) sur les représentations sous-lexicales dans le VWFA.

A
  • Investiguent l’impact de la lexicalité (mots/pseudo-mots) et de la modalité (visuel/auditif) sur l’activité du VWFA.
  • Tâche de détection de répétition: amorçage auditif ou visuel
  • Il y a un effet de modalité, toujours VISUEL
58
Q

Lors d’une tâche de répétition, est-ce l’amorçage visuel ou auditif qui active le plus le VWFA?

A

Visuel

59
Q

Vrai ou faux : Les pseudo-mots activent autant le VWFA que les mots.

A

Vrai.

60
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Dehaene et al. (2002) sur les représentations sous-lexicales dans le VWFA selon les catégories sémantiques et lexicales?

A

Le VWFA contient une représentation orthographique.

Modalité spécifique (visuelle) et prélexicale (mots = pseudo-mots > non-mots)

Les pseudo-mots (pas non-mots) sont une suite de lettre prononçable. Ils activent autant le VWFA que les vrais mots. Représentation sous-lexicale (plus petit que le lexique).

61
Q

Le VWFA contient un représentation orthographique ___ et ___.

A

Le VWFA contient un représentation orthographique modalité specifique (visuelle) et prélexicale (mots = pseudo-mots > non-mots).

62
Q

Expliquez l’étude de Dehaene et al. (2001) sur l’impact d’un mot en majuscules pour reconnaître le même mot en minuscules.

A
  • Est-ce qu’un mot dans un format modifie l’activité du mot dans un autre format, car les lettres ne sont pas pareilles (radio vs RADIO)
  • Deux conditions:
    Same: RADIO et RADIO
    Différent: RADIO et radio
  • On est capable de s’aider du mot RADIO pour reconnaitre le mot radio plus rapidement

Résultats en IRMf
- Les résultats montrent que le VWFA contient des représentations associées aux lettres abstraites (e = E)
- Montrent également que les processus associés au VWFA sont essentiellement automatiques
- Quand on répète 2x le même mot, l’activité du cerveau diminue puisque le cerveau ne va pas réagir 2x pour la même affaire, donc le VWFA ne s’intéresse pas à maj vs min, c’est le même objet visuel ou orthographique

63
Q

Que remarque-t-on dans les temps de réponse lorsque la case est différente vs lorsque le mot est différent?

A

Lorsque la case est différente, le temps de réaction est plus rapide.

Lorsque le mot est différent, le temps de réponse est plus lent.

64
Q

Vrai ou faux : Les résultats de l’étude de Dehaene et al. (2001) sur l’impact d’un mot en majuscules pour reconnaître le même mot en minuscules montrent que le VWFA contient des représentations associées aux lettres abstraites.

A

Vrai, donc e = E.

65
Q

Vrai ou faux : Les processus associés au VWFA sont essentiellement automatiques.

A

Vrai.

66
Q

Expliquez comment est-ce que le cerveau s’active lorsque la case est différente vs lorsque le mot est différent.

A

Lorsqu’on présente deux fois le même mot, on vient réduire l’activité cérébrale pour le deuxième mot, car ça ne lui tente pas de réagir deux fois pour la même chose. Le cerveau s’active moins la deuxième fois, même si c’est E vs e, car c’est le même objet visuel.

Si le mot est différent, le cerveau va devoir s’activer deux fois de suite, car il n’est pas tanné de le faire.

67
Q

Vrai ou faux : Plus le VWFA est activé pour les mots, plus tu es meilleur en lecture.

A

Vrai (même concept que pour le FFA).

68
Q

Expliquez l’expérience Dahaene et al. (2010) du VWFA selon le niveau de lecture.

A
  • Test des gens illettrés, normaux et anciennement illetrés
  • Test l’activation du VWFA avec des phrases écrites, des suites de mots et autres (visages, maisons, outils, checkers, etc)
  • L’activation du VWFA prédit à quel point tu es bon en lecture, comme l’activation du FFA prédit la capacité à traiter les visages
69
Q

Expliquez l’expérience de Gaillard et al. (2006) sur les preuves directes de l’implication du VWFA en lecture.

A
  • Les auteurs ont eu l’opportunité d’évaluer les réactions cérébrales ainsi que les comportements cognitifs d’un patient pré et post-chirurgie
  • Le patient avait une épilepsie sévère réfractaire au médicament dont le foyer se situait dans la zone du cortex occipito-temporal de l’HG
  • Les régions qui s’activaient pour les mots pré-chirurgie ne s’activent plus post-chirurgie
  • Effet de longueur de mots moyennement important et taux d’erreur très important
70
Q

Que remarque-t-on post-chirurgie chez un patient qui avait une épilepsie sévère réfractaire au médicament dont le foyer se situait dans la zone du cortex occipito-temporal de l’HG?

A
  • Plus (pas) d’activation du VWFA.
  • Plus (pas) d’activation face aux mots.
71
Q

Chez le patient épileptique pré/post-chirurgie où le VWFA a été retiré, que remarque-t-on concernant l’effet de longueur de mots?

A
  • Temps de réponse augmente plus le nombre de lettres augmente
  • Taux d’erreur augmente plus le mot est long
    donc le VWFA serait très impliqué dans le traitement de l’information visuelle pour la lecture
72
Q

Qu’arrive-t-il à l’effet spécifique aux mots et l’effet de longueur de mots chez un patient normal vs chez un patient sans VWFA?

A
  • Les données montrent qu’un VWFA complètement fonctionnel est lié à des temps de réaction et un effet de longueur de mots normal.
  • Par contre, une excision de VWFA élimine la “majorité” de l’effet spécifique aux mots dans le cortex occipito-temporal et augmente significativement l’effet de longueur de mots (et le nombre d’erreurs).
73
Q

Quelles sont les les conclusions de l’expérience de Gaillard et al. (2006) sur les preuves directes de l’implication du VWFA en lecture?

A
  • Les données montrent qu’un VWFA complètement fonctionnel est lié à des temps de réaction et un effet de longueur de mots normal
  • Par contre, une excision de VWFA élimine la majorité de l’Effet spécifique aux mots dans le cortex occipito-temporal et augmente significativement l’effet de longueur de mots ainsi que le taux d’erreur
  • Le patient devient alexique pure
74
Q

Qu’est-ce que l’alexie pure?

A

Déficit sévère de la reconnaissance des mots

75
Q

Quels types de lésions cérébrales peuvent causer l’alexie pure?

A
  • Le gurys fusiforme gauche (le VWFA)
  • La substance blanche péri-ventriculaire gauche empêchant l’information visuelle des deux hémisphères d’atteindre le VWFA
76
Q

Quel autre problème visuel accompagne souvent une alexie pure?

A

Souvent les gens avec une alexie pure comme LH ont une hémianopsie homonyme latérale droite, ce qui veut dire qu’ils ne voient pas dans l’hémichamp droit

77
Q

Chez le patient LH, qu’a produit une lésion ischémique de l’artère cérébrale (substance blanche)?

A

Cette empêche l’information de l’hémisphère gauche et de l’hémisphère droit de se rendre au VWFA.

78
Q

Qu’est-ce que le champ visuel en périmétrie?

A

Hémianopsie homonyme latéral droite, ils ne voient pas le champ visuel droit.

79
Q

Que remarque-t-on à l’effet de longueur de mot pour les ayant une alexie pure comme LH?

A

Effet de longueur de mot très sévère.
Plus le mot est long, plus le temps de réponse est long.

80
Q

Contrairement aux sujets normaux, comment lisent les dyslexiques lettre-par-lettre?

A

Contrairement aux sujets normaux, les dyslexiques lettre-par-lettre ne lisent pas grâce au traitement en parallèle, mais plutôt séquentiellement.

81
Q

Expliquez l’effet de la confusabilité chez LH.

A
  • Les lettres similaires sont plus difficiles à discriminer
  • Il existe des matrices de confusabilité qui mesurent à quel point chaque lettres ressemble à une autre (valeur entre 0-1)

Ex: La confusabilité du mot ville = confusabilité de v + i + l + l + e

82
Q

Vrai ou faux : Les sujets normaux ne sont pas affectés par l’effet de confusabilité.

A

Vrai.

Il n’y a aucune différence entre les mots ayant une haute vs basse confusabilité.

83
Q

Comment calcule-t-on la confusabilité d’un mot?

A

Confusabilité d’un mot = addition de la confusabilité de toutes les lettres
basse confusabilité quand une lettre ne ressemble à aucune autre lettre
haute confusabilité ex : O et Q, p et q

84
Q

Quelle est la question théorique de Fiset et al. (2005)?

A

Est-ce que l’effet de similarité visuelle des lettres entre elles pourrait expliquer l’effet de longueur de mot diagnostique du trouble?

85
Q

Qu’est-ce que la confusabilité totale et la confusabilité moyenne?

A

Confusabilité totale (du mot): Somme de la confusabilité de toutes les lettres d’un mot

Confusabilité moyenne (des lettres du mot): confusabilité totale/Nbr de lettres

86
Q

Que remarquent Fiset et al. (2006) sur le lien entre la longueur du mot et l’effet de confusabilité?

A

Plus le mot est long, plus sa confusabilité est haute et plus c’est long à lire pour un dyslexique.

Il y a une corrélation de presque 1 entre la longueur du mot et la confusabilité.

87
Q

Comment est la corrélation entre le degré de confusabilité et le nombre de lettres?

A

Corrélation presque de 1 entre degré de confusabilité et le nombre de lettres.

88
Q

Lorsqu’on veut comparer la confusabilité de différents mots (temps de réponse) à quoi doit-on faire attention?

A

Pour l’étude, on prend des mots avec le même nombre de lettres pour éliminer l’impact d’avoir plus de lettres.

89
Q

Considérant l’effet de confusabilité, est-ce que ce serait réellement une dyslexie lettre-par-lettre (c’est-à-dire affecté par l’effet de longueur de mot)?

A

Les mots plus long ont une plus grande confusabilité, donc la longueur d’un mot et le degré de confusabilité sont des variables confondantes (c’est pour ça qu’on croyait que c’était lettre par lettre).

90
Q

Expliquez l’expérience sur la confusabilité de Fiset et al. (2006).

A
  • Tâche de dénomination, soit lecture du mot et calcul du temps de réaction (une fois en ne contrôlant pas pour la confusabilité, donc + lettre = plus confu et une fois en contrôlant, donc chaque mot = même confusabilité totale
  • Tâche 2: POMME et pointe une lettre aléatoirement, on obtient la vitesse de lecture du mot en faisant un score
  • Tâche 3: A - R - B - R - E, pas le choix de bouger les yeux et de lire lettre par lettre pour les patients cérébrolésés
  • Pour la même confusabilité, la vitesse de lecture est la même pour toutes les longueurs de mots
  • La vitesse n’est pas expliquée par le nombre de lettre, mais plutôt par le fait que les lettres ressemblent à d’autres lettres
91
Q

Que remarque-t-on dans les études où on demande aux participants de lire les lettres séparément puis on additionne le temps de réponse pour les lettres individuellement?

A

Prouve que ce n’est pas la longueur du mot, mais bien le fait que certaines lettres ressemblent à d’autres lettres.

Il y a donc un effet quand ils tentent de lire le mot ensemble, mais il n’y a pas d’effet lorsqu’on demande de lire une lettre à la fois
le patient a peut-être une niveau de 4, donc si le mot total à une confusabilité de 12, ça va être plus difficile de traiter le tout que de traiter chaque lettre individuelle qui a une confusabilité de 1,5 –> (ou serait des chunk de lettres qui correspondent à leur niveau (donc V + I = 3,8 donc on va lire « VI »)

92
Q

Quelles sont les conclusions de l’expérience de Fiset et al. (2006) sur la confusabilité?

A
  • Le contrôle de la confusabilité totale permet d’éliminer l’effet de longueur de mots chez les patients dyslexiques lettre-par-lettre
  • Le facteur important de la dyslexie lettre-par-lettre semble donc davantage être la confusabilité des lettres plutôt que la longueur du mot
  • Les 7 patients ne montrent aucun effet de confusabilité lorsque les lettres sont traitées que séquentiellement (ils avaient assez de ressources cognitives pour traiter les lettres individuellement)

(si alexie pure très intense, donc pas assez de ressources pour traiter une seule lettre, le patient traiterait trait par trait).

93
Q

Expliquez l’expérience de Majaj et al. (2003) sur les fréquences spatiales en lecture.

A

94
Q

Quels sont les conclusions de l’expérience de Majaj et al. (2003) sur les fréquences spatiales en lecture?

A
  • Un filtre de fréquences spatiales situé à environ 3 cycles par lettre serait donc utilisé en reconnaissance de mot (et en reconnaissance de lettre)
  • Ce fait est consistant avec les études qui montrent une activation du gyrus fusiforme pour les mots (le word form system) et les lettres (la letter area)
  • Ces fréquences seraient optimales pour activer le VWFA, mais bidirectionnellement, un bon VWFA permettrait de biaiser le système visuel pour aller chercher l’information à cette fréquence-là
95
Q

Quelles sont les fréquences spatiales optimales pour la lecture?

A

Filtre optimal pour activer le VWFA = 3 cycles/lettre (moyennes)

96
Q

Quelle est l’hypothèse découlant directement des travaux de la psychophysique pourrait être suggérée (Fiset et al. (2006) vision et l’alexie pure)?

A
  • Ex: si le traitement de certaines fréquences spatiales est utile à la reconnaissance des lettres…
  • Peut-être que la perte de ces fréquences nuit à la reconnaissance des mots
97
Q

Quels sont les résultats concernant l’effet de longueur de mots de l’étude de Fiset et al. sur la vision et l’alexie pure en basse fréquences spatiales?

A

Pas de gros effet de longueur de mot, mais il y a un ordre de temps de réponse les plus long :
1. Pseudo-mots (grand écart)
2. Low frequency words
3. High frequency words

98
Q

Quels sont les résultats concernant l’effet de confusabilité de l’étude de Fiset et al. sur la vision et l’alexie pure en basse fréquences spatiales?

A
  • Énorme effet de confusabilité de lettre
  • Haute confusabilité = haut temps de réponse
  • Basse confusabilité = bas temps de réponse
99
Q

Quelle est la logique derrière l’étude de Fiset et al. sur la vision et l’alexie pure?

A

Les dyslexiques auraient les hautes et les basses
p. ex. il y aurait un changement de stratégies (changement de fréquences) quand incapable de reconnaître le mot, donc

  • Si hautes fréquences présentées = effet de longueur de mot
  • Si basses fréquences présentées = confusabilité

Les dyslexiques utiliseraient les basses fréquences et s’ils ne sont pas capables ils vont vers les hautes.

100
Q

Quelles sont les deux variables qui affectent l’effet de longueur de mots (étude de Fiset et al. faite chez des sujets normaux lorsqu’on présente des mots en hautes fréquences spatiales)?

A

La fréquence des mots
- grand effet de longueur de mots pour les mots peu fréquents
- et contraire pour les mots fréquents

L’imaginabilité
- grand effet de longueur de mot pour les mots qu’on peut moins s’imaginer

101
Q

Que remarque-t-on lorsqu’on force les sujets normaux à utiliser les hautes fréquences spatiales?

A

Ils deviennent lettre-par-lettre, mais ils n’ont pas d’effet de confusabilité.

102
Q

Expliquez l’effet de confusabilité avec un filtre broadband, low-pass ou high-pass.

A

Broadband: Petit effet de confusabilité

Low-pass: Grand effet de confusabilité

High-pass: Aucun effet de confusabilité (… mais plus long temps de réponse)

103
Q

Une alexie pure serait causée par une lésion à quelle région?

A

VWFA

104
Q

Comment est-ce qu’une lésion au VWFA affecte les fréquences spatiales?

A

VWFA permet d’extraire les fréquences spatiales utiles pour la lecture.

Si on n’a pas un VWFA efficace, on a seulement que les hautes ou que les basses (aka effet longueur de mot ou de confusabilité)

105
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Fiset et al. sur les fréquences spatiales en lecture?

A
  • Il est donc possible que les sujets dyslexiques tentent d’utiliser les basses fréquences pour lire en parallèle
  • L’utilisation de cette information semble toutefois inefficace car de nombreuses erreurs perceptuelles peuvent survenir –> Effet de confusabilité
  • Pour éviter de faire ce type d’erreur, ils focalisent leur attention sur chaque lettre et ce afin d’extraire les hautes fréquences spatiales (les détails ultra fins) –> Effet de longueur de mot
106
Q

Quelle est la proposition de Fiset al. concernant le rôle du VWFA?

A
  • Notre proposition est que c’est une région spécialisé dans le traitement rapide des petits détails visuels.
  • Petits détails qui seraient particulièrement important pour discriminer les lettres visuellement similaires.
107
Q

Vrai ou faux : Considérant la réactivité du WVFA au HFS, cette région serait un « localiser ».

A

Vrai. Woodhead et al. (2011).

108
Q

Woodhead et al. (2011) utilisent des plage sinusoïdales pour vérifier la réactivité du VWFA et du FFA aux BFS et aux HFS. Quels sont les résultats?

A
  • VWFA plus sensibles aux hautes
  • FFA plus sensibles aux basses
109
Q

Quelle est la relation entre la sévérité des lésions au VWFA et les difficultés en lecture?

A

Plus la sévérité des difficultés en lecture, plus le VWFA est lésé.

110
Q

Quelle est la relation entre la sévérité des lésions au VWFA et la sensibilité aux hautes fréquences spatiales?

A

Plus c’est sévère, plus la sensibilité aux hautes fréquences spatiales diminuent.

111
Q

Quelle est la relation entre la sévérité des lésions au VWFA et la reconnaissance des objets?

A

Plus les lésions sont sévères, plus le temps de réponse est long lorsqu’on doit identifier des objets.

112
Q

Vrai ou faux : Le VWFA est uniquement important pour la lecture.

A

Faux. Pas lié uniquement à la lecture, aussi impliqué dans la complexité.

113
Q

Quel est le lien entre la sévérité des lésions au VWFA et le traitement de la complexité/similarité?

A

Plus les lésions sont sévères, et plus :
- difficultés lorsque les choses sont similaires
- difficultés lorsque l’objet est complexe

Lorsque les choses sont simples ou différentes, il y a peu d’effet.

114
Q

Quelles sont les conclusions concernant les utilités du VWFA (Roberts et al.)?

A

Montrent nettement qu’une lésion assez précise du VWFA crée des problèmes importants non seulement en reconnaissance de mots
○ Mais également avec les hautes fréquences spatiales.
○ D’autres objets.
○ La complexité.

115
Q

Qu’a proposé Sergent concernant le type d’information codé par les différents hémisphères?

A

Justine Sergent (1982) a proposé que l’HD codait l’information globale alors que l’HG codait l’information locale.

  • VWFA est à gauche = local
  • FFA est à droite = global
116
Q

Considérant ce qu’a démontré Sergent concernant le traitement de la globalité/localité selon les différents hémisphères, que produit une lésion de l’HG et de l’HD?

A
  • Lésion gauche : perd localité, mais conserve globalité
  • Lésion droite : perd globalité, mais conserve localité
117
Q

Goffaux et al. (2003) a montré que la présence d’une composante évoquée, la N170, dont la source est proche du FFA, est lié à la présence des ___ fréquences spatiales.

A

Basses

118
Q

Lorsque seules les HFS sont présentes, qu’arrive-t-il à l’activation de la N170?

A

Lorsque seules les HFS sont présentes, la N170 est similaire pour les visages et les objets.

119
Q

Qu’est-ce qui influence l’importance particulière d’un hémisphère en traitement des visages vs des mots?

A

L’hypothèse suggère que ce n’est pas le traitement qui est changé mais que c’est le type d’information nécessaire à la tâche qui influence l’importance particulière d’un hémisphère.

120
Q

Pourquoi le VWFA serait à gauche selon certains auteurs?

A

Selon certains, le VWFA est à gauche car le langage est à gauche (donc économie de ressources).

121
Q

Pourquoi la relation entre le VWFA et les fréquences spatiales est-elle bidirectionnelle?

A

Un bon VWFA va te permettre d’aller chercher la bonne information en terme de fréquences spatiales (un bon VWFA va biaiser le système visuel pour qu’il aille chercher la bonne information).