Révision Flashcards
(47 cards)
Expliquer comment les gouttelettes de nuages deviennent plus grande ?
Combat entre deux effets :
Effet de courbure (Ralentit la croissance):
e_s Goutte > e_s plan comme les molécules d’une goutte sont moins liés sur une surface courbée que plane, donc elles s’évaporent plus rapidement.
Plus les gouttelettes sont petites, plus cet effet est important comme le nombre de molécules dans l’interface est plus important.
Négligeable si la taille de la gouttelette > 20 um
Effet de soluté (Accélère la croissance):
Liaisons solides entre les molécules d’eau et les noyaux de condensation qui fait en sorte que c’est plus difficile pour l’eau de s’évaporer
Diminue la pression de vapeur saturante
Permet aux gouttelettes de grandir, même si HR < 100%.
Plus la gouttelette grossit, plus le noyau de condensation est dilué et l’effet de soluté diminue aussi.
Majorité des nuages ne produisent pas de pcpn.
Effet Bergeron et le processus de collision-coalescence sont nécessaire pour faire croître les particules de précipitations.
Décrire le processus de collision-coalescence ?
- Distribution de taille en altitude.
o Selon la taille du noyau de condensation
o E.g. un plus gros N.C. permet la formation de plus grandes gouttelettes de nuage.
o Collisions entre les particules contribuent aussi à varier le spectre de taille de particules. - Les collisions sont dus à
o Différentes vitesses terminales pour différentes tailles
o Temps passé dans le nuage (nuage épais permet plus de collisions entre les gouttelettes de différentes tailles - Collisions entre 2 petites gouttelettes est improbables :
o Surface de tension est trop forte et donc, elles rebondiraient ensemble
o Pas de collision - Peut mener à des précipitations dans les nuages chauds
- Mène rarement à des pcpn > 5mm
o Collisions entre des gouttes mènent souvent à leur rupture en plusieurs plus petites gouttes - Les facteurs suivants augmentent les collisions :
o Distribution de taille importante
o Épaisseur du nuage
o Courants ascendants importants permettant aux gouttelettes de rester dans le nuage plus longtemps
Décrire le processus de Bergeron
Se produit à des températures comprises entre -10°C et -15°C. À cette température, les trois phases de la molécule d’eau coexistent au sein de l’air : de la vapeur d’eau, des gouttelettes en surfusion et des cristaux de glace.
On sait que la pression de vapeur saturante de l’eau liquide est toujorus > celle de l’eau solide.
La vapeur d’eau autours des gouttelettes liquides se déplace vers les cristaux de glace.
L’air devient sous-saturé autour des gouttelettes -> ce qui favorise l’évaporation. L’air devient saturé et l’excédent de vapeur d’eau se dépose sur les cristaux de glace
Transfert continuel de la vapeur d’eau issue de l’eau liquide vers les cristaux de glace.
Éventuellement, le poids des cristaux de glace atteint au sein des nuages atteint un poids suffisamment pour qu’ils tombent éventuellement vers la surface
Qu’est-ce qu’un radar mesure ?
Les radars mesurent l’emplacement et l’intensité des précipitations en émettant un signal radar.
Le signal est réfléchi une fois qu’il atteint les précipitations vers le radar. La force du signal réfléchi (réflectivité) permet d’estimer l’intensité des précipitations
Pourquoi la pression de vapeur saturante est plus importante autour de l’eau liquide qu’autour de la glace ?
Les molédules peuvent s’échapper de l’eau liqudie beaucoup plus facilement que de la glace étant donné la structure cristaline rigide de la glace.
Processus de seeder-feeder ?
C’est l’ensemencement de nuages naturels dû à l’interaction entre deux nuages qui sont situés à des altitudes différentes. On réfère à la couche supérieure comme feeder et à la couche inférieure de seeder.
- Formation de la couche seeder en haute altitude. C’est habituellement un nuage stratiforme qui continent des particules de glace/cristaux de glace.
- Formation de la couche feeder oqui coutient plus de gouttelettes liquides comme les température sont plus hautes. C’est cette couche qui alimente les précipitations.
- Quand les cristaux de glace chutent vers la surface, ils viennent agir comme des noyaux de condensation. Ça provoque la croissance rapide des particules de précipitations.
Ça entraîne une amplification des précipitations qui seront beaucoup plus abondante.
Quels sont les conditions nécessaires pour que de la neige tombent quand les températures sont >0°C
- Air très sec pour permettre beaucoup d’évaporation.
- La neige se met à fondre partiellement
- L’air est sec, l’eau s’évapore
- Refroidit l’air
- Refroidit aussi la température de la particule à la Tw
- Continu jusqu’à ce qu’éventuellement, Tw<0°C
Comment fonctionne le hotplate ?
- Mesure PR à l’aide du changement de T induit par le changement de phases
- 2 plaques chauffées à 70 °C
- Le changement de phase refroidit la plaque du dessus sans modifier la T de celle en-dessous
- La différence de voltage est créée et sert à estimer directement la masse
- On obtient équivalent en eau liquide
- SOURCES d’ERREUR :
o Variation de voltage qui n’est pas dû aux pcpn
o Vents, radiation solaire ou terrestre ou la turbulence qui empêche les précipitations de tomber sur le disque.
Jauge à peser
Mesure l’équivalent en eau liquide à partir du poids récolté dans un récipient ;
1. Méthode balance classique :
* Le poids du récipient compresse une composante électrique
* La résistance de cette composante est mesurée et convertie en accumulation de précipitation
- Méthode des câbles vibrants :
* Récipients suspendus à 3 câbles.
* La fréquence de résonance varie en fonction de la tension
* 2 électroaimants positionnés près des câbles.
* Le premier induit un mvt oscillatoire
* Commun d’utiliser 3 câbles
3.Sources d’erreurs :
o Formation de glace : Antigel dans le récipient
o L’évaporation du liquide : Couche d’huile
o Neige peut s’accumuler sur l’orifice
o Le vent peut faire vibrer la jauge et les câbles.
Jauge à balance
- Mesure la quantité de précipitation à partir d’un mécanisme à bascule
- Un petit récipient positionné sur un pivot qui contient un volume critique
- Le PR est calculé à partir de l’intervalle de temps qui sépare que chaque basculement
- Doit être chauffé pour faire fondre les pcpn
- Mesure l’équivalent en eau liquide
- Légère perte de pcpn à chaque basculement qui peut mener à une sous-estimation de la pluie, surtout pendant d’importantes averses.
- Utilisés par les stations ASOS.
Quel est la forme des gouttes de pluie ?
- Les gouttes < 2mm sont presque sphériques en raison des fortes forces d’attraction entre les molécules qui pointent vers l’intérieur (tension de surface)
- Les plus grandes particules ressemblent à des sphères écrasées en raison de la pression de l’air sous la goutte.
Qu’est-ce qu’une bande de précipitation ?
C’est une région allongée et relativement étroite où les précipitations sont plus concentrées et intenses que dans les zones environnantes.
Pourquoi la pluie verglaçante est plus commune quand c’est un front chaud vs. Un front froid ?
L’air chaud doit monter en altitude et forme une couche de fonte. Ça mène à des précipitations stratiformes.
Backing vs. Veering
Ce sont des termes qui sont utilisés pour décrire les changements du vent avec l’altitude.
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* Backing: Vents qui vont tourner dans le sens antihoraire avec l’altitude. Associé à de l’advection d’air froid et à des mouvements de subsidences.
- Veering : Vents qui tournent dans la direction horaire. Associé à l’advection d’air chaud (horaire = hot). Associé à advection d’air chaud et d’un soulèvement.
** Pas toujours le cas, surtout quand l’atmosphère est barotrope (les isobares sont parallèles aux isothermes).
**Fonctionne bien pour les cyclones de latitudes moyennes
Quelles sont les sources d’énergie des cyclones ?
- Air chaud monte et l’air froid descend. Ça transforme l’énergie potentielle en énergie cinétique.
- La condensation = chaleur latente
- À mesure que l’air à la surface converge, les isobares se rapprochent et le vent augmente. Ça augmente l’énergie cinétique.
Quels sont les rôles de warm/cold/dry conveyor belt ?
Les conveyor belts représentent les trois courants d’air typique associés à un cyclone de latitudes moyennes moatures.
Warm conveyor belt
* Se forme à la surface, dans le secteur chaud.
* À mesure qu’il se déplace vers le nord, il monte graduellement au-dessus de l’air froid.
* Air se refroidit, l’eau condense
* Précipitations
Cold conveyor belt
* Aide à créer les nuages qui composent la forme de virgule des latitudes moyennes.
*Transporte vers l’ouest l’air froid et humide en amont du front chaud
* Se déplace vers l’ouest
* Se trouve sous le warm conveyor belt
* Monte en altitude en se rapprochant de la basse pression centrale avec les forts courants ascendants au centre de la basse pression.
* Emmène plein de pcpn à la surface.
Dry conveyor belt
* Se forme dans des régions très froide et sèche de l’atmosphère.
* Ce courant d’air froid et sec descendent provenance du nord-est derrière le front froid
* Emmène du temps froid et sec à la surface
* Peu parfois diverger en plusieurs branches derrières le front froid.
* Peu séparer la tête de la virgule à sa queu
C’est quoi une atmosphère barocline vs. barotrope ?
barotrope : Les isobares sont parrallèles aux isothermes
Barocline : Les isobares croisent les isothermes
Pourquoi il y a de la convergence/divergence en altitude ?
La variation de vitesse du vent : Courbure, cœurs de jet, force de frottement
Le réchauffement différentiel de l’air : Réchauffement à la surface, l’advection de T, dégagement de chaleur latente.
Qu’est-ce qu’on veut dire par microphysique ?
Les processus de micro-échelle qui affecte les nuages et les particules de précipitation tels que l’évaporation, la condensation et la fonte.
Comment les observations in situ contribuent-elles à notre compréhension des microprocessus dans les nuages et les précipitations
Les instruments in situ, issues par exemples de données aéroportées, sont la seule méthode pour valider les données radars et satellites.
Par contre, ces observations son généralement incomplète pour restreindre les taux de divers processus microphysiques individuels dans les schémas de microphysiques.
Quelles sont les limitations des instruments de mesure actuels pour l’observation des nuages et des précipitations ?
Les instruments in situ sont limités dans le temps et dans l’espace.
Chaque instrument ont aussi leurs propres limitations : Par exemple, le disdromètre donne des observations directes de la distribution de taille des particules de précipitations, mais n’est pas précis pour les particules solides (moins de quelques microns), les petites particules et les grandes particules.
Les données aéroportées ont leurs propres difficultés. Les instruments doivent prendre des données dans des environnements difficiles (tempêtes) en se déplaçant à des vitesses allant de 100-200 m/s.
On ne peut pas mesurer la masse des particules. Pas grâce pour les particules liquides, mais compliqué pour les particules solides.
En quoi les expériences en laboratoire sont-elles essentielles pour le développement de modèles de microphysique ?
C’est la seule façon de quantifier des processus microphysiques individuels dans un environnement contrôlé Ils permettent de corroborer des théories utilisées dans la paramétrisation de ces processus, mais communiquent également de l’information importantes sur les limitations des méthodes actuelles. Important étant donné que ce sont des processus qui sont très difficiles à observer directement dans l’atmosphère.