Révision textes obligatoires Flashcards
Quel est le consensus général concernant le TDAH? (5-p.90)
Qu’il y a plusieurs causalités qui mènent au TDAH et que les facteurs de l’environnement servent principalement à exacerber ou améliorer l’expression des symptômes des enfants qui sont à un certain degré à risque biologique de développer le trouble.
Quel est le point de vue sur le TDAH sous la perspective de la psychopathologie développementale? (5-p.90)
L’éthiologie hétérogène, les hauts niveaux de comorbidité et les corrélations biologiques et psychosociales / familiales sont la principale explication du TDAH.
Quel est le débat concernant l’approche à avoir pour le dx de TDAH dans le DSM-IV? (5-p.91)
On se questionne si la meilleure approche est catégorielle ou dimensionnelle. Il est complexe d’inclure un continuum en plus d’adhérer à des critères catégorielles, tout en prenant compte de la sévérité et de la variété de l’expression des sx au fil du temps.
Quel est le point de vue de ceux qui prônent l’approche catégorielle? (5-p.92)
Certains pensent que certaines sous-catégories devraient avoir leur propre dx. Ces sous-catégories ont différentes comorbidités (ex.: mixte = plus de chances d’avoir des prob. d’opposition et de conduite). Donc, la sévérité et la sous-catégorie sont confondus.
Quel est le point de vue de ceux qui prônent l’approche dimensionnelle? (5-91)
D’autres demandent plutôt qu’il y ait un continuum des comportements d’inattention et d’hyperactivité, car les sous-types sont instables dans le temps. Cela s’explique par les critères très rigides de chaque catégorie, du développement qui change l’expression des sx par la maturation et des demandes changeantes cognitives et sociales, en plus des biais de perceptions des personnes rapportant les sx pour l’évaluation.
Outre l’approche, quels sont les autres problèmes du DSM-IV concernant le TDAH? (5-92)
La description des sx est vague et non spécifique, n’ayant aucune ligne directrice pour la définition de la normalité. De plus, le dx et le tx sont difficiles comme le TDAH a des comorbidités avec plusieurs autres troubles: troubles des conduites et d’opposition, troubles anxieux et troubles d’apprentissage.
Quel est le plus important changement dans le DSM-V concernant le TDAH? (5-92)
Les sous-catégories présentent maintenant seront maintenant qualifiées à « présente présentation » basée sur la présentation des sx dans les 6 derniers mois. Cela laisse l’espace aux changements développementaux.
Quels sont les changements positifs du dx de TDAH dans le DSM-V? (5-92)
1) Quatre sx de l’impulsivité ont été ajoutés pour mieux capturer la mauvaise régulation. 2) La description de certains sx sont plus élaborés pour clarifier la présentation clinique chez les adolescents et les jeunes adultes. 3) Il ne faut que retrouver certains sx qui sont évidents à l’âge de 12 ans (au lieu de plusieurs pour 7 ans), ce qui permet une augmentation de la prévalence de l’inattention pour des dx plus tard. 4) Le sx pour les adolescents et jeunes adultes ne requiert que quatre sx d’inattention ou d’hyperactivité-impulsivité, ce qui ouvre la porte à plus de dx.
Quels sont les changements plus négatifs du dx de TDAH dans le DSM-V? (5-93)
1) La sous-catégorie est divisée en deux: prédominent et restrictif. Cela pourrait résulter à plus de confusion des professionnels. 2) Ils ne décrivent pas bien les sx chez les plus jeunes enfants et ne parlent pas de potentielles balises du développement précoce, étant difficile de distinguer le TDAH de d’autres possibilités à cet âge.
Quelle est la conceptualisation des signes précoces ou précurseurs du TDAH? (5-93)
Les facteurs de risque pour développer le TDAH sont le tempérament infantile, les hauts niveaux de réactivité et les faibles niveaux de régulation. Basé sur le consensus que les caractéristiques du tempérament sont fortement héréditaires, modérément stable et forme la base pour le développement de la personnalité, il est favorable que les enfants actifs, irritables, facilement excités et difficile à consoler sont plus à même de développer un TDAH. Compte tenu de l’hérédité, il est probable que ces enfants soient élevés dans une famille où au moins un parent est aussi impulsif et a des difficultés de régulation.
On parle aussi de la possibilité que l’environnement ait une influence sur l’expression ou non de certains gênes qui pourraient être liés au TDAH.
Quels sont les facteurs qui peuvent favoriser ou non le développement d’un TDAH? (5-97)
Facteurs prénataux: Mère consomme de la cigarette, de l’alcool ou des drogues; stress maternel; naissance prématurée; complications lors de la grossesse.
Facteurs après la naissance: Stress parental ou familial; cycle négatifs d’interaction parent-enfant (tempérament de l’enfant amène des mauvaises réactions des parents, le cycle continue); le niveau de stimulation physique et intellectuel; vivre des événements adverses.
Quelle est la perspective neurologique sur le TDAH ? (5-99)
Il y a des altérations des structures dans plusieurs systèmes du cerveau. On remarque que le développement de ces sphères sont délayées de 2 à 3 ans à l’enfance, mais que ce déficit n’est presque plus présent à l’adolescence. Il y a des déficits dans plusieurs fonctions exécutives (inhibition, mémoire de travail, planification, attention). Les processus de motivation et de récompense sont altérés. Il y a une alteration dans le « default mode network ».
Quelle est la perceptive de la psychopathologie développementale sur le TDAH? (5-100)
On pense que cette perspective offre une vision dynamique et flexible de la pathologie. Les symptômes sont une manifestation du neurodéveloppement, avec comme médiateur les alterations de certaines structures et fonctions du cerveau en réponse aux interactions précoces et tardives entre la génétique et les facteurs de risque et de protection environnementaux ainsi que des processus protecteur environnementaux tardifs. Le TDAH serait un parapluie sous lequel différents phénotypes seraient présents, avec un profil patho-physiologique spécifique. On présume que certaines difficultés peuvent en amener d’autres.
Quelles sont les relations proposées entre certains facteurs et les difficultés du TDAH selon la perceptive de la psychopathologie développementale? (5-101)
1) Difficultés académiques et de régulations dues au développement retardé des fonctions exécutives peuvent amener des problèmes plus importants d’apprentissage et interpersonnels, tels que l’échec scolaire, des difficultés de prise de décision et le rejet des pairs.
2) Difficultés dans le processus de récompense peuvent amener un plus haut niveau de désobéissance, des réactions agressives des pairs et comportements dérangeants en classe.
3) Une famille stressée peut exacerbé les sx. Au contraire, une famille soutenante peut réduire les sx et amener un meilleur fonctionnement social et académique.
4) De plus importants événements d’adversité familiale est associé à un TDAH persistent.
Quels sont les principaux traitements connus pour le TDAH? Les nommer et les critiquer. (5-103)
1) Pharmocologique: Il y a les psychostimulants, qui sont les plus utilisés, et les non-psychostimulants, qui sont une alternatives pour ceux qui réagissent moins bien à la Rx standard. Ils sont moins efficaces, mais mieux acceptés socialement (moins de risque de dépendance). Critique: L’AAP recommande en premier lieu des interventions psychosociales auprès des enfants d’âge pré-scolaire. Gains ne perdurent pas après l’arrêt, faible adhésion à long terme, manque de normalisation.
2) Interventions comportementales: PMT offre des améliorations sur les comportements d’opposition. Même chose pour le Contingency management, mais en classe. Critique: elles sont dures à implanter, moins efficaces que la Rx, n’a pas d’effet sur les autres sx, demanderait d’utiliser l’approche de longues périodes (trop demandant), manque de normalisation.
Quelle autre approche est suggérée pour le TDAH? (5-104)
Des approches basées sur la théorie de la psychopathologie développementale. Le but du traitement selon cette approche est de réduire les facteurs de risque et augmenter les facteurs de protection. Deux objectifs:
1) L’amélioration de la relation parent-enfant. On utilise des interventions pour des enfants très jeunes qui incluent un peu de PMT, mais surtout avec des stratégies promouvant la chaleur des parents et la qualité de la relation.
2) Facilitation du développement neural. Interventions par le jeu qui favorisent cela et la relation parent-enfant.
Quelle est la conceptualisation du TOP et du TC (trouble des conduites) selon le DSM-IV/TR? (7-131+133)
La conceptualisation utilisée est strictement comportementale et ne spécifie pas des facteurs causaux.
TOP: Un pattern de comportements négativitistes, défiant, désobéissants et hostiles envers les figures d’autorité.
TC: Un pattern répétitif et persistent de comportements qui violent les droits des autres et les normes et règles appliquées à l’âge développemental. Il y a quatre types de comportements antisociaux: 1) conduites agressives qui mettent en danger physique d’autres personnes ou animaux; 2) conduites non agressives qui causent des pertes ou des dommages matérielles; 3) malhonnêteté et vol; 4) sérieuse violation des règles.
La méthode la plus acceptée pour distinguer les sous-types de TC sont de les mettre en deux catégories: développer à l’enfance et développer à l’adolescence. Cela est essentiel pour identifier les distinctions dans les mécanismes causaux et dans le développement et le prognostic.
Quels impacts ont ces troubles de comportements? (7-131)
Cela cause de la détresse et une perturbation significatives aux membres de la famille, aux pairs et au personnel scolaire. Leurs fréquents contacts avec les représentants de la loi et la cour, en plus de leur plus grandes chances d’incarcération, coûtent beaucoup à la société.
Quels sont les facteurs qui contribuent au développement d’un TOP ou d’un TC? (7-131)
L’exposition à des facteurs environnementaux adverses, le sexe.
Quels sont les facteurs causaux identifiés pour le développement d’un TC à l’adolescence et quel est le prognostic? (7-133)
Le développement du TC correspond à la période de la puberté, où il y a le processus de la formation de l’identité et de l’indépendance. Ce processus est exagéré chez ces adolescents. Ces comportements semblent être une réponse mésadaptée pour obtenir un sens subjectif de maturité et d’un statut adulte. L’association avec des pairs délinquants semble avoir un lien causal direct avec le développement du TC.
Ces comportements sont donc moins probables de se maintenir à l’âge adulte. Ces adolescents sont cependant à plus grand risque de développer un problème de consommation.
Quels sont les facteurs causaux identifiés pour le développement d’un TC à l’enfance et quel est le prognostic? (7-134)
Un des meilleurs facteurs prédictifs est le TOP. Ces enfants ont souvent des déficits neuropsychologiques (ex: faible QI, déficit dans les fonctions exécutives) et tempéramentaux, soit en impulsivité. Une composante génétique est suggérée par la recherche, ayant souvent un historique familial de problèmes extériorisés. D’autres facteurs incluent les complications périnatales, une dysfonction familiale sévère, la désorganisation du voisinage et la pauvreté. L’exposition à de mauvaises, voire abusives, pratiques parentales, amènent de plus grandes chances de développer des déficits cognitifs. On y retrouve: une tendance à percevoir des situations inoffensives comme hostiles et donc d’y réagir avec colère et agressivité; de percevoir les conséquences positives de ses comportements et d’ignorer les négatives; d’avoir des problèmes à moduler leurs comportements.
Ces déficits cognitifs les mettent à risque d’être rejetés par des pairs conventionnels et de les priver d’expériences avec des pairs prosociaux pour développer des habiletés sociales et cognitives. Ils ont tendance à développer des problèmes intériorisés dus aux conflits interpersonnels et à d’autres stresseurs. Ils ont de plus grandes chances de développer un tp antisocial, d’avoir des problèmes de santé physique, de décès précoce, de décrochage scolaire et d’avoir des grossesses non désirées.
Quelle est la critique de la conceptualisation des sous-types du DSM quant au TC? (5-137)
Les auteurs critiques l’utilisation de l’âge pour déterminer les trajectoires développementales possibles.
1) Les recherches ont trouvé deux types de TC débutant à l’enfance, soit un qui se résume à la période de l’enfance. 2) L’âge déterminé du début des conduites est prouvée non exacte.
Il ne prend pas non plus le concept d’équifinalité en considération.
Quels sont les sous-types suggérés par d’autres recherches pour le TC développé à l’enfance? (5-138)
Les sous-types suggérés sont les difficultés de régulation émotionnelle vs les émotions prosociales limitées. Différents processus causeraient ces deux sous-types à l’enfance.
Expliquer ce qu’est le TC à l’enfance - sous-type des difficultés émotionnelles, les facteurs causaux identifiés pour le développement de celui-ci et le prognostic. (7-138)
C’est la difficulté à réguler leurs émotions et une tendance à réagir impulsivement avec colère et autres émotions hostiles, donc un trop haut niveau de réactivité émotionnelle.
Facteurs causaux: facteurs neurologiques, facteurs génétiques. Déficits en intelligence verbale. Provenir d’une famille avec des pratiques parentales hautement dysfonctionnelles et subir de l’abus physique. Avoir un tempérament émotionnel dérégulé, ce qui interfère dans la socialisation.
Prognostic: La capacité d’interpréter et d’utiliser les indices sociaux devient affectée. Ils peuvent ne pas bien analyser le message parental lors des moments de discipline et ainsi ne pas intérioriser les normes sociales. Le développement possible de cycles coercitifs peuvent engendrer un apprentissage de l’enfant d’agir d’une façon agressive et antisociale. Ils sont plus susceptibles d’être rejetés par leurs pairs et donc plus à risque d’absences scolaires et de s’associer avec des pairs délinquants, donc de continuer dans ces comportements.