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Philosophie : L'être humain > Rousseau > Flashcards

Rousseau Flashcards

1
Q

Quels sont les deux types d’inégalités?

A

Les inégalités naturelles : Différences d’aptitudes physiques ou intellectuelles
Les inégalités sociales : Établies par conventions . Ex : être plus riche, plus influent, avoir plus d’amis

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2
Q

Quelle est l’origine des l’inégalités naturelles?

A
  • La Nature
  • Notion de « loterie génétique » cadeau de la nature
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3
Q

Quelle est l’origine des inégalités sociales?

A
  • Ce serait une réponse d’« esclave » et elle ne dérive pas simplement de inégalité naturelles.
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4
Q

Qu’est-ce que l’état de nature en fonction de son interprétation historique?

A

L’humanité avant l’agriculture

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5
Q

Qu’est-ce que l’état de nature en fonction de son interprétation conceptuelle?

A

L’état de nature est un concept qui permet d’expliquer ce qu’est l’état de société.

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6
Q

Qu’est-ce que l’état de nature en fonction de son interprétation politique?

A

Fin de l’état de nature par la convention qui crée un corps politique.

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7
Q

Qu’est-ce que l’état de nature chez Rousseau?

A
  • Critique de Hobbes : égoïsme et méchanceté sont les conséquences de l’état de société.
  • Dans l’état de nature, l’humain, comme l’animal, vit suivant l’instinct.
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8
Q

Qu’est-ce que le concept d’économie naturelle?

A

Offre : Une variété et une qualité réduite de biens. Mais une grande quantité de biens (abondance et mode de chasseur- cueilleur)
Demande : besoins et désirs modestes de l’individu, qui vit selon l’instinct.
En conclusion : état de disponibilité de la terre et des ressources.

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9
Q

Selon Rousseau, qu’est-ce l’humain « naturel »?

A
  • Autarcie individuelle : peut subvenir à ses besoins
  • Indépendance naturelle : n’a pas besoin des autres
  • De manière générale : capacités physiques et habiletés techniques très développées
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10
Q

Quels sont les deux principes de l’humain naturel?

A
  • L’ «amour de soi» : le désir de se conserver.
  • La «pitié» : envers l’autre ; désir de conservation de l’espèce.
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11
Q

L’être humain est-il naturellement bon?

A

Notion d’amoralité : l’être humain n’est ni bon ni mauvais

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12
Q

Qu’est-ce que la notion de l’état de nature et de liberté?

A
  • Dans l’état de nature, abondance et disponibilité des ressources.
  • Donc, pas de rapports de dépendance mutuelle.
  • Donc, pas de rapports de servitude (exploitation).
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13
Q

Qu’est-ce que les différence et inégalité?

A
  • L’on trouve dans l’état de nature des différences d’un individu à l’autre.
  • Mais ces différences ne sont pas encore des inégalités.
  • C’est le rapport de dépendance qui transformera la différence en domination puis servitude.
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14
Q

Quelle conclusion peut-on tirer de à propos de l’état de nature?

A

La vie s’y caractérise par sa simplicité et son uniformité.

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15
Q

Que faut-il faire lorsque l’individu ne peut plus tirer sa subsistance directement de la terre (indisponible).

A

Il faudra désormais tirer sa subsistance du travail. Spécialisation du travail. Établissement de relations d’échange et de dépendance mutuelle.

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16
Q

Qu’est-ce que l’humain dénaturé chez Rousseau?

A
  • La spécialisation du travail cause un appauvrissement physique et une perte d’habiletés.
  • L’amour de soi (conservation) laisse place à l’amour propre, social et intéressé.
  • Effacement de la pitié naturelle : la richesse provoque l’égoïsme et l’avarice.
    En société, créations de besoins artificiels et de nouvelles dépendances.
17
Q

Quel est le premier développement de l’inégalité :inégalités de «combinaison»?

A
  • Au sein des relations d’échange, certaines habiletés sont valorisées plus que d’autres.
  • «Combinaison» : rencontre de la différence d’habileté et de l’opportunité de marché.
  • L’ «inégalité» naît de la rencontre entre la différence d’habileté (naturelle) et l’opportunité (sociale, contextuelle).
18
Q

Nomme les inégalités d’institution, de la première étape.

A
  • La propriété des ressources repose, à ce stade, sur la force des propriétaires seulement.
  • Établissement d’un gouvernement et de lois pour stabiliser les relations de pouvoir fondées sur la force.
  • Conséquence : création d’une classe de propriétaires légaux.
19
Q

Nomme la deuxième étape : l’institution de la magistrature.

A
  • La distinction de richesse, protégée par la loi, se transforme maintenant en pouvoir politique.
  • Le riche obtient un nouveau statut : celui de puissant.
20
Q

Nomme la troisième étape : institution d’un pouvoir arbitraire

A
  • Le pouvoir perd toute apparence de légitimité et devient pouvoir arbitraire.
  • Le puissant acquiert un nouveau statut : celui de maître.
  • Les faibles deviennent serviteurs.
21
Q

L’état de société : une dégénérescence ?

A
  • Selon Rousseau, l’évolution de l’état de société marque chaque fois une plus grande perte de liberté.
  • La société elle-même se corrompt et devient de plus en plus inégalitaire.
  • À terme, l’ordre social devra être dissout ou connaître une révolution instituant un nouvel ordre social.
22
Q

Quelle est la thèse de Rousseau?

A

L’origine des inégalités est non pas naturelle, mais sociale.

23
Q

Le développement d’une société marque nécessairement l’abandon des libertés naturelles. Quel nouveau type de liberté est acquiert?

A

La liberté civile

24
Q

Sur quelle double instabilité du pouvoir est basé le droit du plus fort?

A
  • Pouvoir instable : l’obéissance ne dure qu’aussi longtemps que le rapport de force subsiste.
  • Droit du plus fort est également instable : faux droit, pas de devoir moral associé. Le droit n’ajoute rien à la force.
25
Q

Qu’est-ce que l’aliénation de la liberté naturelle?

A
  • Le pacte social n’est pas à prendre à la légère : l’individu abandonne sa liberté naturelle et fait don de sa souveraineté propre (son indépendance naturelle) à la collectivité.
  • Le «pari» du pacte social : de cette aliénation résultera une liberté plus grande.
26
Q

Quels sont les termes de l’échange :les pertes?

A
  • Liberté individuelle
  • Propriété nature :droit du premier occupant
27
Q

Quels sont les termes de l’échange :les gains?

A
  • Liberté civile : volonté général
  • Propriété civile : fondée sur un titre positif et reconnu institutionnellement (loi)
28
Q

Qu’est-ce que le Souverain?

A

Le peuple en tant qu’il est uni par le pacte et exerce sa souveraineté. Ce Souverain est une personne morale et collective, composée de tous les individus qui prennent part au pacte.

29
Q

Quels sont les pouvoirs du Souverain?

A
  • Peut contraindre les membres qui refuseraient d’obéir à la volonté générale. - - Contraindre ces membres serait alors les «forcer à être libres», puisque la liberté civile découle du Souverain.
  • Conscription militaire : le Souverain doit être défendu (contre forces extérieures).
  • Peine de mort : le Souverain doit se défendre (contre forces intérieures).
30
Q

Quelles sont les limites du Souverain : la liberté individuelle?

A
  • Le Souverain aliène la part de liberté qui importe au collectif.
  • Il doit cependant protéger la liberté individuelle d’ordre privée, qui ne concerne pas le Souverain.
31
Q

Quelles sont les limites du Souverain : est inaliénable?

A
  • Le Souverain ne peut être soumis, en tout ou en partie, à une autre Souveraineté.
  • Le Souverain ne peut pas non plus être délégué à un maître, parti, ou gouvernement. En tant qu’être collectif, doit se représenter lui-même.
  • Le pouvoir peut se transmettre, mais non la volonté générale.
32
Q

Quelles sont les limites du Souverain : est invisible?

A
  • Le Souverain, comme personne morale et collective, ne compte pas de «parties».
  • Doit agir suivant la volonté générale, et non suivant les volontés de certaines parties.
33
Q

Qu’est-ce que la volonté générale?

A
  • La volonté générale recherche l’intérêt commun.
  • À ne pas confondre avec la volonté de tous, qui est la somme des intérêts particuliers de chaque personne composant le Souverain.
  • En somme, le Souverain n’agit que conformément à la volonté générale, puisque c’est cette volonté qui, par la convention première, lui a donné son existence et sa légitimité.
34
Q

Qu’est-ce que l’animal selon Rousseau?

A
  • Selon Rousseau : l’animal est une «machine ingénieuse».
  • Ne pas confondre avec l’ «animal-machine» de Descartes : l’animal est sensible.
  • Puisque l’animal a des sens, il a aussi des idées.
35
Q

Quelle est la distinction de la perfectibilité?

A
  • La perfectibilité est ce qui distingue clairement l’humain de l’animal.
  • Cette capacité à se perfectionner réside à la fois dans l’individu et dans l’espèce humaine.
36
Q

Suite de la perfectibilité

A
  • La perfectibilité vient justement de ce que l’humain, par la volonté, s’écarte de l’instinct et de la nature.
  • Ainsi, l’individu et l’espèce changent au fil du temps.
  • Pour l’espèce : historicité de l’humain (change dans l’histoire).
    Pour l’individu : croissance (ou décroissance) morale de la personne.
37
Q

Solution : vers le contrat social

A
  • Mais c’est également la perfectibilité humaine qui rend le progrès possible : par exemple, l’établissement d’un contrat social et d’une société juste.
  • C’est parce que l’être humain est perfectible qu’il est également politique et que la philosophie a un rôle à jouer.
38
Q

Comment fonctionne la perfectibilité chez l’individu?

A
  • L’individu peut lui aussi changer, pour le meilleur et pour le pire.
  • Différences importantes, donc, d’un individu à l’autre.
  • Dans l’état de société : corruption morale de la personne, qui s’écarte des instincts d’amour de soi et de pitié.
  • Dissolution des mœurs : abus, maladies, dépendances.
39
Q

Solution : vers une éducation

A
  • L’éducation doit être soigneusement planifiée pour que l’être humain (individuellement, mais aussi collectivement) se perfectionne de façon positive.
  • Point de départ : corruption (individuelle et sociale) de l’être humain dans l’état de société.
  • L’éducation doit intervenir dans le développement de l’enfant pour limiter sa corruption.

Philosophie : L'être humain (2 decks)

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