S2 Qu'est-ce que la francophonie ? Suite Flashcards
(46 cards)
Partie 2
Dates et faits de la francophonie depuis les années 1960, effervescence associative
Premat : 4 périodes
1) 1960-1970 : Le projet francophone s’incarne dans une agence de coopération culturelle et technique à Niamey. La vision senghorienne domine.
2) 1970-1986 : La coopération culturelle et technique tructure les relations entre les pays francophones tout en se confrontant à la question québécoise.
3) 1986-2005 : La Francophonie cherche à résoudre une sorte de dichotomie entre vision technique et vision politique.
4) 2005 jusqu’à nos jours : voit un élargissement massif de l’Organisation qui amène à questionner l’identité même du projet francophone.
Traité de Niamey 1970 (Niger)
Entérine la création de l’ACCT (L’Agence de coopération culturelle et technique) sous l’impulsion des présidents Léopold Sédar Senghor, Hamani Diori, Habib Bourguiba et du Prince Norodom Sihanouk.
“Sommet de la Francophonie” Versailles 1986
Sous Mitterrand : 42 chefs d’Etats et de gouv. Marque la naissance de la Franco politique remettant en cause le rôle de l’ACCT. D’autres rencontres du même type suivront tous les 2 ans
Sommet de Québec
1987
Sommet de Dakar
1989 : renforce le rôle de l’ACCT et crée FMU
Fonds multilatéral unique (FMU) 1989
Outil financier interne par lequel la Franco finance programmes de coopération
Sommet de Chaillot 1991
47 chefs d’Etat et de gouv ayant en commun l’usage du fr. 4ème rencontre : importante réforme des instit franco.
Conférence ministérielle depuis 1991
Composée des ministres chargés de la Franco se réunira à mi parcours entre 2 parcours
Conseil permanent 1991
Composé des représentants des chefs d’État et de gouvernement est établi pour préparer et suivre les sommets.
1991 ACCT
Se voit confirmée dans son rôle d’opérateur principal et de secrétariat de toutes les instances francophones.
Sommet de Grand-Baie
1993 : on rebaptise l’instance « Conférence des chefs d’État et de gouvernement ayant le français en partage »
Reconnait l’économie comme un élément indissociable de la culture des peuples et prévise modalités de la coop éco entre membres.
Résolution sur l’exception culturelle au GATT 1993
Les chefs d’État et de gouvernement francophones « conviennent d’adopter ensemble, au sein du GATT, la même exception culturelle pour toutes les industries culturelles, cette disposition constituant un moyen efficace pour maintenir une forte production culturelle francophone ».
Sommet de Cotonou (Bénin) 1995
Décision de créer un secrétariat : volonté d’affirmation politique de la communauté francophone sur la scène internationale.
Importante réforme instit (donner présence et visibilité à la franco)
1995
Secrétariat général de la Franco et ACTT devient Agence de la Francophonie, sous la resp d’un administrateur général
Charte de l’ACCT est révisée et devient la Charte de la Francophonie
Déclaration de Cotonou
Chirac : le Sommet s’engage à « promouvoir un espace francophone dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication »
Sommet de Hanoï 1997
Secrétariat général de la Franco pourvu lors de ce sommet par Boutros Boutros-Ghali.
Sommet marque le grand retour du Vietnam sur la scène internationale
S’est penché sur la prévention des conflits entre les pays membres et s’est engagé à coopérer avec la communauté internationale pour garantir le respect des droits de la personne.
Boutros Boutros-Ghali
Premier Secrétaire de la Francophonie : né en 1922 au Caire, brièvement MAE, secrétaire des Nations Unies de 1992 à 1996, poste qu’il occupe avant d’être nommé à la Francophonie. Ce fait en dit long sur les ambitions de la Francophonie.
Agence de la Franco 1998
AF devient AIF (Agence intergouv de la Franco) et premier sommet franco en Asie : modification de l’équilibre géo de la Francophonie, résulte de son élargissement (51 membres en 1997 contre 18 en 1970)
Conférence travaille sur la coop éco
Il est décidé de réunir une première conférence des ministres francophones de l’Économie, « afin d’articuler un plan d’action autour de la notion de développement d’un espace de coopération économique francophone ».
AIF devient OIF
Organisation internationale de la francophonie, détient charte depuis 1997, renouvelée en 2005.
Plus haute instance : Sommet de la Franco.
Clé de voûte : SG de la Franco (Louise Mushikiwabo), auparavant : Boutros Boutros-Ghali (Egypte, 1997-2002) ; Abdou Diouf (Sénégal, 2003-2014) ; Michaëlle Jean (Canada, 2015-2018).
Rôle et objectifs OIF
Le rôle de l’organisation a une dimension politique avec des coopérations multilatérales, les thématiques de paix, de démocratie et des droits de l’homme.
Objectifs d’aider :
– à l’instauration et au développement de la démocratie, à la prévention des conflits et au soutien à l’état de droit et aux droits de l’Homme ;
– à l’intensification du dialogue entre les cultures et les civilisations ;
– au rapprochement des peuples par leur connaissance
– au renforcement de leur solidarité par des actions de coopération multilatérale en vue de favoriser l’essor de leurs économies ». (Art 1 Objectifs, Charte de la Franco)
Charte de la Franco
Support juridique de l’organisation et de ses instances décisionnelles. Structure composée à la fois d’États (souverains) et de gouvernements (de régions, de collectivités autonomes…). Certains ont le statut de membres, d’autres celui d’observateurs.
On trouve parmi les membres de l’OIF des États dont le français n’est pas la langue de communication, mais qui y accordent un intérêt tout particulier.
Les instances
- Les sommets (Conférences des Chefs d’État et de Gouvernement ayant le français en partage)
- La/le SG de la Franco
- La CMF (Conférence ministérielle de la Franco)
- Le CPF (Conseil Permanent de la Franco)
- Les Conférences ministérielles permanentes