S5 Marketing international Flashcards
(34 cards)
I. Compétitivité internationale
Compétitivité internationale : capacité à affronter la concurrence sur les marchés extérieurs (capacité à augmenter son niveau d’exportation).
Indicateur principal compétitivité
Les parts de marchés à l’exportation :
Rapport entre les exportations de la France et la somme des exportations d’un groupe de pays ou le monde entier (en valeur ou volume) = exportations du produit p par le pays X / exportations mondiales du produit p.
Facteurs donnant lieu à compétitivité des E/ au niveau mondial
Main d’oeuvre abondante et bon marché, banalisation des technologies, mesures protectionnistes, situation financière de certains pays…
Mesure compétitivité
- Compétitivité prix
- Compétitivité hors-prix
Compétitivité prix
- Niveau relatif des prix français par rapport aux prix étrangers sur le marché mondial (ex : un produit coute 10 euros en France et 8 euros en Pologne).
- L’évolution des prix à l’exportation dépend :
1. du niveau des coûts de production, dépendant lui-même du coût des matières premières et des coûts salariaux…
2. du comportement de marge des entreprises (souhait de réaliser de fortes marges ou pas)
3. du taux de change. - Certains éléments sont indépendants des entreprises, ex : politiques de « désinflation compétitive » dans certains pays, permettant de favoriser les exportations, ou des délais de paiement de l’administration publique…
Compétitivité hors-prix
- Rôle ++ important, se compose de différents éléments :
1. La différenciation : une entreprise cherche à proposer un produit unique
2. La gamme et la qualité : durabilité des produits, rapidité de livraison, facilité d’entretien, densité du réseau de revendeurs…
3. Le progrès technique : innovations - Cette compétitivité peut également être influencée par des éléments extérieurs (choix politiques : présence de pôles industriels, qualité des infrastructures)
France
- Décrochage dans la compétitivité (zone Euro et reste du monde)
- Dégradation de la performance des E/ fr à l’exportation
- Entreprises exportatrices se rétractent (5,8% en 2019)
- Déficit balance commerciale (qté exportation/qté importations) a atteint 71M d’€ 2022, progression 39% par rapport à 2021 (51M)
- Pb : dégradation productivité, faculté à produire en quantité et qualité supérieures avec moyens de prod donnés.
France (suite)
- Coût : productivité horaire élevée mais coût unitaire du travail dégradé de 20% par rapp à l’All depuis 2000.
- Faible invest dans les PME et l’industrie : ne permet pas aux E/ de se préparer à la concurrence internationale.
- Innov et ajustement de l’offre à la demande insuffisants : perception rapport qté/prix des biens de conso français reste faible.
- Puissance publique fr engagée au service de la compétitivité des E/ de son territoire (pôles dédiés à l’international)
Entreprises fr
- Difficulté de maintenir un avantage concurrentiel (encore plus présente sur les marchés extérieurs)
- Pour pallier à ce problème, les entreprises peuvent :
1. Développer leur innovation de manière régulière
2. S’appuyer sur le « made in », symbole du savoir-faire et d’une qualité dans un territoire ou un pays
3. Mettre en place une stratégie d’internationalisation.
II. Démarche d’internationalisation
- Le plus souvent, à ses débuts, résultat d’actions ponctuelles, réalisées à la suite de sollicitations d’entreprises étrangères.
- L’entreprise, dans la plupart des cas, n’a pas réfléchi sur les objectifs et les moyens de son développement à l’international.
- Lorsqu’elle découle d’un véritable choix stratégique, elle va impliquer durablement l’activité de toute l’entreprise et ne s’établit donc qu’après une réflexion structurée, en suivant des étapes.
Etapes de l’internationalisation
- Diagnostic interne / externe pour définir le potentiel stratégique de l’E/ et le degré d’attractivité des pays et des marchés vers lesquels l’E/ souhaite exporter.
- Diagnostic à plusieurs niveaux selon internationalisation souhaitée
Démarche d’analyse stratégique internationale
- Capacites / ressources / modes de fonctionnement VS macro-env internationaux
- Diag interne (forces / faiblesses / compétences distinctives manquantes face à l’internationalisation) VS Diag externe (opportunités / risques de l’internationalisation)
- Degré de maitrise des facteurs clés de succès (ce que je peux faire) VS Facteurs clés de succès (ce qu’il faudrait faire)
- Eval atouts de l’E/ sur le marché VS Eval attrait du marché
- DIAG GLOBAL au niveau du segment stratégique (marché étranger, secteur activité)
- Stratégies de marketing international
- Où / quand ? = Choix de pays // Quoi ? Choix de couple produits-marchés // Comment ? Choix du mode d’organisation locale
- Gestion portefeuille de pays, activités et modes de présence locale
Diagnostic niveau 1
- L’évaluation de la capacité de l’E/ à s’internationaliser s’adresse à l’entreprise qui n’a jamais ou peu exporté et qui cherche à diversifier ses marchés ou ses approvisionnements.
- L’entreprise veut être en mesure d’évaluer le potentiel à développer de manière occasionnelle des relations d’affaires sur un marché export avec des partenaires étrangers.
- Elle souhaite savoir comment adapter son offre, voire sa démarche aux contraintes commerciales, techniques, juridiques, réglementaires, culturelles du ou des marchés cibles.
Diagnostic niveau 2
- L’évaluation de l’entreprise à s’implanter sur un ou plusieurs marchés extérieurs concerne l’E/ qui souhaite s’implanter durablement sur un ou plusieurs marchés étrangers (vendre, fabriquer ou faire fabriquer).
- L’objectif, d’un niveau d’implication stratégique plus élevé, est de savoir si l’entreprise peut mettre en place une stratégie de développement pérenne à l’export et de la manager à distance.
- Le diagnostic concernera donc à la fois le siège et chacune des unités de production ou de commercialisation implantées dans les pays visés.
Diagnostic niveau 3
- L’évaluation de la capacité de l’entreprise à se développer à l’international de manière intégrée doit permettre d’apprécier la compétitivité d’une entreprise à vocation globale (intégration des fonctions au niveau planétaire).
- Les objectifs de ce diagnostic visent à trouver la situation qui permettra d’assurer le management le plus efficace en termes de coordination entre les diverses implantations de l’entreprise, d’utilisation optimale des moyens (matériels, humains et financiers) à la disposition de l’organisation, et d’adaptation aux conditions locale d’exploitation.
- L’analyse devra donc déboucher sur les synergies possibles entre les différentes unités de l’organisation (recherche des économies d’échelle).
5 étapes pour démarche marketing à l’international cohérente
1 : maîtrise des compétences et savoir-faire liés à son activité (savoir-fabriquer)
2 : maîtrise des contraintes logistiques liées au commerce international (savoir-livrer)
3 : maîtrise des circuits de distribution à l’export (savoirvendre)
4 : maîtrise des choix de développement stratégique à l’international (savoir-manager)
5 : maîtrise des contraintes commerciales, financières, techniques, réglementaires inhérentes aux relations commerciales à l’international (savoir marketing)
- Etude stratégique
- Etude de partenariat : recherche de partenaires ind. et ccx, éval et rachat d’E/
- Etude d’implantation commerciale : localisation d’implantations, géométrie taille optimale, faisabilité et rentabilité cciales
- Etudes action
- Etudes permanentes & ad hoc : par une structure locale (image, concept, panel, campagne communication)
- Etude concurrentielle : étude des mix concurrents, des niches concurrentes, profil de compétitivité
- Etude de la dynamique du marché : segmentation, analyse circuits de distrib, “tude de référencement, étude nouveau concept
- Etudes de faisabilité et de potentiel
- Etude de prospection : recherche et sélection de partenaires ccx, étude et tests de mix produits, de famme, de prix
- Etude socioculturelle in situ : étude influence facteurs socio, rel et culturels, croyances, habitudes conso, influence du “made in”
- Degré d’attractivité du marché
- Recherche documentaire : étude macro-éco, pro logistiques et douanières de l’admin export. Etude cadre juridique du secteur et du produit.
III. Typologie de développement international
Différents types d’investissement d’une E/ à l’international :
1. Ethnocentrisme
2. Polycentrisme
3. Régiocentrisme
4. Géocentrisme
- Ethnocentrisme
- Le développement international est considéré comme secondaire par rapport à la dimension nationale.
- Les ventes à l’étranger sont des ajustements de stocks (excédents de production).
- Les politiques marketing du marché domestique sont transposées à l’étranger.
- Polycentrisme
- L’entreprise reconnaît l’incidence du volume et de la rentabilité des ventes sur l’étranger.
- Les décisions marketing s’articulent autour des zones économiques identiques afin de préserver les particularismes de chaque zone et de prendre en compte les différences socioculturelles.
- Il s’agit souvent de grosses PME-PME, qui réalisent plus de 30% de leur CA à l’export.
- Régiocentrisme
- L’entreprise a une maturité forte et une solide expérience dans l’approche des marchés internationaux.
- Elle prend en compte ceux qui présentent les mêmes caractéristiques économiques et les mêmes similitudes.
- Les politiques marketing sont standardisées dès lors que les caractéristiques du marché offrent cette possibilité.
- Les adaptations sont rendues nécessaires puisqu’un calcul économique en justifie la décision.